Archive pour le Tag 'Afrique'

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Afrique : corruption au Gabon, une surprise !

Afrique : corruption au Gabon, une surprise !

Il s’agit véritablement d’une surprise, voire même d’un choc, avec la découverte d’un cas de corruption au Gabon. Cette corruption concerne l’un des proches du président Bongo. Il y a un effet tout lieu d’être étonné de l’existence d’une corruption au Gabon et plus généralement en n’Afrique. En réalité il s’agit d’un règlement de compte entre la France et le Gabon car les relations entre les deux pays sont aujourd’hui exécrables. Ce sont donc sans doute des motifs diplomatiques qui ont justifié l’inculpation d’un haut responsable gabonais. D’une façon générale on sait bien que la corruption en Afrique et le véritable cancer qui pourrit le développement économique. Une corruption dont profitent la plupart des dirigeants africains et qui est encouragée souvent suscitée  par les grandes multinationales qui pillent les pays. Contrairement aux autres chefs d’État, notamment ceux de la France, Obama très récemment à dénoncé cette situation dans des termes très clairs. Si la France veut s’attaquer à la corruption c’est une véritable boîte de pandore qu’elle  ouvre et qui pourrait lui exploser en pleine figure surtout au Gabon qui a longtemps financé la plupart des formations politiques françaises en échange de concessions pétrolières sulfureuses. Une information judiciaire a donc été ouverte vendredi à l’encontre du directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo, Maixent Accrombessi, dans une affaire de corruption présumée, a-t-on appris samedi de source judiciaire.  L’homme soupçonné d’avoir été son corrupteur, le président du groupe Marck spécialisé dans la fabrication d’uniformes militaires, Philippe Belin, a pour sa part été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, ajoute-t-on de même source. L’information judiciaire permet à un juge instructeur de poursuivre les investigations sur des soupçons de corruption active et passive d’agents publics étrangers, abus de biens sociaux, blanchiment, ainsi que faux et usage de faux.  Maixent Accrombessi, soupçonné d’avoir reçu de l’argent de Marck pour l’attribution, fin 2005, d’un marché public au Gabon, avait été mis en garde à vue lundi mais relâché après que la présidence gabonaise ait fait valoir qu’il était en France en mission officielle et donc protégé par l’immunité diplomatique. De retour dans son pays, il avait déclaré sur Facebook être « à la disposition de la justice française dans les formes qui respectent la souveraineté du Gabon et le droit des personnes ». La présidence gabonaise avait pour sa part « déploré » sa garde à vue et protesté « contre cette manière de faire qui devient récurrente et viole les principes fondamentaux et les pratiques du droit international ». Maixent Accrombessi est un des hommes politiques les plus influents et les plus controversés du Gabon. Excellentes sous la présidence de l’ancien président Omar Bongo, les relations entre la France et le Gabon se sont refroidies depuis l’élection de son fils Ali Bongo en 2009, contestée par l’opposition, et l’enquête en France sur les présumés « biens mal acquis » de la famille Bongo.

La corruption et l’insuffisance démocratique en cause en Afrique (Obama)

La corruption et l’insuffisance démocratique en cause en Afrique (Obama)

