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Chine: Xi Jinping accentue sa dictature

 Chine: Xi Jinping accentue sa dictature

 Xi Jinping, dont le mandat n’est même plus limité dans le temps accentue sa dictature. Cela bien sûr au nom du parti communiste. Un parti communiste qui par ailleurs met de plus en plus en tutelle l’économie ; ce qui explique largement la dégradation économique et financière du pays. En effet les investisseurs et les grands dirigeants fuient le pays pour s’installer dans les pays asiatiques voisins.

Comme nombre de dictateurs à moitiés fous actuellement dans le monde, XI Jinping ne connaît rien à l’économie et du coup ce sont les Chinois qui payent l’addition avec un endettement catastrophique, une baisse de la croissance et des exportations. Pour parler clair le dictateur chinois redonne vie à la philosophie de Mao.

Même le premier ministre est prié de se taire. Li Qiang a été privé de conférence de presse, lundi 11 mars, à la clôture de l’Assemblée nationale populaire (ANP), la grand-messe annuelle du régime communiste, à Pékin. Pour la première fois depuis plus de trois décennies, le premier ministre ne s’est pas plié à ce rituel très chorégraphié, qui lui offrait une rare opportunité de dévoiler la stratégie gouvernementale pour l’année à venir, et de s’affirmer politiquement.

Le renforcement des postures de dictateurs dans le monde constituent un véritable danger car en général pour masquer les échecs économiques et sociaux internes, on n’en rend responsable les autres pays et on s’appuie sur le nationalisme pour nourrir les hostilités. Ce que fait évidemment Poutine mais aussi les dictateurs d’Iran ou encore de Corée du Nord ou d’Afrique.

 

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Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts

Inégalités mondiales : La pandémie a accentué les écarts  

 

La pandémie de Covid-19 a accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres estiment un papier du Monde. Les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour lutter contre ce fléau, qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. Les inégalités ne sont pas une fatalité, mais les combattre reste un défi gigantesque. Cette conclusion ambivalente du rapport publié, mardi 7 décembre, par le Laboratoire sur les inégalités mondiales (World Inequality Lab) montre toute la complexité d’un fléau qui sape les équilibres politiques, économiques, sociétaux et environnementaux de la planète. La menace n’est pas nouvelle, mais la crise liée au Covid-19 a exacerbé la captation des richesses mondiales par les plus fortunés, tandis qu’elle a un peu plus plongé dans la précarité les plus fragiles.  

 

De ce point de vue, le choc subi ces derniers mois est particulier. Alors que les deux guerres mondiales ou la crise financière de 1929 avaient abouti à une redistribution des cartes en défaveur des possédants, la pandémie, elle, a plutôt accentué les écarts, avec des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres. Certes, les interventions massives des Etats dans le monde développé ont permis de préserver les revenus du plus grand nombre et de contenir l’explosion de la pauvreté. Mais ces politiques n’ont été possibles qu’au prix d’un endettement public historique et de l’injection massive de liquidités par les banques centrales dans le système financier. Si cet argent a été indispensable pour protéger les salariés et les entreprises, il a aussi largement profité aux plus gros détenteurs de patrimoine, contribuant ainsi au creusement des inégalités. En 2020, les milliardaires ont ainsi engrangé des gains de plus de 3 000 milliards d’euros grâce à la forte hausse de l’immobilier et des marchés financiers. Les 10 % les plus riches possèdent désormais les trois quarts de la richesse mondiale quand la moitié la plus pauvre de l’humanité n’en détient que 2 %. Cet écart n’est plus soutenable.

