Archive pour le Tag 'Afrique'

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Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

 

C’est bien un coup d’Etat qui se prépare au Burkina avec la tentative de changement de constituions qui permettrait au président actuel de se faire élire encore trois  fois. Des centaines de milliers de Burkinabés sont descendus dans la rue, mardi 28 octobre, pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré, avec pour résultat une manifestation politique d’une ampleur historique sur le continent. Les syndicats ont appelé à une grève générale mercredi 29 octobre. L’Assemblée nationale doit examiner, jeudi 30 octobre, un texte visant à réviser l’article 37 de la Loi fondamentale. Ce dernier vise à faire passer de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels. Un changement qui permettrait à l’actuel chef d’État, Blaise Compaoré, de concourir à nouveau à la présidentielle. Ce dernier devrait quitter la tête du pays en 2015. Au Burkina, où 60 % des 17 millions d’habitants ont moins de 25 ans et n’ont jamais connu d’autre régime, une grande partie de la jeunesse refuse une perpétuation de son pouvoir. Si la modification de l’article 37 est évoquée depuis des mois, l’annonce le 21 octobre du projet de loi a fait franchir un cap aux contestataires. Un référendum peut être organisé en cas d’adoption du texte, sauf si celle-ci se fait avec plus de deux tiers des voix.  L’opposition craint en effet que ce changement constitutionnel, qui ne devrait pas être rétroactif, conduise Blaise Compaoré – déjà élu quatre fois avec des scores soviétiques – à accomplir non pas un, mais trois mandats supplémentaires : soit 15 ans de plus au pouvoir.

 

 

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Changement de stratégie, plus d’aide eu développement- en tout ca beaucoup moins- (dont une grande partie est détournée) mais des investissements dans les secteurs productifs. Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité l’établissement d’une relation fondée sur l’investissement et le commerce et non plus sur l’aide au développement. Il s’est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains « prendre l’Afrique au sérieux ».  Une centaine de sociétés américaines ont participé à ce « business forum » d’une journée à Washington, parmi lesquelles le pétrolier Chevron, les banques Citigroup et Morgan Stanley ou encore Ford, Lockheed Martin et Marriott International.  Beaucoup sont déjà implantées en Afrique, dont la main d’oeuvre devrait être plus importante que celle de la Chine ou de l’Inde d’ici 2040 et où émerge rapidement une classe moyenne susceptible d’acheter des biens de consommation.  Coca-Cola a déclaré qu’il investirait 5 milliards de dollars dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements, ainsi que dans des programmes d’accès à l’eau potable, au cours des six prochaines années. Le directeur général d’IBM a promis plus de 2 milliards de dollars d’investissements dans la région au cours des sept prochaines années.  Aliko Dangote, président du groupe nigérian éponyme, présent dans le ciment, la farine ou le sucre, a toutefois relevé que rien ne fonctionnait sans réseau électrique adapté. Il a signé un accord pour investir 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques avec le fonds d’investissement Blackstone.  La Banque mondiale s’est engagée à hauteur de la même somme pour contribuer à la production d’électricité. L’institution de Washington estime qu’un Africain sur trois n’a pas accès à l’électricité en dépit d’une croissance rapide du continent, prévue au-dessus de 5% en 2015 et 2016.

 

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

 

Inutile de tourner autour du pot , la France est engluée en Afrique, des opérations qui ne devaient durer que 6 mois o un an sont prolongée sans limite prévisible ; En fait la France est isolée et l’apport européen est anecdotique. D’une certaine façon la France fait la police en Afrique pendant que l’Allemagne, elle, fait du commerce en Afrique mais surtout ailleurs. La réorganisation de son dispositif militaire en Afrique marque donc une nouvelle phase de la stratégie de la France dans la bande sahélo-saharienne, où Paris regroupe ses forces et inscrit son action dans la durée face à de réelles menaces djihadistes.  Annoncée depuis plusieurs mois, l’opération Barkhane doit officiellement succéder dans les prochains jours à Serval, lancée en janvier 2013 au Mali, et regrouper différents déploiements français dans la région, dont l’opération Epervier au Tchad.   »Barkhane », du nom d’une dune de sable en forme de croissant, mobilisera au total 3.000 militaires français et se fera en coopération avec cinq pays de la zone sahélo-saharienne (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad).  L’ensemble sera placé sous commandement unique depuis la base de N’Djamena où se rendra samedi François Hollande, au terme d’une tournée africaine qui l’aura auparavant mené en Côte d’Ivoire et au Niger.   »Le dispositif donnera plus de flexibilité pour agir en fonction des menaces dans plusieurs pays », explique-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat français.  Les menaces régionales sur la sécurité venant du Mali, de RCA, de la Libye, du Soudan ou encore du Nigeria, où opère la secte Boko Haram, seront au coeur des entretiens de François Hollande avec ses homologues africains. L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Deby se retrouveront en France le 15 août pour participer aux cérémonies commémorant le Débarquement en Provence de l’été 1944.