Une nouvelle fois Barack Obama a mis les pieds dans le plat pour souligner les principaux facteurs explicatifs de l’insuffisance de développement en Afrique. Un discours qui tranche de ce point de vue avec les propos « diplomatiques » de la plupart des autres chefs d’État occidentaux.  Il a particulièrement critiqué les présidents africains qui cumulent les mandats y compris sans tenir compte des constitutions nationales. C’est une condamnation nette du concept de mandat à répétition. Le président américain a encore souligné les conséquences désastreuses de la corruption qui freine la modernisation du continent. Une corruption largement facilitée par nombre  de responsables africains mais aussi encouragée par les firmes multinationales qui en profitent pour piller les richesses de l’Afrique. Barack Obama, premier président américain à prendre la parole devant l’Union africaine, a donc conclu sa tournée par un discours qui a marqué les espritsLe président américain s’est dit impatient de quitter ses fonctions pour pouvoir pleinement se consacrer à sa famille, mais a aussi prononcé des mots symboliques au sujet du danger que représente l’éternelle répétition des mandats à la tête de l’exécutif.  « Je suis dans mon second mandat et j’adore mon travail mais la Constitution américaine m’interdit de me représenter. Je pense que je suis un bon président et si je pouvais me représenter je gagnerais, mais la loi est la loi et personne n’est au dessus, pas même les présidents, a-t-il expliqué sur un ton solennel devant l’assemblée. Quand un dirigeant essaye de changer les règles au milieu de la partie juste pour rester en poste il s’expose à l’instabilité et à la discorde comme on l’a vu au Burundi. Parfois des dirigeants disent qu’ils sont les seuls à pouvoir unir la nation. Et bien si c’est vrai alors ces dirigeants ont échoué à bâtir leurs pays. Personne ne devrait être président à vie« .  Le président des États-Unis a par ailleurs abordé plusieurs points lors de son discours à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, évoquant notamment la corruption dont souffre l’Afrique, le renfort promis aux troupes qui luttent face au terrorisme ou encore l’évolution du regard porté par le monde sur le continent.

Ebola : le Maroc dit non à la coupe d’Afrique de foot

Ebola : le Maroc dit non à la coupe d’Afrique de foot

Les instances africaines du foot prennent un grand risque en voulant maintenir la coupe d’Afrique avec les risques liés au virus Ebola. En outre ils ont sanctionné le Maroc qui a refusé d’organiser l’épreuve. En cause la possible propagation de la maladie sur la population marocaine mais aussi sur les nombreux touristes qui fréquentent le pays ;  la CAF entend régler ses comptes avec le Maroc:  »La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations appliquera ultérieurement les dispositions réglementaires qui s’imposent, suite au non-respect par la Fédération royale marocaine de football des clauses réglementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l’accord cadre signé entre la CAF et la Fédération marocaine en avril 2014. » les sanctions pourraient donc dépasser le cadre de la CAN 2015… Toutefois, la Confédération africaine ne compte absolument rien modifier à ses plans initiaux. Elle affirme avoir d’ores et déjà reçu  »quelques candidatures d’associations nationales aux dates indiquées » et que les qualifications se termineront comme prévu, « permettant la qualification des 15 équipes qui se joindront à la sélection nationale du pays hôte ». Un pays hôte dont on connaîtra l’identité  »sous peu ». Le Comité exécutif  »confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion ». Un risque énorme d’une part parce que les installations sportives ne seront pas nécessairement aux normes et surtout parce que les équipements sanitaires ne seront pas au rendez-vous.

Afrique Burkina-Faso : une transition d’un an

Afrique Burkina-Faso : une transition d’un an

Une solution batarde au Burkina puisqu’il a été convenu qu’il n’y aurait pas d’élections avant novembre 2015, il y aura un gouvernement de transition pendant un an avec un président civil provisoire, mais on ne sait pas qui ! En fait les jeunes risquent de se faire voler leur révolution en douceur par les vieux briscards de la politique qui « veulent manger ». Les acteurs de la crise politique au Burkina Faso ont esquissé une feuille de route avec l’annonce d’une transition d’un an et des élections d’ici novembre 2015.  La troïka ouest-africaine dépêchée auprès du nouveau dirigeant militaire du Burkina Faso a réclamé mercredi la nomination d’un dirigeant civil pendant la période de transition, qui sera chargée d’amener le pays aux élections l’an prochain. Le président ghanéen John Dramani Mahama, qui dirigeait à Ouagadougou la délégation de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a demandé le maintien de l’élection présidentielle à la date prévue de novembre 2015. Au pouvoir depuis vingt-sept ans, le président Blaise Compaoré a démissionné vendredi sous la pression de la rue et s’est réfugié en Côte d’Ivoire. L’armée a désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida comme nouvel homme fort du pays. Les discussions supervisées par le président ghanéen avec le lieutenant-colonel Zida, les partisans de Blaise Compaoré, les dirigeants d’opposition, les dignitaires religieux et les représentants de la société civile, ont été parfois houleuses. Il y a toutefois eu un consensus général en faveur d’un gouvernement de transition dirigé par un civil, a dit le président ghanéen dont le pays assure actuellement la présidence de la Cédéao. Les différentes parties n’ont toutefois pas pu se mettre d’accord sur l’identité de cette personnalité civile. « J’ai confiance et je crois que dans quelques jours, plutôt que dans quelques semaines, le peuple aura un dirigeant intérimaire« , a déclaré John Dramani Mahama, en soulignant que le Burkina Faso pourrait être sanctionné en cas de retard dans la nomination d’un gouvernement civil. Le lieutenant-colonel Zida a promis mardi de remettre le pouvoir à un gouvernement civil de transition. La hiérarchie militaire a indiqué que la forme et la durée de cette période de transition seraient « déterminées de concert avec toutes les composantes de la vie nationale ».

