Archive pour le Tag 'Afrique'

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Le Mali traduit l’impuissance française en Afrique

Le Mali traduit l’impuissance française en Afrique

La succession d’échecs militaires et diplomatiques dans la région devrait conduire à un retrait des troupes françaises du Mali. Ce pourrait être, selon le politiste Marc-Antoine Pérouse de Montclos, l’occasion de relancer une relation avec le continent sur des bases plus saines.(Le Monde)

 

Tribune.

Rien ne va plus au Sahel. Entre deux coups d’Etat et attaques djihadistes, les jeux semblent faits, et l’Elysée pourrait bientôt annoncer son désengagement militaire du Mali ( c’est fait depuis hier NDLR) d’où l’ambassadeur de France vient d’être expulsé sans ménagement. A sa manière, le Sahel s’est ainsi imposé dans la campagne présidentielle en mettant en évidence toute l’impuissance de l’ancienne puissance coloniale en Afrique.

Au départ, pourtant, le président François Hollande avait vu dans la crise malienne un moyen d’affirmer le rôle de la France à l’international en y intervenant en janvier 2013. A l’époque, les soldats de l’opération « Serval » étaient, en effet, partis « sauver le monde » de la barbarie djihadiste et rassurer les partenaires européens qui s’inquiétaient de la pression migratoire contre les rivages de la Méditerranée. Pour une fois, le déploiement de l’armée française avait aussi l’assentiment des Etats africains, car il semblait rompre avec la logique des précédentes interventions visant à soutenir des régimes alliés et autoritaires, telle l’opération « Epervier », au Tchad, de 1986 à 2014.

Après un bref moment d’hésitation, le président Emmanuel Macron s’est vite résolu à poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. L’opération « Barkhane », qui avait pris le relais de « Serval » en 2014, devait à son tour lui servir à conforter son statut de chef d’Etat à l’international. De l’aveu même d’une note de son équipe de campagne datant de 2017, diffusée par Wikileaks et rapportée par le chercheur Florent Pouponneau [dans la revue Culture et Conflits n° 118, « Les Territoires du secret », L’Harmattan, 2021], l’idée était notamment d’utiliser l’engagement au Sahel pour développer les capacités de combat de l’armée française : « Une source de prestige par rapport à ses homologues occidentales. »

Mais la dure réalité du terrain est bientôt venue contrecarrer les ambitions de l’ancienne puissance coloniale. Les échecs se sont multipliés, tant au niveau militaire que diplomatique et politique. Dans la zone dite « des trois frontières » [entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger], d’abord, les soldats de l’opération « Barkhane » ne sont pas parvenus à endiguer l’extension des violences vers le sud, en direction de la Côte d’Ivoire, où les intérêts économiques de la France sont autrement plus importants.

L’ancienne puissance coloniale, qui plus est, a beaucoup perdu en influence. Après s’être vantée d’avoir restauré une démocratie parlementaire au Mali en 2013, elle n’a pas réussi à empêcher des coups d’Etat à répétition… tout en étant toujours accusée par les Sahéliens de faire et défaire les gouvernements de la région.

 

Covid: Il faut multiplier par six le nombre de vaccins en Afrique

 

Covid: Il faut multiplier par six le nombre de vaccins en Afrique

Pour éviter d’être affronté à un nouveau variant et protéger aussi la population locale, l’organisation mondiale de la santé considère qu’il faudrait multiplier par six le nombre de vaccinations en Afrique. cela pour atteindre l’objectif de 70% de couverture vaccinale fixé pour la fin du premier semestre 2022, a estimé jeudi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’Afrique a reçu «plus de 587 millions de doses de vaccins», mais elle «peine encore à étendre le déploiement de la vaccination, avec seulement 11% de la population entièrement vaccinée», a expliqué le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

«Le monde a enfin entendu nos appels. L’Afrique a désormais accès aux vaccins qu’elle réclamait depuis trop longtemps. C’est un signe d’espoir pour cette année», a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Un vaccin à ARN produit en Afrique

Un  vaccin à ARN produit en Afrique

Une première, la production prochaine en Afrique d’un vaccin à à RN par la société Afrigen Biologics and Vaccines est basée au Cap, en Afrique du Sud, et dirige le projet pilote, soutenu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’initiative Covax.

«À l’échelle du laboratoire, nous disposons d’un vaccin que nous devons maintenant tester», a déclaré à l’AFP la directrice générale d’Afrigen, Petro Terblanche. Les tests sur les animaux commenceront le mois prochain «mais les études sur les humains ne débuteront que vers novembre 2022», a-t-elle précisé après avoir rencontré un groupe de sponsors du projet

Afrique–Burkina Faso : une dictature pour un moment !