 

Afrique : l’ Allemagne vend des armes l’Egypte et la France joue au gendarme

Afrique : l’ Allemagne vend des armes  l’Egypte et la France joue au gendarme

 

Pendant que la France joue au gendarme de l’Afrique, l’Allemagne vend des armes. L’Allemagne qui a envoyé Hollande dans les roses quand il s’est agi du soutien militaire en Afrique (Centrafrique ‘notamment). Berlin s’apprêterait à signer très prochainement avec l’Egypte un nouveau contrat portant sur la vente de deux sous-marins supplémentaires U-209 fabriqués par le groupe naval ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), selon nos informations. Et ce en dépit des polémiques qui accompagnent certaines ventes à l’exportation en direction de pays pouvant mettre en danger la sécurité d’Israël. Il s’agirait d’une option sur deux nouveaux bâtiments, qui serait exercé par Le Caire dans le cadre du contrat de gré à gré signé à l’été 2011 pour un montant de 920 millions d’euros. Puis un acompte avait été versé quelques mois plus tard en décembre. Le premier sous-marin armé de missiles mer-mer Harpoon Block II de Boeing, serait livré en 2016. Mais cette vente si elle se concrétise pourrait même être remise en question par les dernières déclarations du ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, dans le magazine allemand Stern où il a notamment déclaré la semaine dernière que l’Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d’armes. « Je suis d’accord avec Helmut Schmidt : c’est une honte que l’Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d’armes du monde, a expliqué le patron du SPD. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C’est pourquoi, je suis en faveur d’une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d’armes ». Accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, le ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, Mounir Fakhri Abdel-Nour, entame ce lundi une visite de trois jours en France pour une campagne de charme en direction des groupes français. Il sera reçu à Bercy et au MEDEF notamment. Outre la France, la délégation égyptienne doit se rendre à Berlin, Londres, Washington et Moscou. Si DCNS était hors jeu d’une possible vente de sous-marins en Egypte (pas d’autorisation accordée), le groupe naval est toutefois actuellement en compétition pour placer quatre corvettes armées (missiles VL Mica, Sinbad et Exocet de MBDA) au Caire. Une compétition qui est très compliquée face à l’allemand TKMS, appuyé par l’homme d’affaires Iskandar Safa, via la holding Privinvest, et le néerlandais Damen.

 

France-Afrique: une force africaine enfin ?

France-Afrique: une force africaine enfin ?

 