 

Afrique-Burkina Faso : la tentation permanente du coup d’Etat militaire

Afrique-Burkina Faso : la tentation permanente du coup  d’Etat militaire

Cee la maladie de l’Afrique : l’allergie à alternance et la tentation du coup d’Etat militaire. Au Burkina en particulier ;   cette fois encore l’armée est bien  tentée de confisquer le pouvoir et la révolution de la jeunesse. Au départ l’armée à rejoint les manifestations, désormais elle le opprime et les interdit. Plus inquiétante est la suspension de la constitution qui ne se justifiait pas puisque c’est sa remise en cause par Compaoré qui a déclenché les protestations. Mais cette fois la communauté internationale pourrait faire payer cher sa confiscation du pouvoir aux militaires en coupant les vivres au Burkina. L’accalmie n’aura donc  été que de courte durée pour le Burkina Faso. Face à l’appel des partis d’opposition à la mobilisation contre l’armée, celle-ci a répondu par la force.  Des soldats ont pris d’assaut ce dimanche la place de la Nation, place centrale de la capitale et haut-lieu du mouvement de contestation depuis une semaine. Ils sont arrivés à bord de plusieurs pick-up, ont tiré en l’air et ont lancé des grenades lacrymogènes, faisant fuir les manifestants. Les militaires ont ensuite quadrillé et barricadé la place, dont on ne peut pas approcher désormais à moins de 100 mètres. Plus tôt, des coups de feu ont éclaté dans la cour du siège de la radio-télévision burkinabè, à Ouagadougou, où plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées. Tous les personnels de la radiotélévision ont été évacués, ainsi que les journalistes étrangers. Un jeune Burkinabè a été tué par une « balle perdue », selon l’armée. La chaîne a cessé d’émettre. L’opposition dénonce l’armée d’essayer de « confisquer le pouvoir au peuple », deux jours après la démission de Blaise Compaoré.  La communauté internationale a également condamné l’arrivée de l’armée à la tête du pays. Les Etats-Unis, l’un des principaux alliés du Burkina Faso, ont sommé dimanche « l’armée de transférer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles ». La médiation internationale au Burkina, conduite par l’ONU, l’Union africaine et la CDEAO (l’organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest) a évoqué une menace de « sanctions » si l’armée continue à vouloir s’imposer. Pour ce petit pays du Sahel, perdre le soutien international et les aides des ONG pourrait envenimer la situation. Dans la soirée, l’Union européenne a appelé le Burkina Faso à respecter les droits fondamentaux. Dans un communiqué, le service pour l’action extérieure de l’UE indique : « Dans un moment crucial pour l’avenir du pays, nous appelons en particulier au sens de la responsabilité de toutes les forces militaires et de sécurité afin qu’elles assurent la sécurité de la population ainsi que les droits fondamentaux des Burkinabés, y compris celui de manifester pacifiquement« . Vers 16h40, les responsables de l’opposition ont rencontré le lieutenant-colonel Isaac Zida, désigné président par l’armée. La réunion a duré une petite heure. Etaient présents le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, l’ancien ministre des Affaires étrangères Ablassé Ouedraogo, l’ancien président de l’Assemblée nationale devenu opposant Roch Marc Christian Kaboré, et le leader du parti sankariste Bénéwendé Sankara. A noter, la dissidente de l’ex-parti au pouvoir Saran Sérémé, s’est présentée avant le début de la réunion mais elle est sortie de la salle avant qu’elle ne commence, semble-t-il snobée par les autres participants. Dimanche après-midi, elle avait voulu se déclarer nouvelle chef de transition à la télévision nouvelle. Quelques heures plus tard, l’armée a fait une conférence de presse où elle a réaffirmé son engagement à une transition dans la concertation. « Un organe de transition sera mis en place avec toutes les composantes qui seront arrêtées par un large consensus, et dont la durée sera précisé« , selon son communiqué.

