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Banques :Une crise des actifs pourris ?

Banques :Une crise des actifs pourris ? 

 

 

En autorisant la titrisation des « prêts non performants », ( refinanciarisation des actifs pourris), l’Europe prend le risque de voir une crise financière redoubler les effets de la crise économique due au Covid-19, prévient l’économiste  Jézabel Couppey-Soubeyran  dans sa chronique au « Monde ».

 

Chronique.

 

 En Europe comme ailleurs, les faillites d’entreprises ont été plus faibles qu’attendu en 2020, car les mesures d’aide les ont contenues ou différées. Selon les prévisions, elles devraient augmenter en 2021 et lester les bilans des banques d’une masse de prêts qui ne seront pas remboursés. La Commission européenne a tout prévu : transformer ces « prêts non performants » en produits revendables sur un marché. La foire est ouverte !

Comme l’explique le Fonds monétaire international dans ses Perspectives de l’économie mondiale d’avril, contrairement à ce qui s’est passé pendant la crise financière ou d’autres récessions, les faillites d’entreprises ont diminué dans les économies avancées pendant la crise sanitaire. Cela est dû notamment aux moratoires sur les remboursements de prêts bancaires. Ce sont les petites entreprises qui en ont particulièrement profité. Les plus grandes ont plutôt accès aux marchés obligataires, où le FMI observe parallèlement, dans son rapport sur la stabilité financière globale, un taux de défaillance des émetteurs de titres mal notés à son plus haut depuis la crise financière.


En substance, le FMI craint qu’une horde d’entreprises « zombies », petites et grandes, maintenues artificiellement en vie par les aides généralisées, vienne plomber la reprise. S’ils veulent moins d’entreprises « zombies », qui feront faillite demain tout en accaparant des ressources qui seraient plus utiles à d’autres, les pouvoirs publics doivent se résoudre à accepter plus de faillites aujourd’hui.

« Bad banks »

Cela rejoint les prévisions des instituts de conjoncture et des professionnels du secteur financier qui s’attendent à une remontée des faillites d’entreprises en 2021, à un niveau qui dépasserait celui de 2019 (l’assureur-crédit Atradius prévoit une augmentation de 26 % dans le monde en 2021, et de 80 % en France). Au bilan des banques de la zone euro, qui sont entrées dans la crise sanitaire mieux capitalisées et plus résistantes qu’elles ne l’étaient avant la crise financière de 2008, le taux de prêts non performants, resté en dessous de 3 % en 2020 (contre 7 % fin 2015), pourrait remonter et causer des pertes. Le préjudice ne sera pas seulement pour la profitabilité des banques mais aussi, suivant leur capacité à absorber les pertes, pour la stabilité globale du secteur. En 2008, la crise financière avait débouché sur la crise économique. En situation de pandémie, la crise bancaire et financière pourrait venir à la suite de la crise économique et en redoubler les effets.

Devant la paralysie de l’union européenne, la BCE prête à acheter des actifs pourris

Devant la paralysie de l’union européenne, la BCE prête à acheter des actifs pourris

 

 

L’union européenne est un nouveau presque paralysée à propos du plan de relance de 1000 milliards € ….mais sur six ans, soit 150 millions d’euros par an. Un montant bien insuffisant par rapport aux enjeux et dont les modalités restent encore à définir car les divergences sont très fortes entre les Etats.

À nouveau la BCE pourrait être amenée à intervenir après avoir déjà dégagé une ligne de 750 milliards de prêts . Elle pourrait cette fois accepter d’acheter des actifs pourris aux Etas et aux banques  particulièrement en grande difficulté comme l’Italie ou l’Espagne. Le problème c’est que la BCE est en train de dépasser les limites de ses compétences mais aussi de faire croître le volume de son bilan mettant à terme en cause la valeur de l’euro.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont certes conclu jeudi un accord de principe sur la création d’un fonds d’urgence de quelque 1.000 milliards d’euros pour soutenir la reprise après la crise du coronavirus mais ils ont repoussé les décisions sur ses modalités et son financement, qui pourraient prendre des mois.

Et la nouvelle enveloppe ne représente que 1% du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la zone euro, alors que beaucoup d’observateurs s’attendent à une contraction de 5% à 15% du PIB.

La BCE, à la différence des autres grandes banques centrales, doit de plus s’accommoder de l’absence de coordination des politiques budgétaires dans l’UE, ce qui se traduit entre autres par des écarts de rendements (spreads) entre les dettes souveraines des pays membres.

“Faute d’un accord plus ambitieux, la BCE sera probablement la seule solution disponible en ce qui concerne les spreads périphériques”, dit ainsi Frederik Ducrozet, stratège de Pictet Wealth Management, en référence notamment aux rendements des emprunts d’Etat italiens, en nette hausse ces derniers jours.

Pour donner du temps aux Etats, la BCE devra donc très probablement annoncer de nouvelles mesures de soutien, ce qui l’obligera à se rapprocher un peu plus des limites de ses statuts et à fournir des arguments à ses détracteurs.

Surtout, en prenant une nouvelle fois l’initiative, l’institution dirigée par Christine Lagarde enclenchera probablement un mécanisme désormais familier dans lequel les dirigeants politiques, constatant que la BCE est toujours là pour les soutenir, tendent au laisser-aller et accroissent encore la nécessité de nouvelles mesures de politique monétaire.

Ce mécanisme, s’il a montré qu’il fonctionnait, a un gros défaut: il alimente les doutes sur la solidarité entre pays membres de l’UE et sur la détermination de ceux de la zone euro à assurer la pérennité de la monnaie unique.