Afrique–Burkina Faso : une dictature pour un moment !

 

Comme au Mali il ne faut guère espérer que le coup d’État du Burkina Faso aboutisse rapidement au rétablissement des libertés démocratiques. Et comme d’habitude ,les nouveaux dictateurs ont annoncé d’élection pour le moment venu ! Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, , a déclaré que le rétablissement de la sécurité serait sa priorité dans un pays où se multiplient les attaques de groupes armés, notamment djihadistes.

Le  chef de la junte est en revanche resté très évasif sur un calendrier de restitution du pouvoir aux civils. »Lorsque les conditions seront réunies ».

Notons que le Burkina a la particularité d’avoir été longtemps de fête dirigé suite à des dictatures. Une longue tradition depuis l’indépendance qui démontre aussi que trop souvent en Afrique les forces militaires sont beaucoup plus efficaces pour effectuer des coups d’Etat que pour établir l’ordre et encore moins pour lutter contre les terroristes.

Le bilan est connu : le Burkina Faso va encore reculer d’une dizaine d’années sur le plan économique et nombre de candidats au départ vont rejoindre l ‘étranger en particulier la Côte d’Ivoire

Afrique : la nouvelle colonisation par la Chine

Afrique : la nouvelle colonisation par la Chine

L’AFRIQUE EN 2022. Pékin s’efforce de rallier le continent à sa cause en cultivant une élite africaine sinophile, par le biais de bourses d’études et des relations de parti à parti, estime, dans un entretien au « Monde », le sinologue Jean-Pierre Cabestan.

Pour rallier à leur cause l’élite africaine les Chinois utilisent nombre de procédés y compris la méthode « poche à poche »véritable cauchemar africain. Un seul exemple personnel : une petite fille que j’ai eue en tutelle aujourd’hui âgée d’une vingtaine d’années m’informe qu’elle ne peut pas réussir son examen d’entrée dans l’administration si elle ne donne pas la somme  de 1 200 000 CFA. Et pour un poste relativement modeste .NDLR 

Jean-Pierre Cabestan est sinologue, directeur de recherche au CNRS et chercheur associé à l’Asia Centre à Paris. Auteur d’une douzaine d’ouvrages sur la Chine, dont le plus récent est Demain la Chine : guerre ou paix ? (Gallimard, 2020), il s’est spécialisé depuis une dizaine d’années sur l’essor de la présence chinoise en Afrique.

Le dernier Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), qui s’est tenu à Dakar fin novembre, semble avoir marqué une inflexion de la relation sino-africaine avec un engagement financier plus prudent de la part de Pékin. Est-on passé à une nouvelle phase de la Chine-Afrique ?

Il y a beaucoup d’éléments de continuité avec les deux précédents sommets, notamment l’accent mis sur la coopération éducationnelle, culturelle et sécuritaire. Mais il est vrai qu’il y a un ajustement. Tout le monde a noté la réduction de l’enveloppe financière, liée à une prise de conscience de la question de la dette de plus en plus importante des pays africains à l’égard de la Chine. C’est une manière, pour Pékin, de réagir aux critiques formulées par les Africains et les membres du G-20 qui sont en train de rééchelonner les dettes des pays en développement. Mais cet ajustement s’inscrit également, d’une manière plus générale, dans la révision à la baisse des fonds alloués aux « routes de la soie ».

Covid Afrique du Sud : reflux de la pandémie

Covid Afrique du Sud : reflux de la pandémie

 

En Afrique du Sud, le gouvernement vient de lever le couvre-feu après avoir constaté un reflux de l’épidémie.

« Tous les indicateurs suggèrent que le pays pourrait avoir surmonté le pic de la quatrième vague au niveau national », est-il écrit dans un communiqué publié plus tôt dans la journée à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.

Le niveau d’alerte sanitaire dans le pays a été abaissé au seuil le plus bas.

D’après les données du ministère de la Santé, la moyenne hebdomadaire du nombre de contaminations au coronavirus a reculé de 29,7% lors de la semaine se terminant le 25 décembre.

 

UE: Comment contrer les Russes en Afrique

UE: Comment contrer les Russes en Afrique

 

L’union européenne se réveille enfin face aux menaces que constituent les mercenaires Wagner de Poutine qui viennent déstabiliser les régimes africains parfois avec la complicité des chefs d’État locaux comme au Mali ou en Centrafrique. Présent au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, le 6 et 7 décembre, le président du Conseil européen, Charles Michel, a développé l’offre de Bruxelles en matière de réponse aux crises sécuritaires et sanitaires en Afrique. L’Union européenne s’est dotée récemment de nouveaux outils pour contrecarrer l’offensive des sociétés militaires privées comme Wagner.