 

Afrique- Burkina : encore un coup d’Etat en préparation

Burkina : encore un coup d’Etat en préparation

 

Cette fois encore c’set encore un coup d’Etat qui semble se préparer au Burkina Faso avec la désignation du lieutenant colonel Isaac Zida come président de transition et la suspension de la constitution. D’une certaine manière les manifestants se sont fait voler  leur révolution. L’enjeu pour la clique militaire c’est évidemment de constituer une nouvelle oligarchie qui se partagera le gâteau du pouvoir. En bref changer la corruption par une autre et maintenir le pays dans un sous-développement économique, social et démocratique.  L’armée a  donc désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré. A peine nommé, le chef du régime de transition a pris la décision de rouvrir des frontières aériennes du Burkina Faso. L’opposition et la société civile burkinabè ont appelé samedi la population à un grand meeting sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche à 8 heures du matin.  Les partis de l’opposition et les organisations de la société civile burkinabè, réunis samedi à Ouagadougou, ont exigé une transition « démocratique et civile », refusant la confiscation du pouvoir par l’armée après la chute du président Blaise Compaoré. « La victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l’armée », selon un communiqué. L’opposition et la société civile burkinabè ont donc appelé samedi la population à un grand meeting sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche à 8 heures du matin. La Place de la Nation, située dans le centre de Ouagadougou, a été le lieu de rassemblement privilégié cette semaine des manifestations populaires qui ont chassé du pouvoir le président Blaise Compaoré. Même son de cloche du côté de l’Union africaine (UA) a appelé samedi à une transition « civile et consensuelle » au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré, désormais réfugié en Côte d’Ivoire. La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, « appelle les acteurs politiques et la société civile du Burkina Faso à travailler ensemble dans un esprit de consensus et de responsabilité pour convenir d’une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d’élections libres, régulières et transparentes », indique l’UA dans un communiqué. L’organisation tiendra un conseil de paix et de sécurité lundi pour examiner la situation dans le pays.

 

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

 

C’est bien un coup d’Etat qui se prépare au Burkina avec la tentative de changement de constituions qui permettrait au président actuel de se faire élire encore trois  fois. Des centaines de milliers de Burkinabés sont descendus dans la rue, mardi 28 octobre, pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré, avec pour résultat une manifestation politique d’une ampleur historique sur le continent. Les syndicats ont appelé à une grève générale mercredi 29 octobre. L’Assemblée nationale doit examiner, jeudi 30 octobre, un texte visant à réviser l’article 37 de la Loi fondamentale. Ce dernier vise à faire passer de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels. Un changement qui permettrait à l’actuel chef d’État, Blaise Compaoré, de concourir à nouveau à la présidentielle. Ce dernier devrait quitter la tête du pays en 2015. Au Burkina, où 60 % des 17 millions d’habitants ont moins de 25 ans et n’ont jamais connu d’autre régime, une grande partie de la jeunesse refuse une perpétuation de son pouvoir. Si la modification de l’article 37 est évoquée depuis des mois, l’annonce le 21 octobre du projet de loi a fait franchir un cap aux contestataires. Un référendum peut être organisé en cas d’adoption du texte, sauf si celle-ci se fait avec plus de deux tiers des voix.  L’opposition craint en effet que ce changement constitutionnel, qui ne devrait pas être rétroactif, conduise Blaise Compaoré – déjà élu quatre fois avec des scores soviétiques – à accomplir non pas un, mais trois mandats supplémentaires : soit 15 ans de plus au pouvoir.

