Archive pour le Tag 'Achats'

Achats de Noël en baisse

Achats de Noël en baisse

Les études d’opinion confirment toutes la tendance : 83% de Français ont déclaré que l’inflation va avoir un impact sur leurs achats des fêtes de fin d’année, selon un sondage réalisé auprès de 1.019 personnes (Toluna Harris Interactive / Fevad).

Près d’un Français sur cinq (17 %) déclare qu’il a envisagé de ne pas fêter Noël cette année en raison de l’augmentation du coût de la vie. Cette proportion atteint 30 % chez les 18-34 ans en France, note l’étude.

Les Français sont plus d’un tiers (34%) à avoir prévu de dépenser moins pour ce Noël par rapport au précédent, selon Plum.

Si les Français prévoient un budget de 823,50 euros cette année en moyenne, ils sont toutefois 31% à être prêts à supprimer le plateau de fromages lors du repas de Noël pour faire des économies, selon cette enquête déclarative en ligne.

Autre astuce, 43 % des Français ont prévu de cuisiner tout le repas de Noël chez eux, tandis que 11 % préfèrent éviter de l’organiser chez eux pour faire des économies, note la société basée à Londres.

Dans le détail, 144,60 euros seront consacrés aux achats en supermarché, selon Plum. C’est dans les rayons que ces tensions se concentrent, là où les hausses des prix ces derniers mois ont été les plus fortes. Les Français ne s’y trompent pas : « Près de sept personnes sur dix (69 %) ont constaté une hausse des prix alimentaires à Noël par rapport à l’année dernière. 77 % déclarent que les prix des produits au supermarché augmentent lors de la période de Noël, tandis que les proportions sont de plus en plus petites », constate le sondage de Plum.

Habillement : pouvoir d’achat et chaleur diminuent nettement les achats

Habillement : pouvoir d’achat et chaleur diminuent nettement les achats

Selon le Panel Retail de l’Alliance du Commerce qui mesure le niveau de ventes auprès de 60 enseignes d’habillement représentant plus de 10.000 magasins, le chiffre d’affaires du secteur de l’habillement s’est contracté de 15,6% en septembre par rapport au même mois de 2022.

Une forte baisse de la consommation d’habillement qui concerne tous les segments de marché (homme, femme, enfant, chaussures…) et tous les niveaux de gamme (de l’entrée de gamme au premium), précise l’Alliance du Commerce.

En septembre, les clients se sont moins rendus en magasin avec une fréquentation en baisse de 13,8% par rapport au même mois de 2022, ont moins acheté en ligne (-11%) et ont moins dépensé quand ils ont consenti à s’équiper (-2% pour le panier moyen).

Pour l’Alliance du Commerce, c’est la conjonction de plusieurs phénomènes qui explique cette situation.

« Ce mois de septembre, le plus chaud jamais observé en métropole d’après Météo France, avec des températures moyennes très largement au-dessus des normales (+3,6°C), n’a pas incité à acheter la collection automne-hiver actuellement en vente », précise l’Alliance du Commerce.

Ensuite, la confiance émoussée des ménages en cette rentrée qui appréhendent la situation économique future en ce qui concerne leur pouvoir d’achat et le chômage. Après une remontée entre mars et août, la confiance des ménages mesurée par l’Insee a de nouveau fléchi en septembre.

Baisse en volume des achats alimentaires

Baisse en volume des achats alimentaires


Depuis 2022, la hausse des prix alimentaires (et autres produits du quotidien) a atteint environ 20 % contribuant ainsi t largement à l’envolée générale de l’inflation. Un phénomène global qui a amputé le pouvoir d’achat qui n’a pas été revalorisé d’autant.

En réponse à cette situation, les consommateurs ont modifié à la fois le volume de leurs achats et leur nature. La baisse de consommation apportèrent particuliers sur la viande, les poissons, les légumes et les fruits. La baisse globale en euro constant a diminué de plus de 15 %.

Cette hausse des prix de l’alimentaire avec évidemment davantage d’impact sur les revenus faibles où la part de l’alimentaire est proportionnellement beaucoup plus élevée que chez les autres ménages.

Cette réduction de la consommation à des causes d’origine conjoncturelle liées en particulier à l’inflation mais pourrait prendre des aspects plus structurels avec les modifications d’achat des consommateurs En dix-huit mois, le volume des dépenses (montant des dépenses à prix constants) a chuté de 17 % retombant à leur niveau de 2007, alors que la population augmentait de plus de 4 millions. Depuis 1980, jamais une telle baisse n’avait été constatée : jusque-là, le volume n’avait jamais baissé de plus de 4 %.

