Archive pour le Tag 'accusée'

l’UNRWA, accusée de partialité

 l’UNRWA, accusée de partialité

L’agence de l’ONU qui compte plus de 30.000 employés dans la région (Gaza, Cisjordanie, Liban, Jordanie et Syrie), est accusée par Israël d’employer «plus de 400 terroristes» à Gaza.

L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza a des «problèmes de neutralité» politique d’après un groupe indépendant présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna et chargé par le secrétaire général Antonio Guterres d’une mission d’évaluation sur la «neutralité» de cette agence de l’ONU.

L’UNRWA qui compte plus de 30.000 employés servant 5,9 millions de Palestiniens dans la région (Gaza, Cisjordanie, Liban, Jordanie et Syrie), est accusée par Israël d’employer «plus de 400 terroristes» à Gaza. Et 12 de ses employés sont accusés par les Israéliens d’avoir été directement impliqués dans l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le Hamas sur le sol israélien, qui a fait 1.160 morts, essentiellement civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles.

Des accusations qui ont entraîné la suspension de financements par certains pays donateurs comme les Etats-Unis, même si certains ont repris depuis. «Sur la base d’une liste de mars 2024 contenant des numéros d’identité de Palestiniens, Israël a affirmé publiquement qu’un nombre significatif d’employés de l’UNRWA sont membres d’organisations terroristes. Cependant, Israël doit encore en apporter la preuve», prévient le groupe de Mme Colonna.

 

Corruption Renault : accusée, Rachida Dati contre-attaque avec culot

Corruption Renault : accusée,  Rachida Dati contre-attaque avec culot

L’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne est mise en examen pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG. A l’origine de cette affaire : un flou entre les activités d’avocate et de députée européenne de Rachida Dati. Les soupçons portent sur les 900.000 euros que lui a versés entre 2010 et 2012 RNBV, filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Les investigations ont cherché à déterminer si ses honoraires correspondaient à des activités précises ou s’il s’agissait d’un emploi de complaisance ayant pu masquer un lobbying au Parlement européen, interdit pour les eurodéputés. L’ancienne garde des Sceaux qui conteste les accusations estime de son côté que l’affaire est prescrite !Rachida Dati n’hésite pas à contre-attaquer et à faire citer en justice le PDG actuel de Renault Dominique Sénart.

Dans la citation, le conseil de Rachida Dati affirme que « le but recherché par Jean-Dominique Senard était d’accabler Carlos Ghosn dans une volonté générale de dénigrement et de critique des choix de son prédécesseur (avec) une volonté claire d’omerta, destinée à accabler artificiellement Madame Rachida Dati pour atteindre Carlos Ghosn ».

 

Rachida Dati a saisi le tribunal correctionnel de Nanterre via la procédure dite de « citation directe » afin de faire comparaître Jean-Dominique Senard le 23 mai.

Encore une professeure injustement accusée d’islamophobie par des islamistes

Encore une professeure injustement accusée d’islamophobie par des islamistes

Encore une atteinte à la laïcité cette fois également largement imputable à l’ignorance et à l’aveuglement religieux. L’équipe pédagogique d’un collège des Yvelines exerce son droit de retrait depuis vendredi, après qu’une professeure de français a été la cible d’accusations de racisme et d’islamophobie, a appris lundi France Inter auprès de l’académie de Versailles. Motif : La veille, dans le cadre de l’étude d’un texte avec une classe de 6e de l’établissement, cette professeure a montré Diane et Actéon, un tableau du XVIIe siècle du peintre italien Giuseppe Cesari, sur lequel cinq muses sont représentées nues.

Selon l’académie de Versailles, à la vue de ce tableau, « une poignée d’élèves » ont détourné ostensiblement le regard. C’est à partir de ce cours que des rumeurs ont commencé à circuler attribuant des propos racistes et islamophobes à cette professeure de français.

Le soir même, des parents d’élèves se sont présentés devant l’établissement pour avoir des explications sur les propos qu’a pu tenir cette professeure. Après cet événement, la professeure principale de cette classe a fait remonter l’incident au principal de l’établissement, qui l’a lui-même remonté à l’académie. Puis, les enseignants se sont mis en droit de retrait depuis vendredi matin et le sont toujours lundi.