 

 

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Etats-Unis : gros investissements en Afrique

Changement de stratégie, plus d’aide eu développement- en tout ca beaucoup moins- (dont une grande partie est détournée) mais des investissements dans les secteurs productifs. Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité l’établissement d’une relation fondée sur l’investissement et le commerce et non plus sur l’aide au développement. Il s’est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains « prendre l’Afrique au sérieux ».  Une centaine de sociétés américaines ont participé à ce « business forum » d’une journée à Washington, parmi lesquelles le pétrolier Chevron, les banques Citigroup et Morgan Stanley ou encore Ford, Lockheed Martin et Marriott International.  Beaucoup sont déjà implantées en Afrique, dont la main d’oeuvre devrait être plus importante que celle de la Chine ou de l’Inde d’ici 2040 et où émerge rapidement une classe moyenne susceptible d’acheter des biens de consommation.  Coca-Cola a déclaré qu’il investirait 5 milliards de dollars dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements, ainsi que dans des programmes d’accès à l’eau potable, au cours des six prochaines années. Le directeur général d’IBM a promis plus de 2 milliards de dollars d’investissements dans la région au cours des sept prochaines années.  Aliko Dangote, président du groupe nigérian éponyme, présent dans le ciment, la farine ou le sucre, a toutefois relevé que rien ne fonctionnait sans réseau électrique adapté. Il a signé un accord pour investir 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques avec le fonds d’investissement Blackstone.  La Banque mondiale s’est engagée à hauteur de la même somme pour contribuer à la production d’électricité. L’institution de Washington estime qu’un Africain sur trois n’a pas accès à l’électricité en dépit d’une croissance rapide du continent, prévue au-dessus de 5% en 2015 et 2016.

 

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

 

Inutile de tourner autour du pot , la France est engluée en Afrique, des opérations qui ne devaient durer que 6 mois o un an sont prolongée sans limite prévisible ; En fait la France est isolée et l’apport européen est anecdotique. D’une certaine façon la France fait la police en Afrique pendant que l’Allemagne, elle, fait du commerce en Afrique mais surtout ailleurs. La réorganisation de son dispositif militaire en Afrique marque donc une nouvelle phase de la stratégie de la France dans la bande sahélo-saharienne, où Paris regroupe ses forces et inscrit son action dans la durée face à de réelles menaces djihadistes.  Annoncée depuis plusieurs mois, l’opération Barkhane doit officiellement succéder dans les prochains jours à Serval, lancée en janvier 2013 au Mali, et regrouper différents déploiements français dans la région, dont l’opération Epervier au Tchad.   »Barkhane », du nom d’une dune de sable en forme de croissant, mobilisera au total 3.000 militaires français et se fera en coopération avec cinq pays de la zone sahélo-saharienne (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad).  L’ensemble sera placé sous commandement unique depuis la base de N’Djamena où se rendra samedi François Hollande, au terme d’une tournée africaine qui l’aura auparavant mené en Côte d’Ivoire et au Niger.   »Le dispositif donnera plus de flexibilité pour agir en fonction des menaces dans plusieurs pays », explique-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat français.  Les menaces régionales sur la sécurité venant du Mali, de RCA, de la Libye, du Soudan ou encore du Nigeria, où opère la secte Boko Haram, seront au coeur des entretiens de François Hollande avec ses homologues africains. L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Deby se retrouveront en France le 15 août pour participer aux cérémonies commémorant le Débarquement en Provence de l’été 1944.

