Archive pour le Tag 'Accélération'

Défaillance d’entreprises: Nette accélération de 20 %

Défaillance d’entreprises: Nette accélération de 20 %

Selon l’Observatoire économique du Conseil national des administrateurs et des mandataires judiciaires (CNAJMJ), le nombre de procédures collectives -sauvegarde, redressements ou liquidations – a déjà dépassé de 18% le chiffre de 2023. Mais il est surtout supérieur de 20% à ceux des deux années d’avant la pandémie considérées comme des « standards ». En cause une croissance atone ( dans le rouge en Allemagne et autour de 1 % en France. S’ajoutent à cela des bouleversements politiques dans les deux pays donc des incertitudes.

Dans le détail, la hausse est particulièrement préoccupante s’agissant des sauvegardes qui bondissent de plus de 56% en comparaison des mêmes semestres de 2018 et de 2019. Les redressements judiciaires accusent eux une hausse de 35%. Tous secteurs confondus, le CNAJMJ estime à près de 102.500 le nombre d’emplois menacés. Soit un niveau très légèrement en deça de celui de l’an dernier… mais supérieur d’un tiers à celui des années 2018 et 2019.

 

Certaines branches subissent des coupes claires. Citons en tête – et sans surprise – le secteur des activités immobilières plus que jamais dans la tourmente (+ 54% de défaillances au premier semestre).

Les défaillances progressent aussi fortement dans le domaine du transport et de l’entreposage (+ 33%). Dans le secteur manufacturier, les digues ont mieux tenu (+7%). Pour autant, les nuages qui s’amoncellent sur la sous-traitance automobile font redouter des plans sociaux de grande ampleur.

 

Climat-Accélération de la fonte des banquises

Climat-Accélération de la fonte des banquises

L’océan Arctique se réchauffe bien plus vite que prévu par les modèles climatiques retenus par les experts des Nations unies, accélérant la fonte de la banquise, avertissent deux études suédoises parues mardi. Un phénomène de réchauffement se produit aussi dans l’Antarctique

Le rôle des eaux profondes circulant sous l’Arctique en provenance de l’Atlantique est sous-évalué par les modèles de l’ONU, concluent-ils. «On est sûrs que ce qui se passe dans l’Arctique en vrai ne se passe pas comme dans les modèles», a affirmé Céline Heuzé à l’AFP. «Les prévisions qui sont partagées par le GIEC sont un petit peu trop optimistes. Ça va être encore pire et plus rapide que prévu».

Le décalage entre ces conclusions et les prévisions est dû au manque d’expéditions et d’observations sur place.

La surface de la banquise a déjà été réduite en moyenne de 9% en hiver et de 48% en été depuis les premières photographies satellites en 1979, quand son épaisseur a diminué de 66%, rappelle l’une des études. Une carence aggravée par le manque d’accès aux données russes, plus encore avec l’annulation des expéditions en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

Déjà l’année dernière, une étude avait révélé que l’atmosphère de l’Arctique s’était réchauffé quatre fois plus vite qu’ailleurs au cours des quarante dernières années, soit le double par rapport aux modélisations retenues par le GIEC.

Contrairement à l’atmosphère qui ne réchauffe la surface de l’Arctique qu’au printemps et en été, le réchauffement de l’océan provoque une fonte de la banquise toute l’année et notamment en hiver.

La disparition de la banquise accélère le réchauffement du fait d’un phénomène appelé «amplification arctique». Celui-ci se produit lorsque la banquise, qui réfléchit naturellement la chaleur du soleil, fond et redevient de l’eau de mer sombre qui absorbe plus de rayonnements solaires et se réchauffe.