Aujourd’hui, à peine plus d’un mois après avoir lancé un plan d’achats d’actifs de 750 milliards d’euros, la BCE doit donc envisager de faire encore plus, et peut-être dès sa prochaine réunion, jeudi prochain, selon certains analystes.

Car la situation de l’Italie devient urgente: alors que sa dette publique menace de dépasser 175% du PIB en fin d’année à cause du surcroît de dépenses et de la chute de recettes liés à l’épidémie, la note souveraine de Rome pourrait être bientôt dégradée en catégorie spéculative (“junk”), ce qui rendrait ses emprunts inéligibles aux programmes de rachats de la BCE.

Une telle situation priverait le Trésor italien du principal acheteur de ses obligations sur le marché secondaire et fragiliserait considérablement les banques de la péninsule, dont les titres d’Etat représentent une part importante des avoirs.

Contrairement au Conseil européen, la BCE a déjà fait la preuve ces dernières semaines de sa capacité à adopter vite des mesures fortes, car elle peut décider à la majorité simple des membres de son Conseil des gouverneurs alors que l’UE a besoin de l’unanimité.

Elle a ainsi pu passer outre certaines réticences de l’Allemagne et des Pays-Bas, deux des pays dits “frugaux” qui posent leurs conditions à un partage du fardeau avec les pays périphériques.

Mais la BCE a déjà pris beaucoup de risques en terme de respect de ses propres statuts: elle a commencé à acheter des titres souverains qui ne bénéficient pas d’une note en catégorie d’investissement, elle accepte des titres “junk” en garantie et elle s’autorise à enfreindre la règle selon laquelle elle ne doit pas acheter plus du tiers de la dette publique d’un pays.

La prochaine étape, pour le Conseil des gouverneurs, consistera probablement à augmenter encore les achats de titres sur les marchés, ou à accroître la part des “junk bonds” dans ceux-ci.

Elle pourrait aussi envisager d’acheter des créances douteuses, des obligations émises par les banques voire des actions de banques, et réexaminer le recours au dispositif des “Opérations monétaires sur titres” (OMT), jamais utilisé mais qui lui permettrait d’acheter sans limite des obligations d’Etat italiennes.

“Il est acquis que les OMT seront activées, c’est juste une question de temps”, estime Salman Ahmed, responsable de la stratégie d’investissement de Lombard Odier Investment Managers. “Avec les OMT, la mutualisation des dettes pourra se faire via le bilan de la banque centrale.”

Population Allemagne : record d’actifs

Population Allemagne : record d’actifs

 

En 2017, l’Allemagne comptait 44,3 millions d’actifs, son niveau le plus élevé depuis la réunification, en 1990 à comparer au 30 millions d’actifs en France.  Avec 638.000 travailleurs disponibles de plus qu’en 2016, soit une progression de 1,5 %, «il s’agit de la plus forte hausse annuelle depuis 2007», pointe l’Office fédéral allemand des statistiques (Destatis). Deux phénomènes permettent de compenser la démographie défavorable outre-Rhin: la participation accrue des nationaux sur le marché du travail et l’arrivée de main-d’œuvre étrangère.  Le pays a également affiché son taux de chômage le plus faible depuis vingt-sept ans, avec 5,3 % de sa population active sans emploi. Une nouvelle d’autant plus positive que, dans le même temps, le nombre d’actifs à faibles revenus (exerçant des «mini-jobs») a diminué, relève encore Destatis. En France, on compte 1 million d’actifs supplémentaires en France en dix ans. En 2016, 29,2 millions de personnes, âgées de 15 à 64 ans, sont ainsi considérées comme actives, au sens du Bureau international du travail, Parmi ces actifs, l’Insee recense donc 26,2 millions d’individus ayant un emploi et 3 millions au chômage. À 87,9%, les actifs sont âgés entre 25 et 49 ans. Mais en Allemagne, il faudra compter avec  Le vieillissement de la population qui devrait entraver la croissance du pays à moyen terme. La population apte au travail, c’est-à-dire âgée de 15 à 74 ans, diminuera de 2,5 millions d’ici à 2025, a averti en avril la Bundesbank, la banque centrale allemande, en soulignant le poids utile de l’immigration. «Les travailleurs provenant d’Europe de l’Est (Pologne…) et du Sud (Italie, Grèce…) et de nombreux autres pays permettent à la population active de continuer à progresser outre-Rhin au lieu de reculer», pointe de son côté Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis. Depuis 2015, l’Allemagne a accueilli un million et demi de personnes fuyant les zones de conflit ou la misère.

