Archive pour le Tag 'abonnés'

SFR a perdu 250 000 abonnés

SFR a perdu 250 000 abonnés

 

Pour SFR la perte de d’abonnés donne une légitimité supplémentaire au plan de restructuration qui doit aboutir à la suppression de 5000 postes. Reste que le problème majeur à savoir l’endettement, autour de 15 milliards, demeurait  avant cette baisse de fréquentation. Sur le deuxième trimestre, l’opérateur annonce avoir perdu 199.000 abonnés mobiles sur le marché grand public, avec cependant une amélioration du revenu moyen par abonné (ARPU) entre le premier et le deuxième trimestre, passé de 21,8 à 22,3 euros. L’opérateur souligne cependant une baisse de son ARPU mobile par rapport à un an plus tôt, où il s’élevait à 22,7 euros. Sur le fixe, SFR annonce avoir perdu 58.000 abonnés haut débit entre mars et juin, avec cependant là encore un ARPU en amélioration, sur un an cette fois, à 35,6 euros contre 35,3 euros un an plus tôt.  Au 30 juin, le groupe revendique un total de 16,64 millions d’abonnés mobiles (grand public et entreprises), contre 17,4 millions un an plus tôt, une baisse qui concerne en premier lieu le grand public : son nombre d’abonnés dans cette catégorie est passé sur la même période à 14,58 millions contre 15,24 millions un an plus tôt. Dans le fixe, le nombre de clients est également en baisse, à 6,23 millions d’abonnés contre 6,4 millions un an plus tôt, avec cependant une progression des clients très haut débit, qui sont désormais 1,92 million alors qu’ils étaient 1,66 million un an plus tôt. L’endettement s’est quant à lui établi à 15,12 milliards d’euros, ce qui représente un ratio de 4 fois l’Ebitda, a également précisé l’entreprise.

 (Avec AFP et Challenges)

Suppression du foot sur canal ? et perte d’abonnés en vue

 

 

Décidément depuis que Bolloré dirige Canal+ tout va mal pour la chaîne qui après les déboires d’audience et d’abonnement vient de connaître une cruelle déception avec la perte du championnat anglais de football. Ce championnat anglais de foot diffusé chaque semaine constituait l’attraction principale de la chaîne en matière de sport. Il faudra donc se contenter de l’insipide championnat de France de foot de la ligue 1 et  encore pas tous les matchs. Reste à savoir maintenant comment Altice  le groupe qui a arraché les droits de diffusion du foot anglais va diffuser les matchs.  Le groupe européen de télécoms et de médias Altice a pour l’instant confirmé jeudi avoir acquis les droits de diffusion de la Premier League en France pour les trois prochaines saisons, infligeant un nouveau coup dur à Canal+ qui diffusait jusque-là le championnat anglais de football. Selon une source au fait du dossier, le groupe dirigé par le magnat des télécoms Patrick Drahi va débourser autour de 300 millions d’euros pour s’offrir la compétition reine du football européen. Il coiffe au poteau la filiale de Vivendi qui dépensait 65 millions d’euros par an pour proposer à ses abonnés le championnat le plus regardé mais aussi le plus cher avec ses stars emblématiques Wayne Rooney (Manchester United), Eden Hazard (Chelsea) et Sergio Aguero (Manchester City).  Altice s’impose ainsi comme l’invité surprise du duel qui opposait jusque-là Canal+ et les qataris de beIN Sports, pour l’acquisition de droits sportifs.   »C’est un peu la surprise. Personne ne les avait vu venir », explique une autre source au fait du dossier. Dans le détail, Altice sera le diffuseur exclusif de la compétition pour la France et Monaco et son co-diffuseur pour le Luxembourg, la Suisse et Andorre. Le contrat signé avec la Premier League porte sur les trois prochaines saisons (2016-2019) à compter d’août 2016 et permettra à Altice de diffuser le championnat sur n’importe quel support (télévision, mobile, internet …).  Pour la société qui a récemment procédé à une vague d’acquisitions dans les télécoms et les médias, l’acquisition des droits du championnat anglais s’inscrit dans sa stratégie de convergence entre les tuyaux et les contenus. « Les clients fixes et mobiles d’Altice et de ses entités en France et à Monaco pourront regarder en direct, partout, sur n’importe quel support et en « 4K » la totalité des 380 matches entre les meilleures équipes anglaises », commente la société dans un communiqué. Dans son communiqué, Altice, qui contrôle le numéro deux français des télécoms Numericable-SFR, ne précise pas sur quel support les futurs matches seront diffusés. Mais plusieurs options s’offrent au groupe de Patrick Drahi qui détient notamment la discrète chaîne de télévision Ma Chaine Sport distribuée par Numericable-SFR et sur le satellite par CanalSat, propriété de Canal+. Le groupe de Patrick Drahi est également en passe de mettre la main sur le groupe de médias NextRadioTV qui contrôle entre autres BFMTV, RMC et RMC Sport et il a récemment lancé une plateforme internet de vidéos à la demande par abonnement baptisé « Zive ».nSigne de ses ambitions dans le sport, le groupe de télécoms, qui avait déjà acheté des droits de diffusion pour des compétitions de rugby et de basket en France, a choisi récemment le footballeur star Cristiano Ronaldo pour incarner sa marque. Patrick Drahi inflige un sérieux camouflet au numéro un de la télévision payante en France Canal+, dont le sport constitue le principal produit d’appel avec le cinéma. La filiale de Vivendi devait déjà faire face à la concurrence des chaînes beIN Sports, qui lui ont chipé plusieurs compétitions vedettes grâce à la puissance financière du Qatar. »C’est une nouvelle mauvaise nouvelle pour Canal+ qui va encore perdre des abonnés », commente un trader en poste à Paris.