 

Trois évidences Trois évidences doivent désormais s’imposer aux dirigeants politiques. La première : les gagnants de la crise, ceux dont la fortune s’est consolidée pendant que les autres tentaient simplement de surnager, doivent contribuer davantage pour réparer les dégâts causés par la pandémie, à commencer par la dette. Cela passe par l’instauration d’un impôt progressif sur les plus hauts patrimoines et par le relèvement du taux d’impôt effectif sur les revenus des très riches. Ensuite, la création d’un taux d’imposition minimum de 15 % pour les multinationales est un pas dans la bonne direction, mais beaucoup trop d’échappatoires subsistent.   Deuxième évidence : la réduction des inégalités ne passe pas seulement par des politiques de redistribution, mais aussi par un Etat-providence capable de financer des systèmes éducatifs et sanitaires performants, et accessibles au plus grand nombre. Trop longtemps considérés comme des dépenses, ces efforts doivent être conçus comme des investissements indispensables à la réduction des inégalités. Si l’Europe est la région où celles-ci sont les moins prononcées, c’est avant tout parce que le niveau de services publics y est le plus développé. Le fait que les Etats-Unis s’inspirent désormais de ce modèle marque un progrès dans la lutte contre les injustices sociales. La troisième évidence concerne la prise en compte de la lutte contre le changement climatique par la fiscalité. Les ménages aisés, qui sont les plus gros pollueurs, doivent davantage contribuer au financement de la décarbonation. Le mouvement des « gilets jaunes » a montré que faire reposer la transition écologique sur les épaules des moins riches, c’est prendre le risque de graves tensions sociales. La crise actuelle doit nous inciter à prendre en compte ces trois évidences avant qu’il ne soit trop tard.

La crise sanitaire a accentué les inégalités

La crise sanitaire a accentué les inégalités

 

Le  Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion dresse une photographie alarmante des répercussions de la pandémie sur les plus fragiles. La présidente du conseil Fiona Lazaar député du Val-d’Oise revient pour La Tribune sur les principaux enseignements du rapport du conseil national des politiques contre la pauvreté remis au Premier ministre .

 

Quels sont les principaux enseignements du dernier rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale remis au premier ministre mercredi 12 mai dernier ?

FIONA LAZAAR- La crise a été un révélateur et un amplificateur de la pauvreté. Il y a un eu un triple mécanisme à l’oeuvre. La crise a entravé les sorties de la pauvreté. Beaucoup de personnes au RSA ont connu un coup d’arrêt dans leur parcours d’insertion. Entre janvier 2020 et janvier 2021, il y a une hausse de 6% du nombre de bénéficiaires du RSA. Cette hausse est liée au fait que beaucoup de personnes ne sont pas sorties du RSA à cause de la crise. Il y a également des effets similaires sur les chômeurs de longue durée. La crise a précipité dans la pauvreté des gens qui n’étaient pas dans la pauvreté mais qui vivaient sur le fil. Lors du premier confinement, les fermetures des écoles et des cantines ont beaucoup pesé sur le budget des familles. Les travailleurs qui pouvaient toucher des pourboires ont également été affectés. Le chômage partiel a permis de compenser une partie de leurs revenus mais pas les pourboires. Il y a également des arrivées inattendues dans la pauvreté.

Assiste-t-on à de nouvelles formes de pauvreté ?

Oui, des personnes qui étaient inconnues des services sociaux ou des permanences associatives se sont retrouvées dans la pauvreté en raison notamment de l’arrêt de leur activité. Des artisans et des indépendants ont vu leur activité s’arrêter alors qu’ils venaient juste de démarrer et n’ont pas eu le temps de cotiser assez pour toucher des aides. Des personnes se sont retrouvées dans la pauvreté après des séparations ou des pensions alimentaires non versées. Malgré les aides, la crise a eu un impact qui dépasse la pauvreté monétaire. Elle a eu un impact sur les conditions d’apprentissage, sur le décrochage scolaire, la santé, la santé mentale, l’isolement. Tous ces aspects vont avoir des conséquences à moyen ou long terme.

Un des autres enseignement du rapport est qu’il ne faut pas opposer les anciens pauvres et les nouveaux pauvres. Il y a différentes formes de pauvreté. Depuis le début de la crise, on a beaucoup parlé de la pauvreté des jeunes comme si c’était nouveau. Or, les jeunes faisaient déjà partie des catégories les plus pauvres bien avant la crise. Un jeune sur cinq vivait sous le seuil de pauvreté. Avec la fin des jobs d’étudiants, la crise a accru la pauvreté chez les jeunes.