La professeure concernée a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.

L’agitée sénatrice Benbassa (EELV) accusée de harcèlement

L’agitée  sénatrice Benbassa (EELV) accusée de harcèlement

 

Il n’est sans doute guère étonnant que l’exhibitionniste sénatrice gauchiste Benbassa  soit tombée dans le piège du harcèlement. En effet son activisme la conduit le plus souvent apprendre des positions sur nombre de sujets et de façon assez contradictoire et polémique.

Bref, la sénatrice est une gauchiste classique mais qui se trouvant plus en contradiction complète avec les valeurs qu’elle prétend défendre vis-à-vis de ses propres salariés.

 

Pour préserver leur carrière, les collaborateurs de la sénatrice ont demandé à garder l’anonymat. Huit anciens collaborateurs et six anciens étudiants de la sénatrice EELV, Esther Benbassa, dénoncent la “méthode Benbassa”, faite “d’humiliations, de menaces et de harcèlement”, dans une enquête publiée ce jeudi 8 juillet par Mediapart.

 

Sur une grosse dizaine de pages, les témoignages se succèdent, preuves à l’appui. Là, une capture de texto, ici d’un mail. La femme politique, longuement interrogée par Mediapart, dément l’intégralité des accusations.

D’après l’enquête, une des spécialités d’Esther Benbassa était d’envoyer de longs mails rabaissant le travail d’un de ses collaborateurs devant toute son équipe. Le plus souvent, l’orthographe était critiquée avec une orthographe elle-même fort douteuse (par parenthèse on se demande comment la sénatrice a obtenu ses diplômes en lettres!). Écrits violents, intempestifs, agressifs… Tout est matière à reproches et plusieurs témoignages décrivent l’humeur violente de la sénatrice .

D’après l’enquête, ce “climat de terreur” ne s’arrête pas aux portes du Sénat. Toujours selon Mediapart, plusieurs étudiants qui l’ont côtoyée à l’École pratique des hautes études (EPHE) où elle y est directrice d’études tiennent des accusations similaires. Au moins six d’entre eux qui l’avaient choisie pour diriger leur thèse ont finalement renoncé entre 2007 et 2011.

La France accusée de piraterie par la Biélorussie !

  • La France accusée de piraterie par la Biélorussie !
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  • Les vieilles recettes de dictatures communistes marchent toujours en Biélorussie qui affirme que c’est la France qui a commis un acte de piraterie après un refus de survol à un avion biélorusse !

 

  • Dans un pays qui finalement n’a jamais connu la vraie démocratie tout est bon pour servir la cause du dictateur qui considère que plus c’est gros plus ça passe. Auprès d’une partie de l’opinion biélorusse mais pas dans les pays démocratiques.
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  • «C’est un fait absolument scandaleux et un acte immoral. Honnêtement, c’est pratiquement de la piraterie aérienne», a déclaré dans un communiqué Anatoli Glaz, porte-parole de la diplomatie biélorusse. Exactement les accusations portées par la plupart des pays contre la Biélorussie après le détournement d’un avion et l’arrestation d’un opposant bélarusse.

Coronavirus: l’administration accusée de manipulation par le Sénat

Coronavirus: l’administration accusée de manipulation par le Sénat

Non seulement l’administration n’a pas été capable de prévoir les stocks de masques mais en plus elle a manipulé la rédaction d’un rapport scientifique pour justifier son erreur. Une pratique qui en dit long sur le concept d’indépendance des comités de consultation. Ces critiques du Sénat rejoignent celles de l’assemblée nationale .

Les sénateurs, eux,  accusent en particulier la DGS d’avoir fait le choix en 2018 de ne conserver qu’une très faible quantité de masques en stock, sans en informer la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn, et d’avoir modifié un rapport scientifique a posteriori pour justifier cette décision.

Dans la version initiale de ce rapport scientifique, les experts préconisaient que le stock de masques atteigne un milliard d’unités, ce qui invalidait directement la décision prise en octobre 2018 par la DGS de ne conserver qu’une centaine de millions de masques chirurgicaux en stock, fait valoir la commission d’enquête sénatoriale.

