Archive pour le Tag 'Accident'

Justice et accident Rio Paris : Airbus et Air France innocentés… dans quatre mois ?

Justice et accident Rio Paris : Airbus et Air France innocentés… dans quatre mois ?

L’épilogue de ce procès hors normes pour le secteur aérien sera connu dans plus de quatre mois. Le tribunal rendra sa décision le 17 avril prochain et déterminera si il y a eu des manquements qui ont provoqué la catastrophe du vol Rio-Paris. Comme très souvent en France après une catastrophe aérienne impliquant Airbus et Air France aucune condamnation ne sera sans doute prononcée.

« On connaît évidemment le poids économique de ces grandes sociétés qui en fait dirigent la politique de l’aviation civile en France, les conditions de sa mise en œuvre et son contrôle ».( Gaston René Bessay ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation marchande (CSAM))

Des sociétés qui ne peuvent être condamnées car « cela porterait atteinte aux intérêts du pays ».

C’est à peu près le même scénario dans tous les cas.

La formulation même du jugement laisse bien entrevoir les doutes qu’on peut nourrir vis-à-vis de cette justice . En effet , le parquet a estimé ne « pas » être « en mesure de requérir la condamnation » d’Airbus et d’Air France, jugés pour homicides involontaires après le crash du vol Rio-Paris le 1er juin 2009, qui a fait 228 morts.

La culpabilité des entreprises « nous paraît impossible à démontrer. Nous savons que cette position sera très probablement inaudible pour les parties civiles, mais nous ne sommes pas en mesure de requérir la condamnation d’Air France et d’Airbus », a déclaré en conclusion le procureur. Celle-ci intervient alors que le parquet avait écarté ce matin certaines « fautes » d’Airbus et d’Air France, provoquant la colère des parties civiles qui avaient claqué la porte.

« Force est de constater qu’au regard des données de la science de l’époque, aucune faute pénale ne me semble pouvoir être retenue », a-t-il conclu, rappelant que la cour d’appel, qui a ordonné le procès, avait elle aussi écarté cet élément à charge.

Marie Duffourc Duffourc, l’autre procureur, est ensuite longuement revenue sur les conséquences de la panne dans le cockpit, estimant en conclusion qu’aucun « défaut de conception de l’avion » n’avait de « lien certain avec la perte de trajectoire » et ne pouvait donc être retenu contre Airbus.
Pierre Arnaudin s’est alors penché sur le classement des incidents de givrage des sondes, qui s’étaient multipliés au cours des mois précédant l’accident. Dans les rapports sur ces défaillances, « il n’y avait jamais eu d’échappée et de perte totale de contrôle de l’avion », a-t-il souligné, jugeant que le classement avait été « conforme ».

Des membres de l’association Entraide et Solidarité AF447, qui représente les familles des victimes, ont alors ostensiblement quitté la salle, avant une suspension d’audience.

« On est revenu en 2019, lorsque les juges d’instruction ont effectivement déclaré un non-lieu général. On a un procureur qui est censé défendre le peuple et qui finalement défend la multinationale Airbus », s’est emportée devant la salle d’audience Danièle Lamy, présidente de l’association, dénonçant un » procès à charge contre les pilotes ».

Tesla : encore une voiture impliquée dans un accident mortel

Tesla : encore une voiture impliquée dans un accident mortel

C’est le énième accident des voitures tesla semi autonomes ou théoriquement totalement autonomes. Le seul problème évidemment c’est qu’elles circulent sur des voies banalisées et qu’elles sont incapables de réagir aux deux aléas qui peuvent se produire sur une infrastructure utilisée à plusieurs usages y compris hors transport. Un chauffeur de taxi porte donc plainte suite à un accident mortel.

«Mon client a toujours maintenu la même version : le frein ne fonctionnait plus, l’accélérateur s’est emballé et c’est pourquoi il dépose plainte pour +mise en danger de la vie d’autrui+», a expliqué à l’AFP Me Sarah Saldmann, confirmant une information du Parisien. La plainte a été déposée le 18 mars au parquet de Versailles, le siège de Tesla France se trouvant dans les Yvelines, à l’ouest de Paris.