Les dispositifs mis en oeuvre par le gouvernement vous paraissent-ils suffisants ?

Les aides ont été massivement mises en oeuvre pour sauver l’économie et les emplois afin d’éviter que les personnes tombent au chômage. En revanche, il y a eu moins d’aides pour les personnes qui étaient déjà pauvres ou qui vivaient des minimas. Pour certaines d’entre elles, cette période a été très difficile car des coûts supplémentaires sont apparus. Ce qui a beaucoup pesé sur ces familles. Pendant la période du confinement, le coût de la vie a augmenté pour ces familles. Les marchés alimentaires étaient fermés par exemple. Ces aides ont été un amortisseur important.

Il va falloir être néanmoins très prudent sur la fin de ces aides et l’accompagnement de ces personnes. A moyen terme, le besoin d’accompagnement va augmenter. La crise a agi comme « un descenceur social ». La dégradation des conditions matérielles peut engendrer des situations très difficiles où les personnes cessent de payer leur loyer et peuvent se retrouver endetter. Il y a un risque d’effet en cascade.

Vous évoquez des risques sur la cohésion sociale. Que voulez-vous dire exactement ?

La pandémie peut avoir des conséquences sur la cohésion sociale à moyen terme par le creusement des inégalités. Cette crise a profondément accru les inégalités. Pendant la crise, les plus aisés ont connu une baisse de leur taux d’endettement et leur taux d’épargne a augmenté. En revanche, le taux d’endettement chez les plus modestes a augmenté. Le creusement de cette fracture est un risque pour la cohésion nationale.

Malgré les aides, la jeunesse a été particulièrement affectée par cette crise avec la fin des études pour certains. Certains sont tombés dans la pauvreté ou l’isolement. Les troubles psychiques ont été importants. La crise a troublé leur avancée vers l’autonomie.

Quelles pourraient être les conséquences de la levée des aides sur la pauvreté ?

L’année dernière, beaucoup d’aides ont été mises en place pour les salariés en chômage partiel, les indépendants avec le fonds de solidarité, les intermittents. Ces aides ont permis de préserver en partie les revenus des travailleurs. Il existe néanmoins beaucoup de craintes pour des entreprises qui risquent de ne pas se relever à l’issue de cette crise. La transition doit absolument se faire avec un accompagnement. Les difficultés risquent encore de s’accumuler et certaines peuvent se déployer avec un décalage. Ces aides ne doivent pas s’arrêter brutalement. Il faut investir dans l’accompagnement des personnes. Avant la crise, 40% des personnes qui arrivaient au RSA devaient attendre 6 mois avant d’avoir un premier rendez-vous pour être accompagnées. Il faut absolument éviter ça et mettre le paquet pour ne laisser aucune personne au bord du chemin. Plus l’accompagnement est tardif, plus c’est difficile. Il faut bien regarder toutes les conséquences de la pandémie sur ces personnes pour leur éviter de sombrer.

Hongkong: la Chine accentue sa répression

Hongkong: la Chine accentue sa répression

 

Le rouleau compresseur du parti communiste continue d’avancer à Hong Kong et se substitue progressivement à tout fonctionnement démocratique. Pour cela,  on n’ hésite pas à arrêter et à mettre en prison les opposants. La Chine semble ainsi s’engager dans une opération de répression tant vis-à-vis des leaders économiques à l’intérieur de la Chine continentale que vis-à-vis de la turbulente Hong Kong. Une cinquantaine de responsables pro-démocratie ont encore été arrêtée et pour la plupart mise en prison.

Les crimes contre la sécurité nationale sont passibles d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et la caution n’est généralement pas accordée aux personnes inculpées. On peut se demander jusqu’à quand les pays démocratiques accepteront le libre accès à leurs marchés par une dictature qui s’inspire de plus en plus de la doctrine de Mao. Le président actuel est d’ailleurs élu sans limitation de mandat. Ce qu’on appelle en Chine la dictature du prolétariat !




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