“Or la version rendue publique en 2019 permet soudainement de (…) justifier” cette décision, observent les sénateurs dans leur rapport d’enquête.

“En réalité, l’analyse de courriels échangés entre la direction générale de la santé et Santé publique France atteste d’une pression directe de M. Salomon sur l’agence afin qu’elle modifie la formulation des recommandations de ce rapport avant sa publication au grand public”, révèle la commission d’enquête du Sénat.

Dans un communiqué, la DGS affirme qu’”aucune pression n’a été exercée sur le groupe d’experts” et que les “modifications aux rapports (…) ont été acceptées par l’ensemble des contributeurs du rapport” à la suite d’échanges “dans le cadre de l’exercice normal de la tutelle” entre elle-même et Santé Publique France.

De ce côté l’Assemblée nationale avait été également très sévère sur la gestion de la crise par l’administration.

L’expo Toutânkhamon accusée de racisme: «ou l’âge identitaire» (Laurent Bouvet)

L’expo Toutânkhamon accusée de racisme: «ou  l’âge identitaire» (Laurent Bouvet)

 

 

Si le racisme est la pire des lèpres par contre certains activistes identitaires discréditent leur combat à propos de tout et n’importe quoi en demandant pas exemple l’arrêt de l’exposition Toutankhamon au prétexte du caractère raciste de la manifestation.  Laurent Bouvet, professeur de science politique,  dénonce les dérives de ces «activistes identitaires» qui, sous couvert d’antiracisme, s’en prennent à la culture et à l’histoire.

 

Alors qu’elle connaît un immense succès, l’exposition à la Villette sur Toutankhamon est visée par des manifestants qui reprochent aux égyptologues européens de vouloir «blanchir» l’Égypte. Blanc ou noir, pourquoi s’intéresser à ce point à la couleur de peau d’une momie vieille de plus de 3000 ans?

Laurent BOUVET.- Il s’agit là d’un nouvel épisode, un de plus, de la guerre culturelle qu’ont décidé de mener contre notre société – moderne, empreinte de valeurs humanistes et universalistes, valorisant la liberté comme un bien commun… – des activistes, identitaires, indigénistes, décoloniaux, intersectionnels, islamistes… dont la vision du monde est à la fois essentialiste et relativiste. La fréquence de tels épisodes est d’ailleurs en augmentation: juste avant ce cas, on a eu droit ces derniers jours à la dénonciation d’une fresque de l’artiste Di Rosa à l’Assemblée nationale ou encore à la censure de la pièce d’Eschyle à la Sorbonne.

Le propos est toujours le même : accuser les « blancs » de racisme en expliquant que c’est « systémique », donc inhérent aux sociétés occidentales.

Le propos est toujours le même: accuser les «blancs» de racisme en expliquant que c’est «systémique», donc inhérent aux sociétés occidentales supposément «blanches» ou «non racisées» (sic). Ce racisme s’étant exprimé par le passé à travers l’esclavage et la colonisation, il s’exprimerait aujourd’hui différemment, notamment dans le domaine de l’art, en continuant à faire des «racisés» des victimes. Que ce soit en prétendant que l’origine «noire» des Égyptiens serait occultée, que la mise en scène de la pièce d’Eschyle serait assimilable au «blackface» américain du temps de la ségrégation ou que les personnages de la fresque de Di Rosa seraient une représentation offensante pour les «noirs».

» LIRE AUSSI - Pétition contre une fresque célébrant l’abolition de l’esclavage à l’Assemblée nationale

Dans le cas de l’exposition sur Toutânkhamon, l’argument utilisé est celui, classique chez les militants afrocentristes américains notamment, du fait que les Égyptiens auraient été «noirs», alors que l’égyptologie scientifique a montré que non seulement il existait une diversité des teintes de peau chez les Égyptiens de l’Antiquité mais encore que les représentations qu’ils nous ont laissées à travers leurs monuments, leur art ou leur écriture, n’étaient en rien liées à ces différences de pigmentation. La notion même de «race» n’ayant aucun sens à cette époque.

