Archive pour le Tag 'affaiblissement'

Croissance mondiale 2024 : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)

Croissance mondiale 2024 : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)


La banque mondiale constate un affaiblissement de la croissance prévisible en 2024 soit 2,4 % au lieu de 2,6 % 2023. Ce qui inquiète la Banque mondiale, c’est non seulement la faiblesse de la croissance mais aussi son caractère durable. La banque mondiale note que le tassement affectera plus durement les pays en développement. Deux facteurs pèsent notoirement sur l’évolution de la croissance d’une part le très net ralentissement du commerce extérieur, d’autre part le net affaiblissement de l’activité économique en Chine.

La banque mondiale prévoit une faible hausse du PIB, de 1,2%, pour les économies avancées, en recul sur un an, et de 4% pour les pays émergents, qui voient les investissements privés comme publics, ralentir. Deuxième économie mondiale, la Chine devrait passer de 5,2% en 2023 à 4,5% cette année, puis à 4,3% en 2025, soit le niveau le plus faible depuis 1990. Ce ralentissement traduit une forte baisse de la consommation intérieure, à mesure que l’élan donné par la réouverture du pays se dissipe et que le moral des consommateurs faiblit.

De manière plus générale, la Chine «est le reflet de l’économie» mondiale. L’empire du Milieu est sur la voie d’une croissance plus faible, amenée à se poursuivre en raison du vieillissement et de la diminution de la population ainsi qu’une hausse de l’endettement.

Le ralentissement et par exemple confirmé par KPMG.Selon le dernier rapport KPMG Global Economic Outlook, la croissance de l’économie en 2024 devrait s’établir à +2,4 % au niveau mondial et +0,8 % en France ;

La part du commerce mondial dans le PIB mondial n’augmente plus depuis 2008, où elle avait atteint 64 % .

Bien que l’inflation régresse en France (2,4 % en 2024) et dans le monde (5 % en 2024), les incertitudes géopolitiques freinent le potentiel de croissance de l’économie mondiale ;
Les politiques monétaires restrictives pourraient s’alléger progressivement mais le risque existe de divergences croissantes dans les politiques de baisse des taux menées par les banques centrales dans les différentes régions du monde ;
À long terme, la fragmentation géoéconomique du monde pourrait conduire à des pertes potentielles de production.

Perspectives Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)

Perspectives Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)


La banque mondiale constate un affaiblissement de la croissance prévisible en 2024 soit 2,4 % au lieu de 2,6 % 2023. Ce qui inquiète la Banque mondiale, c’est non seulement la faiblesse de la croissance mais aussi son caractère durable. La banque mondiale note que le tassement affectera plus durement les pays en développement. Deux facteurs pèsent notoirement sur l’évolution de la croissance d’une part le très net ralentissement du commerce extérieur, d’autre part le net affaiblissement de l’activité économique en Chine.

La banque mondiale prévoit une faible hausse du PIB, de 1,2%, pour les économies avancées, en recul sur un an, et de 4% pour les pays émergents, qui voient les investissements privés comme publics, ralentir. Deuxième économie mondiale, la Chine devrait passer de 5,2% en 2023 à 4,5% cette année, puis à 4,3% en 2025, soit le niveau le plus faible depuis 1990. Ce ralentissement traduit une forte baisse de la consommation intérieure, à mesure que l’élan donné par la réouverture du pays se dissipe et que le moral des consommateurs faiblit.

De manière plus générale, la Chine «est le reflet de l’économie» mondiale. L’empire du Milieu est sur la voie d’une croissance plus faible, amenée à se poursuivre en raison du vieillissement et de la diminution de la population ainsi qu’une hausse de l’endettement.

Le ralentissement et par exemple confirmé par KPMG.Selon le dernier rapport KPMG Global Economic Outlook, la croissance de l’économie en 2024 devrait s’établir à +2,4 % au niveau mondial et +0,8 % en France ;

La part du commerce mondial dans le PIB mondial n’augmente plus depuis 2008, où elle avait atteint 64 % .

