Archive pour le Tag 'actes'

La RSE: Pas seulement des discours, aussi des actes

La RSE: Pas seulement des discours, aussi des actes

 

Les discours mettant en lumière le « vide » des politiques de responsabilité sociale et environnementale (RSE) cachent les véritables avancées qui ont lieu dans les entreprises, estime Pierre-Yves Gomez, professeur à l’EM Lyon, dans sa chronique au « Monde ».

 

 

Gouvernance. En 2021, la part de la finance spécialisée dans les investissements « verts » dépassera 30 % des encours mondiaux. L’épargne est ainsi dirigée vers les placements ayant un impact sur l’environnement et, plus généralement, vers la transformation écologique, sociale et politique des entreprises.

La réorientation sélective des investissements est un phénomène si massif qu’elle fait craindre la formation d’une bulle spéculative : en effet, les attentes de retours sur ces financements sont survalorisées, et accentuées par une communication excessivement flatteuse sur les engagements des entreprises… par rapport à leurs pratiques réelles.

Sans discuter, ici, du risque de bulle qui menace de manière cyclique un capitalisme devenu structurellement spéculatif, on peut s’arrêter sur la question du blanchiment des résultats (« greenwashing » ou « socialwashing »). Elle est invoquée depuis longtemps pour mettre en doute la sincérité des entreprises qui se livrent à des politiques de responsabilité sociale et environnementale (RSE), et mérite, de ce fait, une attention particulière.

Des collaborateurs engagés, voire militants

Il est certain que toute communication sur la RSE cherche à se faire entendre dans le grand récit écologiste, qui se nourrit, d’une part, de la dégradation objective de l’environnement et du climat due aux activités industrielles et, d’autre part, du besoin de nos sociétés menacées d’implosion de se découvrir un destin collectif dans le salut de la planète. Comme elle est une partie prenante de la société, chaque entreprise cherche à montrer qu’elle alimente ce discours vertueux. De la même manière que la dénonciation du blanchiment des résultats par les activistes qui se donnent la charge de préserver la pureté idéale du récit écologique nourrit celui-ci.

Mais il serait naïf d’en rester là, comme si les promesses des « grands discours » étaient nécessairement des paravents masquant le vide des pratiques. Dans la réalité, la RSE est assumée par des collaborateurs (et, parfois, des dirigeants) engagés, voire militants.

Ils dessinent des trajectoires de rupture, même à des échelles modestes ; ils déploient des tactiques, des savoirs et des savoir-faire soutenus par d’autres acteurs de la RSE ; ils trouvent des ruses pour contourner les contraintes économiques, les résistances aux conservatismes et les discours purement opportunistes. Ils participent donc aussi au grand récit global mais en produisant une activité quotidienne qui, comme l’a montré Michel de Certeau (L’Invention du quotidien, Union générale d’éditions, 1980), est un discours par les actes.

Macron et les actes de contrition de faux-culs

Macron et les actes de contrition de faux-culs

 

 

Macron n’en finit pas de multiplier les actes de contrition complètement hypocrites. Il n’hésite pas à reconnaître toute la responsabilité de la France mais sans en assumer les conséquences concrètes. Le président est d’autant plus à l’aise que cela lui permet de discréditer la politique de ses prédécesseurs récents mais aussi très anciens et ainsi d’opérer une sorte d’opération morale disruptive à bon compte.

 

Comme l’a rappelé Macron, il est clair que des essais nucléaires et aurait été difficile en Bretagne par exemple alors qu’ils ont été menés en Algérie d’abord en Polynésie ensuite. Le problème c’est que Macron n’assume pas les conséquences sur tous les aspects du nucléaire. Y compris en matière de défense, ce qui n’est guère étonnant car l’intéressé qui n’a même pas effectué son service militaire n’a guère de compétences dans ce domaine. Pas davantage d’ailleurs que la ministre des armées.

Certes l’histoire de la France ne comporte pas que des actes glorieux, certains sont condamnables mais l’histoire est un tout. Ou alors il faudra aussi s’excuser de la guerre entre catholiques et protestants ou de la guerre contre les chouans.

Pour récupérer quelques voix ici ou là Macron est toujours prêt à renier un passé certes parfois critiquable et même très condamnable. Une attitude politique et parfois diplomatique pleine d’hypocrisie, d’ambiguïté voire de dénigrement .

Policiers : des actes pas des discours

Policiers : des actes pas des discours

Nombres de policiers se sont réunis devant des commissariats pour protester contre les nouvelles agressions contre les forces de l’ordre. En gros, le même message : assez des discours, on veut enfin des actes. Les syndicats réclament des moyens supplémentaires pour la police, une autre considération de leur métier, une politique claire en matière d’insécurité et surtout une justice rapide et efficace qui ne relâche pas les inculpés le lendemain de leur garde à vue.

Le Premier ministre interrogé a souligné les moyens supplémentaires accordés aux forces de l’ordre.

Mais le problème central n’est pas la question des moyens- qu’il convient cependant d’améliorer -mais celui de la volonté politique de rétablir l’ordre républicain dans des quartiers gangrenés par la drogue et l’islamisme.

“J’entends les politiques clamer que l’autorité de l’Etat ne doit pas être piétinée, je suis entièrement d’accord avec cela, j’aimerais qu’on ait des actes pour prouver que cela n’arrivera plus”, a déclaré à Reuters Grégory Joron, secrétaire général délégué du syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, présent lundi devant le commissariat de Champigny-sur-Marne avec environ 200 de ses collègues.

D’autres policiers se sont aussi regroupés à la mi-journée devant la préfecture de police de Paris ”.

“Il faut que le citoyen sache que le policier, c’est le dernier rempart républicain”, a déclaré sur BFM TV le secrétaire département d’Unité SGP Police, Rocco Contento.

Invité lundi matin sur France Info, le Premier ministre, Jean Castex, a assuré qu’”au-delà de la lutte contre la crise sanitaire et contre la crise économique, la lutte contre l’insécurité fait aussi partie des priorités de (son) gouvernement”.

“Quand on voit un commissariat attaqué comme récemment à Champigny-sur-Marne, quand on voit deux policiers comme dans le Val d’Oise la semaine dernière sauvagement agressés, on se dit que c’est l’Etat et la république qui sont pris pour cible”, a-t-il ajouté, promettant d’être “intraitables”.

Il a évoqué le recrutement, étalé sur le quinquennat, de 10.000 policiers supplémentaires, le renforcement de la réponse pénale avec l’augmentation de 8% du budget de la Justice prévue dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine ainsi qu’une réflexion sur les prérogatives des polices municipales en soutien de la police nationale.

Un discours convenu, peu audible et qui a justifié une audience des syndicats de policiers à l’Élysée..

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

L‘évocation d’un « ensauvagement d’une partie de la société » par le ministre de l’intérieur laisse à penser que la violence est en hausse en France. Or les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement du pays, souligne l’expert Olivier Hassid, dans une tribune au « Monde ». Un point de vue discutable que l’intéressé évoque lui-même compte tenu de la pertinence des statistiques. En effet il y a longtemps que nombre d’incivilités ne sont ni signalés à la police et ou prises en compte par cette dernière.

« La crise sanitaire de ces derniers mois, et notamment l’obligation croissante du port du masque, a fait resurgir le spectre de la violence. De l’agression mortelle du chauffeur de bus à Bayonne, le 5 juillet, au passage à tabac, quelques jours plus tard, de l’infirmière dans un bus qui demandait à deux jeunes personnes de mettre leur masque, l’insécurité refait la « une » des médias et des discours politiques.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va jusqu’à évoquer « l’ensauvagement d’une partie de la société ». Deux France semblent s’opposer : l’une inquiète, abasourdie par le déchaînement de cette violence au cours de l’été, et l’autre, que l’on pourrait qualifier de « sereine », qui fait le constat froid que les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement de notre pays. La situation n’est pas aussi apocalyptique que certains le pensent, mais pas aussi stable que d’autres le prétendent.

Premièrement, la France n’est, heureusement, pas les Etats-Unis, mais n’est, malheureusement, pas l’Allemagne ou l’Italie non plus. Les statistiques policières sont des données délicates à exploiter. Une partie des crimes et des délits ne sont pas reportés à la police et il existe par conséquent « un chiffre noir » difficile à estimer.

Les seules données fiables se résument à celles qui sont relatives aux homicides intentionnels, tant aux Etats-Unis qu’au sein de l’Union européenne. Si le taux d’homicides est quasiment cinq fois plus élevé aux Etats-Unis qu’en France, celui-ci est nettement plus haut en France (1,4 homicide pour 100 000 habitants) qu’en Allemagne (0,8 pour 100 000 habitants), d’après les données Eurostat. L’Italie a, elle, un nombre d’homicides deux fois moins importants que la France pour un nombre d’habitants quasi identique.

Deuxièmement, la délinquance s’est transformée au cours des dernières décennies. Schématiquement, nous sommes passés, en moins de quarante ans, des hold-up et prises d’otage à des « rançongiciels », d’une délinquance acquisitive violente à une délinquance numérique qui laisse peu de traces. La délinquance n’a certainement pas baissé, mais elle s’est adaptée, et il est probable que cela ait eu des incidences sur le nombre d’homicides globaux.

Les homicides liés à la délinquance acquisitive ont certainement diminué, ce qui laisse supposer que les homicides d’aujourd’hui sont moins de nature économique, mais davantage liés à d’autres facteurs (communautaires, psychologiques…). Or, une telle évolution générale de la délinquance en France n’est pas forcément correctement reflétée par une approche statistique qui ne s’adapte pas, elle, aussi rapidement que le phénomène qu’elle entend mesurer. »

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

L‘évocation d’un « ensauvagement d’une partie de la société » par le ministre de l’intérieur laisse à penser que la violence est en hausse en France. Or les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement du pays, souligne l’expert Olivier Hassid, dans une tribune au « Monde ». Un point de vue discutable que l’intéressé évoque lui-même compte tenu de la pertinence des statistiques. En effet il y a longtemps que nombre d’incivilités ne sont ni signalés à la police et ou prises en compte par cette dernière.

« La crise sanitaire de ces derniers mois, et notamment l’obligation croissante du port du masque, a fait resurgir le spectre de la violence. De l’agression mortelle du chauffeur de bus à Bayonne, le 5 juillet, au passage à tabac, quelques jours plus tard, de l’infirmière dans un bus qui demandait à deux jeunes personnes de mettre leur masque, l’insécurité refait la « une » des médias et des discours politiques.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va jusqu’à évoquer « l’ensauvagement d’une partie de la société ». Deux France semblent s’opposer : l’une inquiète, abasourdie par le déchaînement de cette violence au cours de l’été, et l’autre, que l’on pourrait qualifier de « sereine », qui fait le constat froid que les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement de notre pays. La situation n’est pas aussi apocalyptique que certains le pensent, mais pas aussi stable que d’autres le prétendent.

Premièrement, la France n’est, heureusement, pas les Etats-Unis, mais n’est, malheureusement, pas l’Allemagne ou l’Italie non plus. Les statistiques policières sont des données délicates à exploiter. Une partie des crimes et des délits ne sont pas reportés à la police et il existe par conséquent « un chiffre noir » difficile à estimer.

Les seules données fiables se résument à celles qui sont relatives aux homicides intentionnels, tant aux Etats-Unis qu’au sein de l’Union européenne. Si le taux d’homicides est quasiment cinq fois plus élevé aux Etats-Unis qu’en France, celui-ci est nettement plus haut en France (1,4 homicide pour 100 000 habitants) qu’en Allemagne (0,8 pour 100 000 habitants), d’après les données Eurostat. L’Italie a, elle, un nombre d’homicides deux fois moins importants que la France pour un nombre d’habitants quasi identique.

Deuxièmement, la délinquance s’est transformée au cours des dernières décennies. Schématiquement, nous sommes passés, en moins de quarante ans, des hold-up et prises d’otage à des « rançongiciels », d’une délinquance acquisitive violente à une délinquance numérique qui laisse peu de traces. La délinquance n’a certainement pas baissé, mais elle s’est adaptée, et il est probable que cela ait eu des incidences sur le nombre d’homicides globaux.

Les homicides liés à la délinquance acquisitive ont certainement diminué, ce qui laisse supposer que les homicides d’aujourd’hui sont moins de nature économique, mais davantage liés à d’autres facteurs (communautaires, psychologiques…). Or, une telle évolution générale de la délinquance en France n’est pas forcément correctement reflétée par une approche statistique qui ne s’adapte pas, elle, aussi rapidement que le phénomène qu’elle entend mesurer. »

Dérèglement climatique : passer de la parole aux actes, comment ?

Dérèglement climatique : passer de la parole aux actes, comment ?

 

 

Il n’est pas étonnant que les jeunes (aussi de moins jeunes) manifestent de façon aussi massive contre l’inertie des différents pouvoirs politiques vis-à-vis du dérèglement climatique. En effet en dépit des conférences et des grandes annonces médiatiques, le monde fait presque du surplace même si on peut constater ici ou là quelques actions positives. Mais globalement des actions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ce que réclament les jeunes qui ne sont pas encore prisonniers des contingences politiciennes, c’est de traduire les paroles en actes. Or la problématique est complexe car elle remet en cause le mode de production, le mode de consommation et même le type de civilisation. Ce que ne souhaitent pas évidemment les lobbys internationaux qui détiennent le vrai pouvoir et qui souhaitent continuer de transformer le citoyen en simples consommateurs. Pas question de changer le mode de production source pourtant de gâchis énorme de matières premières, de logistique, de transport ; source aussi d’émissions polluantes. Ainsi le moindre produit de base effectue des milliers de kilomètres pour sa production, sa commercialisation et sa distribution. Ceci vaut pour un produit un peu sophistiqué comme l’automobile mais aussi comme un produit élémentaire comme un simple yaourt. En outre nombre d’objets de consommation vivent une obsolescence programmée. À dessein ils ne sont pas réparables. Parfois quand ils le sont aucune organisation ne permet de les remettre en état. En outre la fiscalité qui pèse sur les systèmes de remise en état rend l’opération financièrement non rentable. Or il y aurait sans doute là d’énormes gisements d’emploi qui par ailleurs pourraient contribuer à la préservation de la planète. La responsabilité incombe à ces grandes sociétés multinationales qui ne voient que le consommateur dans le citoyen et développe une culture de consumérisme. . Elle incombe aussi aux pouvoirs politiques trop souvent sous la tutelle des grands lobbys financiers. On doit aussi mettre en évidence la responsabilité du consommateur qui peut et doit changer son mode de vie et n’est pas forcément contraint d’acheter des produits rapidement obsolètes ou encore des produits inutiles. Pour être cohérent, il convient évidemment de tenir et d’articuler les éléments économiques, environnementaux, sociaux voire culturels. L’exemple le plus caricatural est sans doute celui de l’automobile conçue pour transporter au moins cinq personnes en moyenne ou 500 kg alors que le taux d’occupation d’une voiture est en moyenne de 1,2 personne. Des voitures conçues toutes pour circuler 250 à 200 km/h voire davantage alors que la vitesse est limitée à 80 et 130 sur autoroute. On pourrait prendre bien d’autres exemples comme le business scandaleux de la commercialisation de l’eau en bouteille. Les jeunes en raison d’interpeller fortement les responsables du monde entier car en vérité rien ne change fondamentalement. Ajoutons à cela la folie de la métropolisation qui détruit les équilibres naturels et augmente  largement des émissions polluantes. Certes on ne transformera pas du jour au lendemain le mode de production et le mode de consommation mais c’est maintenant qu’il convient de commencer pour obtenir des effets significatifs d’ici 10, 20 ou 30 ans.

Climat : passer de la parole aux actes, comment ?

Climat : passer de la parole aux actes, comment ?

 

 

Il n’est pas étonnant que les jeunes manifestent de façon aussi massive contre l’inertie des différents pouvoirs politiques vis-à-vis du dérèglement climatique. En effet en dépit des conférences et des grandes annonces médiatiques, le monde fait presque du surplace même si on peut constater ici ou là quelques actions positives. Mais globalement des actions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ce que réclament les jeunes qui ne sont pas encore prisonniers des contingences politiciennes, c’est de traduire les paroles en actes. Or la problématique est complexe car elle remet en cause le mode de production, le mode de consommation et même le type de civilisation. Ce que ne souhaitent pas évidemment les lobbys internationaux qui détiennent le vrai pouvoir et qui souhaitent continuer de transformer le citoyen en simples consommateurs. Pas question de changer le mode de production source pourtant de gâchis énorme de matières premières, de logistique, de transport ; source aussi d’émissions polluantes. Ainsi le moindre produit de base effectue des milliers de kilomètres pour sa production, sa commercialisation et sa distribution. Ceci vaut pour un produit un peu sophistiqué comme l’automobile mais aussi comme un produit élémentaire comme un simple yaourt. En outre nombre d’objets de consommation vivent une obsolescence programmée. À dessein ils ne sont pas réparables. Parfois quand ils le sont aucune organisation ne permet de les remettre en état. En outre la fiscalité qui pèse sur les systèmes de remise en état rend l’opération financièrement non rentable. Or il y aurait sans doute là d’énormes gisements d’emploi qui par ailleurs pourraient contribuer à la préservation de la planète. La responsabilité incombe à ces grandes sociétés multinationales qui ne voient que le consommateur dans le citoyen et développe une culture de consumérisme. . Elle incombe aussi aux pouvoirs politiques trop souvent sous la tutelle des grands lobbys financiers. On doit aussi mettre en évidence la responsabilité du consommateur qui peut et doit changer son mode de vie et n’est pas forcément contraint d’acheter des produits rapidement obsolètes ou encore des produits inutiles. Pour être cohérent, il convient évidemment de tenir et d’articuler les éléments économiques, environnementaux, sociaux voire culturels. L’exemple le plus caricatural est sans doute celui de l’automobile conçue pour transporter au moins cinq personnes en moyenne ou 500 kg alors que le taux d’occupation d’une voiture est en moyenne de 1,2 personne. Des voitures conçues toutes pour circuler 250 à 200 km/h voire davantage alors que la vitesse est limitée à 80 et 130 sur autoroute. On pourrait prendre bien d’autres exemples comme le business scandaleux de la commercialisation de l’eau en bouteille. Les jeunes en raison d’interpeller fortement les responsables du monde entier car en vérité rien ne change fondamentalement. Ajoutons à cela la folie de la métropolisation qui détruit les équilibres naturels et augmente  largement des émissions polluantes. Certes on ne transformera pas du jour au lendemain le mode de production et le mode de consommation mais c’est maintenant qu’il convient de commencer pour obtenir des effets significatifs d’ici 10, 20 ou 30 ans.

 

Bureaucratie : La France des lois…pas des actes

Bureaucratie : La France des lois…pas des actes

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés (de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique, sociale, environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

La France du bla-bla : des discours, des manifs et des lois…mais peu d’actes actes

La France du bla-bla : des discours, des manifs et des lois…mais peu d’actes actes

 

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés (de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique, sociale, environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

La France : des discours, des manifs et des lois…pas des actes

 

 

La France : des discours, des manifs et des lois…pas des actes

 

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés ( de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique , sociale , environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

Gouvernance- La France des lois…pas des actes

Gouvernance- La France des lois…pas des actes

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés (de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique, sociale, environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

 

 

La France des manifs et des lois…pas des actes

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Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés ( de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique , sociale , environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

Vœux Macron 2018 : trop de « je », 2019 : trop de nous et d’actes de contrition ?

Vœux  Macron 2018 : trop de « je »,  2019 : trop de nous et d’actes de  contrition ?

 

Si on se  souvient bien de l’allocution des vœux 2018, Macron avait déclaré que l’année serait consacrée à la solidarité et à l’unité. Une petite erreur de diagnostic évidemment. On avait  remarqué la longueur de la prestation de Macron lors de ces vœux 2018. Une longueur excessive à telle enseigne que Macron avait  été contraint de faire une deuxième version limitée à deux minutes sur Internet ;  une version par ailleurs nettement plus réussie et plus naturelle. Ce qui avait également caractérisé cette allocution, c’est son manque de chaleur. Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer avec ce discours relativement froid. Un discours à la mode des responsables de la république en marche souvent  manquant sérieusement d’humanité, de simplicité et de vraie compassion. Bref des discours technos. Dernier élément assez insupportables : l’emploi du  je à presque toutes les phrases. Une soixantaine de fois lors de ce discours. Cette année le discours risque d’être plus modeste. Sur le mode » je vous ai compris », vous avez raison, une sorte d’acte de contrition et d’excessive empathie pour compenser l’égotisme précédant. Macron sera quand même contraint de réaffirmer l’autorité de l’État bien mis à mal après la démission de plusieurs ministres, les gilets jaunes et le deuxième épisode Benalla. Ce qui devrait marquer cette allocution sera son invitation renouvelée à un grand débat et surtout vite fait et dont on voit mal ce qui pourrait en sortir compte tenu des modalités d’organisation et la volonté réaffirmée de ne pas changer de cap.

 

Actes Sud : nouvelle casserole de Macron

Actes Sud : nouvelle casserole de Macron

  • Pour Macron les affairés succèdent aux affaires. Ce qui n’est guère étonnant compte tenu du mode de recrutement du gouvernement. Ces ministres ont en effet été choisis de manière complètement arbitraire sans tenir compte pour la plupart de leur légitimité politique et sociale. Pour parler clair,  la plupart sont complètement ignares en matière de gestion de l’intérêt général. Comme Macron, ils ont bien géré leurs affaires personnelles, ont souvent réussi, sont compétents comme techniciens mais n’ont qu’une idée très approximative d’une vision politique. Après l’affaire Benalla, l’affaire Koehler ; l’affaire Penicaud, c’est l’affaire Nyssen qui a pris quelques libertés avec la légalité dans l’intérêt de son entreprise et son intérêt propre. Bref comme dirait Macon business Is Back. Macon qui souhaite que les Français de base deviennent rapidement milliardaires comme dans les start-up ou dans les rêves. Macron a d’ailleurs donné l’exemple en empochant des millions en quelques années d’une manière qui suscite l’interrogation compte tenu de son ascension fulgurante et curieuse dans les milieux financiers (puis politiques). D’une certaine façon,  les collaborateurs de Macron lui ressemblent, la plupart privilégient leurs propres intérêts, c’est vrai du gouvernement mais c’est vrai aussi des députés de la république en marche choisis eux aussi au hasard ou presque par petites annonces en fonction de leur success Story. On objectera qu’on a complété ce gouvernement et le Parlement par quelques crocodiles de la politique en provenance du parti socialiste où des républicains mais des recrues tout aussi opportunistes que les autres et sans grande conviction politique. Du coup, il y aura forcément d’autres affaires comme celle de Ferrand ministre éphémère mais quand même président du groupe parlementaire la république en marche qui a juste permis l’enrichissement de sa compagne. Même chose pour Bayrou tout aussi éphémère ministre qui a mis les mains dans le pot de confiture européen (comme le Front National). La place de Françoise Nyssen au sein du gouvernement et donc elle aussi en grand danger. Après l’affaire Benalla du mois de juillet, la majorité doit gérer un autre dossier en cette rentrée politique. La ministre de la Culture se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente après l’ouverture jeudi d’une enquête préliminaire sur des travaux présumés illégaux menés lorsqu’elle dirigeait les éditions Actes Sud. Deux mois après avoir été épinglée par Le Canard enchaîné pour l’agrandissement non autorisé du siège d’Actes Sud à Arles avant son entrée au gouvernement en 2017, elle est mise en cause dans une affaire similaire, à Paris cette fois.

 

Terrorisme : surtout des actes de tarés

Terrorisme : surtout des actes de  tarés

 

 

L’acte de terrorisme démontre à l’évidence que la philosophie terroriste est devenu le refuge des asociaux et des tarés,  certains étant par surcroit des délinquants.  Cette philosophie du terrorisme convient bien aux primaires et aux marginaux.  Par exemple, l’auteur de l’attentat de Manchester Salman Abedi est né à Manchester en 1994 de parents d’origine libyenne qui avaient émigré à Londres avant de s’établir dans la grande ville du nord de l’Angleterre pendant dix ans. Encore un jeune taré qui ne s’est pas intégré. Certes on trouvera ici ou là des individus un peu évolués mais la plupart sont des attardés mentaux incapables de s’insérer dans une société moderne, bien entendu  qui n’est pas sans défaut,   mais qui vaut mieux que la dictature d’un pays sous-développé. Comme c’était prévisible les actes de terrorismes vont se développer dans tous les pays et il faudra sans doute attendre un drame de plus grande ampleur encore  pour prendre enfin la mesure de l’enjeu. A cet égard le dispositif de lutte  est insuffisant face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus tarés. Il faut bien prendre en compte qu’il s’agit d’un phénomène sociétal tout à fait nouveau qui recrute parmi les populations asociales, violentes souvent délinquantes en mal  de repères, d’insertion sociale et culturelle. Des paumés, des malades, des criminels. Or l’entourage proche est souvent le plus à même pour détecter les terroristes potentiels du fait de l’évolution des comportements des intéressés. Certes des mesures dans ce sens ont été prises mais elles ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Faut-il rappeler que la France fournit le plus grand contingent d’islamistes radicalisés ( autour de 1000) et qu’il existe certaines des dizaines de fous susceptibles d’agir sur le territoire. Il faudrait une autre organisation, d’autres moyens pour endiguer le phénomène. A cet égard, le dispositif juridique et opérationnel actuel  est obsolète face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus tarés. Ceci étant bien d’autres facteurs explicatifs sont à prendre en compte pour développer uen stratégie plus efficace contre la barbarie.

 

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