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Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante
L’activité manufacturière du pays aurait  retrouvé des couleurs au mois d’octobre Une enquête du cabinet S&P Global et du média économique chinois Caixin souligne que l’activité manufacturière du pays enregistrerait une très légère hausse. Selon elle, l’indice d’activité des directeurs d’achat (PMI) s’est établi à 50,3 points le mois dernier – contre 49,3 points en septembre. Or, un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité. En deçà, il traduit une contraction.

La Chine est confrontée à des problèmes conjoncturels mais aussi structurels liés à la redistribution de la production mondiale en Asie et à la baisse de la demande intérieure. Elle doit affronter aussi une crise générale de l’endettement en particulier dans le bâtiment et dans les collectivités locales. Il y a aussi le  fait de la mainmise encore renforcée du parti communiste sur l’économie qui freine l’initiative et le développement ( Et la fuite des capitaux).

La production des usines a progressé en octobre à son rythme le plus soutenu depuis quatre mois en raison d’une augmentation des nouvelles commandes et les prix à la production ont légèrement augmenté, précisent Caixin et S&P Global.

L’indice PMI officiel pour octobre (50,1) avait ainsi fait état d’une progression de l’activité manufacturière – la première depuis avril. L’enquête Caixin-S&P Global sonde principalement des petites et moyennes entreprises, tandis que le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques.

Banque centrale américaine (Fed) la menace d’une politique moins accommodante

Banque centrale américaine (Fed) la menace d’une politique moins accommodante

 

 

Au sein de la banque fédérale américaine , on discute d’une possible réduction des rachats d’actifs à partir du milieu de l’année prochaine Les responsables de la Fed ont envisagé de la possibilité de réduire de 10 milliards de dollars par mois les achats de bons du Trésor américain, montre le document interne à la BCE, même si « plusieurs » participants à la réunion ont exprimé leur préférence pour un resserrement plus rapide des programmes d’achats.

Contrairement à leurs espérances, les experts de la banque centrale ne content plus sur de caractère provisoire de l’inflation. Au lieu de cela, le compte-rendu de la réunion de septembre suggère des inquiétudes croissantes dans les rangs de la Fed à propos de l’inflation, la « plupart » des responsables voyant des risques accrus tandis que « certains » s’inquiètent d’une forte répercussion sur les prix.

Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 0,4% le mois dernier, portant l’inflation sur un an à 5,4%, selon les chiffres publiées en début de journée mercredi. Hors énergie et alimentation, la hausse est toutefois ramenée à 0,2% d’un mois sur l’autre et à 4,0% en rythme annuel.

La Fed s’est fixé un objectif d’inflation « flexible » de 2%.

Politique monétaire BCE : toujours très accommodante

Politique monétaire BCE  : toujours très accommodante

 

 Jusqu’en juin au moins la politique monétaire de la BCE va demeurer accommodante concernant à la fois les rachats d’actifs et le maintien de taux très bas. La question pourra se poser ultérieurement à partir de l’été pour étudier la question de la diminution progressive du soutien socio-économique. Tout dépendra évidemment de la conjoncture internationale et de l’évolution de la crise sanitaire. Il se pourrait en effet que cette crise sanitaire s’améliore, la pandémie ne sera pas pour autant complètement éliminée. Par ailleurs au plan économique, le redémarrage pourrait être assez significatif autant aux États-Unis qu’en Chine tandis que l’Europe pourrait être empêtrée dans une économie presque stagnante. Du coup, le désengagement brutal pour aide encore un peu plus mettre en cause les perspectives de reprise.

Le montant de l’enveloppe de 1.850 milliards d’euros allouée aux  achats de titres dans le cadre du « programme d’achats d’urgence face à la pandémie » (PEPP) n’est pas modifié, lit-on dans le communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’institution.Le taux de refinancement reste quant à lui fixé à zéro et le taux de la facilité de dépôt à -0,5%.

« Le Conseil des gouverneurs prévoit que les taux d’intérêt directeurs de la BCE resteront à leurs niveaux actuels ou à des niveaux plus bas jusqu’à ce qu’il ait constaté que les perspectives d’inflation convergent durablement vers un niveau suffisamment proche de, mais inférieur à 2% sur son horizon de projection », lit-on dans le communiqué, selon une formulation désormais habituelle.