Derrière tout cela, il y a une montée en puissance de revendications identitaires de ce que l’on a pris l’habitude d’appeler, depuis les années 1960-70, des minorités, qui veulent voir reconnu comme surdéterminant pour les individus qui sont supposés les constituer un critère d’identité particulier qui serait «dominé» ou «discriminé» dans la société dans laquelle ils vivent: race, ethnie, religion, genre, orientation sexuelle, spécificité régionale… Ce «tournant identitaire» a conduit à des mobilisations sociales et politiques nouvelles, à la redéfinition des clivages politiques comme à l’émergence de nouveaux champs de recherche en sciences sociales ou à des stratégies marketing de nombreuses entreprises, de médias, etc. qui sont devenues incontournables dans nos sociétés. Si bien que l’on peut dire que nous sommes entrés dans un âge identitaire.

Nous sommes entrés dans un âge identitaire.

Les activistes qui se sont emparés de ces enjeux pour différentes raisons, politiques, commerciales, de carrière (dans les médias ou à l’université par exemple)… ont conduit à brouiller la légitimité du combat de groupes sociaux pour la reconnaissance de droits égaux. On le comprend bien dans le cadre du féminisme: le combat fondamental pour l’égalité des droits et la libération des femmes est aujourd’hui fortement parasité par le néoféminisme identitaire. Il en va désormais de même du combat contre le racisme.

Cette nouvelle affaire rappelle donc la polémique autour de la tragédie d’Eschyle, empêchée à la Sorbonne par des militants indigénistes?

Dans l’affaire de la pièce d’Eschyle, on a atteint une sorte de sommet en la matière. L’activiste identitaire Louis-Georges Tin, pourtant universitaire, en poste à l’EHESS, a en effet, involontairement, tout dit sur le sens profond de cette dérive identitaire lorsqu’il a déclaré: «Il n’y a pas un bon et un mauvais “blackface”, de même qu’il n’y a pas un bon et un mauvais racisme. En revanche, il y a un “blackface” conscient et un “blackface” inconscient.» Si le racisme dont il accuse le metteur en scène peut être inconscient, alors sa dénonciation peut être permanente et générale à l’encontre des «blancs». Il n’y a plus aucun besoin de s’embêter avec la réalité, les faits, les déclarations, etc., la couleur de la peau permet de déterminer «systématiquement» qui est le coupable et qui est la victime. Dans la logique identitaire décrite ici, le dominant donc le coupable, c’est l’homme (le mâle) blanc occidental.

Ce sont là des idées et des agissements extrêmement graves. Outre les injonctions et les accusations publiques contre le metteur en scène de la pièce, Philippe Brunet, il y a eu censure suivant des méthodes qui rappellent le pire dans l’Histoire: les spectateurs ont été empêchés physiquement d’assister à la pièce à la Sorbonne par une milice de gros bras se réclamant ouvertement de cet activisme identitaire. On est bien au-delà de la confrontation légitime d’opinions contraires dans le débat public.

La couleur de la peau permet de déterminer « systématiquement » qui est le coupable et qui est la victime.

Il est indispensable que tous les démocrates sincères, que tous les citoyens attachés à la liberté, quelles que soient leurs idées, se mobilisent contre de telles dérives, à commencer par les médias et les responsables politiques, ceux de la gauche en particulier, qui ont eu tendance depuis des années à regarder ailleurs, voire à soutenir cet activisme identitaire.

En égyptologie comme pour le théâtre grec, ces militants s’appuient sur une vision partielle, voire complotiste, des connaissances scientifiques?

Ils se contrefichent totalement des connaissances, du savoir, des faits ou de la réalité. Ce sont les propagateurs d’une véritable idéologie, ils sont donc prêts à tout, comme l’ont été leurs prédécesseurs des grandes idéologies du XXe siècle. C’est d’ailleurs pourquoi il n’y a aucun dialogue possible, aucun échange d’argument qui tienne avec eux.

Ils sont d’ailleurs bien installés dans leur époque. Ils se servent notamment des réseaux sociaux de manière très efficace pour répandre leur propagande identitaire. Les réseaux sociaux, conçus sur le modèle américain de la reconnaissance très large des revendications identitaires de toutes sortes sont pour eux une aubaine: ils n’y sont jamais censurés ou sanctionnés malgré la violence verbale et symbolique qu’ils y déploient contre tout ce qui ne va pas dans leur sens.

