Archive pour le Tag 'absence'

Page 2 sur 2

État des routes et des ponts en France : « absence de transparence (Pierre Chasseray)

État des routes et des ponts en France : « absence de transparence (Pierre Chasseray)

Ce que regrette  sur franceinfo Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes.

 

Franceinfo : Vous avancez que, chaque jour, un pont devient inutilisable en France, pourtant on ne trouve pas de liste concernant ces infrastructures ?

Pierre Chasseray : Il y a un manque de transparence. L’État a choisi de ne plus entretenir le réseau routier et il y a eu des conséquences extrêmement fâcheuses. On commence à pointer cela du doigt depuis quelques semaines. Il y a cet événement terrible en Italie qui nous ramène à cette triste réalité de l’état du réseau routier français, et je crains que si on continue à ne rien faire, on se retrouve dans la même situation malheureuse et dramatique dans les années à venir. Si on publie la liste des ponts, certains automobilistes vont la consulter et vont se faire peur. On réclame à l’État une transparence globale et des investissements. Comment peut-on aujourd’hui dire qu’il y a 7% des ponts qui sont dans un état catastrophique et ne pas en donner la liste ? La moindre des choses serait d’investir au plus vite. La France, c’est 200 000 ponts, et chaque jour il y en a un qui disparaît. C’est un chiffre extrêmement symbolique, car c’est la preuve par A+B qu’on fait le choix de fermer, donc de ne plus entretenir, plutôt que de corriger le tir et de sécuriser un patrimoine routier. On a mis de l’argent à construire nos routes, nos ponts, il faut les préserver, sinon ce serait une catastrophe pour cet argent investi.

 

Certaines DIR (Direction Interdépartementale des Routes), comme la DIR Est, en Lorraine, ont publié ces derniers jours la liste des ponts qui nécessitent une maintenance urgente. Vous demandez à ce que ce soit le cas partout ?

Il faut que ce soit le cas partout ! Il ne faut pas qu’on ait peur de faire peur aux Français. Le seul moyen de corriger le tir, c’est d’avoir cette transparence et de montrer qu’on connaît le réseau routier et ses défaillances. Élisabeth Borne a pointé du doigt cette problématique du manque d’entretien des réseaux français. Aujourd’hui la balle est dans le camp de Bercy, l’argent est là, il existe, l’argent qui est dévolu à l’entretien des réseaux routiers et des ponts. Ce n’est plus possible de ne pas informer, de ne pas entretenir, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Il faut un audit des infrastructures routières !

Craignez-vous qu’une catastrophe comme celle de Gênes se produise en France ?

La catastrophe a lieu tous les jours. Tous les jours on constate des accidents liés au mauvais état de l’infrastructure routière. Un rapport de 1995 pointait du doigt le fait que dans un accident sur deux, la route jouait un rôle important. Tous les jours, on a des décès sur les routes qui sont en partie dus au manque d’entretien du réseau routier français. Cette catastrophe est lissée, inaudible, on préfère parler d’un 80 km/h qui soi-disant irait sauver des vies alors que ça ne sauve personne. La catastrophe italienne nous montre à quel point de temps à autre, sur un enjeu majeur, on peut avoir des dizaines et des dizaines de victimes. Mais chaque année, ce sont des centaines, de milliers de victimes sur les routes.

Absence de Macron à la commémoration de 14-18 à Amiens : lamentable !

Absence de Macron à la commémoration de 14-18 à Amiens : lamentable !

 

 

 

Toute évidence, une faute de goût et une faute diplomatique ; peut-être que l’l’impasse de Macron à la commémoration d’Amiens provient de l’absence de la reine d’Angleterre. Celui qui se considère sans doute comme le roi de France n’a pas voulu condescendre à côtoyer seulement la première ministre britannique et le prince William. Pourtant cette bataille d’Amiens marque le basculement de la guerre de 14 18.  Cette absence très remarquée du chef de l’État français témoigne aussi de sa désinvolture puisque son entourage a expliqué que le président ne pouvait pas interrompre ses congés au fort de Brégançon. Macron a pourtant s’est pourtant autorisée à prendre un bain de foule sous les caméras sans doute pour commémorer sa baisse de popularité et tenter d’y remédier. En tout cas ; cette absence témoigne du caractère de Macron, sorte de gosse gâté très mal élevé qui s’autorise qui fait la leçon à ceux qui font une entorse au protocole. Bref, une sorte de monarque absolu condescendant, fantasque,  un peu irresponsable. La présence à la commémoration d’Amiens s’imposait pourtant. En effet Le 8 août 1918, les alliés lancent «l’offensive des Cent Jours», une série d’attaques qui permettra de repousser les forces allemandes de plus en plus loin, aboutissant au dénouement du 11 novembre. «Aller vite, marcher fort, en manœuvrant par-devant, appuyer par-derrière avec tout le monde, jusqu’à obtention du résultat», préconisait Foch dans son ordre du 9 août, lu par Florence Parly. Si dans le souvenir français, Verdun occupe une place particulière, les Britanniques, eux, s’attachent surtout à la Somme et à Amiens. La plupart de leurs morts tombés sur ces champs de bataille n’ont pas été rapatriés. Des mémoriaux subsistent, où les familles viennent fréquemment se recueillir. Dans l’âpre contexte du Brexit et de l’impasse actuelle entre Bruxelles et le Royaume-Uni pour trouver un accord de sortie, la cérémonie d’Amiens permettait également à Londres, en rappelant le prix du sang payé il a un siècle, de faire valoir son attachement au Vieux Continent - à son histoire, à ses valeurs, à son avenir.