La BCE ajoute qu’elle poursuivra ses achats d’actifs dans le cadre du PEPP jusqu’à ce qu’elle juge que la crise du coronavirus est terminée.

Les achats au titre du PEPP se poursuivront durant le trimestre en cours à un rythme nettement plus élevé que pendant les premiers mois de l’année, lit-on dans le communiqué publié après la réunion de jeudi.

La BCE a mis en place un soutien massif pour soutenir l’économie de l’union monétaire, frappée de plein fouet par la pandémie de coronavirus, et éviter un assèchement des conditions financières par une injection abondante de liquidité.

Janet Yellen, futur secrétaire d’État au Trésor veut une politique encore plus accommodante

Janet Yellen, futur secrétaire d’État au Trésor veut une politique encore plus accommodante

 

Janet Yellen, la candidate au trésor américain, veut encore i davantage de liquidités pour les États-Unis non seulement pour lutter contre la pandémie mais aussi pour soutenir l’économie et la transition écologique. Elle a aussi évoqué la lutte contre la concurrence déloyale de la Chine. Janet Yellen a donc exhorté les législateurs mardi à «agir gros» sur les dépenses de secours contre les coronavirus, arguant que les avantages économiques l’emportent de loin sur les risques d’un endettement plus lourd.

Les impôts sur les entreprises et les riches devront éventuellement augmenter pour aider à financer les plans ambitieux de Biden d’investissement dans les infrastructures, la recherche et le développement et pour la formation des travailleurs afin d’améliorer la compétitivité de l’économie américaine, a-t-elle déclaré aux membres du Comité sénatorial des finances.

Mais cela ne viendrait qu’après avoir freiné la pandémie de coronavirus, qui a tué plus de 400000 personnes aux États-Unis, et la dévastation économique qu’elle a provoquée.

Yellen, qui a parlé par liaison vidéo, a déclaré que sa tâche en tant que chef du Trésor sera d’aider les Américains à endurer les derniers mois de la pandémie alors que la population est vaccinée, et de reconstruire l’économie pour la rendre plus compétitive et créer plus de prospérité et plus d’emplois.

«Sans autre action, nous risquons une récession plus longue et plus douloureuse maintenant et des cicatrices à long terme de l’économie plus tard», a-t-elle déclaré.

Yellen a déclaré que l’allégement de la pandémie aurait la priorité sur les augmentations d’impôts, mais les entreprises et les riches, qui ont tous deux bénéficié des réductions d’impôts républicaines de 2017, «doivent payer leur juste part».

États-Unis : la banque centrale très accommodante jusqu’à la reprise économique

États-Unis : la banque centrale très accommodante jusqu’à la reprise économique

 

La banque centrale américaine (Fed) a indiqué qu’elle déverserait toutes les liquidités nécessaires tant que la reprise ne sera pas solide. Par exemple les taux des fonds fédéraux seront maintenus à zéro. Par ailleurs, la banque va continuer sa politique de rachat massif de titres.

Les achats de titres réalisés par la banque centrale se poursuivront donc au rythme actuel de 120 milliards de dollars (99 milliards d’euros) par mois “jusqu’à ce que des progrès supplémentaires substantiels aient été accomplis vers les objectifs de plein emploi et de stabilité des prix” qu’elle s’est fixés, explique-t-elle dans un communiqué adopté à l’unanimité.

La Fed compte sur une reprise de la croissance à hauteur de 4 % environ en 2021.

La Fed a annoncé ses décisions alors que le Congrès semblait se rapprocher d’un compromis sur un plan de relance économique de 900 milliards de dollars, jugé indispensable par beaucoup d’observateurs pour pallier l’expiration le 26 décembre de plusieurs dispositifs exceptionnels d’indemnisation du chômage.

Jerome Powell a jugé que le rythme de la reprise restait trop lent et rappelé que le nombre d’Américains qui occupent un emploi ou qui en cherchent un était toujours inférieur à son niveau d’avant la crise sanitaire.