Si la banquise de l’océan arctique (pôle nord) connaît une diminution continue et impressionnante depuis plus de 40 ans de relevés, il est plus difficile de statuer sur la glace de mer présente au pôle sud, en Antarctique. Cependant, les dernières années montrent une réduction record de sa superficie

Dans l’hémisphère sud, les saisons sont opposées, c’est à dire que le printemps débute lorsque l’automne arrive dans l’hémisphère nord. Autrement dit, mi-septembre correspond au maximum d’étendue de glace de mer dans l’hémisphère sud et en février pour le minimum.

De plus, contrairement à l’Arctique, les vents et les courants océaniques spécifiquement liés à l’océan Austral et à l’Antarctique ont une forte influence sur l’étendue de la banquise. En effet, la glace de mer dans l’Arctique est entourée de terres, tandis que la glace de mer dans l’Antarctique n’est entourée que d’océan et peut donc s’étaler plus librement.

Dans certaines régions, la banquise antarctique fond complètement en été. En hiver, le climat froid dans tout l’Antarctique favorise la formation rapide de nouvelle banquise. À son maximum, la couverture de glace de mer dans l’Antarctique est généralement comprise entre 18 et 20 millions de kilomètres carrés. En été, elle diminue à environ 3 millions de kilomètres carrés, affichant une variabilité annuelle beaucoup plus naturelle que la glace dans l’Arctique.

De plus, la banquise antarctique est beaucoup plus mince que son homologue arctique et n’apparaît que de façon saisonnière – ce qui explique pourquoi, pendant très longtemps, son évolution a été considérée comme impossible à prévoir au-delà de quelques jours. Ces dernières années, cependant, la science a découvert plusieurs mécanismes permettant de prédire le développement de la glace de mer à des échelles de temps saisonnières, une information précieuse pour la navigation.

Environnement-Accélération de la fonte des banquises

Environnement-Accélération de la fonte des banquises

L’océan Arctique se réchauffe bien plus vite que prévu par les modèles climatiques retenus par les experts des Nations unies, accélérant la fonte de la banquise, avertissent deux études suédoises parues mardi. Un phénomène de réchauffement se produit aussi dans l’Antarctique

Le rôle des eaux profondes circulant sous l’Arctique en provenance de l’Atlantique est sous-évalué par les modèles de l’ONU, concluent-ils. «On est sûrs que ce qui se passe dans l’Arctique en vrai ne se passe pas comme dans les modèles», a affirmé Céline Heuzé à l’AFP. «Les prévisions qui sont partagées par le GIEC sont un petit peu trop optimistes. Ça va être encore pire et plus rapide que prévu».

Le décalage entre ces conclusions et les prévisions est dû au manque d’expéditions et d’observations sur place.

La surface de la banquise a déjà été réduite en moyenne de 9% en hiver et de 48% en été depuis les premières photographies satellites en 1979, quand son épaisseur a diminué de 66%, rappelle l’une des études. Une carence aggravée par le manque d’accès aux données russes, plus encore avec l’annulation des expéditions en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

Déjà l’année dernière, une étude avait révélé que l’atmosphère de l’Arctique s’était réchauffé quatre fois plus vite qu’ailleurs au cours des quarante dernières années, soit le double par rapport aux modélisations retenues par le GIEC.

Contrairement à l’atmosphère qui ne réchauffe la surface de l’Arctique qu’au printemps et en été, le réchauffement de l’océan provoque une fonte de la banquise toute l’année et notamment en hiver.

La disparition de la banquise accélère le réchauffement du fait d’un phénomène appelé «amplification arctique». Celui-ci se produit lorsque la banquise, qui réfléchit naturellement la chaleur du soleil, fond et redevient de l’eau de mer sombre qui absorbe plus de rayonnements solaires et se réchauffe.

Si la banquise de l’océan arctique (pôle nord) connaît une diminution continue et impressionnante depuis plus de 40 ans de relevés, il est plus difficile de statuer sur la glace de mer présente au pôle sud, en Antarctique. Cependant, les dernières années montrent une réduction record de sa superficie

Dans l’hémisphère sud, les saisons sont opposées, c’est à dire que le printemps débute lorsque l’automne arrive dans l’hémisphère nord. Autrement dit, mi-septembre correspond au maximum d’étendue de glace de mer dans l’hémisphère sud et en février pour le minimum.

