Archive pour le Tag 'action'

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Climat : Action juridique contre l’Etat (ONG)

Climat : Action juridique contre l’Etat (ONG) 

 

Une action juridique originale de quatre O.N.G. qui attaquent l’État pour « inaction climatique ». Une action qui fait suite à une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures. La question est de savoir si cette plainte a des chances d’aboutir et sur quoi. Notons d’abord que la justice en France est moins indépendante que dans beaucoup d’autres pays développés du fait de notre système politique et administratif très hiérarchisé. Théoriquement cette justice jouit de l’indépendance mais le parquet bien sûr -mais aussi le siège- est soumis à des pressions qui expliquent que sur certains sujets sensibles, on se range souvent du côté du pouvoir et où de l’argent. Comment en effet expliquer par exemple que la plupart des affaires politiques ou financières finissent  la plupart du temps en eau de boudin après des années voir des décades d’enquête, les recours procéduriers ne peuvent expliquer cet enterrement par le temps. La seconde raison est liée à la nature même de la plainte, sans doute insuffisamment motivée. Il conviendrait sans doute d’expliquer en quoi il y a faute de l’État avec un argumentaire étoffé notamment de sa politique énergétique. Il faudrait aussi dire en quoi il y a un préjudice, enfin comment il peut être réparé. Or les organisations écologistes ont un peu trop tendance à simplifier la problématique, c’est-à-dire à ne prendre en compte que certains des facteurs explicatifs d’une situation qu’il dénonce. La question se posera aussi concernant la compétence du tribunal compte tenu de la complexité de la problématique climatique. On pourra certes faire appel à des experts mais on pourra aussi vérifier que les experts appelés sont loin d’être d’accord entre eux.   »On fait appel au juge pour que celui-ci enjoigne l’État à agir » et à respecter ses « engagements », a déclaré à BFMTV Marie Pochon, coordinatrice de l’association Notre Affaire à Tous. Mais l’État aura beau jeu d’indiquer qu’il agit par exemple en développant le nucléaire, voir quelques énergies renouvelables anecdotiques,  que les résultats sont proches et que la dégradation par exemple des émissions polluantes est liée à des phénomènes conjoncturels et non structurels. Néanmoins il s’agira d’une procédure complexe, sans garantie de résultats. Selon l’ancienne ministre de l’Environnement Corine Lepage, l’État pourrait – au pire ou au mieux, selon les points de vue – n’être condamné qu’à un euro au titre de « préjudice moral ».  « Si c’est le préjudice écologique de toute la France, je doute fort qu’un tribunal donne à quatre associations (…) la totalité du préjudice », explique-t-elle auprès de BFMTV. En effet, certains juristes prédisent un échec du recours sur le terrain purement écologique. « Le juge n’est pas non plus climatologue », rappelle l’avocat Arnaud Gossement auprès de France Inter.

Nouvelle action juridique contre les compteurs Linky

Nouvelle action juridique contre les compteurs Linky

Nouvelle action juridique contre les compteurs Linky au tribunal de paris pour protester contre exploitation éhontée des données.  La  CNIL avait  déjà dénoncé aussi l’arnaque des compteurs Linky au motif qu’en réalité les clients ne sont pas réellement informés des conséquences relatives à l’exploitation des données.   Des contrôles ont, en effet, révélé que le consentement demandé aux clients n’était pas « libre, éclairé et spécifique » conformément à l’article 7 de la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978. La cour des comptes a critiqué  aussi  les fameux compteurs intelligents Linky. Une intelligence toutefois relative puisqu’elle ne permettra pas d’accéder à des données de consommation plus détaillée mais autorisera des augmentations de tarifs. À noter surtout le coût de la facture qui sera supportée le moment venu en grande partie pour le consommateur La facture globale s’élève à 5,7 milliards d’euros au total, dont 5,3 milliards d’euros pour Enedis, le solde concernant les distributeurs locaux d’électricité. Le gain prévu pour le consommateur a été évalué à 9,2 milliards d’euros : 5,2 milliards d’euros grâce à un accès à des offres plus concurrentielles liées à un accroissement de la concurrence entre fournisseurs ! 2,3 milliards d’euros correspondant à la valorisation de l’allégement des contraintes pesant sur lui (fin de sa présence obligatoire lors de certaines opérations) ! et 1,9 milliard d’euros liés aux économies de consommation, déduction faite du coût du compteur prélevé sur sa facture. Aussi la Cour des comptes conclut-elle que  le déploiement de Linky à l’échelle nationale pourrait finalement se conclure par un solde nul, voire négatif de – 0,2 milliard d’euros. En fait, le bénéfice sera surtout financier pour Enedis, ce que critique la Cour des Comptes. Selon les avocats qui attaquent les compteurs Linky au tribunal de Paris, Enedis utilise des “courants porteurs en ligne” (CPL) générant des radiofréquences situées entre 35 et 95 kHz, qui transforment le circuit électrique des clients en antenne. Or, dans un avis de juin 2017, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande d’étudier la possibilité d’installer des filtres “permettant d’éviter la propagation des signaux CPL” dans les logements et fait état d’”incertitudes sur les effets sanitaires” des fréquences mises en œuvre, font valoir les deux avocats. Ils demandent notamment au tribunal d’enjoindre à Enedis de ne pas installer de compteur Linky chez leurs clients, de leur fournir une électricité exempte de tout courant CPL et de leur communiquer toutes une série d’informations, notamment sur la nature des données collectées par cet appareil.

