Archive pour le Tag 'Affaire Tapie'

Affaire Tapie : c’est pas Guéant, alors c’est qui ?

Affaire Tapie : c’est pas Guéant, alors c’est qui ?

 

C’est pas Guéant, pas Lagarde, Pas Sarkozy, c’est personne ! En effet L’ex-secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant, entendu depuis lundi dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage controversé dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008, a été libéré mercredi sans être déféré devant les juges, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Il devrait être convoqué ultérieurement par les juges, a-t-on précisé de même source. Mais « il ne fait l’objet à cette heure d’aucune poursuite et il n’y a absolument pas d’éléments qui justifieraient une quelconque mise en cause », a déclaré à la presse son avocat, Philippe Bouchez El Ghozi. La justice cherche à savoir si Claude Guéant a favorisé, lorsqu’il était le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’arbitrage qui a soldé en 2008 le litige de Bernard Tapie avec le Crédit lyonnais sur la revente d’Adidas. Mais l’ancien ministre considère être victime d’une « campagne de déstabilisation » et d’une « orchestration politique à son endroit », a déclaré Me Philippe Bouchez El Ghozi. « Aujourd’hui, Claude Guéant ressort avec la sérénité qu’il a toujours revendiquée dans ce dossier, c’est-à-dire la conviction que les décisions qui ont été prises par le gouvernement avec l’accord de l’Elysée l’ont été avec le seul souci des considérations générales de l’Etat », a ajouté l’avocat. L’avocat a précisé que son client s’exprimerait prochainement afin de « rétablir une part de vérité » puisque cela « fait un an que dans ce dossier comme dans d’autres il fait l’objet d’un véritable acharnement ». L’avocat Gilles August, qui était lui aussi entendu depuis lundi par les enquêteurs, a été également libéré mercredi, a-t-on appris dans son entourage.

Affaire Tapie: la réunion secrète de l’Elysée

 

 

Affaire Tapie: la réunion secrète de l’Elysée 

Officiellemenet l’Elysée n’aurait jamais managé le dossier Tapie, pourtant Sept jours après l’arbitrage Tapie, Claude Guéant alors secrétaire général de l’Elysée a réuni dans son bureau des membres du CDR et du ministère de l’Economie. Une réunion secrète organisée pour savoir si les représentants du CDR contestaient l’arbitrage.  La réunion qui s’est déroulée dans le bureau de Claude Guéant le 14 juillet 2008 réunissait le secrétaire général adjoint de l’Elysée François Pérol, le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie Stéphane Richard ainsi que le président du CDR Jean-François Rocchi.  Sept jours après que la commission d’arbitrage ait octroyé 403 millions d’euros à l’homme d’affaires, Claude Guéant aurait voulu savoir si les représentants du Consortium allait engager un recourt en contestation. Hasard ou non, le président du tribunal arbitral Pierre Estoub écrit le lendemain à ses coarbitres pour les prévenir que le verdict rendu est inattaquable.

Affaire Tapie : Richard enfonce Lagarde

Affaire Tapie : Richard enfonce  Lagarde

 

Dans une déclaration écrite, le PDG d’Orange annonce en outre sa décision de contester devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris sa mise en examen pour « escroquerie en bande organisée », qu’il juge « infondée et infamante ». La patronne du Fonds monétaire international (FMI), qui a été placée sous le statut de témoin assisté, avait déclaré à la fin mai aux magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) que Stéphane Richard paraissait très favorable à la solution de l’arbitrage. Elle avait alors estimé qu’elle aurait pu avoir plus d’informations dans le processus de décision qui l’avait amenée à opter pour le choix controversé de l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Consortium de réalisation (CDR), qui gérait l’héritage du Crédit lyonnais. « Suite aux articles parus dans certains médias ces derniers jours, je tiens à préciser que c’est en parfaite information de la position des différents services de l’Etat et en totale connaissance de cause que Christine Lagarde (…), dont j’étais le directeur de cabinet, a donné instruction par écrit de voter en faveur de la décision de l’entrée en arbitrage », a indiqué Stéphane  Richard à l’AFP. « Je confirme l’avoir tenue en permanence informée de toutes les évolutions de ce dossier », a-t-il ajouté. « J’ai donc décidé de former un recours devant la chambre de l’instruction contre ma mise en examen que je considère infondée et infamante », a-t-il poursuivi.