Une Force africaine permanente enfin ? C’est ce qui ressort de la déclaration du sommet France-Afrique. Ce n’est pas la première déclaration de ce genre, ni la dernière sans doute ;  si une force africaine commune est  nécessaire, encore faudrait-il s’appuyer sur des forces nationales modernes. Enfin pas sûr que tous les chefs d’Etat africains voit dune bon œil une force internationale susceptible d’intervenir dans des affaires intérieures !   »Il a été convenu que l’Afrique devait assurer elle-même sa sécurité, que c’était un principe fondamental. Il n’y a pas continent qui ne puisse assurer par lui-même son destin », a déclaré le président français François Hollande, au moment où la France vient de s’engager à nouveau en Centrafrique, moins d’un an après son opération au Mali.  Dans une déclaration finale au terme d’un sommet de deux jours à Paris, les chefs d’Etat et de gouvernement français et africains ont souligné « l’importance de développer les capacités africaines de réaction aux crises » et appelé « à une large mobilisation internationale pour accroître le financement des opérations africaines de paix et en assurer la prévisibilité ».  Lors de leurs débats, les participants ont insisté sur l’urgence à doter l’Afrique d’une force de réaction rapide, immédiatement mobilisable, dont la création avait d’ailleurs été annoncée en mai lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Cette force, dotée d’un état-major « projetable » pourrait être opérationnelle dès 2015, grâce notamment au soutien renforcé de la France qui a proposé de mettre à disposition de l’Union africaine des « cadres militaires » et de former 20.000 soldats africains par an.   »Si cette force avait existé, elle aurait pu être immédiatement projetée au Mali », a relevé le président français, qui a appelé l’Europe à « prendre sa part » car, a-t-il dit, « pour que l’Europe assure sa défense, il faut aussi que l’Afrique puisse assurer la sienne ». « Nos deux continents sont liés, le terrorisme ne connaît pas de frontières », a-t-il rappelé.   »L’Afrique a quelque peu négligé sa sécurité devant l’ampleur des urgences », devenant un « ventre mou pour les terroristes ou trafiquants en tous genres », a reconnu le président sénégalais Macky Sall.  Selon la déclaration finale, la quarantaine de participants au sommet ont par ailleurs apporté une « attention prioritaire à la question des espaces frontaliers et de la sécurité des frontières », en particulier de la zone sahélo-saharienne sous la menace de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.  La France accompagnera « les pays qui le souhaitent par des projets de renforcement des forces de sécurité et de défense, de coopération transfrontalière et de développement de l’interopérabilité des forces armées africaines », selon la déclaration finale. « Nous sommes solidaires », a dit François Hollande.  Décision hautement symbolique: le Mali, où la France est intervenue en janvier pour chasser les groupes islamistes armés, devrait accueillir le prochain sommet France-Afrique « fin 2016-début 2017″, a dit M. Hollande. Largement dominé par les questions de sécurité, le sommet, qui a rendu un hommage appuyé à l’ancien dirigeant sud-africain Nelson Mandela décédé jeudi, s’est également penché pendant ses deux jours de sessions sur les questions économiques.  La France, qui a perdu la moitié de ses parts de marché en Afrique en dix ans au bénéfice de la Chine et des pays émergents, ambitionne de doubler en cinq ans ses échanges commerciaux avec le continent, a rappelé le président Hollande.

France-Afrique : la politique pour la France, le business pour la Chine et les Etats-Unis

France-Afrique : la politique pour la France, le business  pour la Chine et les Etats-Unis

 

Encore un sommet sur l’Afrique où la France se distingue sur le plan politique et militaire. Dans le même temps, les Etats Unis et la Chine eux se préoccupent surtout de business en investissant et en exploitant les ressources du continent. Discrètement mais sûrement la Chine colonise économiquement l’Afrique grâce à l’appui de certains  dirigeants africains corrompus ; Un Chine qui ignore la politique, la démocratie, la corruption ou tout simplement la paix ; la France joue au gendarme tandis que d’autres pays, la Chine surtout mais aussi les Etats-Unis, d’autres, ne s’intéressent qu’aux ressources africaines par ailleurs très peu vélarisées sur place. (Même si la France est encore présente ici ou là au Niger par exemple).  La coopération française pour le développement est devenue fantomatique, pour exister la France se cantonne (et souvent seule) au rôle de pompier des conflits. C’est donc devenu une coutume sous la Ve République : chaque président français se doit de vivre son instant africain. François Hollande se plie à la tradition en organisant le week-end prochain son sommet pour la paix et la sécurité en Afrique. Quarante chefs d’État ainsi que des représentants d’institutions internationales (José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy pour l’Union européenne, Ban Ki-moon pour l’ONU) sont donc conviés à Paris. À l’Élysée, on explique que la démarche est avant tout pragmatique. Le sommet comportera ainsi un volet économique afin d’indiquer comment l’Afrique et la France peuvent profiter du développement actuel du continent noir. La question de l’environnement sera aussi au programme en vue de la prochaine conférence sur le réchauffement climatique, qui se tiendra en France en 2015. Mais c’est surtout le thème de la sécurité qui occupera l’essentiel des débats. Avec une réflexion centrale : comment le continent africain doit assurer lui-même sa sécurité, que ce soit lors d’un conflit ou dans les domaines de la piraterie ou du terrorisme. L’une des idées phares du sommet est la mise en place de forces africaines d’action rapide capables d’intervenir en cas de crise, la France ne jouant plus qu’un rôle de support (logistique, formation). Sur le papier, l’idée est séduisante. Reste à la traduire dans les faits, en assurant notamment un financement pérenne de ces forces. Ces dernières années l’ont démontré : les pays africains traînent des pieds pour des interventions extérieures et c’est la France qui a souvent été en première ligne, que ce soit en Côte d’Ivoire ou au Mali. Dernier exemple en date : la Centrafrique. Pour empêcher ce pays de sombrer totalement dans le chaos, Paris a annoncé l’envoi d’un millier d’hommes pour une durée minimum de six mois. Une réunion exceptionnelle réunissant pays frontaliers et représentants de l’UE et de l’Union africaine se tiendra d’ailleurs samedi prochain juste après la clôture du sommet.