Bien que l’inflation régresse en France (2,4 % en 2024) et dans le monde (5 % en 2024), les incertitudes géopolitiques freinent le potentiel de croissance de l’économie mondiale ;
Les politiques monétaires restrictives pourraient s’alléger progressivement mais le risque existe de divergences croissantes dans les politiques de baisse des taux menées par les banques centrales dans les différentes régions du monde ;
À long terme, la fragmentation géoéconomique du monde pourrait conduire à des pertes potentielles de production.

Economie- Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)

Economie- Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)


La banque mondiale constate un affaiblissement de la croissance prévisible en 2024 soit 2,4 % au lieu de 2,6 % 2023. Ce qui inquiète la Banque mondiale, c’est non seulement la faiblesse de la croissance mais aussi son caractère durable. La banque mondiale note que le tassement affectera plus durement les pays en développement. Deux facteurs pèsent notoirement sur l’évolution de la croissance d’une part le très net ralentissement du commerce extérieur, d’autre part le net affaiblissement de l’activité économique en Chine.

La banque mondiale prévoit une faible hausse du PIB, de 1,2%, pour les économies avancées, en recul sur un an, et de 4% pour les pays émergents, qui voient les investissements privés comme publics, ralentir. Deuxième économie mondiale, la Chine devrait passer de 5,2% en 2023 à 4,5% cette année, puis à 4,3% en 2025, soit le niveau le plus faible depuis 1990. Ce ralentissement traduit une forte baisse de la consommation intérieure, à mesure que l’élan donné par la réouverture du pays se dissipe et que le moral des consommateurs faiblit.

De manière plus générale, la Chine «est le reflet de l’économie» mondiale. L’empire du Milieu est sur la voie d’une croissance plus faible, amenée à se poursuivre en raison du vieillissement et de la diminution de la population ainsi qu’une hausse de l’endettement.

Projections de croissance par région :

Asie de l’Est et Pacifique : 4,5% en 2024 et 4,4% en 2025
Europe et Asie centrale : 2,4% en 2024 et 2,7% en 2025
Amérique latine et Caraïbe : 2,3 % en 2024 et 2,5 % en 2025
Moyen-Orient et Afrique du Nord : 3,5 % en 2024 et 2025
Asie du Sud : 5,6 % en 2024 puis 5,9 % en 2025
Afrique subsaharienne : 3,8 % en 2024 puis à 4,1 % en 2025
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Croissance mondiale : un affaiblissement durable

Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)


La banque mondiale constate un affaiblissement de la croissance prévisible en 2024 soit 2,4 % au lieu de 2,6 % 2023. Ce qui inquiète la Banque mondiale, c’est non seulement la faiblesse de la croissance mais aussi son caractère durable. La banque mondiale note que le tassement affectera plus durement les pays en développement. Deux facteurs pèsent notoirement sur l’évolution de la croissance d’une part le très net ralentissement du commerce extérieur, d’autre part le net affaiblissement de l’activité économique en Chine.

La banque mondiale prévoit une faible hausse du PIB, de 1,2%, pour les économies avancées, en recul sur un an, et de 4% pour les pays émergents, qui voient les investissements privés comme publics, ralentir. Deuxième économie mondiale, la Chine devrait passer de 5,2% en 2023 à 4,5% cette année, puis à 4,3% en 2025, soit le niveau le plus faible depuis 1990. Ce ralentissement traduit une forte baisse de la consommation intérieure, à mesure que l’élan donné par la réouverture du pays se dissipe et que le moral des consommateurs faiblit.

De manière plus générale, la Chine «est le reflet de l’économie» mondiale. L’empire du Milieu est sur la voie d’une croissance plus faible, amenée à se poursuivre en raison du vieillissement et de la diminution de la population ainsi qu’une hausse de l’endettement.

Projections de croissance par région :

Asie de l’Est et Pacifique : 4,5% en 2024 et 4,4% en 2025
Europe et Asie centrale : 2,4% en 2024 et 2,7% en 2025
Amérique latine et Caraïbe : 2,3 % en 2024 et 2,5 % en 2025
Moyen-Orient et Afrique du Nord : 3,5 % en 2024 et 2025
Asie du Sud : 5,6 % en 2024 puis 5,9 % en 2025
Afrique subsaharienne : 3,8 % en 2024 puis à 4,1 % en 2025
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Affaiblissement des syndicats et grèves

Affaiblissement des syndicats et grèves

Un papier du monde Souligne l’importance des corps intermédiaires pour la prise en charge des revendications par les partenaires que sont les directions et les syndicats. Des syndicats affaiblis un peu partout du fait d’abord de leur propre insuffisance voire de leur idéologie pour certains. Mais une faiblesse voulue et entretenue aussi par les pouvoirs publics et même le patronat en France. Sans parler de l’individualisme qui ronge les principes de solidarité, de cohésion sociale voire les valeurs démocratiques et républicaines.