Traumatisée par l’arrivée des mercenaires de Wagner en Centrafrique, l’Union européenne réadapte sa stratégie de soutien aux armées africaines, jouant du bâton et de la carotte. Elle réduit actuellement drastiquement sa coopération sécuritaire avec le pays. « Nous ne pouvons pas former des militaires centrafricains qui vont ensuite être affectés dans des unités dirigées par des mercenaires russes et se rendre coupables d’exactions, justifie une source bruxelloise. Nous continuons seulement à conseiller le gouvernement pour la réforme du secteur de la sécurité et à former des sous-officiers et officiers ».

Bruxelles souhaite ainsi mettre le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, devant ses responsabilités alors que ce dernier préfère toujours avoir recours à la Russie et aux mercenaires de Wagner pour la protection de son régime.

L’image de la France en cause en Afrique

L’image de la France en cause en Afrique ?

Plusieurs facteurs explicatifs permettent de comprendre la dégradation de l’image de la France en Afrique. Il y a d’abord la perte relative de poids économique du pays dans le monde. La France est désormais renvoyée au rang de puissance moyenne face aux grands que son les États-Unis, la Chine, l’Inde ou la Russie.
Économiquement la France pèse de moins en moins en Afrique y compris dans les anciennes colonies. Politiquement, le poids de la France c’est aussi amoindri dans la mesure où le pays n’a plus les moyens d’assurer le rôle de gendarme du continent. L’exemple  des faiblesses de la force barkhane en témoigne. Comment pourrait-on assurer la sécurité dans une zone 10 fois grande comme la France avec seulement 5000 hommes ? Comment assurer non seulement la sécurité mais aussi un minimum de développement économique ? Ajoutons que nombre de pays comme la Chine ou la Russie contribue au pourrissement de l’image de la France en soutenant notamment financièrement les oppositions y compris terroristes. Il est clair que la France n’a plus les moyens de gérer les contradictions africaines d’autant qu’elle a choisi une armée de métiers très performante sur des objectifs isolés mais incapables d’assurer une présence significative sur le terrain

Thomas Borrel, porte-parole de l’association Survie et coauteur de l’ouvrage L’Empire qui ne veut pas mourir (Seuil, 1 008 pages, 25 euros), et Antoine Glaser, coauteur du Piège africain de Macron (Fayard, 272 pages, 19 euros), analysent, avec des regards très différents, les raisons des difficultés de la France à renouveler sa politique et son image en Afrique.

Pourquoi l’image de la France continue-t-elle de se dégrader dans ses anciennes colonies ?

Thomas Borrel : Lors du discours de Ouagadougou, Emmanuel Macron était allé jusqu’à affirmer qu’il n’y avait plus de politique africaine de la France. Il y a eu des annonces symboliques, propres à créer une bulle de communication, comme avec la restitution des œuvres d’art, mais leur portée reste limitée. Face à la contestation contre le franc CFA ou contre le dispositif militaire au Sahel, il y a de petits aménagements qui ne changent rien en profondeur. Il ne faut donc pas s’étonner que Paris soit de plus en plus impopulaire auprès de la jeunesse africaine.

Antoine Glaser : Selon moi, le fil rouge de la « Françafrique » et donc de cette impopularité, c’est le maintien de l’armée française sur le continent. Il sert de cache-misère à une présence globalement en déshérence. Dans l’imaginaire des Africains, ces militaires sont l’incarnation de la « Françafrique » à l’ancienne. On l’a vu au Tchad après la mort d’Idriss Déby [le 20 avril 2021] : le fils s’est fait adouber par la France car il n’y avait pas de plan B. Mais cette présence est aussi ce qui donne l’impression aux autres Européens que, après avoir été le gendarme de l’Afrique contre l’Union soviétique, l’armée française est le gendarme contre l’islamisme.

Covid: « Omicron » , nouveau virus encore plus contaminant en Afrique du Sud

 

Covid: « Omicron » , nouveau virus encore plus contaminant en Afrique du Sud

 

Un nouveau virus encore plus contaminant que le variant Delta fait des  ravages en Afrique du Sud. Ce variant, nom de code B.1.1.529, enregistre une croissance exponentielle y compris chez les jeunes a indiqué Joe Phaahla, le ministre de la Santé sud-africain, lors d’une conférence de presse. «Plus de 80 % des 1200 nouvelles infections quotidiennes enregistrées le 23 novembre proviennent de la région de Gauteng», il s’agit de la partie la plus peuplée du pays, avec notamment les villes de Pretoria et de Johannesburg.