 

Action en justice contre l’Etat pour « inaction climatique »

Action en justice contre l’Etat pour « inaction climatique »

L’écologiste Damien Carême, maire de la ville de Grande-Synthe (Nord), a engagé un recours gracieux auprès de l’Etat, lundi 19 novembre, pour  »inaction en matière de lutte contre le changement climatique ». Jamais un élu local n’avait, avant lui, lancé une telle action.  Le recours a été déposé auprès du ministre de la Transition écologique, mais également du Premier ministre et du chef de l’Etat. L’objectif : forcer la France à agir davantage pour protéger le climat« puisque il y a un non-respect des engagements de l’Etat en matière de lutte contre le changement climatique », défend l’élu de 58 ans. Damien Carême et son avocate, l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, attendent une réponse du gouvernement dans les deux mois. « Soit il ne me répond pas, soit les réponses qu’il me porte ne sont pas satisfaisantes, et à ce moment-là, on mène l’action en justice », explique le maire à franceinfo.  Avec cette action, Damien Carême souhaite alerter l’Etat sur l’urgence de la situation, mais aussi l’interpeller sur les effets du changement climatique qu’il voit déjà, à son échelle. « Ma ville est située sur un territoire de polder, c’est-à-dire un territoire gagné sur la mer par les moines au Moyen Age », relate l’élu. La commune de Grande-Synthe est ainsi menacée par l’élévation du niveau de la mer et par des « inondations par les eaux du territoire ».

« On voit que le climat change, on l’a vu cet été », ajoute Damien Carême. « Cette année, on n’aura jamais connu autant de jours avec de la pollution atmosphérique sur notre territoire, notamment touché par l’ozone », déplore le maire. « L’avenir donc de ma commune peut être menacé, les intérêts de mes habitants aussi. » A Grande-Synthe, Damien Carême voit ses habitants s’engager de plus en plus contre le réchauffement climatique. « L’Etat, par contre, n’est pas au rendez-vous », dénonce-t-il. Lui « attend surtout des actes » et « des décisions fortes et courageuses ». Et ce « dans chacun des domaines », qu’il s’agisse de  »l’efficacité énergétique », des « transports », de  »l’alimentation » ou de  »l’agriculture ». « Je pense que de toute manière, on n’a pas le choix », soutient le maire de Grande-Synthe. « Je trouve ça malheureux de devoir saisir la justice, [mais] il y a urgence. Et l’urgence, si elle doit être décidée par la justice pour contraindre, eh bien ce sera sous la contrainte. » 

 

Terrorisme : comment renforcer l’action européenne (Dimitris Avramopoulos)

Terrorisme : comment renforcer l’action européenne (Dimitris Avramopoulos)

Un article  Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de la Migration, des Affaires intérieures et de la Citoyenneté. Dans le Tribune.

«  Terrorisme est un crime odieux contre l’humanité. Il s’attaque à notre mode de vie et à nos valeurs fondamentales. Le mois dernier, nous avons commémoré le deuxième anniversaire des événements tragiques survenus à Nice. Le 17 août, un an aura passé depuis les attentats de Barcelone et Cambrils. Alors que nos mémoires sont encore meurtries par ces souvenirs, nous faisons vœu de construire une Europe plus résiliente face à la menace terroriste. Une Europe qui protège ses citoyens.

Nous n’y parviendrons qu’en instaurant un climat de confiance et de solidarité entre nous, dans l’ensemble de l’UE. Nous arrivons mieux à travailler ensemble et à nous faire davantage confiance. L’année dernière, nos États membres ont signalé l’existence de 33 projets d’attentats terroristes djihadistes, dont 10 ont été concrétisés. Douze autres ont manqué leur objectif et 11 ont été déjoués. Nous en avons tiré des enseignements et instaurons cette confiance et cette solidarité, dont la contribution à la prévention et à la préparation est avérée. C’est à l’aune des 23 attaques qui n’ont heureusement jamais eu lieu qu’il faudrait désormais mesurer notre action. Nul ne peut promettre qu’il n’y aura plus jamais d’attaques mais nous ne devons pas relâcher nos efforts tant que nos concitoyens ne se sentiront pas totalement en sécurité.

Cette bataille, nous devons la livrer sur plusieurs fronts. En premier lieu, en refusant aux terroristes les moyens de nous nuire: en les privant de l’accès aux armes à feu, aux explosifs et aux capitaux dont ils ont besoin pour perpétrer leurs attentats; en durcissant les règles de sécurité dans toute l’Europe; en sécurisant nos espaces publics, y compris en finançant la construction de barrières contre les attaques au camion – comme celle de la Promenade des Anglais ou de La Rambla – et en faisant de la sécurité une composante essentielle de la conception de notre planification urbaine.