Politique monétaire : La Fed encore plus accommodante

Politique monétaire : La Fed encore plus accommodante

Mercredi plusieurs membres de la Fed ont laissé entendre que la banque centrale pourrait être amenée à augmenter le volume de ses rachats d’obligations et à en prolonger la maturité. Le contraire de ce qu’avait récemment demandé Trump  gelant certaines liquidités et en demandant leur restitution au 13 heurts (une manœuvre de plus de l’intéressé pour compliquer la gestion de Biden). La banque centrale attendue a voulu clarifier la situation sur sa vraie stratégie.

En clair, la Fed s’apprête à développer une politique encore plus accommodante en accroissant le volume de liquidités nécessaires au soutien d’une économie qui aujourd’hui se porte bien mais qui pourrait bien être hypothéquée demain par l’ampleur exceptionnelle de la crise sanitaire (les États-Unis sont et de loin le pays le plus touché) et une situation de l’emploi qui se dégrade. Plusieurs membres du comité de politique monétaire de la Fed (Federal Open Market Committee, FOMC) ont dit s’attendre à ce que l’institut d’émission rallonge les maturités des obligations qu’elle rachète, indiquent les « minutes » de la réunion des 4 et 5 novembre.

La Fed : politique très accommodante encore pour longtemps

La Fed : politique très accommodante encore pour longtemps

 

La politique très accommodante de la Fed va encore durer longtemps au moins jusqu’en 2023. L’objectif est de soutenir l’activité et l’emploi. La Fed a légèrement modifié ses prévisions de chute de l’activité en 2020 prévus en juin à 6,5 est ramené à 3,7. Par contre pour l’année 2021 la croissance du PIB ne serait que de quatre au lieu de 5 %. Des prévisions quand même un peu aléatoires mais qui veulent témoigner d’un certain optimisme et surtout de la détermination de la banque centrale américaine à fournir toutes les liquidités nécessaires et à maintenir notamment des taux d’intérêt très bas entre zéro et 0,25 %

Etats-Unis: La Fed continue sa politique très accommodante

Etats-Unis:  La Fed continue sa politique très accommodante

La politique de la banque centrale américaine va continuer d’être accommodante pour  soutenir une économie très bousculée. Les taux vont continuer d’être proches de zéro et la banque fédérale va poursuivre ses achats de bons du Trésor et de prêt immobilier titrisées à hauteur de 120 milliards par mois

Jerome Powell s’est inquiété de la recrudescence récente des cas de contamination au coronavirus aux Etats-Unis en disant qu’elle commençait à avoir un impact sur l’activité économique.

Il a également affirmé que le cours de l’économie dépendrait très largement de l’évolution de la pandémie et des mesures prises pour la contenir, laissant ainsi entendre que la Fed pourrait être conduite à en faire davantage si la crise sanitaire s’aggravait.

L’éclatement de la crise en mars a conduit la Fed à réduire l’objectif des “fed funds” de 150 points de base et à mobiliser dans l’urgence plusieurs milliers de milliards de dollars pour soutenir l’économie et les marchés financiers, ce qui a provoqué une envolée de la taille de son bilan.

Le communiqué publié mercredi par la banque centrale et les déclarations de son président ne devraient pas modifier la position des marchés, qui s’attendent à voir la banque centrale déployer de nouvelles mesures à l’issue de sa prochaine réunion, en septembre, ou au cours du second semestre.

“C’est à peu près ce à quoi nous nous attendions”, a commenté Stan Shipley, analyste macroéconomique pour Evercore SI.

“Le communiqué important sera celui de septembre, lorsqu’ils donneront des éléments sur le pilotage des anticipations”, autrement dit sur la communication par la banque centrale sur l’évolution à attendre de sa politique monétaire, a-t-il ajouté.

BCE : une politique aussi accommodante que celle de la banque fédérale américaine ?

BCE : une politique aussi accommodante que celle de la banque fédérale américaine ?