30 Millions d’actifs, 10% au chômage pour longtemps avec une croissance à 2%

30 Millions d’actifs, 10% au chômage pour longtemps avec une croissance à 2%

Il est clair qu’avec une croissance qui ne dépasse guère 2 % par an la France n’est pas prête de faire diminuer de manière significative le chômage. Pour résumer , on compte environ 30 millions d’actifs et 10 %,  soit de l’ordre de 3 millions,  sont au chômage total. Comme la création nette est de l’ordre de 200 000 emplois, qu’il y a 600 000 départs à la retraite le solde global ne bouge guère puisque chaque année on compte 800 000 nouveaux entrants sur le marché du travail (il faut aussi compter sur les effets de la productivité). L’analyse de l’INSEE sur l’année 2016 permet de saisir dans le détail les gens je du chômage.  En moyenne, en 2016, 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans en France sont actives, soit 71,4 % de cette tranche d’âge. Parmi elles, 26,2 millions ont un emploi et 3,0 millions sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) ; 11,7 millions sont inactives, c’est-à-dire ne travaillent pas et ne recherchent pas activement un emploi ou ne sont pas disponibles pour en occuper un (figure 1). Sur la dernière décennie, la population active âgée de 15 à 64 ans a augmenté, principalement sous l’effet de la hausse du taux d’activité. Entre 2006 et 2016, le nombre d’actifs a augmenté de 1,0 million de personnes et le taux d’activité des 15–64 ans, de 1,9 point en France métropolitaine (sources). Cette hausse est avant tout portée par les seniors : entre 2006 et 2016, en France métropolitaine, le nombre d’actifs âgés de 50 à 64 ans a augmenté de 1,7 million et leur taux d’activité de 8,4 points (dont 7,4 points au titre de l’emploi). La participation croissante des seniors au marché du travail, ininterrompue malgré la crise de 2008, est liée aux réformes des retraites et aux restrictions d’accès aux dispositifs de cessation anticipée d’activité (dispense de recherche d’emploi, préretraite, retraite anticipée). La progression de l’activité des seniors se poursuit en 2016 (+ 0,8 point).

La hausse de l’activité est également due à une participation accrue des femmes au marché du travail : leur taux d’activité a progressé de 3,1 points entre 2006 et 2016 en France métropolitaine. Sur la même période, celui des hommes est resté stable. Les écarts de taux d’activité restent cependant encore marqués entre hommes et femmes : en 2016, en France, 67,6 % des femmes de 15–64 ans sont actives, contre 75,4 % des hommes.

Figure 1 – Statut d’activité

Statut d’activité

Ensemble

Sexe (en %)

Âge (en %)

en milliers

en %

Femmes

Hommes

15-24 ans

25-49 ans

50-64 ans

Actifs

29 207

71,4

67,6

75,4

36,9

87,9

64,9

Ayant un emploi

26 243

64,2

60,9

67,6

27,8

79,7

60,3

Chômeurs

2 964

7,2

6,7

7,8

9,1

8,2

4,6

Inactifs

11 683

28,6

32,4

24,6

63,1

12,1

35,1

Ensemble

40 890

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, enquête Emploi 2016.

Figure 2 – Statut d’emploi et type de contrat

Statut d’emploi et type de contrat

Ensemble

Sexe (en %)

Âge (en %)

en milliers

en %

Femmes

Hommes

15-24 ans

25-49 ans

50 ans ou plus

Non-salariés

3 140

11,8

8,4

15,0

2,7

10,5

16,9

Salariés

23 442

88,2

91,6

85,0

97,3

89,5

83,1

Contrat à durée indéterminée*

19 987

85,3

85,1

85,4

44,0

87,5

92,8

Contrat à durée déterminée

2 453

10,5

12,3

8,6

32,1

9,5

5,9

Apprentissage

379

1,6

1,1

2,1

16,6

0,3

0,0

Intérim

624

2,7

1,5

3,8

7,2

2,7

1,2

Ensemble

23 442

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Ensemble des emplois

26 584

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

  • *Y compris les fonctionnaires
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, enquête Emploi 2016.

Plus de trois emplois sur quatre dans le secteur tertiaire

En 2016, la part des professions intermédiaires et des cadres s’établit à 43,6 % des actifs occupés (figure 3) et augmente légèrement (+ 0,7 point sur un an), dans la continuité des années précédentes. A contrario, la part des ouvriers, qui avait fortement baissé durant les dernières années, reste stable en 2016 (20,3 %). Celle des employés (27,4 %) recule légèrement. Au total, en 2016, un actif occupé sur cinq est ouvrier ou employé non qualifié.

Les femmes occupent plus souvent des postes d’employés (43,3 %, contre 12,6 % pour les hommes), alors que les hommes sont plus fréquemment ouvriers (31,6 %, contre 8,3 % pour les femmes). Au total, les femmes sont plus présentes sur des postes d’employés ou d’ouvriers non qualifiés (26,4 % contre 14,9 % pour les hommes). La part de cadres reste plus élevée chez les hommes que chez les femmes (20,4 % contre 14,9 %).

Les jeunes de 15 à 24 ans qui occupent un emploi sont, en lien avec leur niveau de diplôme, essentiellement employés ou ouvriers (70,7 %), majoritairement non qualifiés ; seuls 4,8 % sont cadres. La structure des emplois par catégorie socioprofessionnelle est globalement proche entre les 25–49 ans et les 50 ans ou plus.

En 2016, 75,8 % des personnes ayant un emploi, salarié ou non, travaillent dans le secteur tertiaire : 88,0 % des femmes et 64,5 % des hommes, cet écart s’expliquant essentiellement par la forte présence féminine dans les secteurs de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale. Les autres secteurs se caractérisent par une plus forte présence masculine : l’industrie représente 13,6 % des emplois (19,1 % pour les hommes), la construction 6,4 % des emplois (11,0 % pour les hommes) et l’agriculture 2,8 % des emplois (4,0 % pour les hommes). Les 50 ans ou plus travaillent plus souvent dans l’agriculture (4,3 %) et les moins de 25 ans dans le commerce (18,2 %) et l’hébergement-restauration (9,1 %).