Il est clair que le concept de voiture autonome sur voies banalisées constitue une utopie particulièrement dangereuse. Les seules modes de transport autonome réellement circulent sur des voies affectées comme pour le métro ou le train ; ou certaines portions très réduites réservées aux navettes routières.

Le taxi a percuté deux piétons, puis un conteneur à verre qui, sous le choc causé par la vitesse, a été projeté en l’air et a explosé au sol. Le véhicule a ensuite percuté un feu de signalisation, lui aussi projeté en l’air. Puis a terminé sa course dans une camionnette en circulation au milieu du carrefour, selon le récit d’une source policière. L’accident a fait un mort et une vingtaine de blessés

Grave accident de la Model 3-Tesla en France

Grave accident de la Model 3-Tesla en France

Le modèle de pilotage du véhicule Tesla en cause pourrait être responsable d’un très grave accident provoqué par un taxi G7 qui du coup a suspendu l’utilisation des véhicules de ce type. Ce n’est pas la première fois que les modèles Tesla sont mis en cause à propos de leurs équipements de conduite en particulier les conditions d’utilisation du système auto Pilote système de conduite autonome qui paraît pour le moins aléatoire.

Le problème de la voiture autonome se trouve à nouveau posé car non seulement c’est une illusion sur une infrastructure banalisée mais cela constitue un véritable danger pour les autres usagers de l’espace viaire. La  Model 3, la voiture la plus vendue de Tesla mais qui se trouve également être la voiture la plus vendue au monde toute motorisation confondue, a provoqué une dizaine de blessés dont sept urgences absolues. Le chauffeur, qui était en sortie privée avec sa famille, a perdu le contrôle du véhicule dans le 13ème arrondissement de Paris. Le véhicule a percuté deux piétons avant d’enfoncer un conteneur à verre, un feu de signalisation pour finir dans une camionnette.

« G7 a appris avec stupeur le terrible accident survenu samedi soir à Paris qui a concerné un chauffeur de taxi. Celui-ci, en déplacement privé avec sa famille, n’était pas en activité au moment des faits », a indiqué le groupe auprès de l’AFP.

COVID-19: L’HYPOTHÈSE D’UN ACCIDENT DE LABORATOIRE ?

COVID-19: L’HYPOTHÈSE D’UN ACCIDENT DE LABORATOIRE ?

L’équipe de spécialistes envoyée en Chine avait rencontré de nombreuses difficultés pour accéder aux données. Par ailleurs on sait que l’OMS a tendance à ménager la Chine. Pourtant des experts indépendants n’écartent pas l’hypothèse d’un accident de laboratoire une hypothèse possible après la parution d’une lettre dans la prestigieuse revue Science, dans laquelle 18 biologistes qui n’écartent pas cette possibilité.

L’hypothèse d’un virus échappé du laboratoire de Wuhan – source de théories complotistes – n’est donc pas à exclure selon ces chercheurs, qui considèrent que cette piste a été trop rapidement écartée par le rapport établi par l’équipe de l’OMS parti dans la ville chinoise entre janvier et février.

 

« Seules quatre pages sur les 313 du rapport et de ses annexes abordent la piste d’un accident de laboratoire », déplorent les signataires de la lettre, qui appellent à prendre « autant au sérieux l’hypothèse d’une origine naturelle que d’une origine en laboratoire, tant que nous ne disposons pas de données suffisantes ».

Tesla : accident mortel dans une voiture sans conducteur

Tesla : accident mortel dans une voiture sans conducteur

 

Il est de plus en plus évident que l’utopie de la voiture sans conducteur constitue un danger mortel non seulement pour les utilisateurs de ce type de véhicule mais aussi pour tous les usagers de la route ce que confirme un accident au Texas ou un véhicule autonome s’est écrasé contre un arbre avec deux passagers à bord.

