Archive pour le Tag 'Absentéisme'

Absentéisme inadmissible à l’Assemblée nationale : Bayrou condamne

Absentéisme inadmissible à l’Assemblée nationale : Bayrou condamne

 François Bayrou juge « inadmissible » et « criminelle » l’absence de certains députés pendant les débats concernant notamment le budget.

François Bayrou attaque les députés de la coalition gouvernementale. Invité de BFM Politique ce dimanche 27 octobre, le président du Modem a été interrogé sur l’absentéisme des parlementaires du bloc central lors de l’ouverture des débats sur le budget 2025 à l’Assemblée nationale, qui doivent reprendre le 5 novembre.

« Dans une situation aussi grave que celle du pays aujourd’hui, dans une situation institutionnelle aussi inédite, avoir des parlementaires qui considèrent qu’ils ont mieux à faire qu’être présents à leur banc à l’Assemblée nationale est purement et simplement inadmissible », dénonce-t-il.

 

 

Entreprises: Absentéisme en hausse

Entreprises: Absentéisme en hausse

le phénomène de l’Absentéisme ne cesse de s’amplifier, comme l’illustre le nouveau baromètre publié ce lundi par Ayming et AG2R La Mondiale, et dévoilé en avant-première par Le Figaro. «Depuis 2011, le nombre moyen de jours d’absence par an et par salarié a augmenté de 75 %, passant de 14 à 24,5 jours», indique l’étude centrée sur le secteur privé et les personnes en CDI. Une véritable envolée, même en prenant en compte la hausse provoquée par la politique de lutte contre le Covid ces trois dernières années.

par ailleurs, l’observatoire de l’absentéisme Axa révèle que 44% des salariés ont été absents de leur poste au moins une fois au cours de l’année 2022. Soit près d’un salarié sur deux. Selon l’assureur, il s’agit d’un «record»: seul un tiers des salariés s’était arrêté au moins une fois en 2019, année de référence pré-Covid.

Cette étude, qui s’appuie sur le décryptage des données mensuelles issues du portefeuille du groupe (3 millions de salariés), n’est pas la première à alerter sur l’absentéisme croissant des Français. Le dernier baromètre du groupe de protection sociale Malakoff Humanis, publié en septembre, avançait des chiffres similaires: 42 % des 1800 salariés sondés avaient déposé un arrêt maladie entre septembre 2021 et septembre 2022. «Il faut remonter à l’année 2016 pour retrouver un taux équivalent», indiquait alors l’organisme.

2022 aura donc vu davantage de salariés absents que les années fortes de l’épidémie de Covid-19, 2020 et 2021. Une large partie des arrêts maladies enregistrés l’an passé seraient cependant imputables à la crise sanitaire, d’après Axa. Les vagues épidémiques liées au variant Omicron, apparu fin 2021 en France, expliqueraient en particulier la flambée des arrêts de travail compris entre 4 et 7 jours (+11,8% entre 2019 et 2022).

Mais ce sont les fragilités psychologiques, parfois aggravées par les confinements, qui retiennent l’attention de l’assureur: 22,2 % des arrêts de travail de longue durée survenus en 2022 sont causés par les troubles psychologiques. «Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il touche de plus en plus de jeunes salariés», note l’étude.

Travail : absentéisme en hausse

Travail : absentéisme en hausse

Témoin notamment du changement du rapport au travail, l’absentéisme a atteint des records en 2022 . 44% des salariés se sont absentés au moins un jour, contre 30% en 2019, selon un baromètre d’Axa. La hausse est en tout cas générale quel que soit l’âge, le domaine d’activité et la taille des entreprises et ne devrait pas retrouver ses niveaux d’avant-crise en 2023.

En France, près d’un salarié sur 2 (44%) s’est mis au moins une fois en arrêt de travail en 2022, contre un peu moins d’un salarié sur 3 (30%) en 2019. C’est ce qu’il ressort de la quatrième édition de « l’observatoire de l’absentéisme » réalisé par Axa et publié ce lundi 22 mai. Un record, précise l’assureur.