De son côté macron n’a cessé de contourner toutes les institutions et en particulier les syndicats considérés comme organisations anecdotiques. Il s’est même dos la très réformiste CFDT, syndicat majoritaire, désormais clairement dans l’opposition face au projet de retraite du gouvernement.

On ne peut pas dire non plus que le patronat français fasse preuve d’un grand esprit d’ouverture vis-à-vis des partenaires sociaux représentant les salariés. Du coup, l’objet même du syndicalisme s’appauvrit, la sociologie et le niveau des militants avec. Le pouvoir politique surtout porte une grave responsabilité dans sa volonté d’affaiblir encore les syndicats car il ouvre la porte au déferlement de révoltes corporatistes irresponsables. Un aspect fondamental qui n’est pas traité dans le papier du Monde.

Le papier du Monde

La mobilisation des contrôleurs doit s’inscrire dans un processus de négociation encadré par les syndicats, au risque de voir leur combat pour une meilleure reconnaissance s’étioler dans une colère suscitant la lassitude des Français.

Un collectif de contrôleurs, indépendant des syndicats, sans leader désigné, est à l’origine d’un mouvement social qui est en passe de priver quelque 200 000 voyageurs de train au moment où chacun, après deux années compliquées en raison de la pandémie de Covid-19, aspirait à passer les fêtes en famille. Il s’agit d’une « grève sans appel à la grève », comme l’a résumé Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF. Les Français sont témoins d’un immense gâchis, dont ils ont du mal à saisir le sens.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève des contrôleurs de la SNCF : aux racines d’un conflit hors norme
Cette expression de colère des contrôleurs, qui s’est amplifiée par l’intermédiaire d’une boucle WhatsApp, relayée ensuite sur les réseaux sociaux, traduit le mécontentement d’une catégorie de salariés, les chefs de bord. Chargés du contrôle des billets, ils s’estiment mal-aimés et maltraités par leur employeur en comparaison des conducteurs. Comme ces derniers, leurs conditions de travail impliquent de nombreux déplacements, mais eux sont en contact avec un public de plus en plus exigeant et parfois agressif. Pendant l’épisode du Covid, ils ont constitué la première ligne des salariés de la SNCF, assurant la continuité du service jusqu’à s’improviser parfois contrôleur du port du masque. Leur besoin de reconnaissance est légitime.
Leur méthode pour faire valoir cette reconnaissance l’est beaucoup moins. Le collectif des contrôleurs, dénué de représentativité spécifique, s’est appuyé sur deux syndicats, la CGT et SUD-Rail, pour se faire entendre auprès de la direction. Ils se sont vu proposer des augmentations de salaire assorties de primes susceptibles d’être intégrées à terme à leur rémunération. Ils les ont rejetées en bloc et se sont engagés dans un conflit dur dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève à la SNCF : « Dans l’histoire sociale, les conflits sont souvent nés à la base »
Contrairement à ce qui s’est produit cet automne dans le secteur des carburants, la SNCF n’est pas prise en défaut de négociation, même si l’accord trouvé n’a recueilli que la signature de la CFDT. Faute d’interlocuteurs pour négocier, la direction se retrouve impuissante et n’a d’autre choix que de présenter ses excuses aux clients et de faire payer les compensations au… contribuable.
Multiplication des crises

Le ministre des transports, Clément Beaune, juge le mouvement « incompréhensible ». Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime que la grève en plein Noël « n’est pas justifiée », d’autant que des avancées ont été obtenues. Les autres organisations syndicales brillent par leur discrétion. CGT et SUD-Rail n’ont pas appelé explicitement les contrôleurs à la grève, mais « laissent l’outil syndical à disposition ». Une manière de cautionner le conflit, mais sans en assumer pleinement les conséquences.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève des trains : le gouvernement envisage de réformer le service minimum

Pourtant, cette grève en a nécessairement pour les organisations syndicales. Ces dernières avaient prévu de mobiliser contre la réforme des retraites en janvier. Le mouvement spontané des contrôleurs risque d’affaiblir cette perspective, alors que les Français sont guettés par la lassitude face à la multiplication des crises.