Nous devons ensuite renforcer la sécurité de nos frontières extérieures. Nous devons faciliter le franchissement de nos frontières aux voyageurs de bonne foi, mais identifier rapidement ceux qui représentent une menace pour notre sécurité et les envoyer en prison si c’est leur place. Notre corps européen de garde-frontières et de garde-côtes, opérationnel depuis octobre 2016, va bientôt être considérablement renforcé en personnel et en ressources. De nouveaux systèmes d’information, tels que le système européen d’entrée/sortie, se développent rapidement afin que nos garde-frontières disposent d’informations essentielles pour mieux gérer nos frontières. Dans un avenir très proche, les bases de données de sécurité de l’UE vont devenir interopérables. Tous les liens nécessaires seront établis, ce qui rendra très difficile, voire impossible, aux combattants terroristes étrangers de rentrer en Europe sans être repérés.

En troisième lieu, pour garantir la sécurité intérieure il nous faut aussi nous intéresser à ce qui se passe au-delà des frontières de l’UE. La coopération avec les pays voisins et alliés est vitale à cet égard. Notre coopération en matière de sécurité avec l’allié stratégique naturel de l’Europe que sont les États-Unis est à nouveau sur les rails. Nous collaborons également avec des partenaires de notre voisinage. Nous sommes sur le point d’entamer des négociations avec le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et cinq autres pays clés en vue de pouvoir partager des informations essentielles, y compris des données à caractère personnel. Isolé, aucun pays ne peut relever le défi du terrorisme. L’Europe non plus.

Mais ce qui importe davantage encore, c’est de mener la bataille des idées en notre propre sein. Nous devons scruter les profondeurs de nos sociétés pour comprendre ce qui pousse des citoyens européens à prendre les armes contre leurs concitoyens. Cette bataille requiert une approche holistique qui commence avec l’éducation pour aller jusqu’à l’examen de notre système carcéral, sans oublier l’internet.

L’internet ne saurait continuer à être une caisse de résonance facile de la propagande terroriste. C’est sur cette question que nous devons tous, mais en particulier les entreprises du secteur des médias sociaux, être à la hauteur de nos responsabilités sociétales. Nous ne pouvons pas tolérer les contenus à caractère terroriste sur les plateformes en ligne. La menace est bien réelle et il est urgent d’agir. Des personnes sont mortes parce que certains se sont radicalisés du jour au lendemain en regardant des vidéos terroristes. A l’automne, nous présenterons une proposition législative afin que les contenus à caractère terroriste soient effectivement supprimés de la toile.

Nous avons tiré des enseignements, malheureusement à nos dépens, des attentats dont nous avons été victimes au cours des trois dernières années. Si nous nous bornons à lutter contre le terrorisme à l’intérieur des frontières nationales, nous serons collectivement plus vulnérables. La menace terroriste est transfrontière et doit être traitée comme telle. Nous commençons à nous en rendre compte. L’Europe construit désormais sa sécurité sur des fondations collectives grâce à une Union de la sécurité réelle et effective et à un renforcement de son rôle de sécurité dans son voisinage comme dans le monde entier. »

Comité Action Publique 2022 : nouvelles méthodes de management

Comité Action Publique 2022 : nouvelles méthodes de management

 

Pas étonnant que le rapport n’ai pas été publié par le gouvernemenet car il propose des méthodes de management du service public largemenet inspiré du privé. Extrait :

 

 

 

« ►permettre l’innovation et engager les managers à être force de proposition. Pour cela, il faut valoriser ceux qui osent prendre des risques. Cette valorisation peut être financière, notamment via l’utilisation systématique de la part variable. Mais elle  passe aussi  par la mise en place d’une communication interne beaucoup plus efficace et qui accompagne les réformes. L’idée est de valoriser celui qui ose mais aussi de le faire savoir, pour encourager un mouvement d’ampleur ;

 

►passer d’une logique de contrôle sa priori à une logique de contrôles a posteriori centrés et plus efficaces. Cela évitera les lourdeurs liées à des contrôles a priori  peu ciblés car systématiques. Bien sûr, ce changement doit être assorti de mécanismes de sanctions en cas de manquements. L’allègement des contrôles passe par la suppression de la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables, au profit de dispositifs de contrôle et d’audit internes, mais par la responsabilité financière des ordonnateurs aussi en cas de présentation de comptes insincères, de dissimulation d’informations financières ou de manipulation de résultats, etc. Dans ce cadre, le rôle, les missions et le positionnement des contrôleurs budgétaires et comptables ministériels doivent nécessairement évoluer vers un métier plus proche du contrôle de gestion et de l’appui aux gestionnaires ;

 

►sortir d’une culture de la norme encadrant toute décision, pour permettre aux agents de prendre des décisions adaptées au cas par cas. Ceci constitue un changement majeur et ne doit pas conduire à un service public à plusieurs vitesses, en fonction de la bienveillance de tel ou tel agent. Des lignes de conduite proposées par l’administration centrale et des contrôles a posteriori limiteront ce risque. Cela impose également d’échanger en profondeur le rôle attendu de l’administration, pour aller, dans la lignée du projet de loi pour un État au service d’une société de confiance, vers une administration plus bienveillante, qui accompagne et qui conseille. Cela implique de sortir de la culture de la norme pour l’ensemble de la relation entre l’État et la société et repenser, en ce sens, la production législative « 

Hulot fait le bilan de son action : « ça pourrait aller mieux !

Hulot fait le bilan de son action : « ça pourrait aller mieux !