Figure 3 – Catégorie socioprofessionnelle et secteur d’activité¹

Catégorie socioprofessionnelle et secteur d’activité¹

Ensemble

Sexe (en %)

Âge (en %)

en milliers

en %

Femmes

Hommes

15-24 ans

25-49 ans

50 ans ou plus

Catégorie socioprofessionnelle
Agriculteurs exploitants

482

1,8

1,0

2,6

0,4

1,3

3,3

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

1 742

6,6

4,0

9,0

1,3

6,1

8,9

Cadres et professions intellectuelles supérieures

4 725

17,8

14,9

20,4

4,8

18,8

19,0

Professions intermédiaires

6 853

25,8

28,2

23,6

22,2

28,0

22,1

Employés qualifiés1

3 718

14,0

21,7

6,8

17,3

14,3

12,5

Employés non qualifiés1

3 556

13,4

21,6

5,8

20,8

11,5

15,2

Ouvriers qualifiés

3 532

13,3

3,5

22,5

15,0

13,5

12,5

Ouvriers non qualifiés

1 869

7,0

4,8

9,1

17,6

6,2

6,1

Non déterminé

107

0,4

0,4

0,4

0,6

0,4

0,4

Secteur d’activité2
Agriculture

754

2,8

1,6

4,0

2,9

2,1

4,3

Industrie

3 626

13,6

7,8

19,1

14,2

14,0

12,7

Construction

1 699

6,4

1,4

11,0

7,3

6,7

5,6

Tertiaire

20 161

75,8

88,0

64,5

73,1

76,0

76,3

Commerce

3 428

12,9

12,6

13,2

18,2

13,2

10,9

Transports

1 463

5,5

3,0

7,8

4,1

5,5

5,9

Hébergement et restauration

1 022

3,8

3,9

3,8

9,1

3,6

3,0

Information et communication

740

2,8

1,7

3,8

2,1

3,2

2,2

Finance, assurance immobilier

1 224

4,6

5,4

3,9

3,1

4,7

4,8

Act. scient., techn., serv. admin.

2 568

9,7

9,3

10,0

8,3

10,5

8,3

Administration publique

2 431

9,1

10,0

8,3

5,7

8,6

11,2

Enseignement

1 995

7,5

10,7

4,6

4,3

7,8

7,8

Activités pour la santé humaine

1 892

7,1

11,1

3,4

5,1

7,2

7,4

Héberg. médico-social et social et action sociale sans hébergement

1 976

7,4

13,0

2,3

6,3

6,9

8,8

Autres services

1 422

5,3

7,3

3,5

6,7

4,8

6,1

Activité indéterminée

344

1,3

1,2

1,4

2,5

1,2

1,1

Ensemble

26 584

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

  • 1. La ventilation entre employés qualifiés et non qualifiés se fonde sur la nomenclature PCS à quatre chiffres.
  • 2. Les intérimaires sont classés dans le secteur utilisateur.
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes en emploi de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, enquête Emploi 2016.

6,5 % des actifs occupés sont en sous-emploi

En 2016 comme en 2015, 18,8 % des personnes en emploi travaillent à temps partiel (figure 4). Cette part atteint 43,4 % parmi les employés non qualifiés. Elle est près de quatre fois plus élevée chez les femmes (30,1 % contre 8,2 % pour les hommes) et plus importante aux âges extrêmes (24,8 % pour les 15–24 ans et 22,2 % pour les 50 ans ou plus). En moyenne, les salariés à temps partiel travaillent habituellement23,3 heures par semaine, contre 39,1 heures pour les salariés à temps complet et 46,2 heures pour les non-salariés.

En 2016, 1,7 million de personnes sont en situation de sous-emploi , soit 6,5 % des actifs occupés. Il s’agit essentiellement de personnes à temps partiel souhaitant travailler davantage et disponibles pour le faire (1,6 million de personnes, dont près d’un quart recherchent activement un autre emploi). Le sous-emploi affecte surtout les femmes (9,4 %), les jeunes (11,9 %) et les employés non qualifiés (18,2 %).

Figure 4 – Temps partiel et sous-emploi

Temps partiel et sous-emploi

Temps partiel

Sous-emploi

Effectifs (en milliers)

Part (en %)

Effectifs (en milliers)

Part (en %)

Catégorie socioprofessionnelle
Non-salariés

519

16,5

195

6,2

Salariés

4 474

19,1

1 528

6,5

Cadres

427

10,1

85

2,0

Professions intermédiaires

993

15,4

255

4,0

Employés qualifiés*

828

22,3

221

5,9

Employés non qualifiés*

1 542

43,4

647

18,2

Ouvriers qualifiés

286

8,1

137

3,9

Ouvriers non qualifiés

382

20,4

177

9,5

Sexe
Femmes

3 860

30,1

1 209

9,4

Hommes

1 133

8,2

515

3,7

Âge
15-24 ans

516

24,8

248

11,9

25-49 ans

2 705

16,4

1 017

6,2

50 ans ou plus

1 772

22,2

459

5,7

Ensemble

4 993

18,8

1 724

6,5

  • * La ventilation entre employés qualifiés et non qualifiés se fonde sur la nomenclature PCS à quatre chiffres.
  • Champ : France hors Mayotte, population des ménages, personnes en emploi de 15 ans ou plus.
  • ·         Source : Insee, enquête Emploi 2016.