 

Industrie : l’absence de stratégie

Industrie : l’absence de stratégie

 

 

Le déficit des produits manufacturés s’est encore creusé en 2017 alors que la conjoncture est restée très favorable. Le redressement du commerce extérieur de la France constitue un véritable défi pour les années à venir. Force cependant est de constater l’absence de stratégie pour redresser l’industrie. Il ya certes un problème de compétitivité mais encore davantage une insuffisance qualitative de l’offre. Les gouvernements successifs, Macron compris, se refusent à envisager des stratégies par filières comme par le passé. , des stratégies  pourtant grâce auxquels on exporte (exemple matériel de transport, aérospatial,  armement, agriculture).  Il y a sans doute de nombreuses raisons pour comprendre le déclin industriel de la France notamment le manque de compétitivité, la complexité des normes et des règlements administratifs, l’insuffisante productivité. Mais le pays manque depuis longtemps de vision. Par crainte de l’étatisme le mot plan est tabou et le mot stratégie n’a guère de contenu opérationnel. Le commissariat général au plan a disparu déjà depuis longtemps et il n’y a même plus de ministère de l’industrie. Quand ce ministère existait il était totalement sous la coupe de Bercy. Du coup la stratégie industrielle de la France est surtout défensive pour tenter de sauver des entreprises en difficulté par exemple comme chez Alstom, Alcatel, Arcelor  plus récemment j’ai MGS ou ST X. Encore une fois c’est la crainte de l’étatisme qui a étouffé toute vision industrielle et on a confié au marché le soin de combler le vide. Une confusion évidemment car si le marché est incontournable pour réguler l’équilibre entre l’offre et la demande par contre certains projets de long terme mérite une réflexion de l’État et son soutien. Ce qui est fait par exemple au États-Unis ou les GAFA ont largement profité de la recherche militaire pour se développer, ils en profitent d’ailleurs toujours. La politique industrielle ne peut se réduire à la seule prise en compte de l’informatisation des processus de production. Le plan informatique ne peut répondre à tout. Le digital, c’est incontournable mais ne peut dispenser de stratégie par grand marché du futur. De la même manière l’allégement de la fiscalité, indispensable lui aussi, ne peut non plus seul constituer le seul vecteur du redressement industriel. Le slogan made in France manque sérieusement de contenu. Pour preuve la dégradation de l’industrie se constate y compris avec les pays de l’union européenne.   Le solde commercial en produits manufacturés avec les autres pays de l’Union européenne s’est creusé de 10,7 milliards d’euros en 2017 pour atteindre -42,9 milliards d’euros. Cette dégradation repose notamment sur le creusement du déficit avec l’Allemagne de -3 milliards d’euros (à -17 milliards d’euros) avec une vraie contraction des exportations. Les exportations à destination du Royaume-Uni ont également ralenti en raison des incertitudes liées au Brexit, la dépréciation de la livre sterling et le ralentissement de la demande intérieure britannique. La baisse du solde a également concerné bien d’autres pays européens tels que l’Autriche, les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne.