Le concept de voiture autonome va demeurer une utopie dangereuse tant que l’espace Viaire sera utilisé par différentes catégories d’usagers. C’est seulement dans des espaces protégés affectés à un seul usage comme le train ou le métro que la sécurité peut-être ment totalement assurée.

La voiture autonome -comme d’ailleurs tous les autres modes de transport- pour être presque entièrement sécurisée exige des sites propres. Lacirculation sur des voies sur lesquelles se trouvent différentes catégories d’utilisateurs est porteuse de danger mortel sans parler évidemment des problèmes complexes de responsabilité.

De ce point de vue il y a un mélange douteux entre voiture électrique et voiture autonome. Le mirage de la voiture conduite automatiquement sert de passeport pour renforcer la modernité de la voiture électrique dont d’ailleurs le bilan environnemental est loin d’être aussi favorable qu’on le dit. Le transport le plus efficace et le plus écologique et de loin le transport collectif en site propre. Pour les zones moins denses il est évident que le voiture individuelle aura encore sa place mais sûrement pas en conduite autonome.

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Boeing 737 : la malédiction avec encore un accident

Boeing 737 : la malédiction avec encore un accident

 

Cette fois, il ne s’agit pas d’un 737 Max mais d’un 737 classique qui a disparu. La compagnie indonésienne Sriwijawa a perdu le contact avec un Boeing 737 peu après son décollage de la capitale Jakarta samedi 9 janvier, a annoncé le ministère des Transports. L’avion transportait 62 passagers à son bord : 50 passagers, dont 10 enfants, et un équipage de 12 membres.

«Un appareil de Sriwijaya Air reliant Jakarta à Pontianak» sur l’île de Bornéo «a perdu le contact» peu après 14h30 locales (9h40 à Paris), a indiqué le porte-parole du ministère des Transports Adita Irawati à l’AFP .

 

Selon les données du site internet FlightRadar24, l’appareil a atteint une altitude de près de 11.000 pieds (3350 mètres) avant de chuter à 250 pieds. Il a alors perdu le contact avec la tour de contrôle. «Le vol Sriwijaya Air flight SJ182 a perdu plus de 10.000 pieds en moins de quatre minutes après son départ de Jakarta» a précisé le site aéronautique sur son fil Twitter officiel. Les autorités et la compagnie aérienne à bas prix n’ont pas donné d’indications immédiates sur la raison de sa chute soudaine.

 

En octobre 2018, 189 personnes sont mortes dans le crash d’un Boeing 737 MAX qui s’est abîmé dans la mer de Java après son décollage. Cet accident et un autre impliquant le même modèle d’avion en Ethiopie ont été attribués à des défauts techniques et le constructeur aéronautique américain s’est vu infliger cette semaine d’une amende de 2,5 milliards de dollars pour avoir induit les autorités en erreur au cours du processus d’approbation de cet appareil.

Accident de la route : le téléphone portable en cause

Accident de la route : le téléphone portable en cause

 

Une nouvelle fois le portable est mis en cause dans un accident de circulation, cette fois dans le dramatique collision qui a provoqué récemment la mort de quatre enfants à Laon. Contrairement aux idées reçues l’utilisation du téléphone portable pendant la conduite d’un véhicule n’a guère diminué d’autant que les flux d’information augmentent de manière exponentielle. Devant des comportements irresponsables, la seule solution serait de bloquer le fonctionnement des portables quand le véhicule roule car certains ne peuvent s’empêcher d’écouter, de répondre voire même de lire ou même écrire des messages. Des dispositifs techniques pourraient sans doute être mis au point pour neutraliser l’utilisation des portables quand les véhicules sont en mouvement.

 

Le conducteur du camion, en garde à vue après l’accident sur la RN2 à Laon dans l’Aisne qui a causé la mort de quatre enfants mardi, a expliqué aux enquêteurs avoir perdu le contrôle de son véhicule en ramassant le câble d’alimentation de son téléphone portable, a appris franceinfo ce mercredi de source policière.