C’est un point aveugle aujourd’hui de nos sociétés libérales, ouvertes, pluralistes… Ils en usent et abusent. C’est là le grand paradoxe: ces activistes identitaires ne remettent en cause que les sociétés qui leur permettent de déployer leurs critiques et leur activisme, ils ne critiquent jamais les sociétés autoritaires, les dictatures… Ils sont d’ailleurs prêts pour cela à s’allier avec des régimes qui ne respectent pas les droits fondamentaux, comme on le voit bien à travers certains financements par exemple ou dans l’usage de certains médias. Ainsi, tout récemment, par exemple, a-t-on pu lire une tribune de l’activiste racialiste Rokhaya Diallo mettant en cause «l’islamophobie» française sur le site de TRT, un média turc en anglais, lancé il y a peu par le régime d’Erdogan.

Que révèle selon vous cette obsession de certains militants, pourtant antiracistes, à l’égard de la race?

Je ne suis pas sûr que l’obsession ait la même signification pour tous ces militants obsédés par la race. Pour les uns, chez ceux qu’on voit le plus dans les médias ou sur les réseaux sociaux notamment, il s’agit d’abord d’un moyen de faire carrière ou de mieux gagner leur vie que ce à quoi ils auraient pu prétendre en raison, disons, de leurs seuls talents ou capacités. Ce sont le plus souvent des entrepreneurs d’eux-mêmes qui savent utiliser au mieux le système qu’ils dénoncent, sans qu’on sache s’ils y croient vraiment.

Pour beaucoup de ces militants, c’est surtout de la pure bêtise qui les conduit à suivre, aveuglément, les entrepreneurs identitaires comme les authentiques racistes.

Pour d’autres, qu’on voit moins publiquement mais qui sont néanmoins bien présents dans la société et qui s’expriment volontiers sous forme anonyme sur les réseaux sociaux, cela semble plutôt tenir d’un authentique racisme: ils sont convaincus comme les racistes qui n’aiment pas les «noirs» qu’ils n’aiment pas les «blancs». On voit d’ailleurs par là que le racisme n’est pas l’apanage de telle ou telle population ou société mais qu’il est une caractéristique humaine universelle. Et donc précisément que l’idée de «racisme systémique» pour n’en accuser que les «blancs» est une manière de s’en dédouaner à bon compte.

Pour beaucoup de ces militants, c’est surtout de la pure bêtise qui les conduit à suivre, aveuglément, les entrepreneurs identitaires comme les authentiques racistes. La dérive identitaire de manière générale tient aussi à cette difficulté pour nombre de nos concitoyens, chez les plus jeunes en particulier, à trouver leur place dans la société actuelle. L’enquête dirigée par Olivier Galland et Anne Muxel, La Tentation radicale, montre bien ce phénomène.

À quel point cette dérive indigéniste est-elle ancrée à l’université? Son outrance et le manque de rigueur scientifique devraient avoir tôt fait de disqualifier ceux qui s’en revendiquent… non?

Elle est aujourd’hui très présente dans certaines universités et surtout certains départements, en sciences sociales notamment. Mais ce qui est plus problématique encore, c’est le déni ou le refus de voir de nombre de collègues qui préfèrent faire comme si cela n’existait pas, ou comme si c’était normal. La multiplication de cours, de séminaires, de colloques et même de diplômes désormais, dans lesquels sont diffusés ces idées qui sont, rappelons-le, une idéologie, sans que personne ne dise rien, est inquiétante.

Ce sont même le plus souvent les universitaires qui s’étonnent de cette pénétration idéologique et qui essaient de la combattre sur le plan des idées qui sont inquiétés, dénoncés et ostracisés dans leur laboratoire, dans leur université, dans leur discipline… Le cas récent de Stéphane Dorin a Limoges en témoigne de manière éloquente.

 

Ce qui change, heureusement, c’est que de plus en plus de collègues prennent conscience du problème. Ce qui s’est passé à la Sorbonne avec la pièce d’Eschyle est important de ce point de vue. Il y a encore quelques années, nous n’étions que quelques-uns, et nous nous sentions bien seuls dans ce combat contre les dérives identitaires dans notre milieu.