LREM, le parti masque l’absence de démocratie avec internet

LREM, le parti masque l’absence de démocratie avec internet

Pour l’instant,  la république en marche se caractérise par le centralisme et la langue de bois. Le parti du président tente de masquer l’absence totale de démocratie avec les outils Internet qui diffusent information, formation et méthode politique mais dans un seul sens du haut vers le bas. D’ailleurs ce bas n’existe pas il n’y a aucune structure locale, départementale ou régionale seulement des référents, sorte de commissaires politiques désignés par des responsables nationaux autoproclamés. Officiellement le parti annonce toujours 388 000 adhérents, en réalité il s’agit de citoyens qui un moment à un autre ont apporté leur soutien à la candidature de Macron par un clic. D’ailleurs il n’y a pas de procédure formelle d’adhésion, pas de renouvellement,  ni même de désaffiliation. Pas de cotisation non plus. Du coup, on pourrait même compter tous ceux  qui un jour ont cliqué sur le site en marche. Les adhérents et les militants d’en marche ne sont que des lecteurs du site Internet du parti. Pour preuve de cet affaiblissement, le faible succès d’une consultation interne sur le logement en septembre, qui n’a recueilli que 20.000 réponses alors qu’En Marche revendique 388.000 adhérents. Pire : à la veille du congrès qui a couronné samedi dernier Christophe Castaner, seul candidat en lice adoubé par Emmanuel Macron, 100 « marcheurs » de toute la France, qu’il s’agisse d’élus, d’animateurs de comités locaux ou de simples adhérents, ont claqué la porte à grand bruit. Ce geste spectaculaire, très symbolique, a mis en lumière le double discours d’un parti  créé en avril 2016 sur la promesse de réinventer l’exercice de la politique, mais qui fonctionnerait en réalité comme une forteresse verrouillée par le haut, au mépris de la liberté d’expression et d’action de la base. Des pratiques que les démissionnaires estiment « issues de l’Ancien monde ». De nombreux témoignages de militants et de cadres, éparpillés dans les médias, ont confirmé le blues des « marcheurs » et la difficulté pour le mouvement d’Emmanuel Macron de s’affranchir d’une organisation pyramidale, voire inféodée… typique d’un parti politique traditionnel. . Cette modernité a cependant séduit Penelope Liot, membre de l’équipe et ancienne de la startup Lima, qui s’engage en politique pour la première fois. La fondatrice du Noël de la French Tech explique : « En Marche est une méta-plateforme composée de plusieurs sous-plateformes qui s’interconnectent. Il y a une sous-plateforme pour gérer les adhérents, une autre pour les initiatives citoyennes, une autre pour la formation, une plateforme dédiée aux idées.. Tout ceci vit séparément et ensemble.» bref le numérique pour cacher l’absence de démocratie.  

Brexit : l’hypothèse d’une absence d‘accord (Barnier)

Brexit : l’hypothèse d’une  absence d‘accord (Barnier)

Michel Barnier, négociateur de l’Union européenne  pour le Brexit évoque l’hypothèse possible d’uen rupture brutale avec la Grande Bretagne. Une rupture sans accord. Il ménage aussi l’avenir en déclarant aussi que le scénario d’un maintien du Royaume Uni dans l’UE n’est pas complètement impossible. Cependant la rupture sans accord paraît plus vraisemblable car le Royaume Uni ne veut toujours pas entendre parler d’uen facture à régler à moins que l’Union européenne n’accorde des facilités pour le commerce avec les britanniques.  Michel Barnier met par ailleurs en garde contre ce scénario. « Un échec des négociations aurait des conséquences sur de multiples domaines, rien que sur la capacité des avions britanniques à atterrir en Europe, le Royaume-Uni quittant le ciel unique, ou sur celles des chiens et des chats à traverser le Channel! », prend-il pour exemple. Le négociateur de l’UE laisse une porte ouverte : « La seule hypothèse de commerce sans friction serait que le Royaume-Uni reste dans l’union douanière et dans le marché unique [...] C’est une option qui, pour nous, est encore possible. » Puis de regretter : « Mais le gouvernement de Theresa May a préféré quitter le marché unique et l’union douanière, et s’en tenir seulement à un accord commercial. »

Après Nice : « absence de réflexion collective » (Jean-Pierre Raffarin)

Après Nice : «  absence de réflexion collective » (Jean-Pierre Raffarin)

 

À droite Jean-Pierre Raffarin fait un peu exception et ne rejoint pas le cœur des critiques en tout genre et encore moins les élucubrations populistes de certains. « Je souhaiterais que nous puissions avoir des débats sereins et apaisés, là où ils doivent se dérouler, c’est-à-dire au Parlement et non dans les JT. Notre démocratie ne connaît pas la réflexion collective, c’est désolant». Il veut «éviter que les politiques de sécurité ne s’inventent dans les quarante-huit heures suivant un drame». Ceci étant  Jean-Pierre Raffarin aborde une question essentielle à savoir la trop grande exposition de la France contre l’État islamique. Jean-Pierre Raffarin remet en cause l’intérêt d’une intervention militaire française contre l’État islamique. «On peut se poser la question de la surexposition de nos armées en Irak et en Syrie. Dans cette aventure, nous sommes partis avec les Américains, et aujourd’hui notre action est globalement minoritaire mais politiquement très exposée. En va-t-il de l’intérêt supérieur de la France? Nous payons doublement le prix de la guerre, humainement et matériellement», s’interroge le sénateur. Jean-Pierre Raffarin ne rejoint pas les propositions fantaisistes de certains de ses collègues comme  Georges Fenech (LR): qui propose «Un Guantanamo à la française», ou encore comme  Alain Marsaud (LR) qui déclare «Je me défends, je porte une arme» Pour l’ex-juge antiterroriste, la population française doit être armée. «, Autre proposition, celle de Jacques Bompard qui consiste à faire «Faire sauter l’État de droit» sans oublier  Henri Guaino (LR) qui  a suggèré de mettre un lance-roquettes sur la Promenade des Anglais est sans doute lors de toutes les manifestations festives ou non. À juste titre Jean-Pierre Raffarin s’est donc inquiété de la surenchère des leaders de la droite