 

C’est en substance ce que dit Hulot en faisant son premier bilan d’activités annuel. Il est vrai qu’il a avalé de nombreuses couleuvres et que l’enflure du discours de la France est un peu en décalage avec la réalité concrète concernant de nombreux aspects comme la pollution, la biodiversité ou la qualité de vie tout simplement. Parmi les très grosses couleuvres, le renoncement à l’objectif -il est vrai utopique de passer la part de l’électricité à 50% au lieu de 75% actuellement en 2025. Hulot  devra habiller son renoncement avec une  grande dose hypocrisie et de démagogie lors de l’établissement des PPE (programmation énergétique). Donc pas de célébration pour cette première année d’activité.  « Célébrer, le mot est un peu fort. Il n’y a pas de quoi exulter », a lancé Nicolas Hulot, qui a insisté sur la hausse des émissions de gaz à effet de serre. « Les nouvelles ne sont pas bonnes à l’échelle de la planète. […] Elles ne sont pas bonnes non plus en France avec une hausse de 1,7% en 2017 par rapport à 2016″, a déclaré le ministre,   »C’est le signe que notre logiciel économique n’a pas tout à fait changé », a observé Nicolas Hulot, appelant à un « changement d’échelle » pour lutter contre le réchauffement climatique. « L’autosatisfaction dans ce ministère est une faute morale, n’attendez pas de moi de vous dire que tout va bien », avait d’ailleurs lancé en préambule le ministre. Nicolas Hulot a tenu à montrer les avancées, évoquant les « plans très concrets » mis en œuvre depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, dans les domaines du logement, des transports, des énergies renouvelables, de l’économie circulaire… « On a tous les outils pour transformer notre société, c’est un problème de volonté collective et de souci de cohérence. […] Je suis là pour que l’exception devienne la norme », a déclaré le ministre qui – « petite parenthèse » – s’est lancé un petit message, paraphrasant Beaumarchais : « Sans la liberté de blâmer il n’est pas d’éloges flatteurs. Ça vaut pour moi de temps en temps. Sans la capacité de saluer le positif, il n’y a pas de critiques recevables. »Un bel exercice littéraire qui malheureusement ne veut rien dire car les cas où rien n’est positif sont loin d’être négligeables.

Sondage action Macron : 44% des Français déçus, 20% satisfaits

Sondage action Macron : 44% des Français déçus, 20% satisfaits

 

 

67 % des Français qui pensent que la politique de Macron favorise les plus aisés. Seulement 20% de satisfaits (score stable) depuis décembre- mais les déçus augmentent, 44%, et les indécis se réduisent. 36%. Ce sondage montre que les cadres sont les plus positifs (30% de satisfaits), les catégories populaires étant les plus nombreuses à juger son action décevante (51%), tout comme les ruraux et les habitants des communes de moins de 20.000 habitants. Une majorité des électeurs de la présidente du Front national Marine Le Pen (66%) et du leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon (65%) sont négatifs. Ceux de François Fillon sont à 25% dans le même état d’esprit. Si les électeurs d’Emmanuel Macron se déclarent majoritairement satisfaits (48%), 35% estiment qu’il est encore trop tôt pour ne prononcer et 17% expriment leur déception.  Pour 67% des Français de toutes les catégories de la population, la politique menée par le président et son gouvernement est plutôt en faveur des plus aisés, ce taux dépassant 80% chez les électeurs du FN et de LFI. Les électeurs d’Emmanuel Macron sont partagés sur ce point : une majorité relative (46%) considère que la politique menée est plutôt en faveur des populations les plus aisées et 41% qu’elle est en faveur de toutes les catégories de population. La hausse de la CSG et la suppression de la taxe d’habitation sont les réformes qui ont le plus marqué les Français mais la première est jugée négativement (84%) et la seconde positivement (72%).  La réforme de la SNCF est jugée positivement par 59% des Français et négativement par 40%.

Ce sondage a été réalisé par internet les 12 et 13 avril sur un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

CGT mines (dont EDF) : 3 mois d’action

CGT mines (dont EDF) : 3  mois d’action

 

Le secteur gaz-électricité notamment sera appelé à 3 mois d’action par la CGT pour défendre ses revendications spécifiques concernant notamment le service public avec aussi des convergences avec les cheminots.  La CGT Mines Energie appelle les salariés du secteur de l’énergie à un mouvement de protestation, selon une information du Parisien, datée du mercredi 28 mars et confirmée par franceinfo. C’est au cours d’une réunion mercredi avec l’ensemble des secrétaires généraux des structures locales de la CGT Mines qu’a été prise cette décision.  « Pendant trois mois, nous allons organiser des mouvements de grève, mais aussi intervenir sur notre outil de production pour faire reculer ce gouvernement, explique au Parisien Sébastien Menesplier, secrétaire général de la fédération CGT Mines Energie, premier syndicat du secteur. Il s’agit de défendre un service public de l’énergie et contrer sa libéralisation. » Les actions envisagées seront diverses : baisses de charges dans les centrales nucléaires, coupures ciblées sur certaines entreprises ou passage en heures creuses de certaines zones géographiques. « Le mouvement s’inscrira dans la durée », assure à franceinfo un représentant de la CGT Mines Energie, qui précise qu’il y aura  »des moments de convergence avec les cheminots« . 