De plus, contrairement à l’Arctique, les vents et les courants océaniques spécifiquement liés à l’océan Austral et à l’Antarctique ont une forte influence sur l’étendue de la banquise. En effet, la glace de mer dans l’Arctique est entourée de terres, tandis que la glace de mer dans l’Antarctique n’est entourée que d’océan et peut donc s’étaler plus librement.

Dans certaines régions, la banquise antarctique fond complètement en été. En hiver, le climat froid dans tout l’Antarctique favorise la formation rapide de nouvelle banquise. À son maximum, la couverture de glace de mer dans l’Antarctique est généralement comprise entre 18 et 20 millions de kilomètres carrés. En été, elle diminue à environ 3 millions de kilomètres carrés, affichant une variabilité annuelle beaucoup plus naturelle que la glace dans l’Arctique.

De plus, la banquise antarctique est beaucoup plus mince que son homologue arctique et n’apparaît que de façon saisonnière – ce qui explique pourquoi, pendant très longtemps, son évolution a été considérée comme impossible à prévoir au-delà de quelques jours. Ces dernières années, cependant, la science a découvert plusieurs mécanismes permettant de prédire le développement de la glace de mer à des échelles de temps saisonnières, une information précieuse pour la navigation.

Environnement-Arctique et antarctique : Accélération de la fonte des banquises

Environnement-Arctique et antarctique : Accélération de la fonte des banquises

L’océan Arctique se réchauffe bien plus vite que prévu par les modèles climatiques retenus par les experts des Nations unies, accélérant la fonte de la banquise, avertissent deux études suédoises parues mardi.

Le rôle des eaux profondes circulant sous l’Arctique en provenance de l’Atlantique est sous-évalué par les modèles de l’ONU, concluent-ils. «On est sûrs que ce qui se passe dans l’Arctique en vrai ne se passe pas comme dans les modèles», a affirmé Céline Heuzé à l’AFP. «Les prévisions qui sont partagées par le GIEC sont un petit peu trop optimistes. Ça va être encore pire et plus rapide que prévu».

Le décalage entre ces conclusions et les prévisions est dû au manque d’expéditions et d’observations sur place.

La surface de la banquise a déjà été réduite en moyenne de 9% en hiver et de 48% en été depuis les premières photographies satellites en 1979, quand son épaisseur a diminué de 66%, rappelle l’une des études. Une carence aggravée par le manque d’accès aux données russes, plus encore avec l’annulation des expéditions en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

Déjà l’année dernière, une étude avait révélé que l’atmosphère de l’Arctique s’était réchauffé quatre fois plus vite qu’ailleurs au cours des quarante dernières années, soit le double par rapport aux modélisations retenues par le GIEC.

Contrairement à l’atmosphère qui ne réchauffe la surface de l’Arctique qu’au printemps et en été, le réchauffement de l’océan provoque une fonte de la banquise toute l’année et notamment en hiver.

La disparition de la banquise accélère le réchauffement du fait d’un phénomène appelé «amplification arctique». Celui-ci se produit lorsque la banquise, qui réfléchit naturellement la chaleur du soleil, fond et redevient de l’eau de mer sombre qui absorbe plus de rayonnements solaires et se réchauffe.

Si la banquise de l’océan arctique (pôle nord) connaît une diminution continue et impressionnante depuis plus de 40 ans de relevés, il est plus difficile de statuer sur la glace de mer présente au pôle sud, en Antarctique. Cependant, les dernières années montrent une réduction record de sa superficie

Dans l’hémisphère sud, les saisons sont opposées, c’est à dire que le printemps débute lorsque l’automne arrive dans l’hémisphère nord. Autrement dit, mi-septembre correspond au maximum d’étendue de glace de mer dans l’hémisphère sud et en février pour le minimum.

