Archive pour le Tag 'Acier'

Acier : corruption géante en Iran

Acier : corruption géante en Iran

 

Il se confirme que la rigueur religieuse en Iran se trouve en contradiction le plus souvent avec la rigueur de gestion. En clair, l’ Iran figure parmi les pays les plus corrompus du monde. Ce rapport de 295 pages affirme que le groupe Mobarakeh Steel Company  a versé d’importants montants à des ministères, des institutions judiciaires, des préfectures, la télévision d’Etat, la police, des députés ou encore des imams, selon Fars.

En Iran, le secteur de l’énergie est en pleine tempête. Le plus grand producteur d’acier du pays a été suspendu de la bourse de Téhéran après un rapport parlementaire évoquant des pots-de-vin d’une valeur de trois milliards de dollars, rapporte la presse locale.

Le directeur exécutif de la bourse de Téhéran (TSE), Mahmoud Goudarzi, a indiqué à l’agence Fars que les actions de Mobarakeh Steel Company étaient suspendues « en raison de doutes sur la transparence des informations » fournies par le géant de l’acier. Cette nouvelle affaire risque une nouvelle fois de peser sur le marché planétaire de l’acier déjà en proie à de fortes difficultés depuis le début de la guerre en Ukraine il y a six mois.

Cette annonce intervient quelques jours après qu’un rapport détaillé du Parlement a accusé la direction de Mobarakeh, basée dans la province centrale d’Ispahan, de 90 charges, notamment de fraude, de népotisme et de trafic d’influence pour un total de trois milliards de dollars entre 2018 et 2021.

Il pointe notamment du doigt des responsables sous la présidence d’Hassan Rohani pour avoir nommé l’équipe de direction et les membres du conseil d’administration de Mobarakeh, l’un des principaux acteurs de l’économie iranienne.

La justice, à laquelle le rapport a été transmis selon Fars, n’a pas encore annoncé si elle lançait des poursuites. Fin juin, le guide suprême Ali Khamenei avait appelé la justice à s’attaquer fermement à la corruption en Iran, classé en 2021 au 150e rang sur 180 pays par Transparency International.

 

Acier et minerai : les prix s’envolent aussi

Acier et minerai  : les prix s’envolent aussi

 

Du fait de la guerre en Ukraine notamment, nouveau record du prix de l’acier.  Le cours de la bobine d’acier laminé à chaud s’est affiché lundi dans la journée à 1.400 dollars la tonne sur le marché au comptant, conséquence des incertitudes liées à l’évolution de la guerre en  Ukraine.

« Sur les 8,39 millions de tonnes d’acier semi-fini importées dans l’UE et au Royaume-Uni, au cours des onze premiers mois de l’année dernière, plus de 85% provenaient de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie », soulignait récemment le cabinet d’études britannique spécialisé sur le marché de l’acier, MPES International.

Quant au minerai de fer, il pourrait lui aussi voir son marché à nouveau sous tension. Les prix s’étaient hissés à un record de près de 213 dollars la tonne en juillet 2021 avant de chuter pour évoluer ce lundi à 145 dollars la tonne sur le marché chinois. « Les mineurs russes et ukrainiens occupent les 5e et 7e places en termes de production mondiale de minerai de fer. La valeur du minerai de fer a augmenté d’environ 20 dollars la tonne depuis le début de la guerre. » 

Enfin, il y a la hausse des coûts de fret maritime qui devrait exercer une pression supplémentaire, en raison de la flambée des prix du pétrole, mais aussi par la diminution des destinations, les compagnies maritimes se préparant elles aussi à réduire aussi l’acheminement des matières premières en provenance de pays sanctionnés.

