UE: 2 ans de plus à Athènes pour réduire son déficit ; du pipeau, on peut accorder 20 ans !
L’union européenne faiat encore semblant se croire aux perspectives de rééquilibrage budgétaire en Grèce. Elle accorder 2 ans de plus là où elle aurait pu accorder 20 ans. De toute manière, la Grèce ne s’en sortira pas ; les saignées imposées tuent sa croissance et ses rentrées fiscales. Responsables, ceux qui ont fait entrer la Grèce dans l’Euro: Draghi en premier en tripatouillant les comptes (avec Goldman Sachs), l’Allemagne contente de vendre ses produits, les autres pays, la Grèce elle-même. Tout cela finira soit par une faillite, soit par une annulation de la dette ( qu’envisage maintenant Merkel). « Les ministres ont approuvé les mesures donnant à la Grèce deux ans de plus pour corriger son déficit excessif, suite à un accord entre le gouvernement grec et la troïka des créanciers », ont-ils indiqué dans un communiqué. Athènes aura donc jusqu’en 2016, et non plus 2014, pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% du PIB, soit dans les clous européens. Les ministres ont fondé leur décision sur les efforts entrepris par la Grèce en termes de réformes et d’ajustement budgétaire. Le pays a adopté un programme musclé comprenant des économies de 18 milliards d’ici 2016, et un budget pour 2013 imposant 9 milliards d’euros d’économies. Conscients de ces efforts, la zone euro, le FMI et la BCE avaient décidé le 12 novembre d’accorder deux ans de plus à la Grèce pour ramener ses finances publiques à l’équilibre. Mais ce délai avait un coût d’environ 32 milliards d’euros. Une solution pour le financer a finalement été trouvée la semaine dernière. La zone euro et le FMI se sont mis d’accord la semaine dernière sur les moyens de réduire nettement la dette grecque, avec l’objectif de la ramener à 124% du PIB d’ici 2020. Parmi ces mesures, figurent en premier lieu une très complexe opération de rachat de la dette grecque par Athènes, une réduction significative des taux d’intérêt des prêts bilatéraux déjà consentis à la Grèce, un allongement de la durée de remboursement des prêts et un report pour le paiement des intérêts.