 

 

Banlieues : des discours comme d’habitude mais peu d’action (Philippe Acensi)

 

Ce que constate en substance  Philippe Acensi, le président de l’association « Bleu blanc zèbre ». (Association de maires) qui s’exprime dans une interview du JDD.

 

Pourquoi la réunion jeudi soir avec le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard s’est-elle mal passée?
Nous sommes un peu dans une impasse.  Au-delà de cette rencontre, cela fait plusieurs mois que nous travaillons pour produire des solutions pour les quartiers. Des villes comme Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) ou Grigny (Essonne) sont au bord de la rupture. Il n’y a eu, par exemple, aucun signe après la suppression des emplois aidés. Nous sommes à la fois un peu abattus et inquiets quant à la suite. Nous avons fait des propositions fortes. Il faut désormais rentrer dans la phase d’action. Nous voulons voir le plus rapidement possible les ministres concernés par le plan Banlieue – éducation nationale, emploi, insertion – avec le ministre de la Ville et leur dire : « Qu’est-ce que vous avez envie de faire pour les quartiers français, pour la jeunesse de ce pays, pour supprimer le décalage qui existe entre les quartiers et le reste de la population? »

Quelle va être votre prochaine action?
L’une de nos propositions est de mettre en place un réseau de 5.000 coachs pour l’insertion des jeunes par le sport. Mardi prochain, le 27 mars, nous réunissons plus de 400 coachs issus de toute la France à Montreuil. Un certain nombre d’élus seront présents, le préfet de région Michel Cadot et une quinzaine de maires également. Il faut arriver à réinstaller de grandes dynamiques. Nous avons des propositions sur l’illettrisme, sur les femmes isolées… Dans les quartiers populaires, beaucoup de gens font déjà des choses. Faisons leur confiance! Nous sommes dans une forme d’impatience. Notre sujet n’est pas de tirer sur l’ambulance. J’ai vraiment envie qu’on nous donne la possibilité de faire exploser tous ces projets dans le bon sens.

Avez-vous l’impression que le gouvernement n’apporte que peu d’attention à ce sujet?
Nous avons besoin de savoir ce qu’il va se passer. Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour rien! Nous ne sommes pas des activistes stériles, nous avons vraiment envie de passer à la phase d’action. Il y a urgence quand on connaît les problèmes aujourd’hui dans la plupart des quartiers français. Cette réunion [avec Jacques Mézard] n’a pas donné que des bons signes. Nous avons été refroidis.

Quelle est l’échéance de ce plan Banlieues?
Le président de la République avait parlé de fin mars. Nous attendons avec impatience le rapport de Jean-Louis Borloo début avril. Nous attendons beaucoup de ce rapport. Nous ferons aussi nos propositions le 12 avril prochain à Paris ; les Etats généraux se réuniront à l’espace Japy (11e arrondissement de Paris).

 

Jean-Louis Borloo vous a-t-il consulté pour son rapport?
On est main dans la main presque jour et nuit depuis plusieurs mois. Les Etats généraux sont allés le chercher car nous pensions que c’était le seul homme politique avec une vraie légitimité sur le sujet. Nous allons arriver à un point de convergence où tout le monde est prêt. Maintenant, il faut que nous sachions où l’on va, quelles propositions sont retenues. Je ne peux pas croire que ce travail reste lettre morte.

 

Sinon?
Le pays ferait une énorme erreur, car il y a une inquiétude et un risque d’explosion sociale majeur. Ce qui est en train de se passer est un énorme gâchis pour la jeunesse des quartiers. Il faut récréer des passerelles entre le monde économique et la jeunesse, de redonner la possibilité à tous ces grands acteurs d’accompagner la jeunesse. Nous sommes aussi à deux doigts d’un très grand projet nouveau et innovant pour les quartiers populaires. Ça peut basculer dans un sens ou dans un autre.

 

Vous vous réunissez cette semaine. Quelle va être la suite?
Nous nous réunissons mercredi pour décider de la suite. Nous avons déjà envoyé un courrier à Jean-Louis Borloo [suite à la réunion avec Jacques Mézard] pour lui faire part de nos inquiétudes et de notre incertitude quant à l’avenir de nos travaux. Mercredi, nous allons acter la date de restitution de nos propositions lors des Etats généraux du 12 avril prochain et entendre les uns et les autres. Après la réunion de jeudi, nous ne nous sommes pas dit qu’on arrêtait tout, mais nous avons été refroidis.

 

Plan Banlieues : des discours comme d’habitude mais peu d’action (Philippe Acensi)

Plan Banlieues : des discours comme d’habitude mais peu d’action (Philippe Acensi)

Ce que constate en substance  Philippe Acensi, le président de l’association « Bleu blanc zèbre ». (Association de maires) qui s’exprime dans une interview du JDD.

 

Pourquoi la réunion jeudi soir avec le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard s’est-elle mal passée?
Nous sommes un peu dans une impasse.  Au-delà de cette rencontre, cela fait plusieurs mois que nous travaillons pour produire des solutions pour les quartiers. Des villes comme Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) ou Grigny (Essonne) sont au bord de la rupture. Il n’y a eu, par exemple, aucun signe après la suppression des emplois aidés. Nous sommes à la fois un peu abattus et inquiets quant à la suite. Nous avons fait des propositions fortes. Il faut désormais rentrer dans la phase d’action. Nous voulons voir le plus rapidement possible les ministres concernés par le plan Banlieue – éducation nationale, emploi, insertion – avec le ministre de la Ville et leur dire : « Qu’est-ce que vous avez envie de faire pour les quartiers français, pour la jeunesse de ce pays, pour supprimer le décalage qui existe entre les quartiers et le reste de la population? »

Quelle va être votre prochaine action?
L’une de nos propositions est de mettre en place un réseau de 5.000 coachs pour l’insertion des jeunes par le sport. Mardi prochain, le 27 mars, nous réunissons plus de 400 coachs issus de toute la France à Montreuil. Un certain nombre d’élus seront présents, le préfet de région Michel Cadot et une quinzaine de maires également. Il faut arriver à réinstaller de grandes dynamiques. Nous avons des propositions sur l’illettrisme, sur les femmes isolées… Dans les quartiers populaires, beaucoup de gens font déjà des choses. Faisons leur confiance! Nous sommes dans une forme d’impatience. Notre sujet n’est pas de tirer sur l’ambulance. J’ai vraiment envie qu’on nous donne la possibilité de faire exploser tous ces projets dans le bon sens.

Avez-vous l’impression que le gouvernement n’apporte que peu d’attention à ce sujet?
Nous avons besoin de savoir ce qu’il va se passer. Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour rien! Nous ne sommes pas des activistes stériles, nous avons vraiment envie de passer à la phase d’action. Il y a urgence quand on connaît les problèmes aujourd’hui dans la plupart des quartiers français. Cette réunion [avec Jacques Mézard] n’a pas donné que des bons signes. Nous avons été refroidis.

Quelle est l’échéance de ce plan Banlieues?
Le président de la République avait parlé de fin mars. Nous attendons avec impatience le rapport de Jean-Louis Borloo début avril. Nous attendons beaucoup de ce rapport. Nous ferons aussi nos propositions le 12 avril prochain à Paris ; les Etats généraux se réuniront à l’espace Japy (11e arrondissement de Paris).

 

Jean-Louis Borloo vous a-t-il consulté pour son rapport?
On est main dans la main presque jour et nuit depuis plusieurs mois. Les Etats généraux sont allés le chercher car nous pensions que c’était le seul homme politique avec une vraie légitimité sur le sujet. Nous allons arriver à un point de convergence où tout le monde est prêt. Maintenant, il faut que nous sachions où l’on va, quelles propositions sont retenues. Je ne peux pas croire que ce travail reste lettre morte.

Sinon?
Le pays ferait une énorme erreur, car il y a une inquiétude et un risque d’explosion sociale majeur. Ce qui est en train de se passer est un énorme gâchis pour la jeunesse des quartiers. Il faut récréer des passerelles entre le monde économique et la jeunesse, de redonner la possibilité à tous ces grands acteurs d’accompagner la jeunesse. Nous sommes aussi à deux doigts d’un très grand projet nouveau et innovant pour les quartiers populaires. Ça peut basculer dans un sens ou dans un autre.

Vous vous réunissez cette semaine. Quelle va être la suite?
Nous nous réunissons mercredi pour décider de la suite. Nous avons déjà envoyé un courrier à Jean-Louis Borloo [suite à la réunion avec Jacques Mézard] pour lui faire part de nos inquiétudes et de notre incertitude quant à l’avenir de nos travaux. Mercredi, nous allons acter la date de restitution de nos propositions lors des Etats généraux du 12 avril prochain et entendre les uns et les autres. Après la réunion de jeudi, nous ne nous sommes pas dit qu’on arrêtait tout, mais nous avons été refroidis.

Réforme action publique : surtout des gadgets et la numérisation

Reforme action  publique : surtout des gadgets et la numérisation

Il ne faut pas s’attendre à de grandes révolutions dans les annonces que fera le premier ministre Edouard Philippe pour transformer l‘action publique. Les orientations concerneront surtout la numérisation des tâches. Des mesures justifiés par la nécessité de réaliser des économies qui ne sont pas certaines en tout cas pas à la hauteur des 60 milliards prévus au cours du quinquennat. Le vrai problème en effet,  c’est le champ des missions régaliennes et la manière de les assumer, la numérisation n’intervenant qu’en dernier. En effet tant que les obligations réglementaires numérisées ou pas engendreront toujours des couts considérables en investissement, en fonctionnement notamment en personnel. Jusque-là le président de la république a été très prudent quand à la remise en cause de la cathédrale administrative française dont il est comme beaucoup d’autres dirigeants politiques à la fois le produit et l’acteur. Pour transformer de façon radicale l’étatisme français,  il conviendrait de s’attaquer aux privilèges des grandes écoles et des corps. Une tâche est politiquement dangereuse.  Si on ajoute à la pléthore de fonctionnaires, l’armée mexicaine des élus on aura compris les réticences corporatistes à supprimer des contraintes bureaucratiques qui justifient ces effectifs. Une fois définie le champ de l’intérêt général, il faudrait distinguer les conditions de réalisation des missions de service public. Certaines pouvant être assumées uniquement par le public, d’autres par le public et le privé, d’autres enfin uniquement par le privé. Et là encore, on affronte nécessairement le corporatisme de tout ceux qui soit définisse des règles soit les mettre en pratique et qui en vivent.  Le Premier ministre et le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, s‘exprimeront à 12h30, après un comité interministériel centré sur les questions des ressources humaines, de simplification et de qualité des services publics et du numérique. “L‘ambition n‘est pas d‘ajuster le travail de tel ou tel ministère”, a dit Emmanuel Macron mardi lors de ses vœux aux corps constitués, “mais parfois de repenser en profondeur certaines missions, de les reconsidérer, de savoir les transformer à la racine soit pour y renoncer soit pour les rendre plus efficaces”. La sphère publique doit “assumer les changements profonds que le numérique porte”, a ajouté le président.  Il comptait pour cela notamment réduire les dépenses de l‘Etat de 25 milliards d‘euros pour parvenir à un quasi équilibre de l‘ensemble des comptes publics fin 2022. Il a jugé possible de réduire le nombre total de fonctionnaires d‘environ 120.000 en cinq ans. Sur la seule fonction publique de l‘Etat, une baisse de 50.000 est envisagée. Pour 2018 il y aura des embauches !

Sommet sur le climat : assez de promesses, de l’action ! (Yannick Jadot)

Sommet sur le climat : assez de promesses, de l’action !  (Yannick Jadot)

« Les discours de repentance climatique, j’en ai un peu assez ». Invité sur franceinfo pour évoquer le sommet pour le climat qui s’est tenu mardi 12 décembre, à Paris, Yannick Jadot a déploré que l’on fasse  »des sommets d’autoaccusation pour masquer l’inaction. » Le député européen Europe Ecologie – Les Verts a affirmé qu’il n’y avait pas eu  »d’annonces sérieuses » à l’occasion de cette journée organisée presque deux ans jour pour jour après l’accord de Paris, conclu à l’issue de la COP21. « Moi je veux que la France soit gardienne de l’accord de Paris, leader du climat. Mais pour cela, il faut que l’on agisse. Il faut arrêter de dire : nous n’en faisons pas assez. »« Les Etats ne sont pas dans le bon tempo de l’action climatique », a encore martelé Yannick Jadot, donnant ainsi raison à Emmanuel Macron quand il affirme que l’on est « en train de perdre la bataille »« Qu’Emmanuel Macron prenne un leadership mondial sur le climat, tant mieux. Qu’à ce sommet, tout le monde ait mis un taquet à Donald Trump, cela nous fait tous plaisir. Moi, les discours de repentance climatique j’en ai un peu assez. Moi, je veux de l’action. » Yannick Jadot a également salué les engagements pris par les entreprises. « Tant mieux si elles le font. C’est une responsabilité morale. Mais la responsabilité des Etats, c’est de ne plus donner un euro aux énergies fossiles, sinon on n’est pas cohérent. » Le député a ainsi rappelé que les pays européens doivent encore augmenter leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour limiter à au moins deux degrés le réchauffement climatique  à l’échelle mondiale d’ici 2100.  Et d’inviter le président Emmanuel Macron à engager l’action « à l’échelle française et européenne pour que l’on puisse assumer ce leadership par l’exemple. Mais c’est le seul président français qui utilise les enceintes des Nations Unies ou ce type de sommet pour vanter le nucléaire. Ce qui totalement aberrant.’

Législatives : l’immobilisme ou l’action (Macron)

Législatives : l’immobilisme ou l’action  (Macron)

Le président a estimé qu’ »au fond les Français avaient une réponse simple à apporter à une question simple, la question c’est : stop ou encore ? La question, c’est : est-ce qu’on veut de l’action ou de l’impuissance ? Et la question c’est celle de savoir si on se place dans l’humilité, dans la conviction ou plutôt dans l’affirmation et dans la dénonciation ? », a dit Christophe Castaner devant la presse. Emmanuel Macron a demandé à ses troupes de « faire en sorte que les Français soient suffisamment éclairés dimanche prochain pour y répondre de la façon la plus simple », a-t-il ajouté. La République en marche et son allié centriste du MoDem présentent 537 candidats aux élections législatives, dont une grande partie est novices en politique. Selon un sondage de l’Ifop et du Cecop pour la Fondation pour l’Innovation Politique publié mercredi, qui fait écho aux autres enquêtes, entre 350 et 380 députés LREM seraient élus. La majorité absolue à l’Assemblée nationale est de 289 sièges.

Loi travail : nouvelle action des syndicats gauchistes néandertaliens

Loi travail : nouvelle action des syndicats gauchistes néandertaliens

 

Bien que la mobilisation devienne de plus en plus insignifiante, pour ne pas dire ridicule,  les syndicats gauchistes néandertaliens s’entêtent  à multiplier les actions contre la loi. Une loi certes conduite de manière lamentable par le gouvernement mais dont certains aspects sont cependant positifs puisqu’ils permettent la décentralisation de la négociation entre partenaires sociaux. Ce que redoutent évidemment les syndicats étatistes encore nourris de l’idéologie communiste. Le plus délirant dans cette affaire c’est que ce sont surtout les fonctionnaires et les salariés du secteur nationalisé non concernés par la loi travail qui vont manifester. Les organisations impliquées dans cette protestation voudraient discréditer définitivement le syndicalisme il ne s’y prendrait pas autrement. Les opposants à la loi El Khomri ont donc appelé à une nouvelle mobilisation pour la 14e fois depuis mars. L’aérien sera le secteur le plus perturbé. Les opposants à la loi travail sont en grève jeudi et manifestent pour la 14e fois depuis mars. À Paris, ils se réuniront à partir de 14 heures depuis la place de la Bastille jusqu’à celle de la République avec en tête les leaders de la CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL pour qui ce texte surfe sur une logique de «dumping social». En province, plus d’une centaine de manifestations et de rassemblements sont également prévus. Les organisateurs souhaitent rassembler beaucoup de monde. Le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a dit samedi à la Fête de l’Humanité, souhaiter «une grosse mobilisation», mais le mouvement semble s’essouffler. Lors de la précédente journée, le 5 juillet, au moment des vacances scolaires, à peine 30.000 personnes s’étaient mobilisées. Des appels à la grève ont été lancés dans la fonction publique, à la Poste, à la SNCF, à la RATP, chez Air France, chez les intermittents du spectacle ou encore les contrôleurs aériens. • À la RATP, l’impact sera limité. Par sécurité, la RATP fermer les stations sur le parcourt du défilé: les stations Bastille, Chemin Vert, SB-Froissart, Filles du Calvaire et République dès 10h du matin. La SNCF indique également que • Relayés à la SNCF par trois syndicats, la mobilisation n’entraînera pas la perturbation du trafic, la SNCF prévoit «un trafic normal». Des préavis couvrant l’ensemble du groupe public ont été déposés par la CGT-cheminots et SUD-rail, du mercredi soir au vendredi matin, ainsi que par FO sur un périmètre plus restreint.

 

Marion Maréchal Le Pen chez les monarchistes de l’action française

Marion Maréchal Le Pen chez les monarchistes de l’action française

 

 

Dans le journal 20 minutes on relate la visite de Marion Maréchal Le Pen chez les monarchistes de l’action française. Une manière sans doute pour la jeune députée du Front National de faire entendre sa différence par rapport à la ligne conduite par Marine Le Pen. Une ligne qui vise à banaliser le Front National en gommant toute les aspérités qui justement caractérisaient le mouvement créé par Jean-Marie Le Pen. Hier, la jeune députée du Vaucluse a été acclamée à Paris par les militants de l’Action française, un mouvement monarchiste et antirépublicain, né après l’affaire Dreyfus, et dont le maître à penser est Charles Maurras, condamné en 1945 pour son soutien au régime de Vichy. « Ils l’invitent depuis quatre ans et des jeunes de l’Action française lui ont donné un coup de main pendant les régionales. Ils lui ont fait passer le message », justifie-t-on dans l’entourage de Marion Maréchal-Le Pen, qui tient à rappeler : « Il y a aussi eu des résistants parmi les membres de l’Action française. »  Robert Ménard, le maire RBM (Rassemblement Bleu Marine) de Béziers, qui s’apprête à organiser une rencontre de « toutes les droites » dans sa ville à la fin du mois, a lui aussi participé, sur Skype, à ce colloque intitulé « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? ». Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, avait également été convié — car, en juillet dernier, il déclarait, comme s’il le regrettait, dans une interview : « Le roi n’est plus là » —, mais il a décliné. « Avec la meilleure excuse : il participe déjà aux Fêtes de Jeanne d’Arc », ironise un responsable de l’Action française.  La petite fille de Jean-Marie Le Pen a beau représenter le camp des « républicains » pour cette journée de débat, son arrivée sur scène n’en est pas moins saluée par un tonnerre d’applaudissements. Pour la voir, environ 500 personnes ont répondu présent dans la salle pleine à craquer. « Elle est très libre par rapport à d’autres responsables du Front national. Elle n’est pas politiquement correcte. Je ne voterai pas Marine, mais la question pourrait se poser si Marion était candidate », se réjouit Maylis, sympathisante de 24 ans qui récuse tout lien entre l’Action française et l’extrême droite. Les prises de position de la jeune élue sur l’avortement, le Planning familial, son soutien affiché à la Manif pour tous, ou encore son catholicisme assumé, enchantent les militants royalistes, qui revendiquent 3 500 adhérents. « Marion recherche le bien commun. Marine, la division. Et son entourage, Florian Philippot en tête, a une vision très différente de la nôtre », enfonce Maylis.  Se prêtant au jeu des questions- réponses, Marion Maréchal-Le Pen rappelle son attachement à la République, mais se taille un joli succès en réaffirmant être « saoulée par les valeurs de la République », servies « à toutes les sauces ». Elle plaide pour le retour de la souveraineté, lâche que « la France n’est pas une terre d’islam », et conclut en espérant la victoire du FN. Le public ricane, un homme grince : « Ça dépend lequel. Si c’est celui de Philippot… » De quoi faire tiquer certains cadres frontistes. « Si elle m’avait demandé conseil, je lui aurais dit de ne pas participer à ce colloque. Notre positionnement est tellement délicat qu’il faut s’abstenir de participer à ce genre d’événements », assure Wallerand de Saint Just, le trésorier du Front.

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