Affaire Tapie : ça se gâte, Sarkozy va faire porter le chapeau à Guéant

Affaire Tapie : ça se gâte,  Sarkozy  va faire porter le chapeau à Guéant

L’affaire tapie sent de plus en plus mauvais pour beaucoup y compris pour Sarkozy dont la candidature en 2017 pourrait bien être interdite ; Il a compris que la gauche avait lâché les chiens de la justice pour lui barrer la route.  Du coup Sarkozy tente de faire porter le chapeau à Guéant déjà bien abimé par d’autres affaires en particulier le détournement de fons publics au ministère de l’intérieur. Selon un de ses proches, joint par Europe 1, l’ancien président est « ulcéré » par la façon dont l’arbitrage qui avait octroyé en 2008 403 millions d’euros à l’homme d’affaires pour solder ses comptes avec le Crédit Lyonnais est aujourd’hui mis en cause. Et comme souvent quand l’ancien chef de l’Etat est contrarié par un sujet ou une mise en cause qui le touche personnellement, « il tourne en boucle », confie cet ami, qui expose les arguments de la défense de l’ancien hôte de l’Elysée.  Le premier argument de Nicolas Sarkozy consiste en une formule : « je ne suis jamais intervenu », répète-t-il à ses visiteurs. Et quand l’ancien président refait le film, il charge le secrétaire général de l’Elysée de l’époque, Claude Guéant. Selon l’ancien chef de l’Etat, l’ex-ministre de l’Intérieur lui a expliqué que le conflit Tapie-Crédit Lyonnais avait déjà coûté 20 millions d’euros aux contribuables, et qu’il y avait cette possibilité d’en finir en passant par l’arbitrage, sans détailler davantage le processus. Nicolas Sarkozy s’en serait alors remis à la sagesse de son bras droit sans poser de questions. En clair, l’Elysée n’avait pas choisi l’arbitrage pour arranger les affaires de Tapie, mais par souci de l’intérêt général.  Selon son proche, Nicolas Sarkozy développe un autre argument pour se dégager de toute implication. Sur les trois juges arbitres, explique-t-il, il y a Pierre Mazeaud, un vieux gaulliste qui déteste Nicolas Sarkozy, et Jean-Denis Bredin, un avocat étiqueté à gauche. Bref, conclut cet intime de l‘ancien président, Nicolas Sarkozy n’a rien à se reprocher et s’agace du soupçon qui le vise.

Affaire Tapie : des promotions pour Jean-François Rocchi (CDR) qui a « arrangé » l’affaire

Affaire Tapie : des promotions pour  Jean-François Rocchi (CDR) qui a « arrangé » l’affaire

Lorsque Bercy a décidé de procéder à un arbitrage pour régler le litige avec Bernard Tapie, Jean-François Rocchi occupait un poste-clé : il était le patron du CDR, le consortium de réalisation, une structure publique chargée de gérer les actifs douteux du Crédit Lyonnais après la quasi-faillite de la banque.Le CDR était en quelque sorte la poubelle du Crédit Lyonnais. C’est ce consortium qui était à la manoeuvre quand Bercy a donné son feu vert à un arbitrage. Jean-François Rocchi a participé à la rédaction du protocole d’accord qui a ensuite été soumis aux juges arbitres. Et parmi les articles de ce protocole d’accord, la question la plus sensible : celle du préjudice moral à accorder à Bernard Tapie. Le CDR devait fixer un plafond. Selon nos informations, la plupart des membres du CDR disaient à l’époque qu’il n’était pas question d’accorder un centime à Tapie au titre du préjudice moral. Ce n’est pourtant pas du tout ce qui s’est passé  : le CDR a fixé le plafond à 50 millions d’euros de préjudice moral, en préjugeant que les arbitres n’iraient jamais jusque-là. C’était sans doute bien naif : les arbitres ont finalement accordé 45 millions aux époux Tapie, uniquement donc pour le préjudice moral. En garde à vue, Rocchi  a expliqué qu’il n’a fait qu’obéir aux instructions de son ministère de tutelle (l’Economie et les Finances), à l’époque où Christine Lagarde était ministre, avec Stéphane Richard comme directeur de cabinet. Jean-François Rocchi est passé par plusieurs cabinets ministériels, toujours dans des gouvernements de droite. C’est un homme qui avait « la cote » en Sarkozie.  Alors même qu’il était renvoyé devant la Cour de discipline budgétaire pour des irrégularités présumées dans cette affaire Tapie, Jean-François Rocchi a bénéficié de jolies promotions. Le 25 novembre 2009, le Conseil des ministres l’a nommé président du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), un poste qui fait beaucoup d’envieux. Et c’est Jean-Louis Borloo, l’ex avocat de Tapie, qui aurait imposé sa nomination, contre l’avis de plusieurs ministres. Pourquoi ? Là aussi, la justice se pose des questions.  Le 8 novembre 2011, Nicolas Sarkozy offrait un autre poste à Jean-François Rocchi : celui de président de l’établissement de retraite additionnelle de la fonction publique. Les enquêteurs s’intéressent beaucoup, semble-t-il, à une réunion provoquée en 2007 par Claude Guéant à l’Elysée, au sujet de l’arbitrage Tapie. Jean-François Rocchi était présent. Il aurait avoué, lors de sa garde a vue, qu’il avait été « très étonné » que l’Elysée se mêle de ce dossier. Mais « quand on est convoqué par le bras droit du président, on obéit », aurait-il expliqué. 