 

Afrique : l’ Allemagne vend des armes l’Egypte et la France joue au gendarme

Afrique : l’ Allemagne vend des armes  l’Egypte et la France joue au gendarme

 

Pendant que la France joue au gendarme de l’Afrique, l’Allemagne vend des armes. L’Allemagne qui a envoyé Hollande dans les roses quand il s’est agi du soutien militaire en Afrique (Centrafrique ‘notamment). Berlin s’apprêterait à signer très prochainement avec l’Egypte un nouveau contrat portant sur la vente de deux sous-marins supplémentaires U-209 fabriqués par le groupe naval ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), selon nos informations. Et ce en dépit des polémiques qui accompagnent certaines ventes à l’exportation en direction de pays pouvant mettre en danger la sécurité d’Israël. Il s’agirait d’une option sur deux nouveaux bâtiments, qui serait exercé par Le Caire dans le cadre du contrat de gré à gré signé à l’été 2011 pour un montant de 920 millions d’euros. Puis un acompte avait été versé quelques mois plus tard en décembre. Le premier sous-marin armé de missiles mer-mer Harpoon Block II de Boeing, serait livré en 2016. Mais cette vente si elle se concrétise pourrait même être remise en question par les dernières déclarations du ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, dans le magazine allemand Stern où il a notamment déclaré la semaine dernière que l’Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d’armes. « Je suis d’accord avec Helmut Schmidt : c’est une honte que l’Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d’armes du monde, a expliqué le patron du SPD. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C’est pourquoi, je suis en faveur d’une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d’armes ». Accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, le ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, Mounir Fakhri Abdel-Nour, entame ce lundi une visite de trois jours en France pour une campagne de charme en direction des groupes français. Il sera reçu à Bercy et au MEDEF notamment. Outre la France, la délégation égyptienne doit se rendre à Berlin, Londres, Washington et Moscou. Si DCNS était hors jeu d’une possible vente de sous-marins en Egypte (pas d’autorisation accordée), le groupe naval est toutefois actuellement en compétition pour placer quatre corvettes armées (missiles VL Mica, Sinbad et Exocet de MBDA) au Caire. Une compétition qui est très compliquée face à l’allemand TKMS, appuyé par l’homme d’affaires Iskandar Safa, via la holding Privinvest, et le néerlandais Damen.

 

France-Afrique: une force africaine enfin ?

France-Afrique: une force africaine enfin ?

 

Une Force africaine permanente enfin ? C’est ce qui ressort de la déclaration du sommet France-Afrique. Ce n’est pas la première déclaration de ce genre, ni la dernière sans doute ;  si une force africaine commune est  nécessaire, encore faudrait-il s’appuyer sur des forces nationales modernes. Enfin pas sûr que tous les chefs d’Etat africains voit dune bon œil une force internationale susceptible d’intervenir dans des affaires intérieures !   »Il a été convenu que l’Afrique devait assurer elle-même sa sécurité, que c’était un principe fondamental. Il n’y a pas continent qui ne puisse assurer par lui-même son destin », a déclaré le président français François Hollande, au moment où la France vient de s’engager à nouveau en Centrafrique, moins d’un an après son opération au Mali.  Dans une déclaration finale au terme d’un sommet de deux jours à Paris, les chefs d’Etat et de gouvernement français et africains ont souligné « l’importance de développer les capacités africaines de réaction aux crises » et appelé « à une large mobilisation internationale pour accroître le financement des opérations africaines de paix et en assurer la prévisibilité ».  Lors de leurs débats, les participants ont insisté sur l’urgence à doter l’Afrique d’une force de réaction rapide, immédiatement mobilisable, dont la création avait d’ailleurs été annoncée en mai lors du dernier sommet de l’Union Africaine. Cette force, dotée d’un état-major « projetable » pourrait être opérationnelle dès 2015, grâce notamment au soutien renforcé de la France qui a proposé de mettre à disposition de l’Union africaine des « cadres militaires » et de former 20.000 soldats africains par an.   »Si cette force avait existé, elle aurait pu être immédiatement projetée au Mali », a relevé le président français, qui a appelé l’Europe à « prendre sa part » car, a-t-il dit, « pour que l’Europe assure sa défense, il faut aussi que l’Afrique puisse assurer la sienne ». « Nos deux continents sont liés, le terrorisme ne connaît pas de frontières », a-t-il rappelé.   »L’Afrique a quelque peu négligé sa sécurité devant l’ampleur des urgences », devenant un « ventre mou pour les terroristes ou trafiquants en tous genres », a reconnu le président sénégalais Macky Sall.  Selon la déclaration finale, la quarantaine de participants au sommet ont par ailleurs apporté une « attention prioritaire à la question des espaces frontaliers et de la sécurité des frontières », en particulier de la zone sahélo-saharienne sous la menace de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.  La France accompagnera « les pays qui le souhaitent par des projets de renforcement des forces de sécurité et de défense, de coopération transfrontalière et de développement de l’interopérabilité des forces armées africaines », selon la déclaration finale. « Nous sommes solidaires », a dit François Hollande.  Décision hautement symbolique: le Mali, où la France est intervenue en janvier pour chasser les groupes islamistes armés, devrait accueillir le prochain sommet France-Afrique « fin 2016-début 2017″, a dit M. Hollande. Largement dominé par les questions de sécurité, le sommet, qui a rendu un hommage appuyé à l’ancien dirigeant sud-africain Nelson Mandela décédé jeudi, s’est également penché pendant ses deux jours de sessions sur les questions économiques.  La France, qui a perdu la moitié de ses parts de marché en Afrique en dix ans au bénéfice de la Chine et des pays émergents, ambitionne de doubler en cinq ans ses échanges commerciaux avec le continent, a rappelé le président Hollande.