Le nouveau variant B.1.1.529 du Covid, détecté pour la première fois en Afrique australe, a été classé vendredi «préoccupant» par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé «Omicron». «Le variant B.1.1.529 a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 (…). Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes», a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.

Un cas du nouveau variant du Covid-19, d’abord détecté en Afrique du Sud et absent d’Europe jusqu’ici, a été identifié en Belgique chez une personne qui revenait d’un voyage en Égypte via la Turquie, a appris l’AFP vendredi de source officielle.

Covid: nouveau virus encore plus contaminant en Afrique du Sud

Covid: nouveau virus encore plus contaminant en Afrique du Sud

 

Un nouveau virus encore plus contaminant que le variant Delta fait des  ravages en Afrique du Sud. Ce variant, nom de code B.1.1.529, enregistre une croissance exponentielle y compris chez les jeunes a indiqué Joe Phaahla, le ministre de la Santé sud-africain, lors d’une conférence de presse. «Plus de 80 % des 1200 nouvelles infections quotidiennes enregistrées le 23 novembre proviennent de la région de Gauteng», il s’agit de la partie la plus peuplée du pays, avec notamment les villes de Pretoria et de Johannesburg.

Une attente de France en Afrique de l’Est ?

Une attente de France en Afrique de l’Est ?

 

Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité affirme qu’il y a une attente de France en Afrique de l’Est. Intenter peut-être un mot fort en tout cas il y a des potentialités d’investissement. Le problème est que déjà en Afrique de l’Ouest historiquement lié à la France, notre pays ne cesse de perdre des parts de marché notamment au profit des Chinois mais pas seulement. Peut-être que l’objectif serait d’abord de conforter des zones de notre champ d’influence.

 

En moins de deux semaines, Franck Riester, le ministre délégué français en charge du Commerce extérieur, s’est rendu en Tanzanie, en Ouganda, au Rwanda et au Kenya. Il fait le point pour l’Opinion sur les opportunités de marché pour les entreprises française dans cette région.

Quel est le potentiel de cette région pour les entreprises françaises ?

Avec un marché de 180 millions d’habitants, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) représente un potentiel important où l’offre de nos entreprises peut pleinement se positionner dans l’agriculture et l’agroalimentaire, la ville durable et les télécommunications, la santé, l’industrie, le tourisme, les nouvelles technologies. Elle offre aussi de bons débouchés dans le domaine de l’économie bleue où le savoir-faire français est en pointe, tant sur l’industrie de la pêche et la transformation des produits issus de la mer que sur les aspects de surveillance des côtés et de sécurité maritime. Ces pays dégagent une importante énergie créative et portent de nombreux projets entrepreneuriaux.

Quelle est la part de marché des groupes français dans cette région ?

Il y a une attente de France. Nous accompagnons les entreprises à s’y déployer. Les parts de marché sont à développer. La France n’est que le 21e fournisseur et 24e client des pays de l’EAC. Nos investissements directs étrangers (IDE) s’y élèvent à 841 millions d’euros dont 79 % au Kenya et 11 % en Tanzanie. Ils sont inférieurs à ce que nous faisons au Nigeria et dans les pays francophones de cette région,…

Afrique : Les vents défavorables de la démocratie

Afrique : Les vents défavorables de la démocratie( Bakary Sambe)

Bakary Sambe analyse les vents défavorables de la démocratie en Afrique

Bakary Sambe est directeur du Timbuktu Institute et enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis- UFR CRAC (Sénégal). ( L’Opinion, extrait)

 

Les nombreux coups d’Etat relevant des « nouvelles pathologies de la démocratie » en Afrique avec la violation des constitutions pour des troisièmes mandats, ne peuvent plus être analysés du seul point de vue local, sous le seul angle de la nature des régimes. Au niveau global, Larry Diamond évoquait, déjà, la combinaison entre « la colère russe », « l’insouciance américaine » et « l’ambition chinoise » comme la nouvelle donne à l’origine de ces « vents défavorables à la démocratie ». Il aurait dû ajouter un phénomène non moins déterminant : le pragmatisme diplomatique, comme pratique globalisée et dont la logique est, pour les grandes puissances la défense de leurs intérêts stratégiques.

C’est sur cet autel des intérêts stratégiques immédiats que sont souvent sacrifiés les principes sacro-saints évoqués lors des entreprises de démocratisation durant les années 1990. De l’eau a coulé sous les ponts depuis la conférence de La Baule convoquée par François Mitterrand. Le temps où les puissances occidentales s’érigeaient en défenseurs des valeurs démocratiques.