De plus, contrairement à l’Arctique, les vents et les courants océaniques spécifiquement liés à l’océan Austral et à l’Antarctique ont une forte influence sur l’étendue de la banquise. En effet, la glace de mer dans l’Arctique est entourée de terres, tandis que la glace de mer dans l’Antarctique n’est entourée que d’océan et peut donc s’étaler plus librement.

Dans certaines régions, la banquise antarctique fond complètement en été. En hiver, le climat froid dans tout l’Antarctique favorise la formation rapide de nouvelle banquise. À son maximum, la couverture de glace de mer dans l’Antarctique est généralement comprise entre 18 et 20 millions de kilomètres carrés. En été, elle diminue à environ 3 millions de kilomètres carrés, affichant une variabilité annuelle beaucoup plus naturelle que la glace dans l’Arctique.

De plus, la banquise antarctique est beaucoup plus mince que son homologue arctique et n’apparaît que de façon saisonnière – ce qui explique pourquoi, pendant très longtemps, son évolution a été considérée comme impossible à prévoir au-delà de quelques jours. Ces dernières années, cependant, la science a découvert plusieurs mécanismes permettant de prédire le développement de la glace de mer à des échelles de temps saisonnières, une information précieuse pour la navigation.

Arctique et antarctique : Accélération de la fonte des banquises

Arctique et antarctique : Accélération de la fonte des banquises

L’océan Arctique se réchauffe bien plus vite que prévu par les modèles climatiques retenus par les experts des Nations unies, accélérant la fonte de la banquise, avertissent deux études suédoises parues mardi.

Le rôle des eaux profondes circulant sous l’Arctique en provenance de l’Atlantique est sous-évalué par les modèles de l’ONU, concluent-ils. «On est sûrs que ce qui se passe dans l’Arctique en vrai ne se passe pas comme dans les modèles», a affirmé Céline Heuzé à l’AFP. «Les prévisions qui sont partagées par le GIEC sont un petit peu trop optimistes. Ça va être encore pire et plus rapide que prévu».

Le décalage entre ces conclusions et les prévisions est dû au manque d’expéditions et d’observations sur place.

La surface de la banquise a déjà été réduite en moyenne de 9% en hiver et de 48% en été depuis les premières photographies satellites en 1979, quand son épaisseur a diminué de 66%, rappelle l’une des études. Une carence aggravée par le manque d’accès aux données russes, plus encore avec l’annulation des expéditions en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

Déjà l’année dernière, une étude avait révélé que l’atmosphère de l’Arctique s’était réchauffé quatre fois plus vite qu’ailleurs au cours des quarante dernières années, soit le double par rapport aux modélisations retenues par le GIEC.

Contrairement à l’atmosphère qui ne réchauffe la surface de l’Arctique qu’au printemps et en été, le réchauffement de l’océan provoque une fonte de la banquise toute l’année et notamment en hiver.

La disparition de la banquise accélère le réchauffement du fait d’un phénomène appelé «amplification arctique». Celui-ci se produit lorsque la banquise, qui réfléchit naturellement la chaleur du soleil, fond et redevient de l’eau de mer sombre qui absorbe plus de rayonnements solaires et se réchauffe.

Si la banquise de l’océan arctique (pôle nord) connaît une diminution continue et impressionnante depuis plus de 40 ans de relevés, il est plus difficile de statuer sur la glace de mer présente au pôle sud, en Antarctique. Cependant, les dernières années montrent une réduction record de sa superficie

Dans l’hémisphère sud, les saisons sont opposées, c’est à dire que le printemps débute lorsque l’automne arrive dans l’hémisphère nord. Autrement dit, mi-septembre correspond au maximum d’étendue de glace de mer dans l’hémisphère sud et en février pour le minimum.