Les contrôleurs ne sont pas les seuls aujourd’hui à souffrir d’un manque de reconnaissance de leur métier. L’hôpital est en crise depuis des années, les enseignants sont en quête d’une indispensable revalorisation. Leurs légitimes revendications font l’objet de longues négociations dont les enjeux sont complexes et lourds sur le plan financier. Dans la perspective du week-end du Nouvel An, il est indispensable que les grévistes s’inscrivent dans un processus de négociation encadré par les corps intermédiaires. Un nouveau projet d’accord est soumis aux syndicats. Si les chefs de bord ne saisissent pas cette opportunité, ils risquent de s’isoler et de voir leur combat s’étioler dans une colère improductive ne suscitant que l’incompréhension des Français.

Grève à la SNCF et affaiblissement des syndicats

Grève à la SNCF et affaiblissement des syndicats

Un papier du monde Souligne l’importance des corps intermédiaires pour la prise en charge des revendications par les partenaires que sont les directions et les syndicats. Des syndicats affaiblis un peu partout du fait d’abord de leur propre insuffisance voire de leur idéologie pour certains. Mais une faiblesse voulue et entretenue aussi par les pouvoirs publics et même le patronat en France.

De son côté macron n’a cessé de contourner toutes les institutions et en particulier les syndicats considérés comme organisations anecdotiques. Il s’est même dos la très réformiste CFDT, syndicat majoritaire, désormais clairement dans l’opposition face au projet de retraite du gouvernement.

On ne peut pas dire non plus que le patronat français fasse preuve d’un grand esprit d’ouverture vis-à-vis des partenaires sociaux représentant les salariés. Du coup, l’objet même du syndicalisme s’appauvrit, la sociologie et le niveau des militants avec. Le pouvoir politique surtout pporte une grave responsabilité dans sa volonté d’affaiblir encore les syndicats car il ouvre la porte au déferlement de révoltes corporatistes irresponsables. Un aspect fondamental qui n’est pas traité dans le papier du Monde.

Le papier du Monde

La mobilisation des contrôleurs doit s’inscrire dans un processus de négociation encadré par les syndicats, au risque de voir leur combat pour une meilleure reconnaissance s’étioler dans une colère suscitant la lassitude des Français.