Taxis : après les VTC, c’est, les « lotis » ou l’absence de régulation

Taxis : après les VTC,  c’est, les « lotis » ou l’absence de régulation

 

Après les protestations des taxis puis celle des VTC voilà maintenant celle des chauffeurs dits lotis. Difficile sans doute pour l’opinion publique de s’y retrouver dans les différents statuts qui permettent aux taxis ou assimilés de transporter des personnes. Pour résumer trois types de statut coexistent actuellement dans le monde des taxis. Les taxis classiques, les VTC  (initié par Uber)  et qui en quelque sorte bénéficient de règles allégées (pas de licence, pas les mêmes règles fiscales) enfin les chauffeurs dits lotis normalement autorisés à ne transporter que des groupes de personnes et qui viennent faire concurrence les  deux autres catégories. Or  suite aux négociations avec les taxis, le gouvernement veut interdire à cette dernière catégorie, les lotis, d’exercer la profession de taxi qui représente toutefois près de 50 % du Sud affaire de leur chiffre d’affaires. Pour résumer 3  types d’environnement concurrentiel pour le même marché. Patrice Salini, (économiste ancien directeur de cabinet au ministère des transports), l’un des meilleurs experts du transport, rappelait  fort à propos la manière dont ont été réglé les questions de licences du transport routier de marchandises et la question du contingentement. (Article paru dans les Échos)

« Une situation de ce type débouche inéluctablement à plusieurs conséquences :

  1. Le marché « contingenté » et « tarifé » est à la fois sous productif et peu rémunérateur, tout en étant sur-tarifé.
    2. Le contingent génère des pratiques de cession ou de location-gérance de fonds de commerce, en réalité d’autorisations de transport  – ou de « plaques » comme on dit chez les taxis, dont les prix sont excessifs(2), et uniquement dus au contingentement lui-même (on paie la rareté). Cette « rente » servie au « propriétaire » qui « loue » au locataire-gérant une « autorisation de stationnement » accompagnée d’un véhicule taxi, ne reflète nullement un fonds de commerce réel, mais bien – essentiellement – un droit d’accès au marché.
    3. Ce système pèse à la fois sur les coûts de production et sur les prix de vente (tarifs), et donc d’une part sur la rentabilité des taxis, leurs conditions de travail, et d’autre part leur compétitivité.
    4. Le secteur le plus contraint peut être tenté de le contourner (frauder) pour en limiter l’incidence (recettes « au noir », tarification non appliquée…)
    5. Le secteur « exempté » de contingent et de contrainte tarifaire se trouve donc mécaniquement plus facile à rentabiliser, un avantage renforcé grâce au téléphone et à internet. »
  2. Par ailleurs Une  recherche très intéressante de l’institut IREF  définissait  perspective de sortie de crise entre les taxis traditionnels et les VTC. Contrairement à certains qui préconisent une libéralisation brutale dans le secteur et/ou qui considèrent que l’indemnisation est  impossible, l’institut propose une restructuration progressive. Extrait des propositions : La libération du marché apparait comme indispensable au regard de l’évolution des techniques et des besoins. Mais la question principale, à résoudre comme un préalable, reste celle de l’indemnisation des taxis qui subiraient une perte injuste du fait d’une libéralisation sans conditions réduisant à néant la valeur de leur licence. Dans la mesure où le coût de leur indemnisation immédiate représenterait une charge insupportable pour la collectivité, d’autres solutions doivent et peuvent être envisagées. Il est proposé de geler les licences actuelles pour une durée garantie de trente ans. Pendant ces trente ans, ces licences pourraient être librement revendues, comme aujourd’hui. Mais leur valeur perdrait mécaniquement un trentième par an, sous réserve, bien entendu, de l’évolution du marché. Parallèlement, un droit de voierie serait payable par tous les véhicule publics, taxis ou VTC, dépourvus de licences (délivrées jusqu’à la réforme) à raison d’un montant raisonnable qui pourrait être de l’ordre de 3 à 4 000 euros par an, correspondant à une partie de la valeur de la licence (il ne parait pas normal d’indemniser les titulaires de licences à hauteur du prix actuel de marché, dans la mesure où celui-ci est aléatoire. Alors que la réforme permettrait aux titulaires, dont certains n’ont pas acquis leur licence, de continuer à travailler). Aucune nouvelle licence ne serait cessible, seules les anciennes le resteraient jusqu’à expiration de leur validité (ce que propose d’ailleurs le nouveau projet de loi). Ce droit annuel serait le prix du droit de stationnement ou plus généralement du droit de faire commerce sur la voie publique dont bénéficieraient donc tant les véhicules disposant d’une licence de trente ans que les autres qui paieraient la licence annuelle. Il n’y aurait donc plus de différence de nature entre taxis et VTC, mais chacun pourrait exercer son métier différemment. Et tous ceux ayant une licence ancienne ou payant le nouveau droit d’exercice pourraient exercer sous certaines conditions (voir ci-après). Bien entendu rien n’empêcherait les compagnies de taxis ou VTC de s’identifier par la peinture de leur carrosserie ou tout signe extérieur de leur choix.