De plus, contrairement à l’Arctique, les vents et les courants océaniques spécifiquement liés à l’océan Austral et à l’Antarctique ont une forte influence sur l’étendue de la banquise. En effet, la glace de mer dans l’Arctique est entourée de terres, tandis que la glace de mer dans l’Antarctique n’est entourée que d’océan et peut donc s’étaler plus librement.

Dans certaines régions, la banquise antarctique fond complètement en été. En hiver, le climat froid dans tout l’Antarctique favorise la formation rapide de nouvelle banquise. À son maximum, la couverture de glace de mer dans l’Antarctique est généralement comprise entre 18 et 20 millions de kilomètres carrés. En été, elle diminue à environ 3 millions de kilomètres carrés, affichant une variabilité annuelle beaucoup plus naturelle que la glace dans l’Arctique.

De plus, la banquise antarctique est beaucoup plus mince que son homologue arctique et n’apparaît que de façon saisonnière – ce qui explique pourquoi, pendant très longtemps, son évolution a été considérée comme impossible à prévoir au-delà de quelques jours. Ces dernières années, cependant, la science a découvert plusieurs mécanismes permettant de prédire le développement de la glace de mer à des échelles de temps saisonnières, une information précieuse pour la navigation.

Climat : accélération du dérèglement

Climat : accélération du dérèglement

Jean Jouzel, paléoclimatologue français et membre de l’Académie des Sciences, juge sur Europe 1 que le réchauffement climatique s’est accéléré ces dernières années.

INTERVIEW sur Europe 1 (extrait)Alors que déluges et incendies ravagent diverses parties du monde à un rythme effréné entre précipitations exceptionnelles en Chine et en Allemagne et températures délirantes au Canada, 195 pays ont commencé ce lundi l’étude des nouvelles prévisions des experts climat de l’ONU. Un rapport « crucial pour le succès » de la conférence climat COP26 de novembre, et très attendu selon le paléoclimatologue français Jean Jouzel, invité d’Europe 1, lundi soir.

« Nous sommes vraiment dans un contexte de réchauffement climatique. Les six dernières années ont été les plus chaudes que nous ayons connu depuis 150 ans et l’élévation du niveau de la mer atteint près de 4 millimètres par an. Donc les choses s’accélèrent », a affirmé le spécialiste qui assure que tous ces évènements avaient été prévus par les précédents rapports du Giec.

 Pour lui en effet, « tout le monde sait » ce qu’il faut faire mais « personne ne le réalise ». « Pour avoir des chances d’atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudrait diminuer de 7% à l’échelle planétaire nos émissions chaque année d’ici 2030, a poursuivi Jean Jouzel. Mais ce n’est pas ce que l’on fait puisque les émissions sont reparties à la hausse à la sortie de la pandémie ».  »Finalement, le monde d’après est comme le monde d’avant », a conclu le climatologue.

Accélération des phénomènes climatiques

Accélération des phénomènes climatiques

Les différents phénomènes climatiques violents rencontrés notamment par l’Europe confirment les prévisions de nombre d’études qui prévoient une accélération du nombre de phénomènes et une croissance leur ampleur. Des prévisions pessimistes pour l’Europe pour l’ensemble de la planète.

Selon une étude de l’ONU dont rendait compte les Échos, le dérèglement du climat est la principale cause du doublement des catastrophes naturelles ces vingt dernières années. Les inondations et les tempêtes se sont particulièrement développées, mais l’institution craint aussi la multiplication des pics de chaleur dans la décennie à venir.

Au cours des vingt dernières années (2000-2019), 7.348 désastres naturels ont été enregistrés dans le monde (pour un coût évalué à près de 3.000 milliards de dollars), soit près de deux fois plus qu’entre 1980 et 1999, révèle un rapport du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNSDIR).