Très récemment la banque fédérale américaine (FED) a déclaré qu’elle conduirait une politique aussi accommodante que possible pour soutenir l’économie. Il a même été précisé que toutes les liquidités seraient accordées et que par exemple il n’y aurait aucune limitation au rachat d’obligations. En clair que la banque fédérale ferait tourner autant que nécessaire la planche à billets. En réponse la banque centrale européenne par la voie François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de l’institution reprend à peu près le même discours en affirmant que la politique de la banque centrale européenne serait tout aussi accommodante et même qu’elle est prête à innover davantage avec ses outils de politique monétaire si nécessaire, a déclaré jeudi François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de l’institution. D’une certaine manière c’est un peu une compétition qui s’installe entre les grandes banques centrales en matière de gestion très accommodant des liquidités. Il est clair cependant que le moment venu des ajustements ce produiront via les parités, l’inflation via  l’éclatement de bulles ( exemple soutien à certains secteurs structurellement défaillants qui ne pourront jamais rembourser leurs dettes )

BCE: toujours accommodante après 2020

BCE: toujours accommodante après 2020

L a banque centrale européenne semble se montrer d’autant plus accommodante que sur le plan budgétaire l’Europe a des difficultés à mettre en place un plan de relance à la hauteur de l’enjeu. ,  le moyen privilégié sera donc l’émission monétaire. Pour cela la banque centrale tiendra à guichets  ouverts en particulier en direction des banques qu’il faudra bien soutenir compte tenu d’actifs qui vont se révéler de plus en plus pourris.

Il Faudra aussi financer la dette des Etats. Bref on va faire tourner à fond la planche à billets y compris en rachetant des actifs et en octroyant autant de prêts que nécessaires. Évidemment le risque à terme c’est que l’enflure du bilan de la BCE finisse par éclater et qu’il se traduise par une dévaluation de fait de la monnaie par exemple par le biais de l’inflation une sorte d’impôt incontournable et  plus discret que la fiscalité classique.

De manière technique la BCE explique qu’elle est prête à revoir la « composition » du PEPP – c’est-à-dire la répartition des rachats de dette publique ou privée rachetés par la BCE – et sa « taille », ce « autant que nécessaire » et « aussi longtemps » qu’il le faudra, indique le communiqué de décision de politique monétaire. Le PEPP est essentiel pour les investisseurs car c’est le seul programme d’achat d’actif de la banque centrale à s’affranchir de contraintes sur la répartition des achats entre les pays de la zone euro (la fameuse clé de répartition). Il a permis à la BCE de concentrer ses interventions sur la dette italienne. Si le PEPP répond à des règles d’achats souples, la question n’a pas été débattue jeudi d’y intégrer des obligations devenues  »pourries » en raison de leur dégradation par les agences de notation financière, a précisé Mme Lagarde. Cette exception vaut toutefois déjà pour des titres émis par la Grèce.

Le programme d’urgence n’est cependant qu’une partie des outils anti-crise de la BCE qui a « une puissance de feu de plus de 1.000 milliards d’euros », a mis en avant sa présidente. Lors de la réunion du conseil des gouverneurs de jeudi, la BCE a pour l’essentiel maintenu son arsenal anti-crise, à l’exception de ses prêts géants aux banques rendus encore plus favorables. L’institut monétaire va notamment dépenser 120 milliards d’euros supplémentaires d’ici décembre au titre de l’assouplissement quantitatif ou « QE », son programme de soutien à l’économie lancé en mars 2015.

Politique accommodante des banques centrales : un danger pour les monnaies

 

 

 

Politique accommodante des banques centrales  : un danger pour les monnaies

 

Patrick Artus  , économiste à Natixis s’inquiète de l’enflure des bilans des banques centrales qui pourraient menacer les monnaies (Tribune du Monde- extrait). D’après lui, les politiques monétaires ultraexpansionnistes pratiquées par les banques centrales entraînent un surcroît de défiance à l’égard des monnaies courantes qui devrait profiter aux cryptomonnaies, comme le bitcoin ou le libra.

 

Tribune

« Les banques centrales des pays de l’OCDE mènent, depuis 2008, une politique monétaire ultraexpansionniste : le taux d’intervention de la Reserve fédérale est aujourd’hui de 2 %, ceux de la Banque centrale européenne de 0 % et – 0,5 %, celui de la Banque d’Angleterre de 0,75 %, celui de la Banque du Japon de 0 % : dans tous les cas, les taux d’intérêt sont considérablement plus bas que les taux de croissance.