Ce baromètre se fonde sur le traitement anonymisé des Déclarations sociales nominatives (DSN) du portefeuille Axa en 2022 pour plus de 3 millions de salariés. À noter que l’assureur signale une sur-représentation des cadres (27% contre 19% pour la population totale des salariés en France) avec un âge moyen de 40,4 ans et 84% de salariés en CDI.

Cette étude montre que la hausse de l’absentéisme peut s’expliquer par une forte augmentation des arrêts de courte durée qui « peut potentiellement être liée » aux vagues épidémiques dues notamment au variant Omicron en début d’année.

L’assureur note aussi « une tendance haussière » de l’absentéisme en raison notamment de troubles latents, tels que les troubles psychologiques ou les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les troubles psy s’installent ainsi pour la deuxième année de suite comme la première cause d’arrêt de travail de longue durée (22,2%, +4 points par rapport à 2019), devant les TMS (21,2%, +0,2% comparé à 2019 également).

Hôpitaux : un absentéisme jusqu’à 25 % ?

Hôpitaux : un absentéisme jusqu’à 25 % ?

 

 

C’est l’hypothèse envisagée par Martin Hirsch le directeur général de l’Assistance Publique, hôpitaux de Paris qui se fie sur ce qui s’est passé au Royaume uni. Si les formes sont plutôt «légères», «nous constatons qu’il frappe déjà un grand nombre de soignants, (…) le taux d’absentéisme augmente fortement, avec des arrêts maladie qui se multiplient et aucune équipe complète», alerte Martin Hirsch. La comparaison avec l’Angleterre, où l’épidémie a quelques jours d’avance sur la France, est frappante: «Avec Omicron, 25% de leurs soignants avaient été arrêtés. Cela n’a plus rien à voir avec la première vague», marquée par un absentéisme autour de 11%, souligne-t-il.

 

Le problème, c’est que le responsable des hôpitaux de Paris imite d’une certaine manière les politiques en commentant les statistiques et les évolutions mais en ne prévoyant rien de significatif pour y faire face.Notons qu’en Angleterre on a prévu d’ores et déjà d’installer 4000 lits supplémentaires. Une mesure qui deviendra aussi incontournable en France à condition évidemment de prévoir d’ores et déjà le renforcement nécessaire du personnel.

 

De ce point de vue il y a sans doute une grande confusion de responsabilité entre des experts médicaux qui proposent des mesures de nature politique qui ne sont pas de la responsabilité et inversement des responsables politiques qui veulent se comporter en experts médicaux mais sans prendre les mesures d’intérêt général souhaitables. Voir à cet égard l’imbroglio des différentes mesures êtes prises selon l’humeur des préfets en France.

Absentéisme dans la fonction publique: 33 jours, 20 dans le priv

Absentéisme dans la fonction publique: 33 jours, 20 dans le privé

Un peu plus de 33 jours dans le public pour une vingtaine de jours dans le privé. Pourtant les conditions de travail sont loin d’être favorables au privé.

 

33 jours, c’est l’absentéisme moyen des agents du service public dans les mairies en France, selon un classement que dévoile le think-tank libéral iFRAP en se basant sur les derniers bilans sociaux disponibles, ceux de 2017. Le rapport note que la population vieillissante chez les fonctionnaires, l’augmentation des congés «longue maladie» ou le temps de réintégration au travail après une absence font gonfler l’absentéisme dans les mairies. La ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est celle qui enregistre le plus gros taux d’absentéisme, avec 52 jours d’arrêt en moyenne.

Pour établir ce classement, l’iFRAP a récupéré les données de 53 communes représentant 142.000 agents et 8,9 millions de Français vivant dans ces villes. Un échantillon national représentatif, donc, même si ces données datent de 2017, car celles de 2019 n’ont pas encore été compilées.

L’absentéisme des salariés du secteur privé, lui,  est resté stable en 2019 par rapport à l’année précédente.

 

Avec « 18,7 jours d’absence par an et par salarié en moyenne », contre 18,6 jours en 2018, l’absentéisme des salariés du secteur privé est resté stable en 2019 par rapport à l’année précédente, selon le 12e baromètre du groupe de conseil Ayming publié ce mercredi.