Dernière vague de rachats d’actifs ? ( Coeuré)

Dernière vague de rachats d’actifs ? ( Coeuré)

 

Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE s’avance sans doute un peu en considérant que la vague de rachats d’actifs qui va s’étaler jusqu’en en septembre 2018 est la dernière. Il prend cependant le soin de rajouter avec prudence que certains rachats d’actifs se poursuivront tant que l’inflation ne reviendra pas à l’objectif souhaité de 2 %. En clair tant  que la croissance ne sera pas satisfaisante. Les propos de Benoît Coueré sont assez contradictoires quand ils considèrent que la réduction plan de rachat d’actifs qui passent de 60 milliards à 30 milliards par mois est susceptible de soutenir l’activité européenne est de permettre en même temps d’engager les réformes nécessaires en France mais aussi en Allemagne. L’amalgame des problématiques françaises et allemandes paraît assez douteux pour justifier la politique monétaire européenne. En effet si l’Allemagne par exemple en matière de budget s’apprête à dégager un excédent de l’ordre de 14 milliards, la France, elle, connaîtra un déficit de 70 milliards en 2017. En clair l’Allemagne n’a pas besoin de politique accommodante contrairement à la France qui par ailleurs ne parvient pas à réduire déficit. C’est seulement la croissance qui permet augmentation des recettes fiscales mais globalement la France dépense toujours autant. “À compter de janvier et jusqu‘en septembre  2018, nous achèterons 30  milliards d‘euros d‘obligations par mois au lieu de 60  milliards actuellement. Et nos taux d‘intérêt vont rester inchangés”, explique Benoît Coeuré au JDD. “La politique monétaire de la BCE restera très accommodante : nos achats d‘actifs se poursuivront tant que l‘inflation ne reviendra pas clairement vers 2 %. Ce recalibrage reconnaît la solidité de la reprise économique et permet de la consolider. J‘ai bon espoir que ce soit la dernière prolongation”. Si elle “peut créer des risques sur les marchés financiers”, cette politique a pour “effet premier de stimuler la consommation et l‘investissement et de favoriser la baisse du chômage”, ajoute-t-il. Interrogé sur la santé économique de la zone euro, Benoît Coeuré estime que “chaque pays doit continuer à se réformer : au premier chef la France, mais aussi l‘Allemagne”. Dans la France dirigée depuis près de six mois par Emmanuel Macron, le retour de la croissance européenne “offre une occasion unique de déployer un ensemble cohérent de réformes pour corriger ses faiblesses : chômage persistant, formation insuffisante, déficit des finances publiques et du commerce extérieur…”, pense-t-il. En matière budgétaire, “la France n‘est pas encore sortie d‘affaire”, reconnaît quand même m^me le responsable. “Son déficit se réduit, mais pour l‘essentiel grâce à un retour de la croissance. Si la conjoncture se retourne, où seront les marges de manoeuvre ? Il est grand temps que la France, deuxième économie de la zone euro, s‘affranchisse de la politique monétaire de la BCE”, ajoute Benoît Coeuré, qui pouraat ajouter que l’Allemagne conteste cette politique accoaodante.

Illettrisme : 1.5 millions d’actifs

Illettrisme : 1.5 millions d’actifs

 

 

Un phénomène qui n’est pas marginal puisqu’il touche au moins 7% des actifs. Une évaluation d’ailleurs assez approximative car selon  une enquête CSA publiée vendredi 8 septembre, seul un quart des employeurs sont capables de mesurer son ampleur, alors que l’illettrisme touche une organisation sur deux (51%).  Cette enquête est publiée à l’occasion de la 4ème édition des Journées nationales d’action contre l’illettrisme, qui se tiendront jusqu’au 15 septembre. Plus de 2,5 millions de personnes, soit 7% de la population âgée de 18 à 65 ans, sont en situation d’illettrisme après avoir été scolarisées en France, selon l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. Parmi elles figurent 1,5 million de travailleurs, souvent ignorés. Seulement 26% des employeurs disposent des moyens nécessaires pour repérer et venir en aide aux employés en situation d’illettrisme, selon cette enquête CSA. Les secteurs de l’entretien et du nettoyage (67%) et des services à la personne (60%) étant particulièrement touchés, ils sont (un peu) mieux préparer à affronter cette situation. Si, tous domaines confondus, moins d’une organisation sur cinq (19%) propose une formation spécifique concernant l’apprentissage et la maîtrise des fondamentaux de la langue française, elles sont 38% dans le secteur de l’entretien et du nettoyage.  Or, 91% des entreprises et administrations interrogées estiment que la lutte contre l’illettrisme est un  »enjeu important ». Pour autant, peu nombreuses sont celles qui ont mis en place des actions de repérage (14%). Ainsi, la compréhension de consignes écrites est ainsi « souvent » un problème pour 27% des entreprises et administrations interrogées et « de temps en temps » pour 25% d’entre elles. Des difficultés à lire et à écrire qui sont  »clairement identifiées comme des facteurs de risques professionnels », pour la santé physique par 57% des répondants (68% dans le secteur du BTP) et pour la santé psychologique par 69%.

 

 

Vente d’actifs d’entreprises publiques : 70% des Français contre

Vente  d’actifs d’entreprises publiques : 70% des Français contre

 

 

Encore un sondage qui démontre les contradictions des Français qui globalement approuvent  la politique de réforme du gouvernement mais pas les mesures prises une par une. C’est encore le cas concernant la vente d’entreprises publiques. On peut comprendre la position des Français quand  il s’agit d’entreprises stratégiques mais c’est plus critiquable quand il s’agit d’entreprises n’ayant pas réellement d’objectifs d’intérêt général et/ou  dont la gestion est particulièrement critiquable. Plus de sept Français sur dix sont opposés à la vente d‘actifs d‘entreprises publiques détenus par l‘Etat, selon un sondage Elabe pour Les Echos, Radio Classique et l‘Institut Montaigne publié jeudi. L‘Etat a lancé mardi une séquence de cession, afin d‘abonder un fonds de 10 milliards d‘euros dédié aux investissements dans les technologies innovantes, avec la vente de 4% du capital d‘Engie pour 1,4 milliards d‘euros. Dans le détail, 44% des personnes interrogées souhaitent conserver les participations à leur niveau actuel et 27% voudraient que l‘Etat en augmente “significativement” le volume. L‘institut de sondage a ensuite testé sept entreprises publiques dont l‘Etat pourrait potentiellement vendre des parts : Orange, Renault, la Française des Jeux, Air France-KLM, Groupe ADP, SNCF et La Poste. (On voit mal comment l’Etat pourrait vendre des parts d’une entreprise de la SNCF ou encore d’EDF dont les situations financière sont dramatiques, il faudra autre chose pour moderniser leur gestion).  En moyenne, une moitié de Français sont favorables à la cession d‘actifs de ces entreprises et une moitié opposés. Le sondage a été réalisé en ligne les 5 et 6 septembre, auprès d‘un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française.