De 2008 à 2019, la taille du bilan de la banque centrale est passée de 900 à 3 900 milliards de dollars aux Etats-Unis, de 900 à 3 100 milliards d’euros dans la zone euro, de 80 à 570 milliards de livres sterling au Royaume-Uni, et de 120 à 570 millions de yens au Japon. On sait que c’est la taille du stock d’obligations acheté par la banque centrale qui détermine les taux d’intérêt à long terme, pas les flux d’achats d’obligations. Le niveau très élevé de la taille des bilans des banques centrales explique que les taux d’intérêt à long terme soient très bas : pour les taux d’intérêt à dix ans, 1,8 % aux Etats-Unis, – 0,2 % au Japon, – 0,5 % en Allemagne, 0,7 % au Royaume-Uni.

Les risques associés à l’expansion continuelle des bilans des banques centrales ne sont pas souvent analysés. La taille de leurs bilans est pourtant passée de 2 200 milliards de dollars en 1996 à 23 000 milliards de dollars aujourd’hui pour l’ensemble d’entre elles, une multiplication par plus de 10 ! Et cette expansion va continuer : que cela soit par la BCE, la Banque du Japon ou la Réserve fédérale. Jusqu’à présent, la « vieille macroéconomie » suggérait que l’excès de création monétaire par les banques centrales conduisait à l’inflation. Mais on voit clairement que ce n’est plus le cas. L’inflation reste extrêmement faible (hors pétrole, 1,5 % aux Etats-Unis, 1,0 % dans la zone euro, 0,6 % au Japon).

Le vrai risque aujourd’hui lié à l’expansion continuelle des bilans des banques centrales est la « fuite devant la monnaie ». Dans un petit pays de l’OCDE, ou dans un pays émergent, si la banque centrale crée trop de monnaie, les agents économiques du pays se mettent à craindre la perte de valeur de cette monnaie, et s’en protègent en se réfugiant dans des monnaies étrangères, en particulier le dollar. Par exemple, en Turquie, la base monétaire (la liquidité créée par la banque centrale) est passée de 120 milliards de livres en 2012 à 530 milliards en 2019, et le taux de change sur la même période est passé de 1,9 livre par dollar à 5,80 livres par dollar. En Argentine, la base monétaire est passée de 200 milliards de pesos en 2012 à 1 250 milliards de pesos en 2019, et le taux de change sur la même période est passé de 5 pesos par dollar à 58 pesos par dollar. Dans ces pays, la fuite devant la monnaie causée par l’excès de création monétaire conduit à de violentes sorties de capitaux et à une très forte dépréciation du taux de change…… »

BCE : politique monétaire accommodante ….pour éviter le krach ?

BCE : politique monétaire  accommodante ….pour éviter le krach ?

 

 

À la Fed, banque centrale américaine comme à la BCE banque centrale européenne, on ne cesse de délivrer des propos rassurants concernant la poursuite et l’amplification de la politique accommodante notamment en matière de taux d’intérêt. Il s’agit officiellement de tenter d’apporter un soutien supplémentaire à l’économie dans le contexte d’une “incertitude accrue”. De fait,  les dernières prévisions de la commission européenne font apparaître encore un nouveau tassement économique pour 2019 mais aussi pour 2020. La situation la plus préoccupante étant  sans doute celle de l’Allemagne dont la croissance  atteindra péniblement 0,5 % en 2019 et qui en plus est embourbé dans des problèmes politiques qui paralysent sa gouvernance. La France de son côté avait pensé éviter l’orage du tassement économique général mais sa croissance devrait être limitée à 1,2 % en 2019. Surtout ce qui est inquiétant, c’est la nette baisse de moral des décideurs économiques. La pression augmente donc sur la BCE afin que, comme la Fed, elle  s’inscrive dans un nouveau mouvement de baisse des taux d’intérêt. D’une façon générale afin qu’elle assouplisse encore la politique monétaire. Mais comme pour la Fed,  il s’agit de sauver la croissance mais sans doute aussi d’éviter un éventuel Krach. En effet pour de la période la valeur du marché des actions n’a cessé d’augmenter de manière assez artificielle. L’indice part aux États-Unis a même dépassé son record historique. Tout cela n’est possible que grâce à l’assouplissement de la politique monétaire. En clair grâce à la planche à billets. Notons par exemple  que la question des déficits et des équilibres budgétaires n’est plus à l’ordre du jour en Europe et la dérive est repartie dans nombre de pays. Il suffirait cependant de l’éclatement d’une bulle pour que tout le système s’écroule comme en 2007 (marché des actions, marché immobilier, marché des changes etc.). La seule solution qu’on ait trouvée pour l’instant, c’est la fuite en avant qui consiste à alimenter le système en fausse monnaie pour qu’il ne s’écroule pas brutalement. Pour l’instant le système tient notamment parce que l’inflation est maîtrisée précisément en raison du tassement économique.