Le taux d’absentéisme atteignait ainsi 5,1% l’an dernier, d’après une enquête réalisée en mars et avril auprès de 45 403 entreprises du privé employant 1,92 million de salariés et portant sur les arrêts maladie, accidents du travail et maladies professionnelles « dès le 1er jour d’arrêt », a précisé Ayming.

Collectivités locales : Presque 10% d’absentéisme toute l’année et des chiffres toujours en progression.

Collectivités locales : Presque 10% d’absentéisme toute l’année et des chiffres toujours en progression.

.En 2017, les collectivités territoriales ont compté en permanence 9,8 agents absents sur 100 sur toute l’année, contre 9,5 en 2016, selon les premières tendances de l’étude annuelle de Sofaxis (courtier en assurance du service public local), qui fait référence.

Sur dix ans, le constat est alarmant, l’augmentation de l’absentéisme étant de 28 %. Autre indicateur, la durée moyenne d’arrêt a atteint 38 jours d’absence en 2017, soit une progression de 33 % depuis 2007.

Le fait que les agents des collectivités soient en moyenne plus âgés année après année, du fait notamment d’un départ à la retraite plus tardif, explique une partie du problème. Les seniors subissent des maladies plus graves et plus longues. Néanmoins, ce n’est pas la seule explication. Car les arrêts pour maladies ordinaires sont aussi plus nombreux. Ainsi, 45 % des agents ont été absents au moins une fois en 2017, et, parmi eux, 76 % l’ont été pour cause de congés de maladie ordinaire. Viennent ensuite les accidents du travail (13 %), la longue maladie (7%) et la maternité (4%).

 

Contre l’ absentéisme des fonctionnaires, le jour de carence rétabli

 

Le jour de carence a été rétabli par la gouvernemenet pour les fonctionnaires.  Très décrié par les syndicats de fonctionnaires, il avait été mis en place en janvier 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et supprimé par François Hollande en janvier 2014. Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction publique de l’époque, avait jugé cette mesure « injuste, inutile et inefficace ». Notons toutefois qu’il faut signaler un absentéisme nettement pour important dans la fonction publique (surtout territoriale) que dans le privé pour cause de maladie. Exemple  21 jours de maladie en moyenne pour la territoriale contre environ 15 jours pour les salariés du privé. En outre d’après une  étude de Sofaxis, courtier en assurance auprès des collectivités territoriales et des établissements de santé, en  2016, les arrêts-maladies des fonctionnaires employés dans les collectivités territoriales ont clairement progressé. Cumulées sur l’année, ces absences représentent 9,5% de l’effectif contre 9,3% un an plus tôt, selon une étude parue mercredi 15 novembre cette étude de Sofaris, courtier en assurance auprès des collectivités territoriales et des établissements de santé. Incroyable Comme en 2015, 44% des agents ont été absents au moins une fois, dont 75% pour une maladie ordinaire. Un peu plus d’un arrêt déposé sur cinq se limite à un ou deux jours et 59% ont été inférieurs à sept jours. Le coût moyen des absences pour raisons de santé s’est élevé à 2.099 euros par agent employé, un coût direct qui a aussi des effets indirects sur l’organisation quotidienne des collectivités, souligne la dernière étude. Parallèlement au vieillissement des agents, la durée du travail a augmenté, suite aux dispositions réglementaires liées aux dernières réformes des retraites.  Les agents territoriaux occupent à 77% des postes de catégorie C (la plus modeste) dans les métiers techniques, physiquement et psychologiquement exigeants (activité de maintenance de locaux, nettoyage, entretien des espaces verts, surveillance scolaire et périscolaires…). Alors que l’âge de départ à la retraite est de 62 ans, il est de 55 à 57 ans pour ces catégories dites « actives », mais le cadre règlementaire contribuant à l’allongement du temps de travail, une part croissante des agents de 60 ans et plus vont continuer d’être employés, avec « un risque d’usure professionnelle » souligne l’étude !!!