Un collectif de contrôleurs, indépendant des syndicats, sans leader désigné, est à l’origine d’un mouvement social qui est en passe de priver quelque 200 000 voyageurs de train au moment où chacun, après deux années compliquées en raison de la pandémie de Covid-19, aspirait à passer les fêtes en famille. Il s’agit d’une « grève sans appel à la grève », comme l’a résumé Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF. Les Français sont témoins d’un immense gâchis, dont ils ont du mal à saisir le sens.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève des contrôleurs de la SNCF : aux racines d’un conflit hors norme
Cette expression de colère des contrôleurs, qui s’est amplifiée par l’intermédiaire d’une boucle WhatsApp, relayée ensuite sur les réseaux sociaux, traduit le mécontentement d’une catégorie de salariés, les chefs de bord. Chargés du contrôle des billets, ils s’estiment mal-aimés et maltraités par leur employeur en comparaison des conducteurs. Comme ces derniers, leurs conditions de travail impliquent de nombreux déplacements, mais eux sont en contact avec un public de plus en plus exigeant et parfois agressif. Pendant l’épisode du Covid, ils ont constitué la première ligne des salariés de la SNCF, assurant la continuité du service jusqu’à s’improviser parfois contrôleur du port du masque. Leur besoin de reconnaissance est légitime.
Leur méthode pour faire valoir cette reconnaissance l’est beaucoup moins. Le collectif des contrôleurs, dénué de représentativité spécifique, s’est appuyé sur deux syndicats, la CGT et SUD-Rail, pour se faire entendre auprès de la direction. Ils se sont vu proposer des augmentations de salaire assorties de primes susceptibles d’être intégrées à terme à leur rémunération. Ils les ont rejetées en bloc et se sont engagés dans un conflit dur dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève à la SNCF : « Dans l’histoire sociale, les conflits sont souvent nés à la base »
Contrairement à ce qui s’est produit cet automne dans le secteur des carburants, la SNCF n’est pas prise en défaut de négociation, même si l’accord trouvé n’a recueilli que la signature de la CFDT. Faute d’interlocuteurs pour négocier, la direction se retrouve impuissante et n’a d’autre choix que de présenter ses excuses aux clients et de faire payer les compensations au… contribuable.
Multiplication des crises
Le ministre des transports, Clément Beaune, juge le mouvement « incompréhensible ». Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime que la grève en plein Noël « n’est pas justifiée », d’autant que des avancées ont été obtenues. Les autres organisations syndicales brillent par leur discrétion. CGT et SUD-Rail n’ont pas appelé explicitement les contrôleurs à la grève, mais « laissent l’outil syndical à disposition ». Une manière de cautionner le conflit, mais sans en assumer pleinement les conséquences.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève des trains : le gouvernement envisage de réformer le service minimum
Pourtant, cette grève en a nécessairement pour les organisations syndicales. Ces dernières avaient prévu de mobiliser contre la réforme des retraites en janvier. Le mouvement spontané des contrôleurs risque d’affaiblir cette perspective, alors que les Français sont guettés par la lassitude face à la multiplication des crises.
Les contrôleurs ne sont pas les seuls aujourd’hui à souffrir d’un manque de reconnaissance de leur métier. L’hôpital est en crise depuis des années, les enseignants sont en quête d’une indispensable revalorisation. Leurs légitimes revendications font l’objet de longues négociations dont les enjeux sont complexes et lourds sur le plan financier. Dans la perspective du week-end du Nouvel An, il est indispensable que les grévistes s’inscrivent dans un processus de négociation encadré par les corps intermédiaires. Un nouveau projet d’accord est soumis aux syndicats. Si les chefs de bord ne saisissent pas cette opportunité, ils risquent de s’isoler et de voir leur combat s’étioler dans une colère improductive ne suscitant que l’incompréhension des Français.

5g: un affaiblissement encore plus important des batteries

5g: un affaiblissement encore plus important des batteries

La 5G apportera des progrès considérables en matière de volume et de vitesse de transmission mais elle risque d’user encore plus prés prématurément le courant des batteries. La 5G peut, dans certains cas, économiser la batterie car elle est 10 fois plus rapide que la 4G.Par conséquent, le téléchargement d’un gros fichier sur la 5G consommera moins d’énergie que sur la 4G simplement parce que cela ne prend pas aussi longtemps. Cependant, cela peut être une pente glissante, car avec des vitesses plus rapides, vous pouvez vous retrouver à utiliser plus de données, ce qui consommera plus de batterie.

Il y a aussi la question de la couverture. La 4G est presque partout aux États-Unis, ce qui signifie que votre téléphone ne passera pas beaucoup de temps à rechercher une bonne connexion. Il n’en va pas de même pour la 5G, qui n’est pas aussi répandue et robuste que la 4G. Sur n’importe quel réseau, votre téléphone utilisera plus de batterie s’il a du mal à trouver un signal fort – avec la couverture minimale actuelle de la 5G, cela est beaucoup plus susceptible de se produire.

L’essentiel est que, dans les bonnes circonstances, l’utilisation de la 5G peut consommer plus d’énergie que la 4G.

Réforme de la police judiciaire : Un affaiblissement de la justice ?

 Réforme de la police judiciaire : Un affaiblissement de la justice ?

 

Présentée comme une simple réorganisation, cette réforme va priver l’Etat des moyens de lutter contre le crime organisé et la délinquance financière, dénonce un collectif de magistrats, de policiers et de citoyens dans une tribune au « Monde ».