 

Ce câble, qu’il avait entre les jambes, le gênait. Il s’est baissé pour le ramasser. En relevant la tête, il a vu qu’il risquait de heurter un fourgon devant lui qui était en train de freiner. Il tente alors de l’éviter. Le camion fait une embardée et va percuter une voiture en sens inverse.

Accident de Laon : le téléphone portable en cause

Accident de Laon : le téléphone portable en cause

 

Une nouvelle fois le portable est mis en cause dans un accident de circulation, cette fois dans le dramatique collision qui a provoqué la mort de quatre enfants à Laon. Contrairement aux idées reçues l’utilisation du téléphone portable pendant la conduite d’un véhicule n’a guère diminué d’autant que les flux d’information augmentent de manière exponentielle. Devant des comportements irresponsables, la seule solution serait de bloquer le fonctionnement des portables quand le véhicule roule car certains ne peuvent s’empêcher d’écouter, de répondre voire même de lire ou même écrire des messages. Des dispositifs techniques pourraient sans doute être mis au point pour neutraliser l’utilisation des portables quand les véhicules sont en mouvement.

 

Le conducteur du camion, en garde à vue après l’accident sur la RN2 à Laon dans l’Aisne qui a causé la mort de quatre enfants mardi, a expliqué aux enquêteurs avoir perdu le contrôle de son véhicule en ramassant le câble d’alimentation de son téléphone portable, a appris franceinfo ce mercredi de source policière.

 

Ce câble, qu’il avait entre les jambes, le gênait. Il s’est baissé pour le ramasser. En relevant la tête, il a vu qu’il risquait de heurter un fourgon devant lui qui était en train de freiner. Il tente alors de l’éviter. Le camion fait une embardée et va percuter une voiture en sens inverse.

Accident de Mirepoix: un pont qui aurait dû être interdit aux camions ?

Accident de Mirepoix: un pont qui aurait dû  être interdit aux camions ?

 

 

D’après les premières déclarations des techniciens et des élus, le pont de mirepoix aurait été très bien entretenu. La question se pose alors de savoir pourquoi ce pont a cédé même si il a été fréquenté par un camion transportant un outil de chantier d’une vingtaine de tonnes. Un pont doit pouvoir être apte à supporter une  charge de 50 à 60 t au moins si l’on veut faire circuler des poids-lourds de 19 t. D’autant que la dynamique d’un véhicule en circulation n’est pas la même que celle d’un véhicule à l’arrêt.  Il y a forcément une marge de sécurité indispensable. La vraie question qui se pose est de savoir si ce pont était apte à la circulation des poids-lourds. Il y a une différence entre automobile qui fait moins d’une tonne et un poids-lourd de 19 voire de 40 à 45 t s’ il y avait sur surcharge. En outre il, n’est pas certain que les outils d’évaluation de l’entretien soient adaptés au contrôle d’infrastructure aussi anciennes.

Le camion qui circulait sur le pont de Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) lundi 18 novembre au moment où celui-ci s’est effondré, transportait un engin de chantier de 19 tonnes, selon les informations de France Bleu Occitanie. Le poids total du camion et de son chargement dépassait ainsi les 19 tonnes autorisées, au maximum, pour les véhicules empruntant ce pont au-dessus du Tarn. Pour autant la main de sécurité n’aurait pas dû permettre cette catastrophe. En effet les marges de sécurité doivent être suffisantes pour intégrer des dépassements de charges , des conditions climatiques , les fréquentations simultanées éventuelles. De toute évidence se pose là un problème de norme, de conception et d’entretien.

 Pour l’instant,  des investigations sont en cours pour déterminer la charge précise du poids lourd. Une enquête administrative, une enquête judiciaire et une enquête du Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) sont lancées. Selon les informations de France Bleu Occitanie, il s’agit d’un camion d’une entreprise installée à Bessière, juste en face du pont de Mirepoix-sur-Tarn : l’entreprise Puits Julien Fondation. Cette société est spécialisée dans le forage de puits, le terrassement et la construction de fondations spéciales.