Affaire Tapie : le PDG d’Orange, Stéphane Richard mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »

Affaire Tapie : Le PDG d’Orange, Stéphane Richard mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »

Ça se gâte pour l’ancien directeur de cabinet de C.  Lagar rge et ça pourrait aussi concerner d’autres personnalités-y compris Sarkosy- compte tenu du chef d’inculpation. Stéphane Richard, l’actuel PDG d’Orange, a donc été mis en examen ce mercredi après-midi à l’issue de sa présentation à un juge d’instruction. Une mise en examen pour « escroquerie en bande organisée ». Pierre Estoup, l’un des trois juges du tribunal arbitral ayant décidé d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie, avait également été mis en examen pour les mêmes chefs d’inculpation.  Stéphane Richard avait été placé en garde à vue pendant 48 heures dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage dont Bernard Tapie avait bénéficié dans son litige avec le Crédit Lyonnais. Au moment des faits, en 2007, il était le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie et des Finances, l’actuelle patronne du FMI Christine Lagarde.  L’audition de Stéphane Richard par le juge a eu lieu à l’Hôtel-Dieu où Stéphane Richard avait été admis après sa garde à vue en raison de la fatigue. « Il a d’ores et déjà quitté les lieux », a expliqué son porte-parole. Selon lui, Stéphane Richard s’est déclaré « confiant et combatif ». Jean-François Rocchi, l’ancien juge du Consortium de réalisation (CDR) chargé de gérer le passif du Crédit Lyonnais. Sa garde a vue a pris fin mercredi matin. Lui aussi pourrait être mis en examen. Pour le moment, cette mise en examen « n’a pas de conséquence » pour Orange a expliqué le groupe.  »Orange a pris acte de cette décision des juges. La mise en examen de Stéphane Richard dans cette affaire, qui ne nous concerne pas, n’a pas de conséquences sur ses responsabilités actuelles, et il sera à son bureau demain (jeudi) matin », a déclaré le porte-parole.  De son côté, Matignon a expliqué que le conseil d’administration d’Orange se réunira « dans les prochains jours » pour « faire le point » et « décider des conséquences à tirer » de cette mise en examen. Toujours selon les services du Premier ministre « à travers ses administrateurs, l’État fera alors valoir sa position en tant qu’actionnaire ». Pas de précision, toutefois, sur la position de l’État. Avant que cette mise en examen ne soit décidée, Arnaud Montebourg avait toutefois déclaré au quotidien Le Monde qu’il serait « difficile » à un Stéphane Richard mis en examen « de rester ». Le ministre du Redressement productif avait ensuite démenti avoir tenu ces propos. 