Acier et l’aluminium : accord fiscal prochain entre les États-Unis et l’union européenne

Acier et l’aluminium : accord fiscal prochain entre les États-Unis et l’union européenne

Outre la Chine, l’administration américaine a taxé depuis 2018 l’acier et l’aluminium en provenance de l’union européenne. En rétorsion Bruxelles a taxé certains produits américains. Mais l’administration Biden semble décidée à faire la paix fiscale avec Bruxelles en supprimant les tarifs douaniers punitifs y compris ceux concernant Airbus et Boeing.

Dans un communiqué, l’UE et les Etats-Unis reconnaissent « la nécessité de trouver des solutions efficaces » pour préserver leurs « industries essentielles » face aux surcapacités mondiales d’acier et d’aluminium, « dues en grande partie à des tiers ».

Ils visent les « pays comme la Chine, qui soutiennent des politiques ayant des effets de distorsion sur le commerce ».

Taxes Acier : exemption d’un mois pour l’UE !

Taxes Acier : exemption d’un mois  pour l’UE !

 

La rencontre de Macron et Trump n’a pas débouché sur de compromis majeurs, pour preuve Trump vient de décider une exemption supplémentaire de seulement un mois pour les droits de douane sur l’acier. En fait, Trump veut des gestes de l’Europe vis-à-vis des exportations américaines. De son coté,  l’UE adopte uen position attentiste et se dit prête à répliquer aux hausses de tarifs douaniers américains. Autant dire que le sujet pourtant important est dans l’impasse. Ni Meckel, ni Macron n’ont réussi à le débloquer. En attendant les Etats-Unis ont décidé de maintenir jusqu’au 1er juin l’exemption provisoire des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de l’Union européenne, du Canada et du Mexique, a annoncé la Maison-Blanche lundi. « L’administration (Trump) a prolongé de 30 jours les négociations avec le Canada, le Mexique et l’Union européenne. Dans toutes ces négociations, l’administration reste focalisée sur les quotas qui restreindront les importations (…) et préserveront la sécurité nationale », indique-t-elle dans un communiqué. Le président américain avait promulgué le 8 mars des tarifs de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium tout en exemptant immédiatement le Canada et le Mexique. Fin mars, il avait également exempté provisoirement l’UE. L’exemption temporaire initiale courait jusqu’au 1er mai. Dans le cas d’Ottawa et de Mexico, le président américain a lié une éventuelle exemption définitive de ces pays à la renégociation du traité de libre-échange nord-américain (Aléna). Parallèlement, la Maison-Blanche a annoncé lundi avoir finalisé son traité de libre-échange avec la Corée du Sud. Enfin, l’administration Trump a indiqué avoir passé « des accords de principe » avec l’Argentine, l’Australie et le Brésil. « Les détails (de ces accords) devraient être finalisés prochainement », a-t-elle également souligné.

 

Production acier : hausse

Production acier : hausse

La production mondiale d’acier est souvent bien corrélée à celle de la croissance. D’une certaine manière, elle la précède. La hausse enregistrée en 2017 pourrait constituer un indicateur avancé de la conjoncture de 2018. En effet La production mondiale d’acier brut a augmenté de 5,3% en 2017, à 1,69 milliard de tonnes, la Chine restant le principal producteur avec près de la moitié de l’acier brut produit, selon les chiffres de l’Association mondiale de l’acier (WSA) publiés mercredi. La production d’acier a progressé dans pratiquement toutes les régions l’an dernier, sauf dans la CEI (incluant Russie et Ukraine) où elle est restée stable, selon ces estimations. L’Asie, première région productrice, affiche une hausse de 5,4% à 1,16 milliard de tonnes, tirée par la Chine (+5,7% à 831,7 millions de tonnes, Mt). La part de la production chinoise d’acier a atteint 49,2% du total mondial (contre 49% en 2016).