Plus généralement et pour mettre en œuvre cette réforme, les préconisations sont les suivantes :

> Mener une étude d’impact dans les grandes villes, pour évaluer l’ampleur d’une réforme sur le secteur ;

> Attribuer les nouvelles licences par véhicule et par chauffeur pour une durée déterminée de trois ans renouvelables automatiquement sauf violation des règles ci-après ;

> Interdire les cessions des nouvelles licences qui seraient attribuées gratuitement, mais assujetties à une redevance annuelle;

> Instituer des règles simples que Taxis et VTC devront s’engager à respecter au risque de perdre leur droit d’exploiter sur la voie publique : sécurité, fiscalité, règles sociales etc.

> Libérer les prix, de manière à ce que la concurrence joue, non pas seulement sur les quantités mais aussi sur les prix ;

> Veiller à ce que les prix soient clairement affichés dans les véhicules ;
Autoriser tous les véhicules, VTC et Taxis, à utiliser les mêmes innovations technologiques ;

> Stopper le gel des immatriculations de VTC et la limitation du nombre de licences de taxis ;

Une telle réforme devrait favoriser le développement d’une nouvelle offre. Dans les villes, et particulièrement en France, à Paris, les ménages ont de moins en moins de voiture et sont prêts à utiliser de plus en plus le service des taxis ou autres véhicules… Pour autant qu’ils le trouvent. Par ailleurs des taxis de qualité, comme le proposent les VTC, rendraient l’offre plus attrayante. L’identification des véhicules et une bonne communication sur les avantages proposés par chaque compagnie ou chaque type de véhicule ou prestation élargirait le choix des clients et par là, la clientèle elle-même.

 

Il est évident que dans ce cadre les Lotis devraient être soumis aux mêmes règles (NDLR)

Accident de car Puisseguin : le résultat d’une absence de politique de sécurité routière

Accident de car Puisseguin : le résultat d’une absence de politique de sécurité routière

 

 

Le résultat de l’enquête qui mettra des mois aboutira à un constat simple : vitesse trop élevée dans un endroit sans visibilité. Il ya malheureusement en France des milliers et des milliers d’endroits où on applique bêtement la limitation générale en dehors des zones urbaine (90km heures). Quelques ralentissement ici ou là quand le risque est très flagrant. Ailleurs on autorise 90 même sur des portions où rouler à 60 serait déjà dangereux ; cela signifie clairement que la signalétique routière est encore à l’âge préhistorique. Or le conducteur doit demeurer maitre de son véhicule il doit donc pouvoir s’arrêter à temps devant un obstacle. Ce supposerait une politique de limitation très fine adaptée à chaque tronçon. C’est le principe même adapté pour la circulation ferroviaire dans le monde entier. Il  ne faut pas accabler la circulation en car qui demeure (après l’avion) le mode le moins dangereux. Ce qui en cause c’est le concept de sécurité routière pour tous les usagers. De point de vue la politique peut être qualifiée de nulle. La preuve c’est l’augmentation du nombre de morts sur les routes ces derniers mois ;  il faudra auusi se poser la question de la cohérence de la politique des transports car la multiplication des lignes de cars dites Macron (qu’on peut comprendre sur le plan économique et social) n’est pas forcément cohérente  avec des objectifs environnementaux ou de sécurité. . E attendant les grands médias titrent : « Un phénomène complètement inexpliqué » avec force banalités et compassions.   »Nous n’avions pas connu de telle catastrophe sur les routes depuis plus de 30 ans », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, qui s’est rendu sur place. « C’est un choc terrible pour la France, et aujourd’hui la France et les Français sont en deuil. » Le dernier accident de cette ampleur remonte à juillet 1982, quand 53 personnes, dont une vaste majorité d’enfants, avaient trouvé la mort sur l’autoroute A6, près de Beaune (Côte-d’Or).  Le plan Orsec, destiné à gérer les catastrophes, a été déclenché, a annoncé François Hollande en marge d’un déplacement à Athènes, en se disant « plongé dans la tristesse ». « Le gouvernement français est totalement mobilisé sur cette terrible tragédie », a-t-il dit, indiquant qu’il se rendrait sur place « le moment venu ».  Notons Selon le bilan de l’Onisr (Observatoire national interministériel de sécurité routière), que 3.384 personnes ont perdu la vie en 2014 sur les routes de France métropolitaine, soit 116 de plus que