 

Affaire Tapie : «c’est un détournement de 400 millions», ( Bayrou- RMC)

Affaire Tapie : «c’est un détournement de 400 millions», ( Bayrou- RMC)

Dans l’affaire Tapie, il y a abus de pouvoir. Quand les magistrats mettent en examen pour escroquerie en bande organisée, c’est extrêmement lourd. Il faut que des responsables publics disent qu’on peut s’en sortir. Je ne travaille pas à la désespérance ». François Bayrou : « Cette affaire, c’est l’organisation au cœur de l’Etat, par le pouvoir, d’une opération de détournement de 400 millions d’euros au profit de Bernard Tapie. Je suis incapable de vous dire pourquoi. Ce qui apparaît, c’est qu’il y a eu inspiration, ou au moins bénédiction, par le pouvoir politique, dont le rôle est de protéger l’Etat. Il n’y aura pas de poursuite contre un président de la République dans l’exercice de ses fonctions, et je pense que c’est une erreur, on ne devrait pas avoir une immunité absolue ». François Bayrou : « La règle de la démission s’applique pour les ministres, ce n’est pas la même chose pour le président d’une entreprise publique, sauf décision de son conseil d’administration. La France a un problème car les instances prévues pour faire leur travail ne peuvent pas le faire. Il faut sortir de la soumission au pouvoir absolu. Il y a un conseil d’administration d’Orange, il doit faire son travail s’il y a mise en examen ».

 

Affaire Tapie : le patron d’Orange et ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde en garde à vue

Affaire Tapie : le patron d’Orange et ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde en garde à vue

 

 

 

Le patron d’Orange et ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Économie est interrogé lundi dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage contesté ayant mis fin au contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais en 2008. Après la mise en examen de Pierre Estoup, l’un des trois juges arbitres de l’affaire Tapie, l’étau se resserre autour de Stéphane Richard. Le patron d’Orange et ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy a été placé en garde à vue lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage contesté ayant mis fin au contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais en 2008. Stéphane Richard, qui était en contact avec tous les protagonistes de l’affaire, doit apporter des réponses sur le rôle et la responsabilité du ministère de l’Économie – mais aussi de l’Élysée – dans la décision en 2007 de recourir à un arbitrage pour mettre fin au litige sur la vente d’Adidas.  Également mis en garde à vue lundi matin: Jean-François Rocchi, l’ex-président du Consortium de réalisation (CDR), la structure chargée de solder le passif du Crédit lyonnais.  Les juges d’instruction du pôle financier de Paris cherchent à savoir si l’arbitrage, qui a permis à Bernard Tapie d’obtenir 403 millions d’euros d’indemnités en juillet 2008, a été entaché d’irrégularités. Ils s’attachent pour cela à démonter la chaîne de prises de décision ayant conduit à recourir à un tribunal privé. Ils étudient notamment le mode de désignation des arbitres et la décision du gouvernement de ne pas contester cet arbitrage malgré des soupçons d’irrégularités. L’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, l’actuelle patronne du FMI, a déjà affirmé à plusieurs reprises qu’il n’y avait eu «ni ordre, ni instruction, ni pression particulière» de l’Élysée pour aller à l’arbitrage. Stéphane Richard aurait toutefois soutenu le contraire au Canard enchaîné, évoquant une «instruction» transmise par Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, lors d’une réunion en 2007 avec Jean-François Rocchi et lui-même. Selon Bernard Scemama, l’ex-président de l’Établissement public de financement et de restructuration (EPFR), l’organisme chapeautant le Consortium de réalisation (CDR), Stéphane Richard a activement plaidé en faveur de l’arbitrage. Lequel rétorque n’avoir été qu’un «rouage du système», sans pouvoir de décision. Depuis 2008, l’ancienne ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a de son côté toujours revendiqué la responsabilité de l’arbitrage et la décision de renoncer à en demander l’annulation. Elle a été placée récemment sous le statut de témoin assisté dans l’enquête conduite par la Cour de justice de la République. Orange a par ailleurs réaffirmé lundi son soutien à Stéphane Richard, le maintenant ainsi à la tête du groupe. «La question (de son maintien) ne se pose pas. Stéphane Richard est à la tête de ce groupe, et il a un directeur général délégué, Gervais Pellissier, qui par la loi a les mêmes pouvoirs que lui et peut faire fonctionner l’entreprise en son absence», a indiqué un porte-parole de l’opérateur. Avant d’ajouter: «La garde à vue est une mesure usuelle dans une affaire complexe comme celle-ci, et elle n’est pas prévue pour durer au-delà de 48 heures», laps de temps durant lequel Stéphane Richard doit apporter son «témoignage» sur cette affaire. L’État a pour sa part annoncé lundi son intention de se porter partie civile «dans les prochaines heures» afin de pouvoir accéder au dossier et s’assurer que les intérêts du contribuable n’ont pas été lésés

