Archive pour le Tag 'Accroissement'

Accroissement des inégalités de patrimoine

Accroissement des inégalités de patrimoine

L’Insee rappelle que le patrimoine dans l’Hexagone est fortement concentré. Les 50% les mieux dotés possèdent 92% du patrimoine brut et les 50% les moins bien lotis en détiennent seulement 8%.
Le montant moyen transmis est proche de 100.000 euros . La moitié des patrimoines transmis ne dépasse pas 50.000 euros, mais 10 % d’entre eux excèdent 550.000 euros. L’ héritage moyen pour les conjoints est d’environ 26.000 euros , contre près de 34.000 euros pour les enfants.

Au cours de leur vie, 50% des Français auront hérité de moins de 70.000 de patrimoine, alors que 10% des Français hériteront de plus de 500.000 .

« Les 10% les moins bien dotés possèdent surtout du patrimoine résiduel. Au milieu de la distribution, ce sont surtout les résidences principales. Chez les 10% les plus riches, ce sont les biens professionnels » d’après l’INSEE. .

 

L’Insee a brossé un tableau des inégalités de patrimoine en France sur les 20 dernières années. Entre 1998 et 2021, le patrimoine brut moyen détenu par les ménages vivant en France métropolitaine a été multiplié par 2,5 en euros courants. Sur cette période, les écarts entre les riches et les plus modestes ont bondi : le patrimoine brut moyen des 10% des ménages les moins dotés en patrimoine a baissé en moyenne de 2 % par an. A l’inverse, celui des 10% des ménages les mieux dotés augmentait de 4%.

En 20 ans,« les inégalités de patrimoine se sont accrues en lien avec la hausse des prix de l’immobilier. Les ménages les mieux dotés ont bénéficié de cette hausse. Cela a contribué à creuser les disparités », complète l’économiste.

Compte tenu du boom de la valeur du patrimoine ces deux dernières décennies (multipliée par trois), cette conjoncture a principalement profité aux ménages propriétaires les mieux dotés, mais pas aux Français qui n’ont pas ou très peu de patrimoine.

Un des facteurs qui explique le creusement des inégalités de patrimoine est l’héritage. Dans l’Hexagone, 30% des personnes ont hérité tout au long de la vie. Chez les 10% les plus pauvres, seuls 14% ont pu bénéficier d’un héritage contre 44% des 10% les plus aisés. En prenant les deux catégories les plus éloignées (1% les plus pauvres et 1% les plus riches), cet écart serait encore plus abyssal.

Accroissement encore des inégalités après Covid

Accroissement encore des inégalités après Covid

Après Covid, la France a enregistré un taux de pauvreté encore supérieur. Un taux s’élevant à 14,5% de la population en France métropolitaine, selon les derniers chiffres de l’Insee. Plus concrètement, cela signifie que 9,1 millions de personnes avaient un niveau de vie inférieur à 1.158 euros par mois pour une personne seule ou 1.737 euros pour un couple, seuil correspond à 60% du niveau de vie médian.

En 2021, en tenant compte de l’inflation, le niveau de vie a reculé pour les 20% de Français les plus modestes (-2,1% pour le premier décile de revenus et -2,0% pour le second décile), tandis qu’il a progressé pour les 20% les plus aisés (+1,6% pour le huitième décile et +1,1% pour le neuvième décile), note l’Insee. Le niveau de vie médian, lui, a légèrement diminué (-0,3%).

Le Secours catholique alerte sur la hausse de la pauvreté, les femmes particulièrement touchées
Par ailleurs, ajoute l’Insee, certaines prestations sociales sont revalorisées en fonction de l’inflation de l’année précédente et n’ont donc pas été suffisantes pour maintenir le pouvoir d’achat en 2021, l’inflation ayant été supérieure à 2020.

Accroissement de l’extrême pauvreté en France

Accroissement de l’extrême pauvreté en France

Plus d’un million sont tombés en situation de pauvreté dont les trois quarts doivent vivre avec autour de 500 € par mois.

«La pauvreté s’aggrave en France. Et elle touche en premier les femmes.» Ce sont les conclusions du rapport du Secours catholique-Caritas France sur l’état de la pauvreté en 2022, publié ce mardi 14 novembre 2023.

Dans un contexte de forte inflation sur l’alimentation (+ 7,3% en 2022 par rapport à l’année précédente selon l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires) et l’énergie (+ 23,1% en un an selon l’Insee), les statistiques de l’association créée en 1946 montrent «une nette aggravation de la pauvreté en 2022». «Tout porte à croire que cette dégradation se poursuit en 2023, comme en atteste la forte hausse du nombre de personnes faisant appel à l’aide alimentaire des associations», anticipe le rapport.

Le niveau de vie médian des bénéficiaires baisse en 2022 par rapport à l’année précédente et s’établit à 538 euros par mois. C’est moins de la moitié du seuil de pauvreté -1128 euros en 2022.

Cela s’explique en grande partie par l’inflation. Les autres facteurs principaux sont l’augmentation du nombre de personnes étrangères sans droit au travail, la hausse de la part de personnes sans ressources et les nombreuses situations de non-recours aux aides sociales.

Climat : Pour un accroissement significatif des surfaces boisées

Climat : Pour un accroissement significatif des surfaces boisées 

 

Six scientifiques des principaux organismes de recherche en écologie des forêts proposent, dans une tribune au « Monde », de promouvoir une nouvelle forme de forêts de plantation, entièrement dédiées à l’objectif d’atténuation du changement climatique.

 

Tribune.

 L’urgence climatique est désormais si grave qu’il est impérieux d’agir, d’agir vite mais d’agir bien. Les rapports des grandes organisations internationales comme le GIEC ou l’ONU ne cessent de nous alarmer sur la nécessité de réduire rapidement et drastiquement nos émissions de gaz carbonique. Cette sobriété doit rester la priorité, mais ils nous invitent aussi à favoriser les actions qui stockent du carbone. Peu de solutions crédibles existent pour cela, mais miser sur la forêt en est une.

La forêt offre en effet de double avantage de capter le CO2 par la photosynthèse et la croissance des arbres (séquestration du carbone), puis de le conserver à long terme sous forme de biomasse dans les troncs, branches et racines (stockage du carbone), voire quelques décennies dans les produits à base de bois.

Il apparaît donc très clair qu’un effort massif de protection, de préservation et de restauration mais aussi d’extension des surfaces boisées doit être accompli, comme le proposent des initiatives comme le Défi de Bonn [lancé en 2011] ou la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes mais qui restent encore trop au stade des promesses. Devant l’extrême complexité de mise en œuvre de telles politiques internationales, il convient d’être plus pragmatique et d’agir localement, faisant de la France un exemple.

Trois principes fondamentaux

Nous proposons donc de promouvoir, dès maintenant, une nouvelle forme de forêts de plantation, entièrement dédiées à l’objectif d’atténuation du changement climatique.

Ces « plantations pour le climat » se doivent de respecter des  principes fondamentaux pour piéger efficacement le carbone atmosphérique sans apporter de nuisances.

Les nouvelles « plantations pour le climat » ne devront pas se substituer à des forêts existantes, qu’il convient de préserver puisqu’elles stockent déjà du carbone actuellement, et plus généralement à des zones d’intérêt écologique comme les prairies naturelles, les landes ou les accrus forestiers en cours.

Elles devront s’implanter seulement sur des terres agricoles abandonnées, des friches industrielles, des milieux dégradés ou dans les zones urbaines et périurbaines, afin d’accroître les surfaces boisées sans empiéter sur d’autres écosystèmes naturels. Des dizaines de milliers d’hectares de ce type sont disponibles en France pour accueillir ces arbres.

 

Accroissement des inégalités

Accroissement des inégalités

 

 Riches de plus en plus riches ; pauvres de plus en plus pauvres  C’est ce que démontre l’enquête annuelle de l’Insee sur les revenus et le patrimoine des ménages, publiée ce mercredi 24 avril.  « Le précédent ralentissement économique, au début des années 2000, avait également pesé sur le niveau de vie du plus grand nombre mais la crise actuelle affecte, cette fois, plus spécifiquement les personnes modestes », écrivent ainsi les auteurs de l’étude, dont les chiffres s’arrêtent malheureusement à l’année 2010. Selon l’Insee, les 20% des Français les moins aisés ont vu leurs revenus baisser de plus de 1,2% entre 2009 et 2010, quand les 5% les plus riches ont, au contraire, connu une hausse de leur niveau de vie, sur la même période de 1,3%. Globalement, l’institution indique que le revenu médian des Français a baissé, en 2010, de 0,5%, pour s’établir à 19.270 euros par an, soit 1.610 euros par mois. L’Insee note également que la pauvreté a augmenté en 2009 comme en 2010, pour atteindre 14,1% de la population. Autre intérêt de cette enquête: elle contient des données qui permettent une radiographie de l’endettement dans les finances des ménages.  Près d’un ménage français sur deux, en 2010, détenait un crédit. Parmi les prêts contractés, 44% servent à financer l’achat d’une résidence principale.  Par ailleurs, les ménages qui possèdent un prêt immobilier bénéficient d’un niveau de vie élevé et sont plutôt « en milieu de cycle de vie », c’est-à-dire âgé de 30 à 59 ans. A l’inverse, ceux qui ont souscrit un crédit à la consommation, sont plutôt jeunes et disposent de revenus plus faibles que le reste de la population. Entre 2006 et 2009, plus d’un ménage sur trois (35%), a envisagé de contracter un crédit. Parmi eux, 16% se sont vus refuser l’octroi d’un prêt, et 24% n’ont même pas osé demander un crédit, en raison, la plupart du temps de leur catégorie socioprofessionnelle, alors que ce critère ne joue qu’à la marge, selon l’Insee, dans le déblocage d’un crédit.  L’Insee note que, pour la moitié des ménages endettés, les charges de remboursement dépassent 15% des revenus. Et 18% de ces mêmes ménages ont des mensualités supérieures à 30% de leurs revenus, un seuil considéré comme critique.  Ces derniers ménages se sont souvent endettés dans le but d’acheter un bien immobilier. Par ailleurs,la mensualité moyenne payée par les ménages était de 621 euros en 2010.  En 2010, pour un peu moins d’un ménage français sur 10, le montant des prêts dus excèdait celui de la valeur du patrimoine. Ce phénomène touche plus particulièrement des ménages jeunes, qui ont souscrit à un crédit à la consommation.

 




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