 » Nadine Morano : l’absence de reconnaissance » de Nadine Morano (Sarkosy)

 » Nadine Morano : l’absence de reconnaissance » de Nadine Morano (Sarkosy)

. « La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l’homme (Sarkozy). En privé, l’ancien président de la république n’est pas tendre vis-à-vis de Nadine Morano. Il faut dire que cette dernière ne cesse de multiplier les provocations réitérant ses propos racistes et ses critiques à l’égard de Sarkozy. Le président du parti les républicains n’a pas complètement tort  de critiquer Nadine Morano pour ses propos approximatifs sur le plan philosophique et complètement infondées scientifiquement. Il a encore raison quand il considère que Morano oublie la manière dont elle a pu accéder à des responsabilités nationales y compris ministérielles. Morano est en effet un pur produit de l’oligarchie. Elle n’a pratiquement jamais travaillé, doté d’un vague diplôme de vente elle n’a du son ascension qu’à la protection de Sarkozy. Sa légitimité est donc largement discutable d’autant que ses compétences sont plus que douteuses. Son seul mérite est de s’être montrée comme une supportrice  ultra démago de Sarkozy. Aujourd’hui dépitée  d’avoir était écarté de l’organigramme de la direction du parti républicain elle en rajoute encore en matière de populisme autant par idéologie simpliste que par dépit. L’ancien président de la République n’a pas de mots assez forts pour critiquer son ancienne ministre dont les déclarations sur la France, pays de « race blanche », ont parasité pendant près de deux semaines son agenda politique et médiatique. « La reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l’homme », a-t-il confié à un proche à son propos, reprenant à son compte une phrase du banquier d’affaire, aujourd’hui décédé, Antoine Berheim. En privé, Nicolas Sarkozy est beaucoup plus sévère que dans ses interviews. Nadine Morano « n’est pas une proche, c’est une fidèle », a-t-il récemment lancé. En répondant à L’Est Républicain dimanche 11 octobre, Nicolas Sarkozy espérait clore la polémique. Sauf que l’après-midi même l’eurodéputée tenait un meeting dans son fief au cours duquel elle s’est à nouveau insurgée contre le sort que lui fait subir le président des Républicains. Lundi matin, lors d’une réunion avec les secrétaires départementaux du parti, Nicolas Sarkozy a de nouveau justifié sa décision de la priver de la tête de liste en Meurthe-et-Moselle pour les élections régionales. Quant à la participation de Nadine Morano à la primaire, il s’en est moqué : « Ils sont beaucoup à faire un petit tour de piste. Mais à la fin de la fête foraine, les lampions s’éteignent ».

Absence Hollande aux commémorations russes du 8 mai 1945 : une erreur

Absence Hollande aux commémorations russes du 8 mai 1945 : une erreur

 

C’est évidemment uen erreur stratégique cette absence de Hollande aux commémorations de la victoire du 8 mai 45. D’autant plus que Poutine était , lui, présent en France lors des célébrations du débarquement. C’est ce que pense Bayrou, NKM et bien d’autres. « La France aurait dû être là. Et si j’avais été dans cette responsabilité c’est le choix que j’aurais fait. Pourquoi? Parce qu’on peut avoir des tensions, des affrontements, des dissensions, des opinions divergentes (…) mais cela n’efface pas l’Histoire », a estimé François Bayrou dans l’émission « Tous politiques » sur France Inter/France 3/Le Parisien. « Quand le peuple russe célèbre le 70e anniversaire des souffrances immenses qui ont été les siennes pour supprimer le nazisme de la surface de la terre, nous qui avons été alliés dans cette période (…) il était à mes yeux légitime que nous soyons présents », a-t-il ajouté.  Néanmoins, « cela ne veut pas dire que nous n’aurions pas pu exprimer d’une autre manière notre désaccord avec ce qui se passe en Ukraine ou ce qui s’est passé en Crimée », a déclaré le maire de Pau. Il a salué en revanche la visite de François Hollande les 11 et 12 mai à Cuba où il sera le premier président français à se rendre en visite officielle depuis plus d’un siècle, et à Haïti. « Ça m’a laissé un peu triste qu’on ne soit pas représenté », a également regretté la vice-présidente déléguée de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet dans l’émission « BFM Politique » (BFMTV/RMC/Le Point). « Je trouve ça bien qu’on célèbre tous ensemble, y compris avec les Allemands, et je trouve bizarre qu’on ne célèbre pas avec les Russes, je trouve qu’il y a quelque chose de paradoxal », a-t-elle souligné. « A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on était bien content que les Russes prennent les Allemands par revers » même s’ »ils l’ont fait dans des conditions qui étaient bien critiquables à bien des égards », a-t-elle conclu. La Russie a célébré samedi les 70 ans de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie avec une immense parade, mais la plupart des pays occidentaux ont boycotté ces festivités pour protester contre l’annexion de la Crimée par Moscou et son soutien aux séparatistes de l’Est ukrainien.