 

Laurent Bouvet est professeur de science politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a notamment publié L’Insécurité culturelle chez Fayard en 2015. Son dernier essai, La nouvelle question laïque, est paru chez Flammarion en janvier 2019.


 

Pollution de l’air : la France accusée par l’Europe

Pollution de l’air : la France accusée par l’Europe

Avertissement à la France de la part de l’Union européenne du fait de l’insuffisance des mesures relatives à la pollution de l’air ; un  avertissement également adressé à d’autres pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et au Royaume-Uni. «Ces pays n’ont pas remédié aux infractions répétées aux limites en matière de pollution atmosphérique fixées pour le dioxyde d’azote (NO 2). La pollution par le NO 2 constitue une grave menace pour la santé. La plupart des émissions proviennent de la circulation routière» précise le communiqué de la Commission européenne. Si la France n’est pas tout à fait la pire avec 19 zones concernées dont Paris, Marseille et Lyon, elle arrive juste en deuxième position derrière l’Allemagne (28 zones concernées) et devant le Royaume-Uni (16 zones), l’Italie (12) et l’Espagne (3). L’Europe cite plusieurs types de mesures à mettre en place pour réduire les émissions polluantes. Parmi elles, la réduction du volume global du trafic routier, le passage aux voitures électriques et/ou l’adaptation du comportement des conducteurs. Elle insiste également sur la nécessité de réduire les émissions des véhicules à moteur diesel. Des mesures qui doivent être assez drastiques. Des villes comme Londres ou Milan sont ainsi dans le collimateur de l’Europe alors même que des péages destinés à agir sur la pollution de l’air ont déjà été installés il y a plusieurs années à leurs portes. «Si les États membres n’agissent pas dans un délai de deux mois», l’Europe prévient qu’elle «pourrait décider de saisir la Cour de justice de l’UE» (CJUE), dernier stade des procédures d’infraction ouvertes contre ces cinq pays. Quand la Cour estime qu’un pays est en infraction, ce dernier doit se conformer à la législation visée. S’il ne le fait pas, un deuxième renvoi devant la Cour est possible, avec de possibles sanctions financières à la clé.

 

G20- Mexico, la zone euro accusée d’immobilisme

G20- Mexico, la zone euro accusée d’immobilisme

Pour le G20 réuni à Mexico, la dernière menace, la principale, vient d’Europe. La zone euro espérait arriver à cette réunion en ordre de bataille, après avoir peaufiné sa stratégie de sortie de crise, avec une BCE sur le pied de guerre et une union bancaire sur les rails. Echec car la division règne en Europe.  De plus, le G 20,  impatient face à la mise en œuvre complexe des avancées européennes, veut la voir aller plus loin.   »Nous voulons y voir plus clair sur l’Espagne », qui hésite toujours à faire appel aux mécanismes d’aide européens, « et sur les autres Etats européens en difficulté », a ainsi déclaré un responsable canadien.  Les Etats-Unis ont eux pressé vendredi les Européens d’aider la Grèce, toujours en plein marasme, à retrouver « une trajectoire viable ».   »Ce n’est pas le lieu pour résoudre ces questions », a balayé un banquier central européen, sous couvert de l’anonymat.  Les négociations en cours entre la Grèce, en récession pour la cinquième année consécutive, et ses créanciers internationaux (BCE, Union européenne et FMI) butent sur les moyens de financer un délai que certains entendent accorder à Athènes pour mettre en œuvre ses réformes.  En attendant, le spectre d’une sortie de la Grèce de l’Union monétaire, qui semblait s’éloigner, a ressurgi, agité par le Premier ministre Antonis Samaras pour tenter de ressouder sa coalition gouvernementale.   »Nous devons sauver le pays de la catastrophe », « si nous échouons à rester dans l’euro rien n’aura de sens », a-t-il lancé alors que le Parlement grec doit voter mercredi et dimanche de nouvelles mesures de rigueur réclamées par l’UE et le FMI en échange d’une nouvelle tranche d’aide vitale pour la Grèce.




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