Tesla : encore un accident de voiture « autonome »

Tesla : encore un accident de voiture « autonome »

 

Théoriquement les voitures autonomes doivent circuler en toute sécurité ou alors avec un pilote en semi autonomie. C’était le cas pour cette voiture Tesla qui a percuté uen voiture de police à l’Arrêt. En réalité, le concept d’autonomie complète n’est applicable qu’en site propre, complètement protégé. Et la circulation sur voie banalisée pose d’énormes problèmes de sécurité sans parler des questions juridiques.  Une Tesla qui roulait en mode semi-autonome sur une route américaine a percuté mardi une voiture de police en stationnement, un accident sans gravité mais qui intervient alors que le logiciel « Autopilot » fait déjà l’objet d’une enquête. « L’agent (de police) n’était pas dans le véhicule et le conducteur de la Tesla n’a subi que de légères blessures », a indiqué la police de Laguna Beach, située au sud de Los Angeles (ouest), sur son compte Twitter, qui montre aussi des photos des véhicules accidentés. La berline roulait « en +Autopilot+ », un logiciel que Tesla prend soin de présenter comme un système d’aide à la conduite et non de conduite autonome. Interrogé par l’AFP, le constructeur de voitures électriques haut-de-gamme a indiqué que « lorsque les conducteurs utilisent Autopilot, (le système) leur rappelle en permanence qu’il est de leur responsabilité de laisser leurs mains sur le volant et de garder le contrôle du véhicule à tout moment ». Tesla a aussi assuré avoir toujours dit que son logiciel ne rendait pas ses voitures invulnérables et rappelé qu’Autopilot est prévu pour fonctionner sur autoroute avec séparation centrale. Bien que Tesla soit un petit constructeur, qui ne produit qu’environ 100.000 voitures par an, la renommée de ses voitures électriques et le caractère médiatique de son patron Elon Musk, lui font régulièrement faire les gros titres, notamment à l’occasion d’accidents.

Accident de Brétigny : le faux procès fait à la SNCF

Accident de Brétigny : le faux procès fait à la SNCF

Il est toujours de bon ton de taper sur une entreprise publique surtout quand elle le mérite tellement sa gestion et catastrophique. Pour autant cela n’autorise pas à raconter n’importe quoi notamment quant à la volonté délibérée de la SNCF d’avoir menti à propos de cette terrible affaire de l’accident de Brétigny. D’après le Figaro, La compagnie ferroviaire aurait tenté d’entraver l’enquête judiciaire chargée de faire la lumière sur le drame de Brétigny qui avait causé la mort de 7 personnes et fait des dizaines de blessés le 12 juillet 2013. Selon ces informations, la SNCF a tout d’abord eu connaissance du contenu, 3 mois avant sa sortie officielle, du rapport du bureau enquête sur les accidents de transport terrestres (BEA-TT). Pis, le leader public des transports a tout fait pour ne pas communiquer aux enquêteurs des pièces fondamentales pour la bonne tenue du dossier. Certes la SNCF est loin d’être blanche dans l’opération mais il faut resituer cet accident à caractère exceptionnel dans une problématique plus large relative à la situation de l’entreprise. Du fait d’une gestion calamiteuse la SNCF accumule des pertes non seulement financières mais maintenant aussi de clientèles. En cause le manque de compétitivité récurrent de l’entreprise, ses lourdeurs et le corporatisme qui freinent les évolutions. Du coup depuis des années la SNCF écrête les effectifs pour courir en vain derrière un équilibre financier à caractère ésotérique. Le malheur c’est qu’en général ces réductions d’effectifs s’effectuent de manière uniforme sans forcément tenir compte des besoins réels de la production ferroviaire. Il y a longtemps que l’entretien du réseau laisse à désirer et pour preuve la multiplication des ralentissements qui sont décidés parce que la SNCF n’a pas les moyens financiers de rénover les tronçons dégradés. L’entretien comme les visites de sécurité sont allégées faute de moyens. D’une certaine manière, le concept de sécurité qui constituait la valeur centrale de l’entreprise a été aussi affecté. À Brétigny comme ailleurs l’allégement de l’entretien comme des visites à forcément augmenté  les risques potentiels d’accidents. Inutile donc d’en rajouter sur la responsabilité de la SNCF, elle est déjà suffisamment grande mais cette responsabilité doit être largement partagée avec celle de l’État qui accepte de laisser l’entreprise dans une situation financière catastrophique.