La réorganisation vise à regrouper la PJ sous l’autorité des services de police de la sécurité publique. Un regroupement sans doute justifié par un manque chronique d’effectifs aussi bien à la PJ que dans les autres services de police NDLR

 

 

Cinq mille enquêteurs et personnels de soutien de la police judiciaire (PJ) travaillent quotidiennement à élucider les crimes et délits qui portent le plus gravement atteinte à notre pacte social (meurtres en bande organisée, braquages à main armée, traite des êtres humains, corruption, fraude fiscale, escroqueries massives, viols en série, trafic d’images pédophiles, trafics de drogue ou d’armes, etc.), sous la direction et le contrôle des procureurs de la République ou des juges d’instruction.

Parallèlement, les services de police de la sécurité publique, placés sous l’autorité d’un directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), traitent de la petite et moyenne délinquance, affaires souvent simples et de traitement plus rapide : vols, violences, usage de stupéfiants, etc.

Plus d’un siècle s’est écoulé depuis la création des brigades du Tigre (ancêtres de la PJ), mais la nécessité de disposer d’une police spécialisée, affranchie des limites territoriales des départements et disposant d’un budget et d’effectifs sanctuarisés, est plus forte que jamais face à des réseaux criminels qui ne s’encombrent d’aucune frontière.

Le ministre de l’intérieur s’apprête pourtant à revenir à une départementalisation de la police judiciaire à compter de 2023, en unifiant le commandement des différents services de police (police judiciaire, police aux frontières, sécurité publique, renseignement) sous l’autorité d’un directeur départemental de la police nationale (DDPN), appelé à devenir le seul interlocuteur du préfet sur les questions touchant à la sécurité intérieure.

Derrière cette réforme, présentée comme une simple réorganisation, se dissimulent toutefois des changements majeurs portant atteinte à l’efficacité des enquêtes et à l’indépendance de la justice.

Elle permettra d’abord l’absorption de la PJ par la sécurité publique et sacrifiera une filière d’excellence sur l’autel du traitement de masse de la délinquance du quotidien. Le DDPN pourra en effet être incité à orienter les moyens de la PJ en fonction de critères opportunistes : missions assurant de meilleurs retours statistiques, exigences des élus, résorption du contentieux de masse. C’est privilégier l’arrestation du petit trafiquant, vite remplacé, plutôt que le démantèlement des réseaux, ou du vendeur à la sauvette plutôt que de ceux qui l’exploitent. C’est le choix de la lutte contre le sentiment d’insécurité, et non contre l’insécurité elle-même. C’est surtout un coup fatal à la lutte contre la délinquance économique et financière, déjà si mal en point.

Le lent affaiblissement des relations internationales et de l’Occident

Le lent affaiblissement des relations internationales et de l’Occident

 

De l’avenir du régime russe à l’attitude de la Chine, en passant par la pérennité des avancées européennes en matière énergétique ou de défense, les incertitudes sur l’issue de ce « conflit d’un autre âge » sont nombreuses, estime dans une tribune au « Monde » Laurent Cohen-Tanugi, avocat. Selon lui, elles portent en creux le dessein futur d’un nouveau système mondial

 

Tribune.

 

Parmi les réactions de tous ordres qu’elle peut susciter, l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine sidère par son anachronisme. Cette agression brutale et totalement injustifiée contre un Etat souverain et pacifique en plein cœur de l’Europe, en violation flagrante du droit international et du droit des conflits armés, par des moyens conventionnels sur fond de menace nucléaire, nous renvoie en effet, avec ses millions de réfugiés, aux heures sombres de l’expansionnisme militaire hitlérien ou soviétique.

Produit d’un hypernationalisme nostalgique, elle réalise le fantasme longtemps redouté par les Occidentaux, et plus encore par les anciennes « démocraties populaires » depuis la fin de la guerre froide, d’un retour de la menace russe sur le continent européen. Tout ceci dans un monde profondément métamorphosé par les évolutions positives de la seconde moitié du XXe siècle : la construction européenne, les avancées du droit international, de la démocratie et de l’Etat de droit, la fin du monde bipolaire, la mondialisation, la révolution numérique.