Ces « vents défavorables à la démocratie » ne sont plus le seul fait d’un climat tropical qui serait « naturellement » hostile à l’Etat de droit. Ils profitent aussi des inconséquences des puissances occidentales qui semblent pousser le réalisme diplomatique à un niveau jamais observé durant ces dernières décennies. Les instances régionales africaines ne font pas mieux, victimes du discrédit du leadership politique mais aussi d’une image de « syndicats de chefs d’Etat » que leur collent les populations. Elles voient en eux les symboles même de la gouvernance anti-démocratique se pressant de condamner les coups de force militaires, mais ne se gênant point à opérer des « coups d’Etat constitutionnels » pour perdurer au pouvoir.

En observant la scène politique ouest-africaine, les coups d’Etat sont, toujours, immédiatement condamnés puis, progressivement, admis et finalement validés pour une durée à laquelle il suffit de coller l’appellation de « transition ». Le lifting démocratique est ainsi réussi et l’opération de normalisation des régimes issus de coups d’Etats se poursuit sans entraves. Même la durée des transitions est déterminée par la capacité des juntes militaires à manœuvrer avec le système démocratique qu’ils ont désormais appris à torpiller de l’intérieur.

 

 Ce recul est dû à des causes internes qui n’ont même plus besoin d’être explicitées avec une littérature devenue surabondante. Mais il faudrait aussi les lire sous l’angle des contradictions et des inconséquences aussi bien des organisations régionales africaines que de la communauté internationale.

Il y a d’abord les effets de la désillusion démocratique. Suivant le mouvement global de la « fin de l’Histoire » chère à Fukuyama, la conférence de La Baule sonna le processus de démocratisation avec ses conférences nationales aboutissant au multipartisme dans les pays africains. La promesse leur avait été faite d’un développement économique qui suivrait — dans l’idéal — le respect strict des orientations des politiques d’ajustement structurel et la privatisation de l’économie indispensable aux investissements étrangers. On connaît la suite.

Entre-temps, le multipartisme qui devait achever le processus démocratique réveilla le spectre de l’ethnicisme et du régionalisme, allumant le feu des conflits intercommunautaires dont on n’est toujours pas sorti. Aujourd’hui, ces conflits sont ravivés par les effets du terrorisme et du radicalisme religieux au Sahel.

Finalement, après des décennies, ni la démocratie, ni la paix durable ne furent au rendez-vous en Afrique de l’Ouest. Les organisations régionales ou sous-régionales sont-elles victimes de l’image des leaders politiques qui les incarnent où sont-elles aussi tombées dans le piège de leurs partenaires du Nord qui ne jurent que par la stabilité au prix même d’énormes concessions à des régimes anti-démocratiques ou à des juntes militaires ?

« Dans les années 1980-1990, lorsqu’un régime de n’importe quel pays africain enfreignait aux règles du jeu démocratique, il s’exposait aux sanctions financières des partenaires internationaux, notamment occidentaux. Cette crainte est aujourd’hui complètement dissipée par la disponibilité de fonds alternatifs »

. Ces dernières années, aucune élection présidentielle contestée n’a été invalidée ni par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ni par l’Union Africaine, ni par les organisations internationales qui finissent toujours par constater stoïquement le statu quo « malgré les incidents mineurs constatés çà et là qui, toutefois, ne portent pas atteinte à la sincérité du scrutin ». Cette expression est désormais consacrée pour fleurir les rapports des observateurs internationaux devenus impuissants devant les réalités « politico-diplomatiques ».

Avec une telle situation, on dirait que, paradoxalement, l’épée de Damoclès militaire s’est progressivement substituée à la hantise des sanctions occidentales, du FMI ou de la Banque mondiale.

D’ailleurs, ces sanctions n’ont plus leur effet dans un contexte fortement marqué par un multilatéralisme déréglé. Dans les années 1980-1990, lorsqu’un régime de n’importe quel pays africain enfreignait aux règles du jeu démocratique, il s’exposait aux sanctions financières des partenaires internationaux, notamment occidentaux. Cette crainte est aujourd’hui complètement dissipée par la disponibilité de fonds alternatifs parfois beaucoup plus importants de la part de pays moins regardant sur la transparence ou le respect des droits humains.

C’est un soulagement pour tous les régimes, mais un supplice pour les sociétés civiles africaines. Elles sont non seulement devenues orphelines de partenaires internationaux avec lesquels elles partageaient les mêmes valeurs démocratiques, mais aussi de plus en plus bousculées par des mouvements religieux ou populistes se saisissant de la fibre nationaliste, célébrant même des coups d’Etat : un autre vent défavorable à la démocratie.