« Le Covid-19 a vraiment sensibilisé les gouvernements et le public en général sur les risques qui nous entourent. Ils peuvent voir que si le Covid-19 est aussi terrible, l’urgence climatique peut être encore pire », a déclaré la secrétaire générale de l’UNSDIR, Mami Mizutori, en conférence de presse. « Sans relance verte, nous ne ferons qu’accroître l’urgence climatique », a-t-elle insisté

Le rapport, qui ne porte pas sur les risques épidémiologiques comme le coronavirus, montre que la progression des désastres naturels est surtout liée à l’augmentation des catastrophes climatiques, qui sont passées de 3.656 (1980-1999) à 6.681 (2000-2019). « Nous sommes sciemment destructeurs. C’est la seule conclusion à laquelle on peut arriver lorsqu’on passe en revue les catastrophes survenues au cours des vingt dernières années », a relevé Mami Mizutori.

Les coûts des catastrophes naturelles sont évalués à au moins près de 3.000 milliards de dollars depuis 2000 mais le montant réel est plus élevé car un grand nombre de pays, notamment en Afrique et Asie, ne fournissent pas d’informations sur l’impact économique.

Les inondations, qui ont doublé , et les tempêtes ont été les catastrophes les plus fréquentes au cours des deux dernières décennies. Pour la décennie à venir, l’ONU estime que le pire problème sera les vagues de chaleur.

Globalement, le nombre de morts n’a guère augmenté, passant de 1,19 million sur la période 1980-1999 à 1,23 million sur la période 2000-2019, alors que le nombre de personnes touchées par ces désastres naturels a bondi (passant de 3,25 milliards à 4 milliards).

« Davantage de vies sont sauvées mais davantage de personnes sont touchées par l’urgence climatique croissante. Le risque de catastrophe devient systémique », a souligné Mami Mizutori, en appelant le monde à suivre les recommandations des scientifiques et à investir dans les programmes de prévention et d’adaptation au changement climatique.

L’Asie, où se trouvent huit des dix premiers pays enregistrant le plus grand nombre de catastrophes, est la région la plus touchée, suivie par le continent américain et l’Afrique. Chine et Etats-Unis sont les pays qui ont signalé le plus grand nombre de catastrophes, suivis par l’Inde, les Philippines et l’Indonésie. Ces pays ont des densités de population relativement élevées dans les zones à risque , signale le rapport.

Les années 2004, 2008 et 2010 ont été les plus dévastatrices, avec plus de 200.000 morts à chacune de ces années. Le tsunami de 2004 dans l’océan Indien a été le plus meurtrier, faisant plus de 220.000 victimes.

Le deuxième événement le plus important a eu lieu en 2010 en Haïti, lorsqu’un tremblement de terre d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter avait causé la mort de plus de 200.000 personnes, et blessé plus de 300.000 autres. En 2008, le cyclone Nargis a lui tué quelque 138.000 personnes au cours de son passage en Birmanie.

Avec plus de 200 victimes, l’Europe, en particulier l’Allemagne, a payé un lourd tribut aux inondations monstres de mi-juillet. Dans le nord de la France, deux mois de précipitations sont tombés en moins de quarante-huit heures. Ce week-end, Grande-Bretagne et Belgique ont encore fait les frais des colères du ciel. Très vite, responsables politiques et experts ont mis en cause le réchauffement climatique, un lien en cours d’évaluation par le World Weather Attribution. «On teste nos modèles en les confrontant aux observations pour savoir si la probabilité que cet événement se produise est amplifiée par le changement climatique», explique Robert Vautard, membre du WWA et directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, spécialisé dans les sciences du climat.

Vaccination France : accélération enfin ?

Vaccination France : accélération enfin ?

 

Officiellement le président de la république annonce une nette accélération de la vaccination avec cinq ou six centres par département. Jusque-là on a vacciné de 1000 personnes environ quand d’autres en vaccinent des dizaines ou des centaines de milliers, voire des millions.