A événement anachronique, réactions fortes, souvent inattendues et parfois sans précédent. Citons ici la vigueur de la résistance ukrainienne et la révélation de Zelensky en chef de guerre et maître de la communication stratégique ; l’unité politique occidentale (européenne, transatlantique et bipartisane aux Etats-Unis) retrouvée ; le plus vaste et rigoureux programme de sanctions économiques et financières jamais mis en œuvre contre un Etat ; l’assistance militaire et logistique américaine et européenne hors OTAN ; la multiplication des recours devant la justice internationale, ou encore, à l’ère des réseaux sociaux et de la responsabilité sociale des entreprises, le retrait volontaire de la plupart des grandes entreprises occidentales opérant en Russie, sous la pression de l’opinion publique internationale.

Mais au-delà de ces heureuses réactions, cette guerre d’un autre temps aura paradoxalement des retombées géopolitiques de long terme, qui marqueront le siècle. On a parfois évoqué à cet égard un « changement de paradigme » et la fin de l’après-guerre froide, avec vingt ans de retard cependant, car la parenthèse de l’après-guerre froide a en vérité brutalement pris fin le 11 septembre 2001.

Depuis le coup porté à la puissance américaine ce jour-là, les vingt dernières années ont été marquées par le retour de la politique de puissance dans les relations internationales, la géopolitisation de la mondialisation, la (re)montée en puissance des grands pays émergents (Chine, Inde, Russie, Turquie…) et l’affaiblissement corrélatif de l’Occident, suivi de la contestation de plus en plus directe des principes et valeurs de la démocratie libérale par ces régimes autoritaires.

 

Sous-marins australiens : « Un affaiblissement de l’OTAN »

Sous-marins australiens : « Un affaiblissement de l’OTAN »

Les Etats-Unis ont fait preuve d’une « véritable irresponsabilité » : ils ont provoqué une crise avec un allié et affaibli l’OTAN, estime l’ancien diplomate Michel Duclos, dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

Les dirigeants français ont-ils raison de dramatiser la crise qui les oppose aux Etats-Unis dans l’affaire des sous-marins australiens ? La comparaison faite par certains observateurs avec la crise sur l’Irak en 2003 a-t-elle vraiment un sens ?

A ces deux questions, il nous semble qu’il faut répondre oui, au moins dans une certaine mesure. D’abord, bien sûr, parce que, sur la méthode, nous ne pouvons pas laisser sans riposte un traquenard qui nous a été tendu dans un style à la hauteur des préjugés gaulois sur la duplicité « anglo-saxonne ». Ensuite, et surtout, parce que cette affaire est révélatrice d’enjeux profonds, comme l’était celle de 2003.

Avec l’Irak, la question était de savoir si les Etats-Unis allaient se substituer au Conseil de sécurité des Nations unies comme arbitre suprême du recours à la force. Aujourd’hui, à notre sens, l’enjeu porte sur la volonté de Washington d’organiser les équilibres dans l’Indo-Pacifique – donc dans l’environnement de la Chine – à ses conditions, privilégiant certains alliés (ou « vassaux »), en excluant d’autres, de manière délibérée. Nous centrons notre raisonnement sur les Etats-Unis parce qu’on peut comprendre que l’Australie, la plus coupable sur la forme, ait sur le fond poursuivi ce qu’elle considère comme son intérêt vital ; s’agissant des Britanniques, on ne peut s’étonner qu’ils cherchent à tirer leur épingle du jeu, en exploitant leur avantage comparatif de leur relation spéciale avec l’Amérique.

Et si nous insistons sur l’enjeu Indo-Pacifique, c’est parce que nous devons anticiper les suites qu’aura le pacte tripartite, du fait, par exemple, du signal qu’adresse la rupture du tabou touchant à la dissémination de technologies de pointe (propulsion nucléaire). Allons-nous assister à des répliques de l’Aukus [alliance entre l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis] avec d’autres pays – par exemple, l’Inde –, éventuellement sur d’autres types d’armement ? Le réengagement militaire américain dans la zone, s’appuyant, comme il est légitime, sur des liens de sécurité avec les Etats de la région, va-t-il se produire en écartant les intérêts européens, voire au détriment de ceux-ci ? Notons au passage que certains se réjouissent que les capitales européennes restent indifférentes au camouflet reçu par les Français : là aussi, rien d’extraordinaire mais attendons que les Européens découvrent progressivement toutes les implications de l’Aukus.




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