 

L’absence d’inflation nuit à la croissance (FMI)

L’absence d’inflation nuit à la croissance (FMI)

Christine Lagarde fait observer qu’avec une inflation inférieure à 1% ; la croissance est menacée. En clair une critique de la BCE. Certes elle tempère en constatant une très petites reprise mais en creux s’interroge sur la cohérence  entre le dynamisme des marches financiers et la situation réelle des entreprises. Ce vendredi 18 juillet, la directrice générale du FMI a affirmé, lors d’un débat à la Fondation Robert Schuman à Paris, qu’une « inflation obstinément basse peut gravement nuire à la croissance » et « alourdir le poids de la dette ». En conséquence, la cinquième femme la plus puissante au monde selon Forbes, a appelé la Banque centrale européenne (BCE) à maintenir une politique monétaire accommodante.  Ce n’est pas la première fois que le FMI met en garde l’Europe contre le faible niveau de l’inflation. En mars dernier, Christine Lagarde avait déjà affirmé qu’un risque de déflation existe dans la zone euro. « Nous l’évaluons à 15-20%, et c’est la raison pour laquelle nous recommandons que les banquiers centraux soient vigilants et gardent à leur disposition les outils de politique monétaire susceptibles de répondre à cette situation », expliquait-elle. Actuellement, l’inflation en zone euro se situe à un plus bas historique de 0,5%, soit dans une « zone de danger » définie par la BCE, lorsque la hausse des prix est inférieure à 1%. Christine Lagarde a toutefois, ce jeudi, présenté comme « une bonne nouvelle » le fait que « l’économie européenne soit en train de commencer à se remettre de la crise ». « On le voit sur un certain nombre d’indicateurs. On le voit aussi à l’orientation très positive des marchés, peut-être trop positive par rapport aux fondamentaux », a-t-elle ajouté.

 

Alstom, cotation suspendue et Montebourg en mode absence !

Alstom, cotation suspendue et Montebourg en mode absence !

 

Arnaud Montebourg, le champion du made in France se tait face au projet de rachat de Alstom par les américains ; Un projet de plus en plus sérieux et la cotation de Alstom a été suspendue aujourd’hui. Montebourg est auusi  resté muet lors du passage sous pavillon suisse de Lafarge, fleuron tricolore et leader mondial du ciment. Présentée comme un rapprochement entre égaux, l’OPA d’Holcim sur Lafarge sera pourtant assortie du transfert du siège social de Paris à Zurich.  Ce passage en mode «silencieux» de l’exécutif illustre en fait la difficulté du gouvernement à empêcher les grands groupes français de devenir des proies plutôt que des prédateurs dans le mouvement de consolidation mondial relancé depuis quelques semaines. Manuel Valls, visitant jeudi une usine en Eure-et-Loir, s’est contenté de lâcher: «Pour Alstom, comme pour tous les grands groupes français, nous sommes attentifs aux emplois, aux technologies et au centre de décision.» On a connu premier ministre plus combatif. Par exemple à l’été 2005, quand Dominique de Villepin clamait «entendre défendre les intérêts de la France» pour empêcher PepsiCo de lancer une OPA hostile sur Danone. Alstom est encore plus symbolique que Danone. Le groupe dirigé par Patrick Kron, sauvé de la faillite en 2004 grâce à l’activisme de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Économie, est présent dans deux secteurs considérés comme stratégiques par le pouvoir actuel. À tel point que le gouvernement étudie depuis des mois les options stratégiques d’Alstom, et a échangé à ce sujet avec Bouygues, actionnaire principal du groupe. L’option d’une cession à General Electric, privilégiée par Bouygues, ne semble pas entrer dans les plans du gouvernement. La branche transport d’Alstom serait certes préservée, ce qui permettrait au TGV de rester tricolore, mais elle serait isolée. Surtout, l’activité énergie passerait sous giron américain, alors que le président Hollande appelait de ses vœux, il y a quelques semaines, la constitution d’un Airbus de l’énergie, qui aurait pu regrouper Alstom et Siemens. En acceptant de «lâcher» Alstom après Lafarge, Arnaud Montebourg et le gouvernement se priveraient de moyens pour mettre en œuvre leur politique industrielle et pour peser dans l’économie mondiale. Cette fois, ils n’ont pas d’autre choix que de rompre le silence.