 

Affaire Tapie : Christine Lagarde devant la justice

Affaire  Tapie : Christine Lagarde devant la justice

L’actuelle présidente du FMI va être entendue par les trois juges de la Cour de justice de la République dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage du litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. En 2007, Bernard Tapie et ses liquidateurs demandent la possibilité de recourir à un arbitrage privé, après que la Cour de cassation a annulé une décision en leur faveur. Ils se demandent également si l’Elysée a eu une influence dans l’arbitrage. Christine Lagarde, alors ministre de l’Economie et des Finances, valide cette proposition, alors même que les services du ministère du Budget s’élèvent contre cette décision. Il est également reproché à l’ancienne ministre de ne pas avoir intenté un recours contre la sentence de ce tribunal arbitral, pourtant très défavorable à l’Etat : le 7 juillet 2008, le tribunal décide d’octroyer 285 millions d’euros à Bernard Tapie. Avec les intérêts, cela représente une somme totale de plus de 400 millions d’euros. La présidente du Fonds monétaire international est donc visée par une enquête pour « complicité de faux et détournement de fonds publics ». En outre, d’après les révélations du Monde, la Cour de discipline budgétaire et financière a publié deux réquisitoires dans lesquels « d’innombrables irrégularités » sont pointées du doigt. Le Crédit Lyonnais, par exemple, se serait vu fortement déconseiller de prendre part à l’arbitrage, alors qu’il n’existe « aucune pièce permettant d’établir la raison de cette omission« .  Il faut remonter au début des années 90 pour comprendre ce qu’il s’est passé. Quand Bernard Tapie intègre, en 1992, le gouvernement Bérégovoy au poste de ministre de la Ville, il accepte en échange de lâcher les rênes d’Adidas, acheté deux ans plus tôt. C’est le Crédit Lyonnais qui est chargé de trouver repreneur. L’entreprise est achetée en 1993 par un groupe d’investisseurs, piloté par Robert-Louis Dreyfus, et dont fait partie une filiale du Crédit Lyonnais.  L’ensemble de l’entreprise est racheté fin 1994 par Robert-Louis Dreyfus, pour une somme s’élevant presque au double de celle à laquelle Bernard Tapie l’avait vendue. Entretemps, le Crédit Lyonnais, en faillite, a été pris en gestion par le Consortium de réalisation (CDR), chargé de liquider la dette de la banque. En 1995, les liquidateurs du groupe Bernard Tapie attaquent le Crédit Lyonnais en justice. La banque se cacherait en réalité derrière plusieurs des entreprises qui ont repris la banque, et en aurait donc été propriétaire, alors qu’elle s’était engagée à ne pas se porter contrepartie. En outre, la banque et Robert-Louis Dreyfus auraient signé un accord sur les conditions de la revente de l’entreprise. A deux reprises, en 1996 puis en 2005, le tribunal de Commerce de Paris puis la Cour d’appel condamnent le CDR à verser une somme à Bernard Tapie. A chaque fois, la décision est annulée. D’où la demande d’un arbitrage privé. L’arbitrage, c’est-à-dire le fait de faire trancher un litige par une structure privée, est une procédure prévue par le Code de procédure civile, et donc parfaitement ordinaire. Le point de friction, c’est que le CDR, s’il est bien une structure privée, dépend d’un établissement public. Or, un litige concernant l’intérêt public pourrait être considéré comme « pas arbitrable ».  Et pourtant, l’Etat français a régulièrement recours à ce genre de procédures : quelque 10 % des arbitrages enregistrés par la Chambre de commerce internationale de Paris impliquent l’Etat, indique le site Slate. Les juges ont donc validé la légalité de l’arbitrage, décision confirmée en appel puis en cassation. C’est une structure assez récente, créée le 27 juillet 1993. Elle est la seule instance à pouvoir juger les ministres ou les anciens ministres sur des fautes commises pendant l’exercice de leurs fonctions. Quinze juges, dont douze parlementaires et trois magistrats de la Cour de cassation, y siègent.  L’audience qui attend Christine Lagarde ce jeudi n’est pas un procès. Il s’agit de sa première audience devant la CJR, au terme de laquelle l’instance décidera quelles suites donner à l’instruction. L’hypothèse la plus probable est celle d’une mise en examen de Christine Lagarde. D’après Le Monde, c’est même certain : la présidente du FMI a reçu une convocation lui enjoignant de se présenter devant la CJR en vue de sa mise en examen pour « complicité de faux et détournement de fonds publics ». Toutefois, Christine Lagarde pourrait finalement être placée sous le simple statut de « témoin assisté ».  Jusqu’à présent, le conseil d’administration du Fonds monétaire international n’a cessé de manifester « sa confiance dans la capacité de la directrice générale à assurer efficacement » ses fonctions. Mais rien, dans les statuts du FMI, ne l’oblige à quitter l’organisation en cas de mise en examen. Toutefois, dans ce cas, le conseil d’administration devra se réunir à nouveau pour décider de l’avenir de sa directrice générale.  Pierre Moscovici l’a affirmé : « si une atteinte aux intérêts de l’Etat est avérée, alors Bercy se portera partie civile » dans cette affaire. Mais le ministère pourrait aller encore plus loin, en choisissant de mener un recours contre la sentence prononcée par le tribunal arbitral en faveur de Bernard Tapie. Une voie envisagée « ultérieurement« .