 

Acier : mesures antidumping des Etats-Unis

Acier : mesures antidumping des Etats-Unis

 

après la lourde taxation concernant certaines productions d’acier en provenance de Chine, les États-Unis ont décidé la mise en place de mesures antidumping préliminaires visant les importations de fil d’acier en provenance d’Italie, de Corée du Sud, d’Afrique du Sud, d’Espagne, de Turquie, d’Ukraine et du Royaume-Uni. Washington estime que des producteurs de ces pays « ont vendu du fil en acier allié ou en acier carbone aux Etats-Unis à un prix inférieur à sa juste valeur », est-il indiqué dans un communiqué. Les « marges de dumping » vont selon le département du Commerce de 2,80% à près de 150%. « L’administration Trump prend très au sérieux le déversement de biens aux Etats-Unis à des prix inférieurs à leur prix de revient », a souligné le secrétaire d’Etat au commerce Wilbur Ross, cité dans le communiqué. En attendant la conclusion en janvier 2018 d’une enquête encore en cours du département du Commerce, l’administration va demander aux douanes de collecter des garanties financières auprès des importateurs visés correspondant aux marges de dumping estimées.  L’administration Trump s’est engagée dans une offensive commerciale tous azimuts depuis son arrivée au pouvoir en janvier et a déjà décidé de prendre plusieurs mesures protectionnistes visant notamment les importations de produits sidérurgiques, mais aussi le bois de construction canadien ou le biodiesel argentin.

Taxe sur l’acier chinois (Union économique)

Taxe sur l’acier chinois  (Union économique)

 

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Des taxes  sur l’importation de produits de l’aciérie chinoise ont été décidées par l’union européenne au motif que ces produits auraient bénéficié d’aides de l’État chinois. Notons que les produits visés ont fait l’objet d’importation qui ont augmenté de près de 50 % en un an. En cause, la surproduction chinoise qui la contrainte à se débarrasser à petit prix e l’acier excédentaire. La Commission européenne (CE), qui a rendu sa décision le 9 août, avait agi sur requête de l’organisme professionnel Eurofer. Ces importations chinoises d’acier galvanisé ont augmenté de 45% cette année et représentent 51% du total du produit importé par l’UE, selon des données citées par la banque d’investissement Jefferies.   »Dans la mesure où Voestalpine, ThyssenKrupp et ArcelorMittal sont les plus impliqués dans l’acier galvanisé, c’est une bonne nouvelle, qui peut stimuler la part de marché et les marges locales », expliquent des analystes de Jefferies. L’UE a imposé toute une série de droits antidumping sur l’acier chinois ces dernières années pour tenter d’endiguer un flot d’importations à vil prix, selon les producteurs européens, résultant des surcapacités de la sidérurgie chinoise. La CE estime que l’imposition de ces droits contribuera au redressement de l’industrie européenne en permettant une hausse des prix générale. Les droits varient de 17,2% à 28,5%; ils toucheront les sociétés Hesteel Group, Shougang Group, Shagang Group et plusieurs autres sociétés chinoises, lesquelles disposent de 25 jours pour contester la décision.

Acier : Le G7 veut stopper le dumping

Acier : Le G7 veut stopper le dumping

 

En raison de la crise mais aussi de l’évolution structurelle des conditions de production la demande d’acier se tasse tandis que la production s’accroît. Du coup les prix s’écroulent en particulier du fait de la Chine qui inonde le marché. Du coup le G7 veut intervenir pour stopper cette dérive et empêcher ainsi la fermeture de nombreux sites sidérurgiques. « Nous reconnaissons l’impact négatif de la capacité excédentaire mondiale dans tous les secteurs de l’industrie, et en particulier dans celui de l’acier, sur nos économies, notre commerce et nos employés », annonce le texte du G7. « Nous sommes déterminés à agir vite et à prendre des mesures pour répondre au problème en améliorant le fonctionnement du marché, notamment à travers des actions coordonnées pour identifier et chercher à éliminer les subventions et soutiens (à la production), et en encourageant des ajustements », poursuit-il. Les chefs d’Etat et de gouvernement du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) se rencontreront les 26 et 27 mai à Ise-Shima, près de Nagoya, au Japon. L’endroit est un important site de production automobile et de transformation sidérurgique. En mars, la production d’acier chinoise a atteint un niveau record, la remontée des prix ayant entraîné la reprise de la production dans des usines qui étaient à l’arrêt jusqu’alors. Les prix de l’acier chinois ont depuis rechuté. Le mois dernier, la Chine et les autres grands pays producteurs d’acier ne sont pas parvenus à s’entendre sur des mesures permettant de résoudre la crise traversée par le secteur. Les Etats-Unis et l’UE ont appelé à une action urgente. La Commission européenne a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête sur des soupçons d’aides illégales accordées aux exportateurs chinois d’acier plat laminé à chaud. Cette enquête s’ajoute à une autre, en cours, pour dumping présumé. Les deux procédures résultent de plaintes de la fédération européenne des sidérurgistes Eurofer.