EDF contraint de vendre des actifs

EDF contraint de vendre des actifs

EDF étant  englué dans une situation financière ingérable, son président envisage maintenant de vendre des actifs et de changer les modalités de financement des centrales nucléaires. Le premier désengagement d’EDF pourrait concerner RT le réseau de distribution. Par ailleurs le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirme le patron d’EDF dans une interview du JDD. Le président d’EDF, Jean-Bernard Lévy, n’exclut pas de céder une partie du capital de RTE, la filiale chargée du réseau français de transport d’électricité, mais entend que le groupe reste présent dans les activités de réseau. « Vendre certains actifs non stratégiques pour financer notre développement est une obligation », déclare-t-il dans une interview publiée par Le Journal du Dimanche. « Nous l’avons fait en Autriche, en Hongrie, au Portugal, aux Etats-Unis. Mais EDF restera un groupe intégré avec des activités de production, de réseau et de vente d’électricité, de gaz et de chaleur, et de services énergétiques », ajoute-t-il.

 

Orange : contraint de vendre des actifs

Orange : contraint de vendre des actifs

 

Orange est bien conscient que pour convaincre les autorités de la concurrence de son rapprochement avec Bouygues ,  il lui faudra vendre des actifs aux autres concurrents du secteur télécom. Le nouvel ensemble devrait en effet ouvrir nettement plus de la moitié du marché.  Ces ventes porteraient  sur la rétrocession d’une partie des fréquences, du réseau, des boutiques et de la clientèle de Bouygues Telecom, sont encore à un stade préliminaire, aucune offre chiffrée n’étant pour l’instant sur la table.  Bouygues et Orange doivent aussi compter avec l’Etat, principal actionnaire de l’opérateur historique dont il contrôle 23%, pour faire aboutir une opération qui prévoit que Bouygues prenne une participation importante dans Orange, assortie d’un paiement en numéraire. les pouvoirs publics souhaiteraient que la participation de Bouygues dans l’ancien monopole ne dépasse pas 10%.   »L’Etat français a vocation à rester l’actionnaire de référence d’Orange et à disposer d’une minorité de blocage », a précisé Bercy. Pour cette vente d’actifs Orange n’est pas en position de force pour négocier, Free apparaissant comme le seul candidat pour le rachat d’une partie du réseau et des fréquences de Bouygues Telecom. Cependant il n’est pas exclu que d’autres acteurs se manifestent .

Seniors : plus actifs en Allemagne qu’en France

Seniors : plus actifs en Allemagne qu’en France

Si l’on suit l’exemple allemand il se pourrait bien que les retraités deviennent plus actifs à l’avenir qu’aujourd’hui. Cela pour des raisons économiques et sociales notamment en raison du déséquilibre chronique des caisses de retraite aussi bien de la sécurité sociale que des caisses complémentaires. À cet égard les français pourraient rapidement rattraper les Allemands car différentes mesures envisagées pour boucher les trous caisses de retraite nous conduisent vers les   70 ans pour une retraite pleine. 14%, c’est le pourcentage des Allemands âgés de 65 ans à 69 ans qui travaillent encore. Il y a seulement 10 ans, l’institut Destatis -l’équivalent de l’Insee en Allemagne- estimait que, dans cette tranche d’âge, la part des actifs se limitait à 6%. Tous ne sont évidemment pas salariés. Dans 4 cas sur 10, ces seniors qui ne se contentent pas de leur pension de retraités travaillent pour leur propre compte ou pour un membre de leur famille.  L’enquête de Destatis ne dit pas si leur activité est vécue comme une contrainte ou relève uniquement d’un choix personnel. En Allemagne, l’âge légal du départ à la retraite est de 65 ans et 3 mois. Reste que la différence avec la France est saisissante. Passé cet âge, les Français encore en activité sont nettement moins nombreux. Selon l’Insee, le pourcentage des actifs de plus de 65 ans dans l’Hexagone se limitaient en 2013 à 2,3% !  Les seniors allemands sont également de plus en plus nombreux à se mettre au diapason de la jeunesse vis-à-vis des nouvelles technologies. 57% des plus de 65 ans utilisent régulièrement un ordinateur. Et 45% surfent sur internet.  L’enquête de Destatis met aussi en avant le nombre croissant de retraités inscrits dans les universités allemandes en tant qu’auditeurs libres. 42% de ces étudiants qui apprennent pour l’amour de l’art ont plus de 65 ans. Ils sont un tiers de plus qu’en 2005.