 

L’absence de réforme fiscale (Laurent Berger)

L’absence de réforme fiscale (Laurent Berger)

 

Acculé par les mauvais résultats économiques (et l’impopularité) le gouvernement va être contraint de décréter une période de gel du dispositif fiscal. Il faut en effet redonner confiance et pour cela la stabilité fiscale et administrative est indispensable. Ce qui ne l’empêchera pas de retoucher à la marge avec par exemple le pacte de stabilité (qui risque de finir en eau de boudin)  ou encore la création d’une taxe sur l’énergie. La fameuse réforme fiscale promise par Hollande en 2012 et reprise par Ayrault est sans doute enterrée, ce que déplore Laurent berger de la CFDT. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a déploré vendredi sur Radio Classique l’absence de réforme fiscale et estimé que le projet de taxe écologique du président François Hollande faisait « brouillon ».  Il a rappelé que le chef de l’Etat avait promis pendant sa campagne de 2012 une réforme fiscale. « Il n’y a pas eu cette réforme fiscale, ce qui fait qu’à chaque nouvelle mesure annoncée, ça brouille les pistes, plus personne ne s’y retrouve et c’est ça aujourd’hui le problème », a-t-il poursuivi. Face au « ras-le-bol fiscal » qui monte en France, François Hollande a décrété une pause, dont le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault a dit qu’elle ne serait effective qu’en 2015. Le chef de l’Etat n’en devait pas moins annoncer vendredi, lors d’une conférence environnementale, une « contribution climat-énergie ». « Sur cette fiscalité écologique, qui est nécessaire, on se retrouve dans une espèce de brouillon dont on ne sait pas ce qu’il va en sortir », a estimé Laurent Berger.

L’absence d’offre politique crédible menace la démocratie

L’absence d’offre politique crédible menace la démocratie

 

C’es une évidence, aux yeux des français aucun parti ne parait en situation de répondre de façon pertinente à la crise. Coté PS, le gouvernement en fait la démonstration en cumulant fiscalité, déséquilibre financier, croissance atone et chômage. Coté UMP, c’est encore l’heure de la division, Copé d’un coté, Fillon de l’autre, les quadras qui se neutralisent, Sarkozy qui menace de créer un nouveau parti ; les propositions de l’UMP sont au stade de l’ébauche et son bilan encore récent ne crédibilise pas un projet encore confus ; aux extrêmes, c’est la dénonciation qui fait office de projet  et les perspectives  programmatiques paraissent pour le moins contradictoires. Du coup ce qui caractérise la France, c’est une vide politique qui laisse le champ libre à l’expression de tous les corporatismes, tous les conservatismes. En  cause sans doute le repliement de la classe politique sur elle même, coupée de réalités économiques et sociales et qui a professionnalisé une fonction qui ne devrait être que temporaire. A la différence de nombreux pays, les battus d’un scrutin se représentent au suivant et le pouvoir est confisqué par une  oligarchie sclérosée. On ne parle d’ailleurs plus de fonctions électives mais de carrière politique, sans honte aucune. Nombre d’élus nationaux n’ont jamais mis les pieds dans l’économie réelle et ignore toute de l’entreprise. Beaucoup viennent de l’ENA, de sciences-Po ou encore débute leur carrière comme attaché parlementaire. C’est d’un tsunami sociologique dont a besoin le système politique afin que les différentes catégories socio professionnelles soient représentées de manière équitable. Une bonne mesure pour permettre ce changement serait d’interdire les fonctions politiques aux fonctionnaires comme l’avait proposé en son temps Raymond Barre qui fut peu écouté sur ce point. (Ou alors demander la démission de ces fonctionnaires quand ils sont élus). La consanguinité administration-politique faiat émerger une typologie de responsables qui se caractérise par une compétence, une conviction et un courage pitoyables. Le meilleur exemple est sans doute celai du président de la république qui aura passé toute sa vie dans les appareils et les mandats électifs. Bilan on parle de l’inversion de la courbe du chômage en ignorant que l’enjeu central c’est la compétitivité et la croissance.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol