Archive pour le Tag 'actes'

Antisémitisme France : plus de 1 500 actes depuis le 7 octobre

Antisémitisme France : plus de 1 500 actes depuis le 7 octobre

Un total de 1 518 actes et propos antisémites ont été recensés en France depuis le début de la guerre Israël-Hamas, donnant lieu à près de 600 interpellations, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, mardi 14 novembre sur Europe 1. Ce chiffre est plus de trois fois supérieur au nombre d’actes ou propos antisémites enregistrés (436) sur toute l’année 2022. « Ce sont essentiellement des tags, des insultes, mais il y a aussi des coups et blessures », a détaillé le ministre.

Ces actes ont donné lieu à « 571 interpellations », a précisé l’entourage du ministre à l’AFP. Un total de 330 enquêtes ont été ouvertes pour actes antisémites et apologie du terrorisme depuis le 7 octobre, a également annoncé la chancellerie. Le parquet de Paris précise à franceinfo que le pôle national de lutte contre la haine en ligne à caractère antisémite ou au soutien explicite du Hamas a ouvert une procédure pour 202 messages au 6 novembre. Parmi eux, deux auteurs de propos recouvrant une qualification pénale ont été identifiés à Paris et ont été poursuivis en comparution immédiate.

« Il y a des actes anti-musulmans supplémentaires, mais ce n’est pas à la mesure de ce que nous connaissons pour l’antisémitisme », a encore fait savoir Gérald Darmanin.

Plus de 1000 actes antisémites depuis le 7 octobre

Plus de 1000 actes antisémites depuis le 7 octobre

1.040 actes antisémites ont été recensés en France depuis le 7 octobre dernier et le début de la guerre entre le Hamas et Israël, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ce dimanche 5 novembre. « Le nombre d’actes antisémites a explosé », a déclaré le ministre, invité du 20 heures de France 2.

« 486″ personnes ont par ailleurs été interpellées pour des actes antisémites, dont « 102 étrangers ».

« Tout étranger qui commet des actes antisémites se voit retirer son titre de séjour, mis dans un centre de rétention et expulser du territoire national », a-t-il assuré.
Le ministre de l’Intérieur, qui dit comprendre « l’appréhension » des Juifs français, a affirmé que « tous les moyens » sont déployés pour les « protéger ».

Hamas : « actes antisémites » recensés en France

Hamas : « actes antisémites » recensés en France


Une vingtaine d’actes antisémites ont été relevés en France depuis l’attaque, samedi, d’Israël par le Hamas, qui vont « de propos menaçants » contre les juifs et Israël, au déploiement de banderoles de soutien aux Palestiniens, a affirmé le ministre de l’Intérieur. Il évoque une réponse « policière et judiciaire particulièrement ferme », notamment au sujet de la manifestation en soutien d’Israël organisée à Paris ce soir.

Invité de France Bleu Nord, lundi matin, Gérald Darmanin a annoncé « à peu près 700 signalements à Pharos ». Il a confirmé ce bilan lundi après-midi en précisant que « 44 signalements ont déjà été judiciarisés, c’est-à-dire que des enquêtes ont déjà été ouvertes par les parquets ».

Sobriété énergétique : il faut des actes forts

Sobriété énergétique : il faut des actes forts

Elisabeth Borne a annoncé une future loi énergie climat à l’automne pour dans un contexte extrêmement tendu : prix de l’énergie en hausse, crise du pouvoir d’achat, dépendance au gaz russe… Aujourd’hui, force est de constater que l’acte II du plan de sobriété du Gouvernement ne suffit pas et les petits gestes individuels non plus… La FEDENE, forte de son expérience terrain, lance un appel pour changer de paradigme et propose des solutions hyper pragmatiques, basées sur la performance et les résultats réels en termes d’économie d’énergie réalisées. Par Pierre de Montlivault, Président de la Fédération des Services Energie Environnement (FEDENE) dans la Tribune


Un papier intéressant mais qui n’évoque pas les difficultés méthodologiques de l’évaluation des performances énergétiques réelles NDLR

Les prix du gaz et de l’électricité n’ont pas attendu la guerre en Ukraine pour atteindre des niveaux records. Ce phénomène est de plus en plus ressenti par les Français qui subissent de plein fouet l’augmentation des prix des énergies importées, et ce depuis plusieurs années. Une tendance particulièrement marquée pour le gaz, 4 fois plus cher en 2023 qu’en 2019 !

Comment préserver à la fois notre pouvoir d’achat et l’avenir de la planète ? La baisse de nos consommations d’énergie est un levier majeur. Le gouvernement l’a bien compris ; en témoigne le lancement d’un plan de sobriété énergétique l’année dernière et dont « la saison 2 » est attendue, avec pour objectif de réduire nos consommations de 10% d’ici 2024. Une réponse d’urgence nécessaire face à la crise sociale, mais insuffisante face à l’ampleur du chantier à mettre en place pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050… qui implique de diviser par 2 nos consommations ! C’est tout l’enjeu de la prochaine Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), la feuille de route énergétique de la France – la PPE de la dernière chance…

Passons d’une logique de moyens à une logique de résultats !

Alors par où commencer ? Représentant près de la moitié de la consommation d’énergie en France, le secteur de la chaleur est un levier prioritaire sur lequel agir. A la FEDENE, nous savons très bien que les appels à la frugalité ne suffiront pas pour engager la transition rapide qui s’impose dans ce secteur-clef. Les moyens financiers alloués par l’Etat pour la rénovation (Certificats d’économies d’énergie, MaPrimeRénov’) sont trop souvent mal utilisés, car manquant largement d’ambition – nos entreprises le constatent tous les jours sur le terrain. Les monogestes des citoyens (changer ses fenêtres ou sa chaudière), s’ils sont bien sûr à encourager, restent trop limités en économies d’énergies réellement atteintes. Le petit geste individuel façon « colibri » ne suffit pas, il faut sortir la lance à incendie !

Changeons de paradigme. Il est temps de déployer une approche globale basée sur la performance, pour passer d’une logique de moyens à une logique de résultats. Privilégions la quantité d’énergie réellement économisée plutôt que la massification des petits gestes.

Des mesures concrètes pour tripler le rythme des économies d’énergie

Les entreprises de la FEDENE, spécialisées dans l’efficacité énergétique, sont prêtes à jouer le jeu et s’engagent chaque jour pour proposer des solutions concrètes. L’une d’entre elle consiste à exiger de l’entreprise chargée de la rénovation énergétique une garantie de performance réelle des économies d’énergie : le Contrat de performance énergétique (CPE). Par ce contrat, l’opérateur s’engage à un niveau et une durée d’économie d’énergie précis, et s’il n’atteint pas son objectif, il en paie littéralement les conséquences. À l’inverse, cela le motive à aller plus loin grâce à un dispositif d’intéressement sur la surperformance. Pour accompagner cette démarche vertueuse, tant le mécanisme des Certificats d’économies d’énergie (CEE) que MaPrimRénov doivent être repensés, pour s’orienter davantage vers des bouquets de solutions appuyés par la garantie.

En plus de contribuer à la baisse de nos consommations d’énergie, ces actions constituent des leviers efficaces de relance économique locale, en substituant des importations fossiles par des investissements de rénovation locaux.

Les 500 entreprises de la FEDENE et leurs 60.000 salariés contribuent chaque jour et de manière très pragmatique à recouvrer notre souveraineté énergétique, tout en favorisant l’accélération de la transition écologique dans nos territoires.

On peut et on doit attendre de cette saison 2 du plan de sobriété et de la future loi quinquennale de l’énergie qu’elles donnent enfin à tous les gestionnaires de bâtiments les moyens d’agir rapidement et efficacement, faisant de cette logique de résultats garantis une réalité.

La RSE: Pas seulement des discours, aussi des actes

La RSE: Pas seulement des discours, aussi des actes

 

Les discours mettant en lumière le « vide » des politiques de responsabilité sociale et environnementale (RSE) cachent les véritables avancées qui ont lieu dans les entreprises, estime Pierre-Yves Gomez, professeur à l’EM Lyon, dans sa chronique au « Monde ».

 

 

Gouvernance. En 2021, la part de la finance spécialisée dans les investissements « verts » dépassera 30 % des encours mondiaux. L’épargne est ainsi dirigée vers les placements ayant un impact sur l’environnement et, plus généralement, vers la transformation écologique, sociale et politique des entreprises.

La réorientation sélective des investissements est un phénomène si massif qu’elle fait craindre la formation d’une bulle spéculative : en effet, les attentes de retours sur ces financements sont survalorisées, et accentuées par une communication excessivement flatteuse sur les engagements des entreprises… par rapport à leurs pratiques réelles.

Sans discuter, ici, du risque de bulle qui menace de manière cyclique un capitalisme devenu structurellement spéculatif, on peut s’arrêter sur la question du blanchiment des résultats (« greenwashing » ou « socialwashing »). Elle est invoquée depuis longtemps pour mettre en doute la sincérité des entreprises qui se livrent à des politiques de responsabilité sociale et environnementale (RSE), et mérite, de ce fait, une attention particulière.

Des collaborateurs engagés, voire militants

Il est certain que toute communication sur la RSE cherche à se faire entendre dans le grand récit écologiste, qui se nourrit, d’une part, de la dégradation objective de l’environnement et du climat due aux activités industrielles et, d’autre part, du besoin de nos sociétés menacées d’implosion de se découvrir un destin collectif dans le salut de la planète. Comme elle est une partie prenante de la société, chaque entreprise cherche à montrer qu’elle alimente ce discours vertueux. De la même manière que la dénonciation du blanchiment des résultats par les activistes qui se donnent la charge de préserver la pureté idéale du récit écologique nourrit celui-ci.

Mais il serait naïf d’en rester là, comme si les promesses des « grands discours » étaient nécessairement des paravents masquant le vide des pratiques. Dans la réalité, la RSE est assumée par des collaborateurs (et, parfois, des dirigeants) engagés, voire militants.

Ils dessinent des trajectoires de rupture, même à des échelles modestes ; ils déploient des tactiques, des savoirs et des savoir-faire soutenus par d’autres acteurs de la RSE ; ils trouvent des ruses pour contourner les contraintes économiques, les résistances aux conservatismes et les discours purement opportunistes. Ils participent donc aussi au grand récit global mais en produisant une activité quotidienne qui, comme l’a montré Michel de Certeau (L’Invention du quotidien, Union générale d’éditions, 1980), est un discours par les actes.

Macron et les actes de contrition de faux-culs

Macron et les actes de contrition de faux-culs

 

 

Macron n’en finit pas de multiplier les actes de contrition complètement hypocrites. Il n’hésite pas à reconnaître toute la responsabilité de la France mais sans en assumer les conséquences concrètes. Le président est d’autant plus à l’aise que cela lui permet de discréditer la politique de ses prédécesseurs récents mais aussi très anciens et ainsi d’opérer une sorte d’opération morale disruptive à bon compte.

 

Comme l’a rappelé Macron, il est clair que des essais nucléaires et aurait été difficile en Bretagne par exemple alors qu’ils ont été menés en Algérie d’abord en Polynésie ensuite. Le problème c’est que Macron n’assume pas les conséquences sur tous les aspects du nucléaire. Y compris en matière de défense, ce qui n’est guère étonnant car l’intéressé qui n’a même pas effectué son service militaire n’a guère de compétences dans ce domaine. Pas davantage d’ailleurs que la ministre des armées.

Certes l’histoire de la France ne comporte pas que des actes glorieux, certains sont condamnables mais l’histoire est un tout. Ou alors il faudra aussi s’excuser de la guerre entre catholiques et protestants ou de la guerre contre les chouans.

Pour récupérer quelques voix ici ou là Macron est toujours prêt à renier un passé certes parfois critiquable et même très condamnable. Une attitude politique et parfois diplomatique pleine d’hypocrisie, d’ambiguïté voire de dénigrement .

Policiers : des actes pas des discours

Policiers : des actes pas des discours

Nombres de policiers se sont réunis devant des commissariats pour protester contre les nouvelles agressions contre les forces de l’ordre. En gros, le même message : assez des discours, on veut enfin des actes. Les syndicats réclament des moyens supplémentaires pour la police, une autre considération de leur métier, une politique claire en matière d’insécurité et surtout une justice rapide et efficace qui ne relâche pas les inculpés le lendemain de leur garde à vue.

Le Premier ministre interrogé a souligné les moyens supplémentaires accordés aux forces de l’ordre.

Mais le problème central n’est pas la question des moyens- qu’il convient cependant d’améliorer -mais celui de la volonté politique de rétablir l’ordre républicain dans des quartiers gangrenés par la drogue et l’islamisme.

“J’entends les politiques clamer que l’autorité de l’Etat ne doit pas être piétinée, je suis entièrement d’accord avec cela, j’aimerais qu’on ait des actes pour prouver que cela n’arrivera plus”, a déclaré à Reuters Grégory Joron, secrétaire général délégué du syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, présent lundi devant le commissariat de Champigny-sur-Marne avec environ 200 de ses collègues.

D’autres policiers se sont aussi regroupés à la mi-journée devant la préfecture de police de Paris ”.

“Il faut que le citoyen sache que le policier, c’est le dernier rempart républicain”, a déclaré sur BFM TV le secrétaire département d’Unité SGP Police, Rocco Contento.

Invité lundi matin sur France Info, le Premier ministre, Jean Castex, a assuré qu’”au-delà de la lutte contre la crise sanitaire et contre la crise économique, la lutte contre l’insécurité fait aussi partie des priorités de (son) gouvernement”.

“Quand on voit un commissariat attaqué comme récemment à Champigny-sur-Marne, quand on voit deux policiers comme dans le Val d’Oise la semaine dernière sauvagement agressés, on se dit que c’est l’Etat et la république qui sont pris pour cible”, a-t-il ajouté, promettant d’être “intraitables”.

Il a évoqué le recrutement, étalé sur le quinquennat, de 10.000 policiers supplémentaires, le renforcement de la réponse pénale avec l’augmentation de 8% du budget de la Justice prévue dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine ainsi qu’une réflexion sur les prérogatives des polices municipales en soutien de la police nationale.

Un discours convenu, peu audible et qui a justifié une audience des syndicats de policiers à l’Élysée..

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

L‘évocation d’un « ensauvagement d’une partie de la société » par le ministre de l’intérieur laisse à penser que la violence est en hausse en France. Or les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement du pays, souligne l’expert Olivier Hassid, dans une tribune au « Monde ». Un point de vue discutable que l’intéressé évoque lui-même compte tenu de la pertinence des statistiques. En effet il y a longtemps que nombre d’incivilités ne sont ni signalés à la police et ou prises en compte par cette dernière.

« La crise sanitaire de ces derniers mois, et notamment l’obligation croissante du port du masque, a fait resurgir le spectre de la violence. De l’agression mortelle du chauffeur de bus à Bayonne, le 5 juillet, au passage à tabac, quelques jours plus tard, de l’infirmière dans un bus qui demandait à deux jeunes personnes de mettre leur masque, l’insécurité refait la « une » des médias et des discours politiques.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va jusqu’à évoquer « l’ensauvagement d’une partie de la société ». Deux France semblent s’opposer : l’une inquiète, abasourdie par le déchaînement de cette violence au cours de l’été, et l’autre, que l’on pourrait qualifier de « sereine », qui fait le constat froid que les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement de notre pays. La situation n’est pas aussi apocalyptique que certains le pensent, mais pas aussi stable que d’autres le prétendent.

Premièrement, la France n’est, heureusement, pas les Etats-Unis, mais n’est, malheureusement, pas l’Allemagne ou l’Italie non plus. Les statistiques policières sont des données délicates à exploiter. Une partie des crimes et des délits ne sont pas reportés à la police et il existe par conséquent « un chiffre noir » difficile à estimer.

Les seules données fiables se résument à celles qui sont relatives aux homicides intentionnels, tant aux Etats-Unis qu’au sein de l’Union européenne. Si le taux d’homicides est quasiment cinq fois plus élevé aux Etats-Unis qu’en France, celui-ci est nettement plus haut en France (1,4 homicide pour 100 000 habitants) qu’en Allemagne (0,8 pour 100 000 habitants), d’après les données Eurostat. L’Italie a, elle, un nombre d’homicides deux fois moins importants que la France pour un nombre d’habitants quasi identique.

Deuxièmement, la délinquance s’est transformée au cours des dernières décennies. Schématiquement, nous sommes passés, en moins de quarante ans, des hold-up et prises d’otage à des « rançongiciels », d’une délinquance acquisitive violente à une délinquance numérique qui laisse peu de traces. La délinquance n’a certainement pas baissé, mais elle s’est adaptée, et il est probable que cela ait eu des incidences sur le nombre d’homicides globaux.

Les homicides liés à la délinquance acquisitive ont certainement diminué, ce qui laisse supposer que les homicides d’aujourd’hui sont moins de nature économique, mais davantage liés à d’autres facteurs (communautaires, psychologiques…). Or, une telle évolution générale de la délinquance en France n’est pas forcément correctement reflétée par une approche statistique qui ne s’adapte pas, elle, aussi rapidement que le phénomène qu’elle entend mesurer. »

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

L‘évocation d’un « ensauvagement d’une partie de la société » par le ministre de l’intérieur laisse à penser que la violence est en hausse en France. Or les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement du pays, souligne l’expert Olivier Hassid, dans une tribune au « Monde ». Un point de vue discutable que l’intéressé évoque lui-même compte tenu de la pertinence des statistiques. En effet il y a longtemps que nombre d’incivilités ne sont ni signalés à la police et ou prises en compte par cette dernière.

« La crise sanitaire de ces derniers mois, et notamment l’obligation croissante du port du masque, a fait resurgir le spectre de la violence. De l’agression mortelle du chauffeur de bus à Bayonne, le 5 juillet, au passage à tabac, quelques jours plus tard, de l’infirmière dans un bus qui demandait à deux jeunes personnes de mettre leur masque, l’insécurité refait la « une » des médias et des discours politiques.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va jusqu’à évoquer « l’ensauvagement d’une partie de la société ». Deux France semblent s’opposer : l’une inquiète, abasourdie par le déchaînement de cette violence au cours de l’été, et l’autre, que l’on pourrait qualifier de « sereine », qui fait le constat froid que les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement de notre pays. La situation n’est pas aussi apocalyptique que certains le pensent, mais pas aussi stable que d’autres le prétendent.

Premièrement, la France n’est, heureusement, pas les Etats-Unis, mais n’est, malheureusement, pas l’Allemagne ou l’Italie non plus. Les statistiques policières sont des données délicates à exploiter. Une partie des crimes et des délits ne sont pas reportés à la police et il existe par conséquent « un chiffre noir » difficile à estimer.

Les seules données fiables se résument à celles qui sont relatives aux homicides intentionnels, tant aux Etats-Unis qu’au sein de l’Union européenne. Si le taux d’homicides est quasiment cinq fois plus élevé aux Etats-Unis qu’en France, celui-ci est nettement plus haut en France (1,4 homicide pour 100 000 habitants) qu’en Allemagne (0,8 pour 100 000 habitants), d’après les données Eurostat. L’Italie a, elle, un nombre d’homicides deux fois moins importants que la France pour un nombre d’habitants quasi identique.

Deuxièmement, la délinquance s’est transformée au cours des dernières décennies. Schématiquement, nous sommes passés, en moins de quarante ans, des hold-up et prises d’otage à des « rançongiciels », d’une délinquance acquisitive violente à une délinquance numérique qui laisse peu de traces. La délinquance n’a certainement pas baissé, mais elle s’est adaptée, et il est probable que cela ait eu des incidences sur le nombre d’homicides globaux.

Les homicides liés à la délinquance acquisitive ont certainement diminué, ce qui laisse supposer que les homicides d’aujourd’hui sont moins de nature économique, mais davantage liés à d’autres facteurs (communautaires, psychologiques…). Or, une telle évolution générale de la délinquance en France n’est pas forcément correctement reflétée par une approche statistique qui ne s’adapte pas, elle, aussi rapidement que le phénomène qu’elle entend mesurer. »

Dérèglement climatique : passer de la parole aux actes, comment ?

Dérèglement climatique : passer de la parole aux actes, comment ?

 

 

Il n’est pas étonnant que les jeunes (aussi de moins jeunes) manifestent de façon aussi massive contre l’inertie des différents pouvoirs politiques vis-à-vis du dérèglement climatique. En effet en dépit des conférences et des grandes annonces médiatiques, le monde fait presque du surplace même si on peut constater ici ou là quelques actions positives. Mais globalement des actions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ce que réclament les jeunes qui ne sont pas encore prisonniers des contingences politiciennes, c’est de traduire les paroles en actes. Or la problématique est complexe car elle remet en cause le mode de production, le mode de consommation et même le type de civilisation. Ce que ne souhaitent pas évidemment les lobbys internationaux qui détiennent le vrai pouvoir et qui souhaitent continuer de transformer le citoyen en simples consommateurs. Pas question de changer le mode de production source pourtant de gâchis énorme de matières premières, de logistique, de transport ; source aussi d’émissions polluantes. Ainsi le moindre produit de base effectue des milliers de kilomètres pour sa production, sa commercialisation et sa distribution. Ceci vaut pour un produit un peu sophistiqué comme l’automobile mais aussi comme un produit élémentaire comme un simple yaourt. En outre nombre d’objets de consommation vivent une obsolescence programmée. À dessein ils ne sont pas réparables. Parfois quand ils le sont aucune organisation ne permet de les remettre en état. En outre la fiscalité qui pèse sur les systèmes de remise en état rend l’opération financièrement non rentable. Or il y aurait sans doute là d’énormes gisements d’emploi qui par ailleurs pourraient contribuer à la préservation de la planète. La responsabilité incombe à ces grandes sociétés multinationales qui ne voient que le consommateur dans le citoyen et développe une culture de consumérisme. . Elle incombe aussi aux pouvoirs politiques trop souvent sous la tutelle des grands lobbys financiers. On doit aussi mettre en évidence la responsabilité du consommateur qui peut et doit changer son mode de vie et n’est pas forcément contraint d’acheter des produits rapidement obsolètes ou encore des produits inutiles. Pour être cohérent, il convient évidemment de tenir et d’articuler les éléments économiques, environnementaux, sociaux voire culturels. L’exemple le plus caricatural est sans doute celui de l’automobile conçue pour transporter au moins cinq personnes en moyenne ou 500 kg alors que le taux d’occupation d’une voiture est en moyenne de 1,2 personne. Des voitures conçues toutes pour circuler 250 à 200 km/h voire davantage alors que la vitesse est limitée à 80 et 130 sur autoroute. On pourrait prendre bien d’autres exemples comme le business scandaleux de la commercialisation de l’eau en bouteille. Les jeunes en raison d’interpeller fortement les responsables du monde entier car en vérité rien ne change fondamentalement. Ajoutons à cela la folie de la métropolisation qui détruit les équilibres naturels et augmente  largement des émissions polluantes. Certes on ne transformera pas du jour au lendemain le mode de production et le mode de consommation mais c’est maintenant qu’il convient de commencer pour obtenir des effets significatifs d’ici 10, 20 ou 30 ans.

Climat : passer de la parole aux actes, comment ?

Climat : passer de la parole aux actes, comment ?

 

 

Il n’est pas étonnant que les jeunes manifestent de façon aussi massive contre l’inertie des différents pouvoirs politiques vis-à-vis du dérèglement climatique. En effet en dépit des conférences et des grandes annonces médiatiques, le monde fait presque du surplace même si on peut constater ici ou là quelques actions positives. Mais globalement des actions qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ce que réclament les jeunes qui ne sont pas encore prisonniers des contingences politiciennes, c’est de traduire les paroles en actes. Or la problématique est complexe car elle remet en cause le mode de production, le mode de consommation et même le type de civilisation. Ce que ne souhaitent pas évidemment les lobbys internationaux qui détiennent le vrai pouvoir et qui souhaitent continuer de transformer le citoyen en simples consommateurs. Pas question de changer le mode de production source pourtant de gâchis énorme de matières premières, de logistique, de transport ; source aussi d’émissions polluantes. Ainsi le moindre produit de base effectue des milliers de kilomètres pour sa production, sa commercialisation et sa distribution. Ceci vaut pour un produit un peu sophistiqué comme l’automobile mais aussi comme un produit élémentaire comme un simple yaourt. En outre nombre d’objets de consommation vivent une obsolescence programmée. À dessein ils ne sont pas réparables. Parfois quand ils le sont aucune organisation ne permet de les remettre en état. En outre la fiscalité qui pèse sur les systèmes de remise en état rend l’opération financièrement non rentable. Or il y aurait sans doute là d’énormes gisements d’emploi qui par ailleurs pourraient contribuer à la préservation de la planète. La responsabilité incombe à ces grandes sociétés multinationales qui ne voient que le consommateur dans le citoyen et développe une culture de consumérisme. . Elle incombe aussi aux pouvoirs politiques trop souvent sous la tutelle des grands lobbys financiers. On doit aussi mettre en évidence la responsabilité du consommateur qui peut et doit changer son mode de vie et n’est pas forcément contraint d’acheter des produits rapidement obsolètes ou encore des produits inutiles. Pour être cohérent, il convient évidemment de tenir et d’articuler les éléments économiques, environnementaux, sociaux voire culturels. L’exemple le plus caricatural est sans doute celui de l’automobile conçue pour transporter au moins cinq personnes en moyenne ou 500 kg alors que le taux d’occupation d’une voiture est en moyenne de 1,2 personne. Des voitures conçues toutes pour circuler 250 à 200 km/h voire davantage alors que la vitesse est limitée à 80 et 130 sur autoroute. On pourrait prendre bien d’autres exemples comme le business scandaleux de la commercialisation de l’eau en bouteille. Les jeunes en raison d’interpeller fortement les responsables du monde entier car en vérité rien ne change fondamentalement. Ajoutons à cela la folie de la métropolisation qui détruit les équilibres naturels et augmente  largement des émissions polluantes. Certes on ne transformera pas du jour au lendemain le mode de production et le mode de consommation mais c’est maintenant qu’il convient de commencer pour obtenir des effets significatifs d’ici 10, 20 ou 30 ans.

 

Bureaucratie : La France des lois…pas des actes

Bureaucratie : La France des lois…pas des actes

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés (de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique, sociale, environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

La France du bla-bla : des discours, des manifs et des lois…mais peu d’actes actes

La France du bla-bla : des discours, des manifs et des lois…mais peu d’actes actes

 

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés (de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique, sociale, environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

La France : des discours, des manifs et des lois…pas des actes

 

 

La France : des discours, des manifs et des lois…pas des actes

 

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés ( de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique , sociale , environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

Gouvernance- La France des lois…pas des actes

Gouvernance- La France des lois…pas des actes

 

Dans de nombreux domaines, la France se caractérise par des manifestations, des déclarations d’intention et des lois peu efficientes. Nombre de lois sont d’ailleurs adoptées à l’occasion d’un événement conjoncturel. C’est-à-dire sous le coup de l’émotion et sans forcément s’attaquer à leurs dimensions structurelles. Certes les prises de position, les manifestations font parti intégrante des outils de la démocratie mais ces postures de protestation sont insuffisantes pour changer la donne si des actes concrets ne sont pas pris. Les responsables politiques objecteront que les lois sont nombreuses. Effectivement il y a plus de 10 000 lois en France et 100 000 décrets. Mais la plupart présentent un caractère opérationnel insuffisant voire même sont complètement ignorés (de l’ordre de 30 à 40 %). La grande insuffisance du pays réside dans l’absence d’évaluation des orientations et des dispositions législatives en particulier. Du coup, les dispositions réglementaires s’empilent sans grande cohérence. L’arsenal juridique est en  générale suffisant mais manque la volonté de mise en œuvre. Pour moderniser dans les champs économique, sociale, environnemental et plus généralement sociétal, il n’est nul besoin d’un arsenal juridique supplémentaire. Ce qui manque c’est la volonté et parfois les moyens mais pas toujours. Un seul exemple, la démocratie. En théorie des organes de consultation et d’évaluation existent mais ils sont rarement sollicités et lorsqu’ils le sont leur avis est le plus souvent ignoré. Mais dans cette monarchie républicaine, tout  passe par une loi. Or comme dans toute organisation humaine c’est davantage le style et l’efficacité du management qui définit la performance plutôt que les règlements. Pas étonnant la plupart de nos élites sont formatés par l’administration. Et même lorsqu’ils viennent du privé,  les élus très rapidement se convertissent à la religion administrative.

 

 

 

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