Montant retraites: 84% des Français actifs logiquement inquiets

Montant retraites: 84% des Français actifs  logiquement inquiets 

 

Selon un sondage Ipsos pour l’Union mutualiste retraite. Cette inquiétude est très légitime compte tenu tannât de l’état des finances des caisses complémentaire que de celle de la sécu. ON s’oriente en effet doucement vers les 69 ans pour l’âge de départ et in faudra aussi compter sur un rabotage des montants. En prenant en compte l’ensemble des Français (actifs, inactifs, retraités), l’inquiétude est légèrement moins forte: 70% des personnes interrogées se disent inquiètes pour leur niveau de vie, 78% pour le montant de leur retraite, 55% pour l’accès aux soins et la capacité à vivre de façon indépendante. Une forte majorité de Français (72%) pense qu’il sera nécessaire de faire une nouvelle réforme des retraites dans les deux ans qui viennent. La dernière a pris effet début 2014.Et ils sont encore plus nombreux, 78%, à estimer que l’âge légal du départ à la retraite sera repoussé dans les années à venir au-delà de 62 ans. Pour faire face aux importants déficits des régimes de retraite complémentaire, 45% des salariés du privé sont favorables à un report de l’âge auquel on peut toucher la retraite complémentaire, 27% à une augmentation des cotisations, 11% à une baisse des pensions. On connait le trou de la sécu mais à terme ce ne sera pas mieux pour les retraites complémentaires. . Pour payer les 70 milliards d’euros de pensions de retraite versées chaque année à quelque 14,6 millions de retraités, les régimes Agirc et Arrco sont obligés de puiser dans leurs réserves financières. En 2013, leur déficit atteignait déjà 4,4 milliards d’euros et si rien n’est fait, il pourrait grimper à 20 milliards d’euros en 2040. Pire, les réserves de l’Agirc (dont relèvent 4 millions de cadres) pourraient être totalement épuisées dès 2018, celles de l’Arrco (auxquelles contribuent 18,1 millions de salariés) d’ici 2024 ! Pendant des années, ces deux régimes ont encaissé plus de cotisations qu’ils ne versaient de pensions, ce qui leur a permis d’accumuler une réserve de plus de 62 milliards d’euros. Le hic, c’est que, depuis 2009, la montée du chômage plombe les rentrées de cotisations assises sur la masse salariale et que le nombre de départs en retraite s’accélère. Résultat : il n’y a plus qu’un seul cotisant pour 0,6 retraité. Et la situation ne devrait pas s’améliorer avec les départs en retraite de la « génération baby-boom » : en 2040, l’Arrco comptera 0,8 retraité pour un cotisant ; l’Agirc 0,9 retraité pour un cotisant. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures d’urgence pour faire des économies, mais aussi générer de nouvelles rentrées d’argent. Sauf que syndicats de salariés et patronat n’ont pas vraiment les mêmes remèdes.

Fin du rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

Fin du  rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

 

Avec l’arrêt du plan de rachat d’actifs aux Etats unis, le risque c’est de voir une montée de l’inflation et une montée des taux. Pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe ce qui serait une très mauvaise nouvelle compte tenu de l’endettement de certains pays notamment de la France. La croissance en souffrirait encore davantage.  Le Comité monétaire de la Fed (FOMC), qui cite les « solides gains » sur le marché de l’emploi », va cesser comme attendu ses injections de liquidités, constituées d’achats de bons du Trésor notamment.  La banque centrale promet aussi de laisser les taux d’intérêt proches de zéro pendant « une période de temps considérable » mais ajoute que si les progrès de l’inflation et de l’emploi sont plus rapides, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt qu’anticipé ».  Détail nouveau dans son communiqué, le FOMC ne qualifie plus d’ »importante » la sous-utilisation des ressources du marché de l’emploi. Celles-ci « diminuent progressivement », constate la Fed faisant référence aux nombreux emplois à temps partiels notamment. La Fed constate aussi que l’inflation continue de se tenir sous son objectif de 2%, notant l’influence des bas prix de l’énergie sur la faible augmentation des prix.  Comme attendu, le Comité « a décidé de conclure son programme d’achats d’actif ce mois-ci », selon le FOMC. Ces achats d’actifs avaient été réduits progressivement à 15 milliards de dollars mensuels. Depuis deux ans, la Fed a injecté quelque 1.600 milliards de dollars dans le système financier à travers ce troisième volet de politique monétaire ultra-accommodante.

 

BCE-rachat d’actifs : nouvelle critique de l’Allemagne

BCE-rachat d’actifs : nouvelle critique de l’Allemagne

L’Allemagne n’en démord pas, il faut maintenir un euro fort et pour cela s’oppose au plan de la BCE concernant le rachat d’actifs. La décision de la Banque centrale européenne de racheter des prêts titrisés pour relancer le crédit dans la zone euro passe donc mal en Allemagne auprès de la Bundesbank et de certains alliés conservateurs de la chancelière Angela Merkel. Jeudi, au terme de sa réunion monétaire d’octobre, la BCE a annoncé son intention de racheter des prêts adossés à des actifs (asset-backed securities, ou ABS) dès ce dernier trimestre 2014, y compris en provenance de la Grèce et de Chypre, les deux pays de la zone euro dont la dette souveraine est notée en catégorie spéculative (« junk »). Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, a sonné la charge dimanche contre le risque d’acheter des « prêts titrisés de basse qualité » à des prix élevés dans le cadre de ce plan. Les banques créent les ABS en mélangeant des prêts de diverses origines -prêts immobiliers et d’entreprises, crédits automobiles ou à la consommation- et en revendant ces produits à des assureurs, fonds de pension et, donc, à la BCE désormais. « Les risques de crédit pris par les banques privées vont être transférés à la banque centrale et donc au contribuable sans qu’ils n’aient rien en retour », déplore le banquier central allemand -membre du conseil des gouverneurs de la BCE- dans les colonnes du magazine Focus. « Cela va à l’encontre du principe de responsabilité qui est fondamental dans l’économie de marché: celui qui tire un bénéfice de quelque chose doit en assumer la perte s’il y a un développement négatif. » La crise financière mondiale a montré combien il était dangereux d’abandonner de principe, ajoute Jens Weidmann. Le patron de la Buba met aussi en garde contre la dépréciation de l’euro: « Une politique qui cherche à affaiblir délibérément la monnaie peut aussi provoquer des contre-réactions. Au bout du compte, il n’y a que des perdants avec une dévaluation compétitive. »