 

 «Le président de la République nous a indiqué qu’il y aurait deux phases : l’une jusqu’à fin mars pour vacciner les plus fragiles et les soignants, avec une simplification du recueil du consentement dans les Ehpad», a expliqué à l’AFP le président du conseil départemental d’Indre-et-Loire Jean-Gérard Paumier qui recevait le président de la république. «Ensuite, une stratégie beaucoup plus large, qu’il a appelée de type grippal, comme on le fait aujourd’hui pour la grippe, avec des vaccins plus simples à conserver». 

 

Le président  a annoncé que la vaccination serait autorisée en janvier aux plus de 75 ans qui ne sont pas Ehpad, soit 5 millions de personnes, ainsi qu’aux pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans. Le ministre a aussi annoncé la mise en place de 100 centres de vaccination destinés à la ville cette semaine, 300 la semaine prochaine et 5 à 600 d’ici fin janvier. Ce qui correspond aux 5 ou 6 centres par département évoqués par Emmanuel Macron. Le problème est de savoir cependant si les vaccins vont arriver enfin dans ces centres de vaccination.

Une « accélération » de la baisse des impôts ! (Lemaire)

Une  « accélération » de la baisse des impôts (Lemaire)

Curieuse cette déclaration de Lemaire qui veut  accélérer  la baisse des impôts pour répondre à la “crise sociale et démocratique” aux “racines profondes” exprimée par le mouvement des “Gilets jaunes”. En fait il n’y a pas eu de baisse de la pression fiscale. La France est non seulement championne d’Europe de la fiscalité mais aussi championne du monde. «L’objectif fixé au gouvernement par le président (consiste notamment à) baisser les prélèvements obligatoires – cela a commencé cette année » «  avait aussi  déclaré Édouard Philippe dimanche dernier en réponse au mouvement des gilets jaunes. Un mensonge évidemment. Macron s’était engagé à réduire les prélèvements obligatoires de 44,5% du PIB à 43,6% d’ici fin 2022, avec une moitié des baisses pour les ménages et l’autre pour les entreprises. Des objectifs qui ne seront pas atteints. À peu près tous les gouvernements ont annoncé une baisse de la fiscalité cependant le taux et le montant des prélèvements obligatoires ne cessent  d’augmenter chaque année. C’était le cas en 2017 ce sera le cas en 2018 aussi en 2019.Pour la France c’est 10 points de plus que la moyenne de l’OCDE.

Total des prélèvements obligatoires, en % du PIB, dans quelques pays de l’OCDE,

 

Allemagne 37

Canada 31,9

Danemark 46,6

Espagne 33,8

États-Unis 26,4

France 45,5

Italie 43,3

.

Mexique 17,4

Royaume-Uni 32,5

Suède 43,3

Suisse 27,9

 

Moyenne OCDE 34,3

 

 

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), le taux de prélèvements obligatoires a atteint en 2017 son « point le plus haut », avec 45,3% du PIB. Les cotisations sociales ont pesé pour 37% des prélèvements obligatoires et les impôts pour 63%. Ce taux doit retomber à 45% du PIB en 2018 et à 44,2% du PIB en 2019, en raison des baisses d’impôts décidées par le gouvernement (taxe d’habitation, impôt sur la fortune, flat tax). Malgré tout, la quantité d’impôts et cotisations recouvrés par l’Etat, les collectivités et la sécurité sociale devrait continuer à augmenter, pour atteindre 1.057 milliards d’euros en 2018 et 1.070 milliards en 2019. Cela s’explique par l’ »évolution spontanée » des recettes fiscales, souligne Joël Giraud dans son rapport, destiné à éclairer les parlementaires sur le projet de loi de finances, qui sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi. Les rentrées d’impôts augmentent en effet quand l’activité économique croît, la bonne tenue de l’économie stimulant notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu, lié au salaire. Le taux de croissance attendu pour cette année comme pour l’an prochain (1,7% dans les deux cas selon le gouvernement) laisse entrevoir une hausse des recettes fiscales en volume supérieure aux baisses prévues par le gouvernement. Selon les calculs du rapporteur, l’évolution spontanée des recettes devrait ainsi avoisiner les 29,8 milliards en 2018, tandis que les baisses liées aux réformes fiscales de l’exécutif atteindront 10,4 milliards d’euros. En 2019, ces chiffres seront respectivement de 31,9 milliard “Moins de dépenses publiques pour moins d’impôt, c’est la condition du redressement de la France, c’est la condition de la prospérité pour tous les Français, c’est la condition pour ns débarrasser du fardeau de la dette”, a déclaré Bruno Le Maire, qui s’exprimait à l’issue d’une réunion avec les représentants des organisations patronales et de différentes fédérations professionnelles particulièrement pénalisées par ce mouvement. On se demande alors pourquoi les dépenses publiques ont encore augmenté non seulement en 2017 mais aussi en 2018 !