France-Afrique : la politique pour la France, le business pour la Chine et les Etats-Unis

France-Afrique : la politique pour la France, le business  pour la Chine et les Etats-Unis

 

Encore un sommet sur l’Afrique où la France se distingue sur le plan politique et militaire. Dans le même temps, les Etats Unis et la Chine eux se préoccupent surtout de business en investissant et en exploitant les ressources du continent. Discrètement mais sûrement la Chine colonise économiquement l’Afrique grâce à l’appui de certains  dirigeants africains corrompus ; Un Chine qui ignore la politique, la démocratie, la corruption ou tout simplement la paix ; la France joue au gendarme tandis que d’autres pays, la Chine surtout mais aussi les Etats-Unis, d’autres, ne s’intéressent qu’aux ressources africaines par ailleurs très peu vélarisées sur place. (Même si la France est encore présente ici ou là au Niger par exemple).  La coopération française pour le développement est devenue fantomatique, pour exister la France se cantonne (et souvent seule) au rôle de pompier des conflits. C’est donc devenu une coutume sous la Ve République : chaque président français se doit de vivre son instant africain. François Hollande se plie à la tradition en organisant le week-end prochain son sommet pour la paix et la sécurité en Afrique. Quarante chefs d’État ainsi que des représentants d’institutions internationales (José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy pour l’Union européenne, Ban Ki-moon pour l’ONU) sont donc conviés à Paris. À l’Élysée, on explique que la démarche est avant tout pragmatique. Le sommet comportera ainsi un volet économique afin d’indiquer comment l’Afrique et la France peuvent profiter du développement actuel du continent noir. La question de l’environnement sera aussi au programme en vue de la prochaine conférence sur le réchauffement climatique, qui se tiendra en France en 2015. Mais c’est surtout le thème de la sécurité qui occupera l’essentiel des débats. Avec une réflexion centrale : comment le continent africain doit assurer lui-même sa sécurité, que ce soit lors d’un conflit ou dans les domaines de la piraterie ou du terrorisme. L’une des idées phares du sommet est la mise en place de forces africaines d’action rapide capables d’intervenir en cas de crise, la France ne jouant plus qu’un rôle de support (logistique, formation). Sur le papier, l’idée est séduisante. Reste à la traduire dans les faits, en assurant notamment un financement pérenne de ces forces. Ces dernières années l’ont démontré : les pays africains traînent des pieds pour des interventions extérieures et c’est la France qui a souvent été en première ligne, que ce soit en Côte d’Ivoire ou au Mali. Dernier exemple en date : la Centrafrique. Pour empêcher ce pays de sombrer totalement dans le chaos, Paris a annoncé l’envoi d’un millier d’hommes pour une durée minimum de six mois. Une réunion exceptionnelle réunissant pays frontaliers et représentants de l’UE et de l’Union africaine se tiendra d’ailleurs samedi prochain juste après la clôture du sommet.