(Avec Reuters)

Lutte contre le dumping chinois sur l’acier

 

Lutte contre  le dumping chinois sur l’acier

Plusieurs pays européens ont appelé l’union européenne à réagir vigoureusement contre le dumping chinois qui menace la production d’acier en Europe. La production totale mondiale et de l’ordre de 1 600 000 000 dont la moitié consommée mais aussi produite par la Chine. Or la consommation d’acier en Chine ne cesse de se réduire depuis plus d’un an d’où une surproduction qui vient envahir les marchés étrangers notamment l’Europe. Certes La Chine a annoncé son intention de réduire sa production d’acier de quelque 150 millions de tonnes sur les cinq prochaines années, au moment où ce pays cherche à réduire ses surcapacités de production industrielle qui pèsent sur sa croissance. Le Conseil d’Etat, qui fait office de gouvernement, a indiqué qu’il comptait fermer les usines vétustes et qu’il allait désormais refuser d’autoriser de nouvelles aciéries, a rapporté l’agence officielle Chine Nouvelle. La production d’acier brut a baissé de 2,3 % en 2015 à 803,8 millions de tonnes par rapport à 2014, a indiqué le Bureau national des statistiques le mois dernier. Selon Xinhua, il s’agit de la première baisse depuis 1981. Cependant, ce secteur est sinistré par la surcapacité tant en Chine que dans le reste du monde depuis des années et les prix ont dégringolé en raison de l’offre excédentaire. Selon les experts, la Chine souffre d’une surproduction de 340 millions de tonnes. Les ministres de sept pays européens, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, exhortent l’Union européenne à prendre des mesures destinées à protéger le secteur sidérurgique européen de la concurrence jugée déloyale de la Chine et de la Russie. Dans une lettre datée de vendredi que Reuters a pu consulter, les cosignataires, parmi lesquels le Français Emmanuel Macron, s’inquiètent de l’état de cette industrie en Europe. « (Elle) est confrontée à des pratiques commerciales déloyales récurrentes dans un contexte de forte concurrence internationale intensifiée par une situation de surcapacité internationale », peut-on lire dans ce courrier. « L’Union européenne ne peut rester passive lorsque l’augmentation des pertes d’emplois et des fermetures d’aciéries montre qu’il existe un risque important et imminent d’effondrement du secteur européen de l’acier », lit-on également. La commission européenne a également exprimé son inquiétude face au bond d’environ 50% des exportations chinoises constaté en 2015 et à la chute des prix qui en a résulté, de moitié pour certains produits.  Selon la Fédération européenne de l’acier (Eurofer), l’industrie sidérurgique a perdu 85.000 emplois depuis 2008.