 

Affaire Tapie : rebondissement

Affaire Tapie : rebondissement

 

Un autre  épisode dans l’affaire entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais. L’homme d’affaires avait touché, en 2008, 400 millions d’euros après un arbitrage dans le litige qui l’opposait à la structure chargée de solder le passif de la banque. Un arbitrage qui a suscité, à l’époque, une polémique sur fond de soupçons de conflit d’intérêt. Un recours est aujourd’hui envisagé. Au coeur de l’affaire : la décision du tribunal arbitral chargée de régler le litige entre le Crédit Lyonnais et Bernard Tapie au sujet de la vente d’Adidas. En 2008, les arbitres condamnent la structure publique chargée de solder le passif de la banque à verser 400 millions d’euros à l’homme d’affaires.  C’est cette structure qui envisage aujourd’hui de lancer un recours. Une enquête aurait révélé des conflits d’intérêts entre certains des arbitres et Bernard Tapie et ses avocats. La justice pourrait se prononcer sur le fond de l’affaire. Car sur la forme, la justice enquête déjà depuis l’an dernier. Une instruction a été ouverte sur la légalité du recours à l’arbitrage dans ce dossier, qui, selon certains, aurait du revenir à la justice « traditionnelle« . Une décision prise à l’époque par la ministre de l’Economie, Christine Lagarde. « C’était la meilleure solution….il fallait  tourner la page » !!, » selon elle. Mais d’autres dénoncent un faux arbitrage orchestré depuis l’Elysée.

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Affaire Tapie : arbitrage de Bercy ou de l’Elysée ?

Affaire Tapie : arbitrage de Bercy ou de l’Elysée ?

L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a affirmé vendredi que le ministère des Finances – et non l’Elysée – avait choisi une procédure d’arbitrage au lieu de la voie judiciaire pour trouver un règlement de l’affaire Tapie-Crédit-Lyonnais-Adidas. Le responsable UMP, très proche de Nicolas Sarkozy, était interrogé par RTL sur les perquisitions dont ses locaux ont fait l’objet cette semaine, montrant que les enquêteurs s’intéressent au rôle que l’ancien président aurait pu avoir dans le choix d’un tribunal arbitral. « L’Elysée était au courant » et « a trouvé que c’était une bonne mesure, mais c’est le ministère des Finances qui a décidé de recourir à cette procédure », a déclaré Claude Guéant. Trois juges d’instruction enquêtent sur la décision prise fin 2007 par l’ancienne ministre de l’Economie, Christine Lagarde, de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas. A l’époque, Claude Guéant était secrétaire général de l’Elysée. Il est aujourd’hui avocat au Barreau de Paris.

 

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