 

Absentéisme : 25 jours par an des les fonctionnaires, 17 dans le privé

Absentéisme : 25 jours par an des les fonctionnaires, 17 dans le privé

En moyenne 25 jours absentéisme pour les fonctionnaires mais bien davantage pour le personnel de grandes villes. Avec de fortes disparités. 36 jours pour les municipaux d’Amiens suivis de leurs  homologues marseillais (34,5 jours) et avignonnais (34) qui bouclent le podium, publié par la fondation iFrap en mai 2016.  Ce classement est établi à partir des bilans sociaux 2014 (chiffres de 2013) des 50 plus grandes communes de France. Cependant, certaines municipalités (comme Montpellier, Le Mans, Paris, Rouen ou encore Brest) n’ont pas souhaité communiquer leur bilan social.  Si on met de côté les congés maternité et parental, l’absentéisme atteint 24,5 jours en moyenne dans les grandes villes, contre 16,7 jours par an dans le privé, selon les données d’Alma consulting. Parmi les « bons élèves », Nîmes, Nancy et Versailles se démarquent avec un absentéisme moyen de respectivement 14,2, 16,3 et 17,9 jours par an, par agent (hors congés maternité et parentaux).

(Avec le Figaro)

Hôpitaux : 30 jours d’absentéisme par an

Hôpitaux : 30 jours d’absentéisme par an

 

L’information ciblant plus d’une vingtaine d’établissements a pu surprendre en fait ces 30 jours d’absentéisme en moyenne concerne la plupart des établissements hospitaliers, aussi l’ensemble de la fonction publique. Pour résumer l’absentéisme représente de leur de 30 jours par an dans ce secteur est à peu près la moitié dans le privé. Un sujet tabou car l’absentéisme s’ajoute au sureffectif d’une fonction publique qui plombe la fiscalité et la compétitivité. Et les conditions de travail effectivement souvent difficile des infirmières comme des aides-soignantes ne sauraient   masquer  le laxisme de la gestion pour la plupart des autres catégories de fonctionnaires. Les hôpitaux sont malades de l’absentéisme (mais comme d’autres secteurs de la fonction publique). En 2014, les agents de 22 établissements français ont cumulé plus de 30 jours d’absentéisme, selon les données de l’outil publique Hospi Diag. Le total est alarmant lorsqu’il est comparé à la moyenne dans le secteur privé qui s’élève à 16,7 jours. Pour établir ce constat, les absences liées aux RTT et aux arrêts maladies ont été prises en compte. Le Figaro rapporte ainsi que les régions les plus touchées par l’absentéisme des agents hospitaliers sont la Corse, la Guyane, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est justement en PACA que se trouve le plus mauvais élève : le centre hospitalier Louis-Raffali de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) avec une moyenne de 39,7 jours d’arrêts par agent. Dans le bas du classement, cet établissement est accompagné par : le groupe hospitalier deCarnelle Portes de l’Oise (37 jours) ainsi que les centres hospitaliers de Fontainebleau (34,6 jours), de Brignoles (34 jours), de Castellucio (33,5 jours) et de Hénin-Beaumont (33,5 jours).  L’absence de jour de carence dans la fonction publique, c’est-à-dire de journée non rémunéré en cas d’absence, est également pointé du doigt car il pousserait les agents à se faire arrêter. Mis en place par la droite en 2012, le jour de carence a été supprimé par le gouvernement Ayrault en 2013. L’année où la mesure a été appliquée, les petits arrêts d’un ou deux jours avaient chuté de près d’un tiers.

Travail : absentéisme en hausse

Travail : absentéisme en hausse

 