Fed : réduction des achats d’actifs

Fed : réduction des achats d’actifs

La planche a billets va diminuer son activité , la Fed a en effet annoncé ce mercredi, à l’issue de son comité mensuel, qu’elle réduirait de 10 milliards d’euros le montant mensuel de ses rachats de dette américaine et de crédits titrisés. Désormais, elle n’acquerra « que » 55 milliards d’euros d’actifs par mois. Elle maintient par ailleurs ses taux inchangés. L’institution indique à ce propos qu’elle va cesser de se baser sur un seuil de taux de chômage pour déterminer sa politique monétaire. En tout cas, la référence chiffrée à cet indicateur ne sera plus un critère-clé pour apprécier la capacité de l’économie américaine à supporter une hausse des taux d’intérêt. Un tel relèvement dépendra désormais d’une batterie d’indicateurs.  Auparavant, l’institution déclarait attendre que le chômage aux Etats-Unis repasse sous le seuil des 6,5% avant ne serait-ce que d’envisager une action sur les taux. Sa nouvelle politique sur cette question ne signifie pas pour autant que « ses intentions aient changé » précise néanmoins la Réserve fédérale américaine. Pour l’année en cours, elle anticipe un taux de chômage de 6,1% à 6,3% et une inflation de base de 1,4% à 1,6%, avant un recul du chômage vers 5,6% à 5,9% en 2015 avec une inflation de base de 1,7% à 2,0%. La Fed a en outre abaissé la fourchette de ses prévisions de croissance pour 2014 et 2015. Elle prévoit désormais une hausse du produit intérieur brut comprise entre 2,8% et 3% cette année, contre 2,8% à 3,2% dans sa précédente estimation en décembre. Pour 2015, elle table sur une expansion de 3% à 3,2% en 2015 contre 3% à 3,4% auparavant. Quant au ralentissement plus fort que prévu constaté au premier trimestre, il n’est pas seulement dû au froid, estime Janet Yellen, la dirigeante de l’institution.  Ce comité de politique monétaire était son premier en tant que présidente depuis qu’elle a succédé à Ben Bernanke le mois dernier. Auditionnée par le Sénat américain en février, elle avait indiqué vouloir mettre un terme au programme de rachat d’actifs d’ici l’automne. Pour ce faire, elle devra chaque mois réduire de 10 milliards de dollars le montant alloué aux rachats de dette souveraines et de produits financiers adossés à du crédit sur le marché secondaire. Cette démarche, appelé le « tapering » outre-Atlantique, avait été enclenchée par Ben Bernanke juste avant qu’il ne quitte la présidence de la Banque centrale américaine. A l’époque, le montant de ces rachats d’actifs atteignait 85 milliards de dollars par mois.

 

FMI : attention aux actifs pourris des banques en Europe

FMI : attention aux actifs pourris des banques en Europe

 

Pour  le FMI, les banques  ont renforcé massivement leurs fonds propres, leur accès au financement s’est amélioré et les pays comme l’Italie ou l’Espagne appliquent des traitements de choc pour redresser leurs comptes publics, reconnaît la mission d’étude du FMI. Mais ce n’est pas assez. L’institution internationale juge toujours «élevés» les risques d’instabilité financière en Europe, «surtout dans le contexte d’une croissance faible et d’austérité budgétaire». Cette fois, le FMI se garde bien de chiffrer les besoins de capitaux des banques européennes. En fait, le Fonds juge les «coussins» de fonds propres mis en place à la demande de l’Autorité bancaire européenne «adéquates pour supporter des chocs macro-économiques sévères». Avec des réserves toutefois. Le FMI affiche ses doutes non pas tant sur le niveau absolu des fonds propres des banques, mais plutôt sur la qualité de leurs actifs. «Dans certains cas, il est à craindre que les créances douteuses et les provisions minimisent les pertes», s’inquiète le Fonds. Seule l’Espagne, rappelle-t-il, a commandité un bulletin de santé complet de ses banques. Sachant que la crise économique va se traduire par une montée des risques, le FMI appelle à une harmonisation des données permettant de mesurer la solidité financière des banques. Un chantier d’ailleurs lancé par l’Autorité bancaire européenne en prévision de l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2014, de la directive européenne imposant les nouvelles règles prudentielles (dites Bâle 3). Cet effort s’avère d’autant plus nécessaire, insiste le FMI, que la BCE (Banque centrale européenne) s’apprête, à partir du 1er mars 2014, à superviser près de 200 banques de la zone euro.  Le FMI salue cette évolution, mais note que, faute de pouvoir redonner à toutes les banques concernées une licence, la BCE aurait intérêt à s’attaquer au plus vite aux maillons faibles, afin d’éviter que d’éventuels accidents n’entachent sa crédibilité.  Le FMI s’inquiète également de l’articulation des travaux entre la BCE et les superviseurs nationaux. À la demande de l’Allemagne, qui souhaite conserver la mainmise sur ses Landesbanken et Sparkassen, les banques moyennes échapperont, en effet, au contrôle direct de la BCE.

 




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