 

 

FMI : accélération de la croissance et déflation !

FMI : accélération de la croissance et déflation

Le FMI ne pourra pas se tromper cette fois puisqu’il prévoit à la fois une petite accélération de la reprise et en même temps des risques déflation. Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend en effet à une poursuite de l’accélération de la croissance cette année, tout en ajoutant qu’elle devrait rester en retrait par rapport à son potentiel d’environ 4%, a déclaré mercredi sa directrice générale. Mais Christine Lagarde a également averti de l’existence de « risques croissants » de déflation, la hausse des prix restant inférieure à l’objectif de nombreuses banques centrales. « Nous voyons des risques croissants de déflation, qui pourrait s’avérer désastreuse pour la reprise », a-t-elle dit selon le texte d’un discours préparé pour le National Press Club à Washington. « Globalement, la direction est positive, mais la croissance mondiale est trop faible, trop fragile et trop irrégulière », a-t-elle poursuivi. Elle a ajouté que le ralentissement du rythme des achats d’actifs de la Réserve fédérale s’était fait dans le calme jusqu’à présent, mais pourrait provoquer des remous à l’avenir. Mais elle a précisé que cette réduction des achats, qui a commencé modestement en décembre, ne devrait pas perturber gravement les marchés du moment qu’elle se fera progressivement. « Nous n’anticipons pas des conséquences massives, lourdes et graves », a précisé Christine Lagarde concernant le ralentissement du rythme des achats massifs d’actifs par la Fed qui visent à soutenir la croissance de l’économie américaine.

 

Accélération du chômage en octobre, +500 000 attendus en 2013

Accélération du chômage en octobre, +500 000 attendus en 2013

Le chômage a connu une accélération en octobre ; sur la tendance de l’ ordre 500 000 chômeurs sont attendus en 2013 ; 18e mois de progression consécutive pour atteindre son plus haut niveau depuis 14 ans et demi. Les travailleurs les plus âgés ont été les plus touchés, les plus jeunes étant un peu plus épargnés que les autres. Les inscriptions pour licenciements économiques ont fortement progressé, tout comme celles pour fin de mission d’intérim. « Cette poursuite de la dégradation, continue depuis 18 mois et inscrite dans une tendance lourde depuis 2008, était prévisible. Elle risque de se poursuivre encore », écrit le ministère du Travail dans un communiqué. « Il faut du temps, dans le contexte que nous connaissons, pour freiner puis inverser cette trajectoire. » Le ministre du Travail, Michel Sapin, confirme dans ce communiqué l’objectif du gouvernement d’inverser la courbe du chômage d’ici fin 2013. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (ceux n’ayant exercé aucune activité) a augmenté de 45.400 (+1,5%) en octobre en France métropolitaine, pour atteindre 3.103.300, son niveau le plus élevé depuis avril 1998. Sur un an, la progression en catégorie A est de 10,6%.En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi a progressé de 1,6%, soit 71.500 personnes de plus, pour atteindre 4.587.000 (+9,4% sur un an). Avec les départements d’Outre-mer, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C est de 4.870.800.




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