En moyenne  les salariés s’absentent 16,7 jours par an, selon le septième baromètre de l’institut Alma Consulting Group (notons que dans le public l’absentéisme représente à peu près le double du privé). Dans le secteur privé, le taux d’absentéisme s’est élevé à 4,59% en 2014 (contre 4,26 l’année précédente), proche des 4,53% atteint en 2012. Cette tendance à la hausse s’est accompagnée d’un «allongement de la durée des absences, à l’instar des chiffres publiés par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie», assure l’étude. De même, la part de salariés n’ayant eu aucune absence a légèrement baissé, pour s’établir à 53% (-2 points), d’après les DRH consultés. Si la santé ou des motifs personnels sont «naturellement» citées comme premières causes d’absence, selon l’étude, les autres raisons touchent à l’organisation de l’entreprise: mauvaise organisation ou conditions de travail (9%), manque de reconnaissance (7%) ou encore charge de travail (6%), mauvaise ambiance (4%), manque de soutien managérial (4%). Au niveau national, les coûts directs de l’absentéisme – maintien du salaire de l’employé absent, coût de son remplacement temporaire éventuel et «perte de valeur ajoutée entraînée par cette absence» -, qui représentent environ 5,8% de la masse salariale (charges incluses) s’élèvent donc à environ 45 milliards d’euros pour l’ensemble des entreprises du secteur privé, conclut l’étude. En ajoutant les coûts «indirects» (prévention, prévoyance, cotisations dédiées aux accidents du travail et aux maladies professionnelles), la facture atteindrait même 60 milliards d’euros. Selon une autre étude du groupe Malakoff Médéric (assurance santé et prévoyance), également rendue publique mardi et portant sur 3 millions de salariés d’entreprises clientes, 32,6% des salariés ont été absents en 2014 au moins une fois dans l’année, un chiffre stable par rapport à 2013 (32,4%). La durée moyenne d’un arrêt maladie était de 18,1 jours, contre 17,4 l’année précédente. Les salariés les plus touchés sont les femmes (35,6% ont eu au moins un arrêt contre 29,3% des hommes), les 30-39 ans (36%) et ceux travaillant dans le secteur de la santé (37,2% de salariés absents dans l’année).(info le Figaro).

 

Absentéisme : 15 jours en moyenne par salarié, encore un record bien français !

Absentéisme : 15 jours en moyenne par salarié, encore un record bien français !

 

Encore un record bien français : l’ absentéisme. On savait déjà que la durée de travail était la plus fable d’Europe, cette fois c’est l’absentéisme pour maladie qui est en cause. En Europe, les Français travaillent le moins Il y a d’abord  la durée hebdomadaire légale, la durée réelle mais ce qui compte surtout c’est le nombre d’heures total travaillé par an. 1.661 heures par an pour les Français, soit bien moins qu’en Italie (1.781 heures), Allemagne (1.847 heures) ou au Royaume-Uni (1.900 heures). Il n’y a donc pas de secret les Français sont moins productifs que leurs voisins et cela s’ajoute au  poids de la fiscalité pour plomber ce qui reste de la compétitivité. Il y a auusi l’absence pour maladie.  Les travailleurs français sont en moyenne absent pour maladie plus de quinze jours par an. Un niveau qui reste très élevé. Mais de grandes disparités existent. Et les moyens de réduire cet absentéisme sont connus.  C’est ce que révèle la dernière photographie de l’absentéisme au travail, qui montre une France pâlotte et souffreteuse. Le baromètre publié hier par le cabinet Alma Consulting indique que le nombre de jours d’absence pour maladie est toujours au plus haut. Les ouvriers, les plus de cinquante ans – avec des arrêts maladie plus long -, les salariés des transports et de la santé, les deux secteurs en plus forte progression pour les jours d’absence. Pourquoi ici et pas ailleurs ? Le cabinet Alma consulting, qui mesure le phénomène depuis six ans, a posé la question aux salariés et aux DRH. Et ils n’ont pas tout à fait le même avis sur la question. Les salariés disent, pour deux-tiers d’entre eux, que s’ils étaient mieux payés, ils seraient moins souvent absents. Ils mettent en avant le manque la reconnaissance. Sur la fiche de paie, mais pas seulement, ils veulent, pour rester motivés, que l’on reconnaisse le travail accompli. Les DRH, pour limiter les jours de maladie, parlent eux d’échauffement physique avant la prise de poste – une pratique qui donne d’ailleurs d’excellents résultats – et de meilleur aménagement des postes de travail. On observe moins de jours d’absence dans les petites équipes que dans les grandes. Et ça n’est pas la taille de l’entreprise qui compte, mais bien celle de l’équipe. Au-delà de vingt salariés, l’absentéisme se met à grimper. Autre recette miracle : le dialogue. Dans les entreprises qui ont mis en place des accords sur le télétravail, la pénibilité ou l’emploi des seniors, on observe deux fois moins de jours d’absence qu’ailleurs. ; reste que globalement si on ajoute le temps de travail aux arrêts maladie, on comprend mieux le manque de productivité de l’économie française.




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