 

Mali : l’’UE pas intéressée par l’Afrique

Mali : l’’UE pas intéressée par l’Afrique

L’Europe intervient pour réglementer les trous du gruyère français mais demeure absente sur la crise politique au Mali. Voilà qui révèle les rapports aux réalités économiques, sociales ou politiques de notre Union économique. Bayrou par exemple  s’interroge fortement sur le quasi silence de l’union européenne à propos du mali ; Pourtant pas une surprise, l’Europe n’est qu’une vaste zone de libre échange sans vision de long terme et sans réel projet politique. le business , c’est la priorité quitte à favoriser des frontières européennes passoire ( voire l’article du commissaire européen sur le thème «  le made in France c’est dépassé).  « Où est l’Europe? », s’est interrogé François Bayrou sur BFMTV et RMC. « Comme d’habitude, insuffisante, absente, lointaine », a lui-même répondu le président du MoDem. Même amertume chez Daniel Cohn-Bendit « Tout le monde dit ‘nous’ mais il n’y a que des soldats français là-bas », a expliqué le chef de file des Verts européens. L’Europe « fournit les infirmières et les Français vont se faire tuer », a-t-il déploré. Le gouvernement français est plus mesuré. Ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies a évoqué mardi « des absences un peu regrettables » chez ses partenaires de l’UE. « C’est-à-dire qu’on peut constater en Europe une mobilisation un peu minimale », a-t-il précisé sur LCI. « Nous avons agi dans une situation d’urgence. Personne n’a dit non à rien… », a voulu positiver mardi sur RTL Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Officiellement, l’Union européenne salue l’initiative de la France au Mali. « Il est urgent de stopper (les djihadistes) et d’assister le gouvernement du Mali à retrouver le plein contrôle de son territoire », a affirmé lundi le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. « Je voudrais remercier les Etats membres de l’UE et surtout la France et les Etats de l’Ouest africain qui sont venus en aide au Mali », a complété mardi Catherine Ashton, représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, devant le Parlement européen à Strasbourg. Des déclarations de principe qui ne seront toutefois pas suivies d’actes concrets. « Un Etat membre a demandé un soutien mais nous n’avons pas de forces de défense européennes », a justifié Catherine Ashton.Prévue par le traité de Maastricht en 1992, la Politique commune de sécurité et de défense (PCSD) reste très limitée dans ce genre de situation. Elle n’a en effet pas vocation à devenirune politique de défense commune. Les intérêts des Etats-membres restent divergents et les budgets prévus par l’UE dans ce secteur sont d’ailleurs continuellement en baisse. En clair, l’Europe de la Défense n’est pas pour tout de suite. « Si l’Europe de la Défense existait, nous n’aurions pas besoin d’avoir toutes les interrogations qui sont les nôtres sur les transports : nous ne savons pas assurer les transports de nos troupes, nous avons des armements qui nous manquent comme les drones, ces avions sans pilote », a expliqué François Bayrou mardi matin. « Tout cela ne pourra être acquis que le jour où nous aurons fait le pas décisif d’avoir une Europe de la volonté », a précisé le centriste. Ministre de la Défense de Lionel Jospin entre 1997 et 2002, Alain Richard reconnaît lui aussi pour leJDD.fr « l’échec » de l’UE sur cette question. « Ça fait longtemps que les gouvernements français successifs montrent à nos amis européens qu’il y a en Afrique des enjeux importants pour la sécurité de l’Union, et intellectuellement ils le comprennent. Selon l’état de leurs autres engagements et les tendances de leurs opinions démocratiques, ils prennent des décisions plus ou moins engageantes », relève le socialiste.

 

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