Consommation-Baisse en volume des achats alimentaires

Consommation-Baisse en volume des achats alimentaires


Depuis 2022, la hausse des prix alimentaires (et autres produits du quotidien) a atteint environ 20 % contribuant ainsi largement à l’envolée générale de l’inflation. Un phénomène global qui a amputé le pouvoir d’achat qui n’a pas été revalorisé d’autant.

En réponse à cette situation, les consommateurs ont modifié à la fois le volume de leurs achats et leur nature. La baisse de consommation porte en particulier sur la viande, les poissons, les légumes et les fruits. La baisse globale en euro constant a atteint plus de 15 %.

La hausse des prix de l’alimentaire avec évidemment davantage d’impact sur les revenus faibles où la part de l’alimentaire est proportionnellement beaucoup plus élevée que chez les autres ménages.

Cette réduction de la consommation à des causes d’origine conjoncturelle liées en particulier à l’inflation mais pourrait prendre des aspects plus structurels avec les modifications d’achat des consommateurs En dix-huit mois, le volume des dépenses (montant des dépenses à prix constants) a chuté de 17 % retombant à leur niveau de 2007, alors que la population augmentait de plus de 4 millions. Depuis 1980, jamais une telle baisse n’avait été constatée : jusque-là, le volume n’avait jamais baissé de plus de 4 %.

Baisse en volume des achats alimentaires

Baisse en volume des achats alimentaires


Depuis 2022, la hausse des prix alimentaires (et autres produits du quotidien) a atteint environ 20 % contribuant ainsi t largement à l’envolée générale de l’inflation. Un phénomène global qui a amputé le pouvoir d’achat qui n’a pas été revalorisé d’autant.

En réponse à cette situation, les consommateurs ont modifié à la fois le volume de leurs achats et leur nature. La baisse de consommation apportèrent particuliers sur la viande, les poissons, les légumes et les fruits. La baisse globale en euro constant a diminué de plus de 15 %.

Cette hausse des prix de l’alimentaire avec évidemment davantage d’impact sur les revenus faibles où la part de l’alimentaire est proportionnellement beaucoup plus élevée que chez les autres ménages.

Cette réduction de la consommation à des causes d’origine conjoncturelle liées en particulier à l’inflation mais pourrait prendre des aspects plus structurels avec les modifications d’achat des consommateurs En dix-huit mois, le volume des dépenses (montant des dépenses à prix constants) a chuté de 17 % retombant à leur niveau de 2007, alors que la population augmentait de plus de 4 millions. Depuis 1980, jamais une telle baisse n’avait été constatée : jusque-là, le volume n’avait jamais baissé de plus de 4 %.

Impact social et environnemental- le vrai coût de nos achats

Impact social et environnemental- le vrai coût de nos achats

L’impact environnemental et social de notre consommation pose la question du juste prix de nos achats. Qui des externalités négatives, ces coûts non intégrés dans le prix d’un bien ou d’un service et qui pèsent sur la collectivité ? Mise au point avec Saskia Fiszel, autrice de la newsletter Spoune qui décrypte les méandres des finances perso.( dans les Echos)

Lors de l’acte d’achat, la principale référence est le prix affiché. Cependant, ce prix ne tient généralement pas compte des coûts indirects associés à la production et à la consommation. Encore aujourd’hui, de nombreuses entreprises privilégient la délocalisation pour réduire leurs coûts de production et afficher des prix compétitifs. Mais derrière cette apparente économie se cachent des externalités négatives : le chômage ou la pollution pour n’en citer que deux. Les coûts liés à ces externalités finissent par être supportés indirectement et collectivement par les politiques publiques (Sécurité sociale, allocations-chômage, programme de lutte contre la pollution, etc. Ces coûts sont réels et important et pourtant souvent ignorés.

Prenons l’exemple d’un vêtement bon marché. Il peut sembler être une bonne affaire, mais si l’on tient compte des conditions de travail précaires des ouvriers du textile et de l’impact environnemental de la production à grande échelle, le véritable coût de cet achat devient alarmant. Même dans notre consommation quotidienne, de nombreux produits dissimulent des externalités négatives. Par exemple, une simple salade verte (non bio) peut sembler bon marché à environ 70 centimes, mais si l’on prend en compte toutes les externalités négatives associées à l’utilisation de pesticides dans l’agriculture, son coût réel devrait atteindre entre 17 euros et 27 euros, selon les estimations de la Cour des comptes.