L’avenir de la démocratie paraît sombre sous nos tropiques où les anciens régimes vieillissent mal tandis, qu’à l’horizon, pointent de nouveaux mouvements populistes se nourrissant, au besoin, de la manipulation des symboles religieux. Pour se donner une légitimité qu’ils ont depuis longtemps perdue dans le politique, les Etats qui ne sont plus pourvoyeurs de citoyenneté et de sécurité les concurrencent dans cette course folle. Les acteurs politiques, eux aussi, sans perspectives à offrir à une jeunesse désemparée, se jettent dans les bras de religieux qui ont le vent en poupe au Sahel, à contre-courant de l’édification de sociétés véritablement démocratiques.

Bakary Sambe est directeur du Timbuktu Institute et enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis- UFR CRAC (Sénégal).

Démocratie et Afrique (Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger)

Démocratie et Afrique (Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger)

Président de la République du Niger pendant dix ans, Mahamadou Issoufou s’est retiré de la vie politique à l’issue de son deuxième mandat, au début du mois. Détendu et serein après avoir transmis le flambeau à son successeur Mohamed Bazoum, il reçoit l’Opinion à Niamey et se confie sur cette transition démocratique réussie et ses futurs combats.(Interview dans l’Opinion, extrait)

Vous avez respecté la Constitution du Niger. Pourquoi n’avez-vous pas été pris, comme d’autres chefs d’Etat africains, par la tentation de l’ignorer pour effectuer un troisième mandat ?

J’ai commencé mon combat politique dans la clandestinité en 1980. Mohamed Bazoum a composé un autre groupe clandestin, trois ans plus tard. Nous avons fusionné nos deux groupes en 1990 pour fonder, à l’avènement du multipartisme, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), non pas sur une base ethnique, communautariste ou régionaliste mais autour de valeurs fondatrices. En tant que chef de l’Etat, j’ai essayé de les respecter. Mon comportement est lié à mes convictions. L’Afrique n’a pas besoin d’homme providentiel. Elle n’a ni besoin de dictature ni d’anarchie. La meilleure façon d’éviter ces écueils est d’avoir des institutions fortes et non pas des hommes forts, comme l’a expliqué Barack Obama. Ces institutions démocratiques doivent fonctionner quel que soit le dirigeant à leur tête. L’autre objectif est la modernisation de la politique et sa détribalisation. Souvent, les hommes politiques africains tombent dans le piège, en instrumentalisant leur communauté. Au moment des élections, cela donne lieu à des affrontements intercommunautaires. Il faut en sortir comme nous sommes en train de le faire au Niger. Le nouveau président appartient à une minorité arabe. C’est un message fort envoyé aux autres peuples d’Afrique. Un projet présidentiel doit être érigé sur un socle de valeurs, dans le sens de l’intérêt général. C’est ma vision, celle de mon parti et celle du président Bazoum. J’espère que cette alternance va réussir et fera tache d’huile en Afrique. Car si ce modèle échoue, les vieux modèles persisteront.

A-t-on essayé de vous dissuader de partir ?

Des chefs d’Etat m’ont conseillé de rester. Des partisans m’ont aussi demandé de faire un troisième mandat en organisant des manifestations. Ils ont été interpellés par la police.

Quelles sont les qualités du nouveau président ?

Mohamed Bazoum est un homme de convictions. Il est intègre, courageux et fidèle en amitié. C’est un patriote qui aime son pays. Il est déterminé à se mettre au service de son peuple. Il porte aussi un projet panafricaniste.

Vous auriez confié à l’un de vos pairs africains : « Je ne m’immiscerai pas dans sa présidence mais s’il a besoin de moi, je serai toujours à ses côtés pour lui dire la vérité et lui prodiguer des conseils »…

Je ne serai pas là pour le gêner mais notre complicité va se poursuivre car je tiens à ce que cette alternance réussisse. Lui et moi ferons tout pour cela. Son échec serait notre échec à tous, celui de notre modèle. Nous sommes fidèles au socialisme démocratique et non pas au socialisme scientifique.

Le Niger a t-il besoin de parfaire ses institutions ?

Le plus important est de les conforter pour avoir un régime politique stable, une croissance inclusive et une transition démographique. Les deux dernières conditions sont liées au succès du régime démocratique pour assurer la bonne gouvernance. Nous n’irons pas jusqu’à faire comme la Chine avec sa politique de l’enfant unique. Mais nous devons sensibiliser les Nigériens à la nécessité d’un meilleur contrôle de la démographie à travers notamment les programmes de santé de la reproduction. Nous avons obtenu un taux de croissance économique de 6 % lors de la dernière décennie mais cette croissance a été absorbée pour l’essentiel par l’essor démographique de 4 % par an. Le PIB réel par habitant n’a donc augmenté que de 2 %. Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faudrait quatre-vingt-cinq ans pour que le Niger atteigne le revenu annuel plancher des pays émergents (3 000 dollars par habitant). Nous avons besoin d’abréger cette période en accélérant le développement et en ayant une meilleure répartition des richesses, afin de lutter contre la pauvreté. La réduction d’un point du taux de croissance démographique nous permettrait de gagner trente ans. Si on augmente parallèlement le PIB de deux points, nous gagnerons cinquante ans.

N’avez-vous pas peur de la malédiction pétrolière, alors que les revenus des hydrocarbures vont croître dans les années à venir ?

Il faut en avoir peur. Il y a une malédiction des ressources pétrolières si elles sont mal gérées. C’est pour cela que nous avons besoin d’institutions promotrices de la bonne gouvernance et de tirer bénéfice de l’exemple de pays comme la Norvège. C’est ce à quoi nous nous attelons. La production sera multipliée par cinq d’ici 2023. Nous visons de la porter au-delà des 300 000 barils par jour en 2028. Cela nous permettra de poursuivre les chantiers d’infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques, de télécommunications. Et de financer le capital humain à travers une ambitieuse politique de santé, d’éducation – particulièrement des jeunes filles –, d’accès à l’eau…

Votre retraite sera être active…

Je vais continuer à mener des combats pour soutenir l’action du président Bazoum et pour l’émergence de l’Afrique. C’est pour cela que j’ai décidé de créer la Fondation Issoufou-Mahamadou. Son principal but sera de promouvoir la paix, la démocratie, le panafricanisme, le développement du capital humain et la lutte contre le réchauffement climatique. Les actions nationales ne peuvent avoir d’impact que dans un cadre continental et même mondial. En Afrique de l’ouest, nous avons déjà avancé sur le projet de monnaie unique. Nous avons aussi fait aboutir le projet de zone de libre-échange continentale. Au lendemain des indépendances, nous avons échoué à mettre en œuvre les politiques de substitution aux importations, notamment car nos marchés nationaux étaient trop restreints. Le marché du Niger est de 22 millions d’habitants, celui de l’Afrique de 1,3 milliard. Le continent doit engager une politique industrielle de transformation de ses matières premières afin d’améliorer ses revenus. La fève de cacao ne représente que 5 % de la valeur du chocolat, le coton peut-être 2 % de la valeur du tissu. Il faut sortir du pacte colonial mis en place au XIXe siècle.

Les matières premières partent aujourd’hui en Asie, particulièrement en Chine. La nature de ce pacte colonial n’a-t-elle pas évolué ?

Peu importe où partent ces matières premières. Le pacte perdurera tant que nous ne serons pas des producteurs de produits finis. Cela nous permettrait de lutter contre la pauvreté qui a alimenté le terrorisme. Il ne peut y avoir de paix dans un monde où il y a trop d’inégalités. Nous sommes revenus à la situation d’avant la Première Guerre mondiale en matière d’inégalités.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, le Sahel est en proie au terrorisme et aux affrontements communautaires. Comment renouer le fil social ?

Tous nos malheurs viennent de Libye. Qui a créé cette situation ? Nous a-t-on demandé notre avis avant de déclencher cette guerre ? Je l’ai appris à la radio alors que mon pays partage une frontière de plus de 350 km avec ce pays. On reproche aux pays africains de ne pas promouvoir la démocratie ; existe-t-elle au niveau de la gouvernance mondiale ? C’est le système de gouvernance politique et économique mondial qu’il faut changer. Le modèle des politiques keynésiennes issues de la Seconde Guerre mondiale a été dévoyé par la politique néolibérale des années 1980. C’est l’ultralibéralisme, et non pas le libéralisme, qui est en cause. Il faut profiter des chocs climatique, sécuritaire, sanitaire pour définir et mettre en place un nouveau modèle. Cela passera par la démocratisation de la vie politique internationale. Elle permettrait d’éviter les fautes commises en Libye et en Irak. On pouvait aimer ou pas Saddam Hussein mais son élimination a abouti à la création de l’Etat islamique par certains de ses anciens collaborateurs. L’Etat islamique au Grand Sahara en est aujourd’hui la conséquence. Nous payons le prix des politiques interventionnistes mal réfléchies, depuis l’Afghanistan jusqu’au Sahel. Nous devons agir sur trois piliers : la défense, le développement, la démocratie.

Les menaces sécuritaires justifient-elles à vos yeux la mise en place de conseils militaires de transition comme au Tchad ?