2017 : «Probable accident démocratique» (JC Lagarde)

2017 :  «Probable accident démocratique» (JC Lagarde)

Jean Christophe Lagarde n’a sans doute pas tort de craindre un accident démocratique en France si le choix est en effet de choisir entre la peste, le choléra et la petite vérole. C’est à dire entre Sarko, Hollande et Marine Lepen. Et pourtant c’est ce qui risque d’arriver avec le détournement par les partis de l’esprit de la 5 ème république. Les partis ont repris la main et le risque est grand de n’avoir le choix qu’entre des nuls. Pourtant 60% des Français craignent pour la démocratie avec le FN, autant ne veulent ni de Sarkozy, ni de Hollnde. Du coup l’élection de 2017 (comme aux régionales) risque de se réduire à un vote de protestation additionnant toutes les frustrations et les mécontentements les plus contradictoires sur lesquels surfe le FN qui promet tout à tout le monde et  son contraire. Depuis que le député socialiste Malek Boutih a assuré dimanche que l’élection présidentielle était «jouée d’avance» et que Marine Le Pen avait toutes les chances de l’emporter, les politiques sont invités à livrer leur pronostic sur l’ampleur vote frontiste en 2017. A l’instar du président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, invité ce mercredi de l’Association des journalistes parlementaires. Si son diagnostic n’est pas aussi définitif que celui de son collègue socialiste, le député-maire de Drancy se veut alarmiste. «Si l’offre politique n’évolue pas, à gauche comme à droite, nous ouvrons un boulevard à l’extrême droite», assure-t-il, n’excluant pas un «accident démocratique» en 2017. Très critique vis-à-vis de Marine Le Pen, face à laquelle il devait débattre la semaine passée dans Des Paroles et Des Actes, Jean-Christophe Lagarde dénonce le discours «dangereux» du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui a laissé penser qu’il s’opposait désormais au front républicain contre le FN pour les régionales. Lui qui a «toujours été contre le ‘ni-ni’» (ni FN, ni PS) cher aux Républicains regrette que le patron du PS «trace un signe égal entre Xavier Bertrand et la présidente de l’extrême droite», tous deux candidats dans le Nord.  Pour lutter contre le FN, le patron du parti centriste en appelle à «la transformation de notre modèle» politico-économique, qu’il juge «inadapté» et pas assez en prise avec la «réalité». Il liste un certain nombre de réformes institutionnelles à mener, comme le passage au septennat non-renouvelable, l’interdiction du recours au 49-3 en dehors des textes budgétaires ou l’organisation groupée d’élections locales – municipales, départementales et régionales – à des dates différentes selon les régions pour éviter de nationaliser les débats. Enfin, il prône un renouvellement des prétendants à la présidentielle, sans se prononcer sur le choix de l’UDI de participer à la primaire de 2016 ou de présenter un candidat indépendant.

Accident de car Puisseguin : le résultat d’une absence de politique de sécurité routière

Accident de car Puisseguin : le résultat d’une absence de politique de sécurité routière

 

 

Le résultat de l’enquête qui mettra des mois aboutira à un constat simple : vitesse trop élevée dans un endroit sans visibilité. Il ya malheureusement en France des milliers et des milliers d’endroits où on applique bêtement la limitation générale en dehors des zones urbaine (90km heures). Quelques ralentissement ici ou là quand le risque est très flagrant. Ailleurs on autorise 90 même sur des portions où rouler à 60 serait déjà dangereux ; cela signifie clairement que la signalétique routière est encore à l’âge préhistorique. Or le conducteur doit demeurer maitre de son véhicule il doit donc pouvoir s’arrêter à temps devant un obstacle. Ce supposerait une politique de limitation très fine adaptée à chaque tronçon. C’est le principe même adapté pour la circulation ferroviaire dans le monde entier. Il  ne faut pas accabler la circulation en car qui demeure (après l’avion) le mode le moins dangereux. Ce qui en cause c’est le concept de sécurité routière pour tous les usagers. De point de vue la politique peut être qualifiée de nulle. La preuve c’est l’augmentation du nombre de morts sur les routes ces derniers mois ;  il faudra auusi se poser la question de la cohérence de la politique des transports car la multiplication des lignes de cars dites Macron (qu’on peut comprendre sur le plan économique et social) n’est pas forcément cohérente  avec des objectifs environnementaux ou de sécurité. . E attendant les grands médias titrent : « Un phénomène complètement inexpliqué » avec force banalités et compassions.   »Nous n’avions pas connu de telle catastrophe sur les routes depuis plus de 30 ans », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, qui s’est rendu sur place. « C’est un choc terrible pour la France, et aujourd’hui la France et les Français sont en deuil. » Le dernier accident de cette ampleur remonte à juillet 1982, quand 53 personnes, dont une vaste majorité d’enfants, avaient trouvé la mort sur l’autoroute A6, près de Beaune (Côte-d’Or).  Le plan Orsec, destiné à gérer les catastrophes, a été déclenché, a annoncé François Hollande en marge d’un déplacement à Athènes, en se disant « plongé dans la tristesse ». « Le gouvernement français est totalement mobilisé sur cette terrible tragédie », a-t-il dit, indiquant qu’il se rendrait sur place « le moment venu ».  Notons Selon le bilan de l’Onisr (Observatoire national interministériel de sécurité routière), que 3.384 personnes ont perdu la vie en 2014 sur les routes de France métropolitaine, soit 116 de plus que

Accident Morbihan : un conducteur sans permis

Accident Morbihan : un conducteur sans permis

L le tragique accident qui a concerné des jeunes dans le Morbihan confirme la nécessité absolue de ne montrer aucun laxisme à l’égard de ce qui ne possède pas le permis de conduire( la réforme Taubira prévoit de dépénaliser cette absence de permis). . Certes d’autres facteurs explicatifs sont à prendre en compte dans cet accident mais l’absence de permis est pour partie responsable de ce drame. Le  scénario se dessine en effet peu à peu dans le terrible accident de fourgonnette impliquant 14 mineurs dont 4 ont perdu la vie dimanche à Rohan, dans le Morbihan. Alors que cinq personnes sont à l’heure actuelle encore hospitalisées et qu’un jeune homme est dans un état grave, les enquêteurs commencent à comprendre le déroulement des faits.  Le conducteur de l’utilitaire accidenté avait bien consommé de l’alcool avant de prendre le volant, même si son taux d’alcoolémie n’est pas encore connu et que les tests d’analyse pour les produits stupéfiants n’ont pas encore livré leur verdict. Cet adolescent, au domicile duquel se déroulait la fête et qui suivait par ailleurs un stage de conduite accompagnée, était en état de choc ce lundi et sera donc auditionné en dernier. Les gendarmes-enquêteurs tentent toujours d’établir précisément le déroulement des faits, en essayant de savoir si les adolescents se rendaient dans une discothèque située à une vingtaine de kilomètres ou si le convoi ramenait simplement les jeunes fêtards à leurs domiciles.  Les auditions des rescapés, qui sont actuellement en cours, devraient permettre de savoir exactement dans quelles circonstances la tragédie s’est produite et si un excès de vitesse en est également à l’origine.

Crash A 320 : le bureau enquête accident mis en cause

  • Crash A 320 : le bureau enquête accident mis en cause

 

Mise en cause à l’occasion du crash de l’A 320 du bureau enquête accident par le SNPL. Un BEA qui dépend sous contrôle de l’Etat en fait souvent aussi sous contrôle des intérêts économiques. A juste titre le syndicat des pilotes demande une réelle indépendance politique et financière du BEA. Trop souvent en effet la responsabilité a été reportée indûment sur les pilotes.( Mais dans le cas de l’A 320 allemand, il semble bien que la responsabilité du pilote soit entière puisqu’il était en dépression depuis 2009).  Le président du Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) s’est dit vendredi matin sur RMC/BFMTV, «particulièrement choqué» par les fuites du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) qui ont abouti à la publication d’informations précises sur les circonstances du crash de l’A320 de Germanwings dans le New York Times. Son syndicat a décidé de porter plainte contre X pour violation du secret professionnel. «Contrairement à tous les engagements de confidentialité qui pèsent sur l’ensemble des gens qui font partie de l’enquête, il y a eu des fuites. Pourquoi? Comment? On verra plus tard», a-t-il lancé. Le SNPL ne digère pas le silence des enquêteurs du BEA mercredi soir, lors de la conférence de presse qui a suivi la lecture de la boîte noire enregistrant les sons dans le cockpit de l’appareil, retrouvée quelques heures après l’accident. «Nous sommes particulièrement choqués de la situation qui a consisté à ce que le BEA fasse une conférence de presse à 17h en disant ‘nous n’avons rien à vous dire’ et que quelques heures plus tard, le New York Times, de l’autre côté de l’Atlantique, donne des informations extrêmement détaillées qui ont été confirmées par le procureur de la République le lendemain à 12h», lance Eric Derivry. «Tout le problème réside dans cette fuite», confirme Jean-Jacques Elbaz, vice-président du SNPL, au Figaro. «La procédure veut que lorsque le cockpit voice recorder (CVR) soit récupéré, il soit mis sous scellé. Seuls les enquêteurs du BEA y ont accès. Le secret professionnel n’a donc pas été respecté et ce n’est pas la première fois», déplore-t-il. «Les pilotes acceptent d’être enregistrés sur leur lieu de travail pour faire progresser la sécurité des vols. Mais il est inacceptable de jeter ces conversations en pâture dans la presse. C’est un manque de respect pour la procédure judiciaire et surtout pour les familles. Il faut respecter le temps de l’enquête», assure ce dernier. «Le BEA organise des points presse et publie des rapports intermédiaires dans lesquels les premiers éléments sont connus. Cette fuite est donc dérangeante», ajoute Jean-Jacques Elbaz. Le SNPL espère que cette plainte aboutisse à une réforme du mode de fonctionnement global du BEA. L’une des premières pistes étant la participation des pilotes aux enquêtes. «Nous ne sommes pas présents en tant que représentants de cette fonction dans un BEA qui s’attache à trouver les circonstances d’un accident», déplore Eric Derivry. Le SNPL souhaite aussi un BEA plus indépendant d’un point de vue politique et budgétaire. «Lorsque nous sommes dans l’émotion, il y a un besoin purement politique de se saisir de l’affaire, d’avoir les informations avant les autres. Or le seul rôle du BEA est d’émettre des recommandations après avoir identifié des menaces», affirme Jean-Jacques Elbaz.  Le débat sur l’indépendance du BEA avait déjà été lancé en 2009, après le crash du vol Rio-Paris. En 2011, des familles des victimes ont ainsi porté plainte auprès du procureur de la République pour «entrave à la manifestation de la vérité». A l’époque, le SNPL pointait aussi du doigt le manque d’indépendance du BEA à l’égard de l’autorité de tutelle, à savoir le ministère des Transports qui nomme par décret son directeur général, ou des industriels. «Le BEA ne doit pas être un outil qui sert les intérêts des uns et des autres», rappelle aujourd’hui le syndicat.

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