 

Mali : l’’UE pas intéressée par l’Afrique

Mali : l’’UE pas intéressée par l’Afrique

L’Europe intervient pour réglementer les trous du gruyère français mais demeure absente sur la crise politique au Mali. Voilà qui révèle les rapports aux réalités économiques, sociales ou politiques de notre Union économique. Bayrou par exemple  s’interroge fortement sur le quasi silence de l’union européenne à propos du mali ; Pourtant pas une surprise, l’Europe n’est qu’une vaste zone de libre échange sans vision de long terme et sans réel projet politique. le business , c’est la priorité quitte à favoriser des frontières européennes passoire ( voire l’article du commissaire européen sur le thème «  le made in France c’est dépassé).  « Où est l’Europe? », s’est interrogé François Bayrou sur BFMTV et RMC. « Comme d’habitude, insuffisante, absente, lointaine », a lui-même répondu le président du MoDem. Même amertume chez Daniel Cohn-Bendit « Tout le monde dit ‘nous’ mais il n’y a que des soldats français là-bas », a expliqué le chef de file des Verts européens. L’Europe « fournit les infirmières et les Français vont se faire tuer », a-t-il déploré. Le gouvernement français est plus mesuré. Ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies a évoqué mardi « des absences un peu regrettables » chez ses partenaires de l’UE. « C’est-à-dire qu’on peut constater en Europe une mobilisation un peu minimale », a-t-il précisé sur LCI. « Nous avons agi dans une situation d’urgence. Personne n’a dit non à rien… », a voulu positiver mardi sur RTL Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Officiellement, l’Union européenne salue l’initiative de la France au Mali. « Il est urgent de stopper (les djihadistes) et d’assister le gouvernement du Mali à retrouver le plein contrôle de son territoire », a affirmé lundi le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. « Je voudrais remercier les Etats membres de l’UE et surtout la France et les Etats de l’Ouest africain qui sont venus en aide au Mali », a complété mardi Catherine Ashton, représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, devant le Parlement européen à Strasbourg. Des déclarations de principe qui ne seront toutefois pas suivies d’actes concrets. « Un Etat membre a demandé un soutien mais nous n’avons pas de forces de défense européennes », a justifié Catherine Ashton.Prévue par le traité de Maastricht en 1992, la Politique commune de sécurité et de défense (PCSD) reste très limitée dans ce genre de situation. Elle n’a en effet pas vocation à devenirune politique de défense commune. Les intérêts des Etats-membres restent divergents et les budgets prévus par l’UE dans ce secteur sont d’ailleurs continuellement en baisse. En clair, l’Europe de la Défense n’est pas pour tout de suite. « Si l’Europe de la Défense existait, nous n’aurions pas besoin d’avoir toutes les interrogations qui sont les nôtres sur les transports : nous ne savons pas assurer les transports de nos troupes, nous avons des armements qui nous manquent comme les drones, ces avions sans pilote », a expliqué François Bayrou mardi matin. « Tout cela ne pourra être acquis que le jour où nous aurons fait le pas décisif d’avoir une Europe de la volonté », a précisé le centriste. Ministre de la Défense de Lionel Jospin entre 1997 et 2002, Alain Richard reconnaît lui aussi pour leJDD.fr « l’échec » de l’UE sur cette question. « Ça fait longtemps que les gouvernements français successifs montrent à nos amis européens qu’il y a en Afrique des enjeux importants pour la sécurité de l’Union, et intellectuellement ils le comprennent. Selon l’état de leurs autres engagements et les tendances de leurs opinions démocratiques, ils prennent des décisions plus ou moins engageantes », relève le socialiste.

 

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