Le président Déby était un frère, un ami. Sa mort m’a profondément choqué. C’est une tragédie. C’est une catastrophe pour le Tchad et au-delà pour l’Afrique. Des erreurs et même des fautes ont été commises en Libye avec les conséquences que l’on sait sur le Sahel et le bassin du Lac Tchad. Nous avons le devoir d’en tirer des leçons pour éviter que le Tchad ne bascule dans l’anarchie. Les pays du G5 Sahel et leurs alliés, notamment la France, en ont pleinement conscience. Le Tchad a besoin de notre solidarité pour accomplir sa transition démocratique.

 

Vaccination Covid Afrique : de 10 à 15 %

Vaccination Covid  Afrique : de 10 à 15 %

La situation sanitaire de l’Afrique continue d’être scandaleuse vis-à-vis de la pauvreté des vaccinations Covid. Alors que dans les pays développés- comme la France -on atteint pratiquement maintenant les 80 % de vaccinés, en Afrique le taux se situe entre 10 et 15 % et pour certains pays cela ne dépasse pas 2 %.

Or jusqu’à maintenant Il était démontré que les variant ce développe essentiellement dans les pays pauvres. Et après avoir émergé, les virus- qui eux ne connaissent pas de frontières- viennent contaminer les autres pays rendant moins efficace les vaccins actuels.

Certes plusieurs pays riches ont augmenté leurs dons de vaccins mais cela reste marginal et n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu sanitaire et ne parlons pas des considérations morales qui nous amèneraient à la confirmation que les pays riches y compris l’Europe se désintéressent totalement de l’Afrique.

Quinze des 54 pays africains ont entièrement vacciné au moins 10% de leur population contre le Covid-19, tandis que la moitié des pays du continent n’en a vacciné que 2% ou moins, a annoncé le bureau de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique. L’objectif des 10% de vaccinés avant le 30 septembre avait été fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, rappelle l’OMS. «Près de 90% des pays à revenu élevé ont déjà atteint cet objectif», ajoute-t-elle.

En Afrique, neuf pays, dont l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie, avaient atteint l’objectif début septembre, et six autres ont accéléré le mouvement pour l’atteindre en fin de mois grâce à une augmentation des livraisons de vaccins, selon le bureau régional de l’OMS. Parmi les champions de la vaccination sur le continent, les Seychelles et l’île Maurice ont complètement vacciné plus de 60% de leurs habitants, le Maroc 48%, la Tunisie, les Comores et le Cap-Vert plus de 20%.

Selon le ministère Français de la Santé, 15 millions de doses ont déjà été « cédées » par la France et, indique Covax, 9,6 millions ont déjà été livrées dans une trentaine de pays, la plupart situées en Asie et en Afrique. Il s’agit presque exclusivement de doses du vaccin d’AstraZeneca, que la France n’utilise plus. Parmi les pays qui ont bénéficié des dons français, qui avaient débuté fin avril dernier en Mauritanie, on retrouve en tête l’Indonésie (2,5 millions de doses reçues), l’Ouganda (676.000), le Vietnam (672.000) ou encore la Tunisie (565.000).

Ces chiffres font de la France le meilleur élève européen en termes de doses déjà livrées via Covax. Elle devance en effet le Royaume-Uni (6 millions), l’Espagne (4,9 millions) ou encore l’Allemagne (3,9 millions). Au niveau mondial, seuls les Etats-Unis – très loin devant avec 110 millions de doses livrées – et le Japon (11,2 millions) font mieux au sein du dispositif Covax. Cependant, on est encore très loin du compte des besoins de la population mondiale défavorisée

Soudan : encore une tentative de putsch en Afrique

Soudan : encore une tentative de putsch en Afrique

Encore une tentative de en Afrique mais cette fois qui semble contenue. Mais cette tentative illustre à nouveau la fragilité du Sahel. Le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a dit avoir résisté à une tentative de coup d’État manquée contre son gouvernement de transition, ce mardi 21 septembre dans la matinée, rapporte Al-Jazeera. Selon les annonces officielles, le putsch serait “une extension des tentatives précédentes”. Il aurait été mené par des officiers militaires et des civils, soutiens de l’ancien président Omar Al-Bachir, déchu en 2019 à la suite d’un vaste mouvement de protestation.

Une source gouvernementale a déclaré à Al-Jazeera que des informations sur le projet de coup d’État étaient arrivées aux oreilles du gouvernement dans la soirée du lundi 20 septembre. Cet épisode s’inscrit dans une série de tentatives de putsch entrepris depuis un an dans la région du Sahel.

Les Etats-Unis ont condamné mardi 21 septembre cettetentative de coup d’Etat au Soudan, dénonçant les «actes anti-démocratiques» et mettant en garde contre «toute ingérence extérieure pour semer la désinformation ou saper la volonté des Soudanais».

Dans un communiqué, le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price a apporté son soutien à la «transition démocratique» en cours.

 

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