Archive pour le Tag 'acceptée ?'

Union européenne : candidature de la Bosnie acceptée

Union européenne : candidature de la Bosnie acceptée

 Les dirigeants des Vingt-Sept ont donné, jeudi 21 mars, leur feu vert à l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’ancienne république yougoslave. Celles-ci ne commenceront qu’une fois réalisées un certain nombre de réformes par ce pays des Balkans.

 

Les discussions ne pourront débuter qu’après l’aval de tous les gouvernements des États membres à ce cadre de négociations. Cette décision des Vingt-Sept, réunis en sommet à Bruxelles, est la dernière en date d’un mouvement vers l’élargissement de l’UE qui a gagné en vigueur depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. De telles négociations d’adhésion ont été ouvertes avec la Serbie, le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine du Nord.

La Bosnie-Herzégovine, pays de 3,5 millions d’habitants, a obtenu le statut de candidat en 2022 après l’avis favorable de la Commission, qui avait identifié 14 « priorités essentielles » pour des réformes. Celles-ci consistent notamment à améliorer le fonctionnement des institutions centrales, renforcer l’État de droit et les droits fondamentaux, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée dans ce pays, l’un des plus pauvres d’Europe.

Pour une transition économique équitable et acceptée

Pour une transition économique équitable et acceptée

 

Si le marché a besoin de croire à l’absence de toute limite de la consommation et de la technologie, il faudra pourtant abandonner ce mythe, prévient le chercheur Christophe Degryse dans une tribune au « Monde »

 

Les ministres européens de l’énergie se réunissaient à Bruxelles en urgence, vendredi 9 septembre, afin de voir comment, dans le contexte de crise énergétique, les pays européens vont passer l’hiver. La Commission européenne exprime une « inquiétude majeure » sur la sécurité alimentaire en raison de la guerre en Ukraine et de conditions météorologiques extrêmes. Le monde perd du terrain dans sa lutte pour éliminer la faim et la malnutrition, selon la FAO. Les prix s’envolent. Dans de nombreux secteurs, les approvisionnements ne sont plus garantis. S’agit-il d’un mauvais moment à passer ou de l’entrée de nos sociétés dans un autre monde ?

L’infinitude est l’horizon de la croissance des marchés. Cette infinitude se décline depuis des décennies dans la croissance perpétuelle de la production, dans le développement continu du commerce, dans une consommation sans limites par le pouvoir d’achat, le crédit ou l’endettement, dans une mobilité sans bornes par voie terrestre, aérienne ou maritime.

Avec la numérisation, cette infinitude s’est encore accrue : Internet illimité, vidéos à la demande, musique en flux continu, jeux vidéo qui ne se terminent jamais, réseaux sociaux et applications de rencontre sans fin…

Le marché a besoin de cette perspective de croissance infinie, dans laquelle s’installe aussi le consommateur. Et la fameuse citation du penseur américain Kenneth Boulding (1910-1993) – « Celui qui croit qu’une croissance infinie peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste » – omet la figure du technologue. Car, dans nos sociétés occidentales, le rôle de la technologie est d’abolir ces limites, de repousser cette finitude géographique, naturelle, environnementale, sociale…

Bien sûr, l’infinitude ne va pas sans poser de problèmes, que les économistes appellent les « externalités » : on peut sans doute produire et consommer à l’infini, mais le ciel finira par nous tomber – littéralement – sur la tête. C’est pourquoi on compte sur les technologies de demain pour résoudre les problèmes des technologies d’aujourd’hui. C’est ainsi que le couple marché-technologie peut offrir cette promesse d’infinitude.

Mais cette promesse semble désormais brisée par une pandémie doublée d’une guerre et de catastrophes climatiques de plus en plus rapprochées. Demain, aura-t-on assez de gaz, de blé, d’énergie, de médicaments ? La réponse n’est plus si évidente.

Carlos Ghosn : libération acceptée ?

Carlos Ghosn : libération acceptée ?

Il était temps que le Japon accède à la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn  à moins de passer pour l’un des pays les plus archaïques du monde. Cependant l’affaire n’est pas encore faite car le procureur peut faire appel. Il faut dire que le Japon se laisse porter par une vague nationaliste inquiétante et sur des valeurs douteuses. La dernière initiative en date du chef de l’État japonais ayant été de proposer la candidature de Donald 30 pour le prix Nobel de la paix. Une proposition tellement ridicule que le chef d’État japonais n’assume même pas sa proposition. Cette décision s’ajoute aussi au retrait scandaleux du Japon de l’accord sur la chasse à la baleine et à quelques autres positions nationalistes et populistes de même teneur. Comment un pays comme le Japon qui a fondé tout son développement sur les échanges avec le monde entier peut-il s’affranchir des règles de base qui régule la société notamment dans le domaine de la justice. Certes Carlos Ghosn n’est sans doute pas un saint. Comme beaucoup de patrons, il a  eu tendance à confondre son portefeuille avec celui de son entreprise. Force cependant est de constater que le manager a pu redresser Renault qui aurait pu disparaître, ensuite redresser Nissan puis a constitué le groupe de constructeurs le plus puissant du monde. Le pire c’est que Carlos Ghosn a été victime d’un complot de la direction de Nissan au moment même où la gestion de l’entreprise a été particulièrement décevante. Dans cette affaire, l’attitude du gouvernement japonais au service des plus bas instincts nationalistes s’est révélée particulièrement lamentable même si effectivement Carlos Ghosn doit être jugé pour ses dérives financières et fiscales. D’après la chaîne de télévision publique NHK, la libération sous caution de Ghosn a été fixée à un milliard de yens (7,9 millions d’euros environ) et pourrait être effective dès ce mardi à condition que le procureur ne s’y oppose pas.  Il s’agit de la troisième demande de mise en liberté sous caution effectuée par Ghosn, qui a changé d’avocats le mois dernier et s’était dit prêt par la voix de son conseil à se soumettre à de sévères restrictions, dont la vidéosurveillance et la surveillance de ses communications.




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