BCE : politique monétaire accommodante ….pour éviter le krach ?

BCE : politique monétaire   accommodante ….pour éviter le krach ?

 

 

À la Fed, banque centrale américaine comme à la BCE banque centrale européenne, on ne cesse de délivrer des propos rassurants concernant la poursuite et l’amplification de la politique accommodante notamment en matière de taux d’intérêt. Il s’agit officiellement de tenter d’apporter un soutien supplémentaire à l’économie dans le contexte d’une “incertitude accrue”, suivant le compte rendu des débats publié jeudi. De fait,  les dernières prévisions de la commission européenne font apparaître encore un nouveau tassement économique pour 2019 mais aussi pour 2020. La situation la plus préoccupante étant  sans doute celle de l’Allemagne dont la croissance  atteindra péniblement 0,5 % en 2019 et qui en plus est embourbé dans des problèmes politiques qui paralysent sa gouvernance. (Gros échec aux européennes pour la coalition en place au gouvernement.  Conflit aussi entre la CDU , la CSU et les sociaux-démocrate lesquels par exemple contestent la candidature allemande à la présidence de la commission européenne ! ). La France de son côté avait pensé éviter l’orage du tassement économique général mais sa croissance devrait être limitée à 1,2 % en 2019. Surtout ce qui est inquiétant, c’est la nette baisse de moral des décideurs économiques. La pression augmente donc sur la BCE afin que, comme la Fed, elle  s’inscrive dans un nouveau mouvement de baisse des taux d’intérêt. D’une façon générale afin qu’elle assouplisse encore la politique monétaire. Mais comme pour la Fed,  il s’agit de sauver la croissance mais sans doute aussi d’éviter un éventuel Krach. En effet pour de la période la valeur du marché des actions n’a cessé d’augmenter de manière assez artificielle. L’indice part aux États-Unis a même dépassé son record historique. Tout cela n’est possible que grâce à l’assouplissement de la politique monétaire. En clair grâce à la planche à billets. Notons par exemple  que la question des déficits et des équilibres budgétaires n’est plus à l’ordre du jour en Europe et la dérive est repartie dans nombre de pays. Il suffirait cependant de l’éclatement d’une bulle pour que tout le système s’écroule comme en 2007 (marché des actions, marché immobilier, marché des changes etc.). La seule solution qu’on ait trouvée pour l’instant, c’est la fuite en avant qui consiste à alimenter le système en fausse monnaie pour qu’il ne s’écroule pas brutalement. Pour l’instant le système tient notamment parce que l’inflation est maîtrisée précisément en raison du tassement économique.

Politique monétaire : politique accommodante confirmée

Politique monétaire : politique accommodante confirmée

Exit les perspectives de redressement des taux d’abord parce que la conjoncture économique est beaucoup plus mauvaise en Europe que précédemment, d’autre part parce que la BCE est bien contrainte de suivre  les orientations de la banque centrale des États-Unis. En gros on a jeté aux orties toute éventualité de remontée des taux. En fait on va attendre le mois de juin pour constater les dégâts de la croissance et prendre éventuellement de nouvelles mesures comme le suggère d’ailleurs le fonds monétaire international qui s’inquiète de la faiblesse de l’activité de la zone euro dans un contexte mondial déjà faiblard.