Production d’acier : un révélateur du tassement économique mondial

Production d’acier : un révélateur du tassement économique mondial

 

Le recul de la production d’acier constitue un bon indicateur du tassement de l’activité internationale. Après une baisse en 2015 de 2,8% à 1,623 milliard de tonnes, il faut sans doute s’attendre à une diminution de 5 à 6 % pour 2016. En Chine, premier producteur et premier consommateur mondial d’acier, la production de cet alliage a reculé de 2,3% à 803,8 millions de tonnes, soit la première baisse en plus de trois décennies. L’annonce de la Chine de réduire de manière assez drastique sa production d’acier brut en 2016 (et de charbon)  confirme le net tassement de la croissance. La consommation d’acier (aussi  de charbon de ciment) ; une production chinoise  de l’ordre de 50 % de la consommation mondiale. De 32 millions de tonnes en 1978, les volumes d’acier sont passés en Chine à 823 millions de tonnes en 2014.or  La Chine va réduire en 2016 de 100 à 150 millions de tonnes ses capacités de production d’acier brut , soit de 12 à 15%, a annoncé le gouvernement chinois dimanche.  La deuxième économie au monde fait face à un ralentissement et le gouvernement chinois cherche à éradiquer les surcapacités de la sidérurgie afin de faire remonter les prix. « De nombreuses fonderies, y compris en Chine, sont en train de réduire leur production afin de soutenir les cours et cela marche », a déclaré Chris Houlden, directeur d’études du cabinet de conseil CRU. L’Union européenne de son côté a enregistré un repli de 1,8% de sa production, à 166,2 millions de tonnes, et l’Amérique du Nord une baisse de 8,6% à 110,7 millions de tonnes.

(Avec Reuters) 

Chine : très fort recul du charbon et de l’acier

Chine : très fort recul du charbon et de l’acier

 

L’annonce de la Chine de réduire de manière assez drastique sa production d’acier brut et de charbon confirme le net tassement de la croissance officiellement encore mesurée entre 6 et 7 % mais qui dans la réalité pourrait bien être inférieure. Bien qu’il soit difficile de tenir des statistiques précises, la consommation d’acier, et de charbon (aussi de ciment) doit être de l’ordre de 50 % de la consommation mondiale. Pour satisfaire son appétit, la Chine a soutenu ses producteurs. De 32 millions de tonnes en 1978, les volumes d’acier sont passés à 823 millions de tonnes en 2014.or  La Chine va réduire de 100 à 150 millions de tonnes ses capacités de production d’acier brut et aussi celles des mines de charbon « dans une large mesure » face à un marché saturé, a annoncé le gouvernement chinois dimanche.  La production d’acier brut chinoise a déjà diminué de 2,3% à 803,8 millions de tonnes en 2015, son premier recul en plus de trente ans, accompagnant un ralentissement de l’économie du premier producteur mondial. Le nouveau recul annoncé en 2016 correspondrait à une nouvelle diminution de l’ordre de 12 à 15 % témoignant ainsi de la surproduction et d’un net tassement de la croissance. Pour l’acier, la surproduction provient notamment d du recul de la demande internationale tout autant que de la baisse de la demande interne. Du coup les chiffres annoncés pour les matières premières confirmeraient une baisse de croissance chinoise très en dessous des chiffres officiels annoncés. Il se pourrait même que la Chine approche sérieusement de la croissance zéro. Si ces chiffres étaient vérifiés et confirmés il est vraisemblable que le choc pourrait sérieusement secouer l’économie mondiale en 2016. Ce qui est certain en tout cas c’est que la Chine s’engage vraisemblablement pour plusieurs années dans ce qu’on peut considérer pour ce pays comme une croissance molle.

Acier : l’UE attaque la Chine

Acier : l’UE attaque la Chine

 

Les relations entre l’Union européenne et la Chine se dégradent de jour en jour. L’UE va en effet déposer plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le gendarme du commerce mondial, dans l’affaire des droits imposés par la Chine sur les importations de tubes en acier inoxydable. Le vice-président de la Commission européenne, Antonio Tajani, l’a annoncé jeudi 13 juin. « La Commission européenne va déposer sa plainte à l’Organisation mondiale du commerce en ce qui concerne la Chine », a-t-il indiqué à Europe 1, mais n’a pas précisé quand cette plainte serait déposée. Cela pourrait être fait avant la fin de la semaine, croit savoir l’AFP, de source diplomatique.  Le Japon a déjà déposé plainte contre la Chine dans le même dossier, et la désignation d’un panel (groupe d’experts) a été décidée en mai dernier par l’Office de règlement des différends (ORD), chargé de trancher les litiges commerciaux des états-membres de l’OMC lorsqu’ils en font la demande.  En ce qui concerne le plan d’action pour l’acier européen adopté mardi par la Commission, Antonio Tajani avait déjà souligné l’objectif de « garantir l’accès des producteurs d’acier auropéens aux marchés des pays tiers », lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre avec  Arnaud Montebourg, mercredi 12 juin.   »On va utiliser tous les instruments (…) on est en train de travailler (…) pour défendre la concurrence et la compétitivité des entreprises européennes », avait-il alors assuré.

Acier : 11 000 emplois menacés en Slovaquie

Acier : 11 000 emplois menacés en Slovaquie

Fondée dans les années 1960 et rachetée par U.S. Steel en 2000 pour quelque 350 millions d’euros, la compagnie Vychodoslovenske Zeleziarne (VSZ, Aciéries de Slovaquie orientale) qui compte 11.000 salariés va être abandonnée par US Steel.  U.S. Steel garde le silence sur les raisons de son départ. Selon le Premier ministre social-démocrate slovaque, Robert Fico, ce sont les règlements européens très stricts dans le domaine de l’environnement qui poussent US Steel à envisager de quitter la Slovaquie.  M. Fico a fait également état d’une hausse des prix des matières premières et de la fin des mesures d’exemption fiscales au bout de dix ans.  Producteur d’acier basé à Pittsburgh (Ohio) avec d’importants sites aux Etats-Unis, au Canada et en Europe centrale, U.S. Steel figure parmi les 15 premiers producteurs mondiaux. Ses capacités de production d’acier brut se chiffrent à 29,3 millions de tonnes nettes par an.  U.S. Steel Kosice est un fournisseur clé pour les trois constructeurs automobiles implantés en Slovaquie: l’allemand Volkswagen, le français PSA Peugeot Citroën et le sud-coréen Kia.  Le secteur automobile slovaque a battu en 2012 un record avec quelque 900.000 véhicules produits. Les affaires vont bien aussi pour la sidérurgie en Slovaquie, malgré la morosité qui règne dans l’UE, son principal marché à l’exportation.  De ce point de vue, l’éventuel retrait du groupe américain soulève des questions d’autant plus que son site slovaque a affiché chaque année des bénéfices à l’exception d’une perte nette de 25 millions d’euros enregistrée en 2011.  Selon l’analyste de la banque Tatra, Juraj Valachy, l’éventuel départ d’U.S. Steel « pourrait être une décision stratégique, le groupe ayant déjà fermé l’année dernière une usine en Serbie ».  Le groupe américain a quitté la Serbie en revendant au Trésor serbe pour un dollar un site d’une valeur estimée à 23 millions de dollars.  M. Fico a offert à U.S. Steel des incitations en matière d’énergie, d’environnement et de transport, afin de compenser les quelque 500 millions de dollars qu’il devrait investir d’ici 2016 dans les technologies vertes pour se conformer à la législation européenne.  Cette offensive de charme intervient au moment où le taux de chômage en Slovaquie a grimpé à son plus haut niveau depuis huit ans (14,44% en décembre) et où Bratislava se voit obligé de réduire sa prévision de croissance pour 2013 à 1,2% du PIB, après une hausse de 2,3% en 2012.   »Il est de l’intérêt des deux parties de poursuivre les négociations et de trouver une solution pour que cet investisseur puisse rester en Slovaquie », a récemment affirmé le chef du gouvernement. Les règlements de l’UE en matière de l’environnement « mettent les sociétés locales dans une situation désavantageuse par rapport à celles situées en Ukraine ou en Chine où elles n’ont pas à se conformer à ces règles », estime M. Fico, farouche critique des privatisations.

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Acier : demande ralentie ; en cause la crise mondiale

Acier : demande ralentie ; en cause la crise mondiale

Worldsteel, l’association internationale des producteurs d’acier, a prédit jeudi un ralentissement de la demande mondiale d’acier en 2012 et 2013 en raison de la croissance plus faible en Chine et des incertitudes liées à la crise de la dette en Europe.  La consommation mondiale d’acier devrait augmenter de 2,1% cette année, à 1,409 milliard de tonnes, puis de 3,2% en 2013 à 1,455 milliard de tonnes, selon l’association. En 2011, la hausse avait été de 6,2%.  « Les perspectives sont assombries par des incertitudes liées à un certain nombre de risques, mais nous nous attendons à une amélioration progressive de la situation », a déclaré Hans Jurgen Kerkhoff, président du Comité économique de Worldsteel, lors du Congrès annuel de l’association à New Delhi.  La consommation d’acier de la Chine, premier producteur et consommateur mondial, a été revue en baisse à 639,5 millions de tonnes en 2012 et 659,2 millions en 2013. « La demande pourrait réaccélérer l’année prochaine grâce à des mesures de relance », a dit Hans Jurgen Kerkhoff.  Dans l’Union européenne, la demande se contracterait de 5,6% en 2012, à 144,5 millions de tonnes, mais augmenterait de 2,4% en 2013 à 148 millions.  Au Japon, deuxième producteur mondial, la demande devrait afficher une croissance de 2,2% cette année, tirée par les efforts de reconstruction après le séisme et le tsunami de mars 2011, mais Worldsteel s’attend à la voir décroître de 2,9% en 2013.  Aux Etats-Unis, la demande d’acier est prévue à 96,5 millions de tonnes en 2012 et 100 millions de tonnes en 2013.

 

Chine : taxes sur l’acier illégales pour l’OMC

Chine : taxes sur l’acier  illégales pour l’OMC

Washington avait saisi l’organisation en septembre 2010, estimant que des mesures violaient une série d’accords, en particulier celui du GATT de 1994, ceux de l’OMC et les accords anti-dumping. Un groupe spécial constitué sur cette question a retenu une majorité des objections soulevées par Washington.  Dans ses recommandations, le groupe a constaté que « la Chine a agi d’une manière incompatible avec certaines dispositions » des accords anti-dumping et a appelé Pékin à se « mettre en conformité » avec les réglementations du commerce international.  Ce contentieux concerne l’imposition par Pékin de droits de douane sur de l’acier électrique à grains orientés laminé en bobine.  Les Etats-Unis avaient contesté ces droits de douane imposés au prétexte que l’acier américain aurait été vendu à des prix artificiellement bas sur leur marché, et les industriels subventionnés par Washington.  Le gouvernement américain a estimé avoir remporté « une victoire non seulement importante pour les sidérurgistes de Pennsylvanie et d’Ohio, mais aussi les agriculteurs et travailleurs d’autres secteurs exportant vers la Chine ».  C’est de ces deux Etats américains que viennent les industriels lésés qui avaient poussé le gouvernement à porter plainte, AK Steel Corporation et Allegheny Ludlum.   »Cette décision envoie un autre signal clair à la Chine pour lui dire qu’elle doit en faire plus pour tenir ses engagements vis-à-vis de l’OMC, et qu’elle sera tenue responsable si elle ne se plie pas aux règles de l’OMC », a indiqué le représentant au Commerce extérieur, Ron Kirk, cité dans un communiqué.  La représentation chinoise à l’OMC à Genève s’est pour sa part félicitée dans un communiqué de trois points en sa faveur dans le rapport. Sur les autres points, « la Chine va poursuivre son examen et se réserve le droit de faire appel », a-t-elle ajouté.




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