Autre exemple : le tabac. Sur ces 11 euros, 1 euro va au buraliste, 1 au fabricant et 9 pour l’Etat, soit 80 % de taxes. 80 %, c’est beaucoup ? Non, ce n’est même rien par rapport au vrai coût du tabac. En 2020, l’Etat a touché 10 milliards d’euros grâce aux ventes de cigarettes, pour un coût social de… 122 milliards ! Soit 73 euros supplémentaires pour chacun du 1,7 milliard de paquets vendus en 2021.

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Et si le prix affichait les conséquences de la production ?
Dans un monde idéal, le prix d’un produit devrait refléter à la fois son coût de production et les conséquences de sa fabrication. Par exemple, une fraise importée d’Espagne au printemps engendre une empreinte carbone plus élevée qu’une fraise cultivée localement. Malheureusement, cette réalité est rarement prise en compte. Ainsi, le véritable coût pour la société dépasse largement le prix affiché. Cette problématique est d’autant plus complexe dans un contexte d’inflation, où il devient difficile pour les consommateurs de s’engager à payer le prix réel des choses.

Car la consommation responsable est souvent perçue comme un luxe réservé à une élite privilégiée. Cependant, si le véritable prix des choses se répercute directement sur le consommateur, il est crucial de mettre en place un système qui intègre les externalités négatives en pénalisant les entreprises polluantes. De plus en plus, les entreprises qui négligent les conséquences de leurs actions au profit de leur seule performance économique se heurtent à des obstacles majeurs, allant de la défiance des consommateurs à des difficultés de financement, en passant par des problèmes d’image de marque et de recrutement.

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Il est temps de revoir notre perception du prix des choses et d’agir activement pour créer un avenir meilleur. Après un siècle de surconsommation, nous entrons dans une ère où la sobriété et la prise de responsabilité sont nécessaires. En sensibilisant les consommateurs et en encourageant les entreprises à assumer leurs responsabilités, nous pouvons participer à la construction d’une économie plus équitable. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de la Corporate Sustainable Reporting Directive qui imposera aux entreprises une norme extra-financière harmonisée dans les mois à venir. De quoi faire doucement changer les choses, après un siècle de surconsommation ?

Sondage–ACHATS ALIMENTAIRES : Les Français se serrent la ceinture

Sondage–ACHATS ALIMENTAIRES : Les Français se serrent la ceinture

Pour l’institut Elabe pour BFMTV*, plus de 8 sondés (81%) sur 10 disent avoir renoncé au moins une fois à une catégorie de dépenses ces derniers mois (alimentaires, shopping, vacances, soins, etc.) Et presque la moitié 46 % avoue s’être sérieusement serré la ceinture en matière de dépenses

Les renoncements d’achats alimentaires sont en hausse depuis novembre (43%, +4 points), sans doute en lien avec l’envolée des prix qui se poursuit en rayons et frôle désormais les 15%.

Dans ces conditions, les Français disent se priver tout particulièrement de viande (43%), de poisson (34%), de gâteaux et biscuits (27%), de produits bio (26%) et de charcuterie (26%). Ils changent aussi leurs habitudes en achetant des produits moins chers qu’avant (44%) ou en achetant de plus petites quantités (30%).

Mais plus que l’alimentaire, les Français ont surtout renoncé à dépenser pour des sorties shopping (53%, +2 points), des sorties cinéma, au restaurant ou bar (49%, -2 points) ou des départs en vacances ou en week-end (45%, -3). Un tiers (34%, -3 points) des personnes interrogées disent également ne pas avoir chauffé convenablement leur logement ces derniers mois, tandis que 20% ont renoncé à faire un don à des associations (-5) et 17% à des soins.

Ces privations traduisent la difficulté des Français à faire face à l’inflation. 79% d’entre eux déclarent ainsi devoir « se serrer la ceinture » par rapport à leur train de vie habituel, dont 25% « beaucoup ». Et si 55% assurent finalement pouvoir boucler leurs fins de mois en mettant de l’argent de côté (18%) ou sans trop se restreindre (37%), 45% affirment au contraire devoir se restreindre (32%) ou même puiser dans leurs réserves ou emprunter de l’argent (13%) pour y parvenir.

Achats alimentaires: Explosion des prix <

Achats alimentaires: Explosion des prix

Au rythme actuel l’inflation atteindra 20 % d’ici un mois ou deux pour les denrées alimentaires sur deux ans.
Selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse la progression des prix atteint 17,7 % sur deux ans et le phénomène va s’amplifier d’ici juin.

L’inflation continue sa progression en France. En février, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % sur un an, après 6 % en janvier, selon l’estimation provisoire publiée par l’Insee mardi matin. Sur un mois, la hausse est, elle aussi, plus robuste à +0,9 %, contre 0,4 % en dépit du reflux des prix de l’énergie.

L’alimentation est devenue le premier contributeur de l’inflation, loin devant l’énergie. En février, les prix des produits alimentaires ont bondi de 14,5 % sur un an. Et alors que les négociations commerciales entre les industriels et les enseignes de la grande distribution doivent s’achever ce mercredi, de nouvelles hausses sont attendues dans les rayons. Même si Bercy écarte l’idée d’un « mars rouge », la Fédération du commerce et de la distribution a fait état en début de semaine d’ une augmentation à venir de l’ordre de 10 % .

« La pression va rester forte sur les prix alimentaires en raison de la poursuite de la propagation des chocs passés. Pour autant, les hausses à venir devraient être lissées dans le temps car les distributeurs ont sans doute des stocks à écouler. De ce fait, cela ne devrait pas créer une grande marche d’escalier sur l’inflation au mois de mars », observe Julien Pouget.

Ces nouvelles hausses de prix ne sont pas une bonne nouvelle à l’heure où la croissance dans l’Hexagone freine : le PIB ne s’est amélioré que d’un modeste 0,1 % au quatrième trimestre 2022, a confirmé l’Insee ce mardi.

Si l’économie française a bien progressé de 2,6 % sur l’ensemble de l’année 2022, la consommation des ménages, le moteur traditionnel de la croissance, n’a, elle, cessé de ralentir au fil des mois, se repliant même au dernier trimestre (-1,2 %). En janvier, un rebond a néanmoins été enregistré, nourri par les dépenses d’énergie « par contrecoup du chèque énergie », selon l’Insee, mais aussi par la reprise des achats de biens fabriqués et de produits alimentaires (respectivement +1,3 % et +0,6 %).

De fait, l’inflation alimentaire a fortement accéléré en mars. Elle atteint désormais 16,2 % sur un an, contre 14,5 % fin février. Sur un mois, les prix ont encore augmenté de 1,8 %, selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse. «C’est la hausse mensuelle la plus marquée depuis le début de l’inflation il y a un an», décrypte Emily Meyer, directrice des études de Circana.

Achats alimentaires: hausse des prix de 25% sur deux ans

Achats alimentaires: hausse des prix de 25% sur deux ans

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Achats alimentaires: : hausse de 25% sur deux ans

Achats alimentaires: : hause de 25% sur deux ans

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Pétrole russe : Total arrête ses achats

Pétrole russe : Total arrête ses achats

TotalEnergies a annoncé mardi après Bourse sa décision d’arrêter tout achat de pétrole ou produits pétroliers russes, « au plus tard à la fin de l’année 2022″. Néanmoins, le groupe tricolore refuse pour l’heure de céder ses participations dans ses actifs gaziers, ceux-ci étant éminemment stratégiques.

Lagardère/Amber Capital: des achats de vote ?

 

Lagardère/Amber Capital: des achats de vote ?

 

Les coups bas de toute nature sont légion dans le monde de la finance où parfois les intéressés se dévorent entre eux . C’est le cas notamment dans l’affaire qui a opposé Lagardère à Bolloré. Une information a été ouverte pour notamment soupçons d’achat de votes à l’occasion de l’assemblée générale de Lagardère.

 

Notons que dans nombre d’affaires Bolloré est souvent impliqué dans les procédures juridiques. Par ailleurs Lagardère et Bolloré ont la particularité d’être particulièrement engagés au plan politique.

 

Le parquet national financier (PNF) a donc ouvert en avril une information judiciaire pour des soupçons d’achat de vote, d’abus de biens sociaux, de comptes inexacts et d’information fausse ou trompeuse dans l’affaire qui a opposé le groupe Lagardère au fonds Amber Capital, affirme vendredi soir Le Monde ?

 

 

Achats de dettes par la BCE: « hypocrisie nécessaire ? »

Achats de dettes par la BCE:  « hypocrisie nécessaire ? »

 

La Banque centrale européenne a acheté près des trois-quarts des dettes émises par les gouvernements pendant la pandémie, observe Eric Albert, correspondant au « Monde » à Londres. Mais officiellement, il ne s’agit pas de financement monétaire.

 

L’auteur convient quand même que l’hypothèse d’une crise financière n’est pas à exclure avec la remontée de l’inflation qui se produira un jour ou l’autre. Un sujet qu’on pousse actuellement sous le tapis avec la poussière ! (NDLR)

 

Chronique.

 

La Banque centrale européenne (BCE) a été, une fois de plus, la clé de voûte de l’économie depuis le début de la pandémie. En annonçant un programme d’achat de dettes à hauteur de presque 1 500 milliards d’euros, l’institution de Francfort a agi de façon déterminée et nécessaire. A sa prochaine réunion le 10 décembre, elle devrait encore élargir cette enveloppe, sans doute de 500 milliards d’euros supplémentaires.

Cette intervention a calmé la tempête sur les marchés financiers au printemps, puis a permis aux Etats de s’endetter à bas coût. Aujourd’hui, et c’est sidérant quand on pense aux sommes gigantesques émises par les gouvernements, la France se finance à un taux d’intérêt à dix ans de − 0,3 %, l’Allemagne à − 0,6 %, l’Espagne et le Portugal sont juste au-dessus de 0 %, et l’Italie à 0,6 %.

Soyons clair, c’est une excellente chose. Sinon, jamais il n’aurait été possible de financer le chômage partiel et les nombreuses mesures d’urgence. Un chiffre résume le rôle essentiel de la BCE : elle a acheté près des trois quarts des dettes émises par les Etats de la zone euro depuis le début de la crise. C’est la définition même de l’expression « faire tourner la planche à billets ». Les pays européens – c’est vrai aussi au Japon, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis – sont financés par leur banque centrale. Les économistes appellent ça du « financement monétaire ».

Mais, attention, jamais la BCE ne reconnaîtra s’adonner à un tel exercice, car le financement monétaire est interdit par les traités européens. L’article 123 du traité de Lisbonne est explicite : « L’acquisition directe (…) par la Banque centrale européenne (…) des instruments de [la] dette [des Etats] est également interdite. »

Pour faire semblant de suivre les règles, la BCE utilise deux stratagèmes. D’abord, elle n’achète pas les obligations directement auprès des Etats, mais uniquement sur le marché secondaire, auprès des investisseurs privés. Dans un jugement très important, la Cour de justice de l’Union européenne avait estimé en 2018 que cette action était légale.

Par ailleurs, pour expliquer son intervention, la BCE se retranche derrière son mandat officiel, qui est de conserver l’inflation juste en dessous de 2 %. Celle-ci est aujourd’hui négative. Christine Lagarde explique donc que les achats de dette sont destinés à faire remonter l’inflation.

Tout cela relève d’une jolie hypocrisie, nécessaire pour pouvoir agir. Celle-ci peut, dans les conditions actuelles, continuer longtemps. Mais si l’inflation revenait ? « On serait mal », résume Eric Dor, directeur des études économiques à l’école de commerce Ieseg. Il serait difficile pour la BCE de continuer à acheter des dettes par milliards.

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Coronavirus : les «achats de précautions »

Coronavirus : les «achats de précautions »

 

On se souvient des grandes crises d’il y a 50 ou 60 ans qui faisaient parfois s’entasser les boîtes de sucre, les pâtes ou le riz par crainte de manque. Le même phénomène commence à s’amorcer avec des chiffres records dans la grande distribution. De quoi vraiment s’interroger sur le concept de civisme. En effet aujourd’hui,  les processus de distribution ont considérablement évolué et on n’attend plus trois semaines entre une commande et la livraison dans l’alimentaire.