Le président de la BCE, Mario Draghi, a confirmé que les responsables monétaires étudiaient des mesures permettant de moduler l’impact de son taux de dépôt négatif sur les banques ainsi que les conditions d’octroi des refinancements à long terme ciblés dont le principe a été annoncé, tout en ajoutant qu’il était trop tôt pour en décider.“Nous avons besoin de plus amples informations qui nous parviendront entre maintenant et le mois de juin”, a dit Draghi.“Cette conditionnalité donne sans doute quelque marge de manoeuvre au cas où les données (économiques) ou de marché surprendraient dans un sens ou dans l’autre et nécessiteraient une réponse en termes de politique monétaire à court terme”, a commenté Anna Stupnystska, économiste chez Fidelity International. L’euro est tombé à un plus bas en séance à 1,1235 dollar et le rendement de l’emprunt d’Etat allemand à dix ans a accentué son recul après ces déclarations tandis que l’indice des valeurs bancaires de la zone euro est passé en territoire négatif. Face au ralentissement de la croissance au sein de la zone euro et aux craintes de récession y compris en Allemagne, la BCE a déjà renoncé à ses plans de normalisation mais ne semble pas souhaiter aller plus loin pour l’instant, les causes du problème – la faiblesse de la demande mondiale et les incertitudes politiques – étant largement hors de sa portée. Au cours de la traditionnelle conférence de presse donnée à l’issue de la réunion de politique monétaire, Mario Draghi n’a guère donné de détails sur les mesures de stimulation envisagées mais a souligné les risques baissiers supplémentaires liés aux tensions commerciales et à d’autres incertitudes. “Les dernières données disponibles demeurent faibles, en particulier dans le secteur manufacturier (…) La dynamique de croissance plus faible devrait se poursuivre dans le courant de l’année”, a-t-il dit. Le président de la BCE a toutefois ajouté que l’affaiblissement de l’inflation devrait probablement atteindre un point bas en septembre et que les membres du Conseil des gouverneurs avaient pris acte de la solidité sous-jacente de l’économie.

“Les probabilités estimées d’une récession restent faibles”, a-t-il conclu quant aux risques entourant la conjoncture de la zone euro.

BCE : atterrissage très en douceur de la politique accommodante

BCE : atterrissage très en douceur de la politique accommodante

 

Contrairement à ce que souhaitent certains orthodoxes notamment l’ancien ministre des finances de l’Allemagne Schauble (désormais président de l’assemblée allemande, il n’y a pas d’atterrissage brutale de la politique monétaire de la BCE. Certes la BCE va réduire de moitié l’ampleur de ses achats d’actifs mais elle continuera donc à soutenir l’économie. Dans ce but,  elle n’envisage aucune hausse des taux à court et moyen terme. Une bonne nouvelle pour la croissance, pour la valorisation des actions,  moins bonnes pour les valeurs obligataires. La BCE a annoncé jeudi une prolongation de son programme de rachats d‘actifs en divisant son montant mensuel de moitié à 30 milliards d‘euros à compter de janvier et jusqu‘en septembre prochain au moins. La banque centrale a également maintenu, comme attendu, ses taux à leurs niveaux actuels – nul pour le taux de refinancement, -0,40% pour le taux de dépôt et 0,25% pour le taux de facilité de crédit. “La BCE a tenté de proposer des perspectives très équilibrées, en réitérant qu‘elle est suffisamment satisfaite des progrès de l’économie de la zone euro pour entamer le long processus vers la normalisation de sa politique monétaire, mais qu‘un niveau de soutien important reste nécessaire pour accompagner la reprise et développer les pressions inflationnistes désirées”, observe Brendan Lardner, directeur EMEA de la gestion au sein de l’équipe active Global Fixed Income chez State Street Global Advisors. Cette tonalité jugée accommodante explique que l‘euro et les rendements obligataires de la région se soient orientés à la baisse après les annonces de la BCE. La devise unique perd 1,02% à 1,1692 dollar et le rendement du Bund allemand à 10 ans recule de douze points de base, à 0,424%, un plus bas de près d‘une semaine. “Au-delà de la baisse du programme d‘achat à 30 milliards d‘euros à partir de janvier et son extension jusqu‘en septembre 2018, Mario Draghi a insisté sur l‘impact significatif des réinvestissements des titres arrivant à échéances en 2018. La BCE va donc rester un acteur très présent sur les marchés obligataires”, commente Laurent Gonon, directeur de la gestion taux chez BFT IM.

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