En outre et surtout, la crise n’est pas telle qu’elle justifie des achats de panique complètement irrationnels. Notons aussi que la plupart des produits alimentaires viennent  d’Europe et non d’Asie et que les processus  de production et de distribution ne sont pas mise en danger. D’après les distributeurs, ces anticipation seront suivies d’un net tassement des achats qui avec les stocks disponibles permettront de faire face à la demande. Reste que ces comportements sont assez significatifs de la déliquescence du concept de civisme et du recentrage général sur la cellule familiale et l’individu. Des records de progression dans la grande distribution ont en effet été battus dimanche 1er mars, avec un chiffre d’affaires en hausse de 21%. En Île-de-France, les ventes ont augmenté de 15,5% en moyenne la semaine du 24 février au 3 mars.

Sur la semaine du 24 février au 1er mars, une hausse des ventes de 6,2% en valeur et de 5,4% en volume a été enregistrée dans la distribution alimentaire par rapport à la même semaine l’an dernier. «Les produits de grande consommation ont connu l’une de leurs meilleures semaines des dernières années», commente l’institut Nielsen, auteur de cette analyse. Un phénomène particulièrement marqué le week-end du 29 février et 1er mars. «Le samedi 29 février, avec 460 millions d’euros [de chiffre d'affaires], est en progression de 7,8% par rapport à l’an passé, et le dimanche 1er mars a lui aussi battu des records de progression, avec un chiffre d’affaires en hausse de 21%», détaille Emmanuel Fournet, directeur analytique chez Nielsen.

C’est en Île-de-France que les «achats de panique» sont les plus nombreux : les ventes ont augmenté de 15,5% en moyenne dans la région. En tête des départements, on retrouve les Hauts-de-Seine et les Yvelines, qui enregistrent respectivement des hausses des ventes de 21% et de 20%. Les hausses en Île-de-France atteignent des sommets sur certains produits : +136% sur les premiers soins (gels désinfectants inclus), +111% sur les légumes secs ou 90% sur le riz et les pâtes.

Achats de produits agricoles américains suspendus par la Chine

Achats de produits agricoles américains suspendus par la Chine

 

La réplique chinoise à la décision de Trump  de taxer 300 milliards d’importations supplémentaires ne s’est pas fait attendre. Cette réaction est à la fois brutale et significative. Elle vise directement les électeurs de Trump. La Chine aurait pu se contenter comme les États-Unis de taxer ses importations. Au lieu de cela elle se lance dans une véritable guerre en interdisant purement et simplement ces produits américains. Il n’est pas certain que la brutalité de cette réplique constitue la meilleure stratégie face à Trump qui lui-même est un familier de la provocation et qui pourrait bien tout aussi brutalement freiner encore davantage la venue de produits chinois. De toute manière, cette guerre commerciale ne fera que s’amplifier. Pour plusieurs raisons d’abord il y a le climat économique général avec une croissance mondiale en fin de cycle d’un point de vue structurelle, aussi une conjoncture affectée par de trop nombreuses incertitudes tant pour les entreprises que pour les ménages. La seconde raison tient au climat électoral aux États-Unis. Le président américain est engagé dans une campagne électorale lui permettant d’être reconduit. Il doit notamment donner des raisons d’espérer à un nationalisme qui progresse. De son côté, le président Xi veut reprendre en main la Chine à la manière de Mao et s’affirmer comme le digne successeur du dictateur tant au plan interne externe. Par ailleurs, la Chine est dans l’expectative quant à sa stratégie économique. Elle est la première victime du tassement de l’activité mondiale notamment des échanges. La croissance de son industrie et pratiquement stoppée et la consommation intérieure ne parvient pas à compenser la très nette baisse de ses exportations du fait d’une dangereuse situation d’endettement généralisé. Alors que la Chine et les États-Unis n’ont repris leurs négociations commerciales que depuis une semaine, après trois mois d’interruption, la perspective d’un accord semble de plus en plus lointaine. Le ministère chinois du Commerce a donc annoncé mardi que les entreprises chinoises avaient désormais cessé d’acheter des produits agricoles américains et que Pékin n’excluait pas de taxer les produits agricoles importés des États-Unis après le 3 août.

. Le ministère chinois estime que la décision du président américain constitue une « sérieuse entorse » au consensus trouvé avec son homologue chinois Xi Jinping lors de leur rencontre lors du sommet du G20 le 29 juin à Osaka.

« Le marché chinois est vaste et représente d’excellentes perspectives pour l’importation de produits agricoles américains de haute qualité », a indiqué le ministère chinois du Commerce. Ce dernier a également ajouté espérer que les Etats-Unis tiendraient leurs promesses et créeraient les « conditions nécessaires » pour une coopération bilatérale.

 

 

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