Canal Plus : la fuite des abonnés

Canal Plus : la fuite des abonnés

Presque 100 000 abonnés en moins pour Canal+. C’est le résultat de la reprise en main de la chaîne par l’industriel Bolloré qui conduit l’évolution éditoriale à coups de trique et de coups de pied au cul ; témoin,  la disparation par exemple des Guignols, émission jugée trop sarcastique par l’intéressé sans parler des journalistes virés. Ce qui pose évidemment plus généralement la question de l’indépendance de l’information vis-à-vis des milieux  économiques mais aussi politiques. Or dans la période on constate la montée en puissance des groupes économiques et financiers dans la plupart des grands médias. D’où cette impression d’un affadissement général des lignes éditoriales sans originalité qui évite les sujets qui fâchent. D’où aussi effort logiquement la baisse d’audience de ces médias. Le buzz négatif généré par la reprise en main de Canal Plus par Vincent Bolloré semble avoir eu un effet sur le portefeuille d’abonnés. Entre début juillet et fin septembre, le nombre d’abonnés en France métropolitaine (en incluant CanalSat et Canal Play) a reculé de 38.000. À titre de comparaison, le recul était de seulement 6.000 abonnés lors de la même période de 2014. Entre septembre 2014 et septembre 2015, la baisse se chiffre à 88.000 abonnés.  En outre, à fin septembre, le taux de désabonnement (churn) s’établit à 14,9%, en hausse par rapport aux 14,2% de la même période de 2014.  Dans un communiqué, la chaîne justifie cette baisse par « un contexte économique et concurrentiel difficile », et précise: « la chaîne premium enregistre une légère hausse du nombre de ses nouveaux abonnés au 3ème trimestre, mais cette évolution ne compense pas le nombre de résiliations ». Rappelons que, selon les études internes, un tiers des recrutements sont motivés par l’image de la chaîne. Or cette image a été écornée par la reprise en main musclée opérée par l’industriel breton.  Ces études montrent aussi que le recrutement de nouveaux abonnés est corrélé aux audiences des tranches en clair. Or celles-ci ont chuté de près de moitié à la rentrée.  Globalement, la chaîne a vu son audience tomber à 2,4% en octobre, soit un recul de 0,7 point (le plus important de toutes les chaînes), et surtout le plus mauvais score depuis… 20 ans.  Mais l’hémorragie d’abonnés ne se verra qu’au fur et à mesure. En effet, l’abonné ne peut résilier son contrat qu’à sa date anniversaire, soit une fois par an…  Notons toutefois que le nombre d’abonnés chutait déjà avant la reprise en main par l’industriel breton. Depuis fin 2008, le nombre d’abonnés individuels en France métropolitaine a ainsi chuté de 471.000, dont 98.000 durant le seul premier semestre 2015.

 

Les chiffres clés de Canal Plus

Le nombre d’abonnés (CanalSat inclus, professionnels et outremer exclus, en milliers)
Fin 2008: 6397
Fin 2009: 6184
Fin 2010: 6154
Fin 2011: nc
Fin 2012: 6117
Fin 2013: 6091
Mi 2014: 6020
Fin septembre 2014: 6014
Fin 2014: 6062
Mi 2015: 5964
Fin septembre 2015: 5926

Télécoms : Numéricable-SFR perd 700 000 abonnés

Télécoms : Numéricable-SFR  perd 700  000 abonnés

 

La guerre commerciale fait toujours rage dans les télécoms et les promotions succèdent aux promotions. Du coup le groupe Numéricable SFR perd de nombreux les abonnés. Pour autant grâce à des méthodes de gestion musclée Numericable SFR poursuit son désendettement. Dans son communiqué, Numericable-SFR se montre pourtant optimiste : « La relance commerciale sur le mobile annoncée au mois de mai commence à porter ses fruits avec des ventes brutes record au mois de juin. » Toutefois, le groupe affirme totaliser 21,9 millions de clients mobiles et 6,4 millions de foyers abonnés au haut débit. Or, en comparant ces chiffres avec ceux publiés au premiers trimestre, on constate que le groupe a vu s’évaporer pas moins de 600.000 clients dans le mobile, et 118.000 dans le fixe. Ce qui signifie que le groupe a perdu davantage de clients que sur les trois premiers mois de l’année. Pour Vincent Maulay, analyste chez Oddo Securities, « cette pauvre conquête de clients explique notamment le récent ajustement de prix dans le fixe ». Comme il le rappelle : « Numericable-SFR s’est mis en ligne avec les prix agressifs de Bouygues Telecom, soit 19,99 euros par mois pour la box d’entrée de gamme (chez Red, contre 29,99 euros par mois hors promotion), et 25,99 euros par mois pour la box haut de gamme (contre 39,99 par mois hors promotion) ». En outre, l’analyste relève que cet ajustement de prix, est intervenu peu après le refus du Conseil d’administration de Bouygues de l’offre d’Altice sur Bouygues Telecom. Sur le plan financier, le redressement se poursuit, puisque le groupe de Patrick Drahi affiche un bénéfice net de 79 millions d’euros au deuxième trimestre, contre une perte de 116 millions un an plus tôt. Entre avril et juin, l’opérateur a réalisé un chiffre d’affaires de 2,78 milliards d’euros, en baisse de 2,4%. Toutefois, son excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté progresse de 19% à 1,06 milliard d’euros. Sachant que le groupe prévoit toujours une croissance de son Ebitda ajusté de 20% en 2015. Le nouvel ensemble Numericable-SFR continue donc de tirer profit des synergies mis en œuvre au début de l’année. Sur le front du désendettement, dont le groupe a fait sa priorité, la méthode Drahi fonctionne toujours à plein régime. Au terme du second trimestre, la dette nette atteint 3 fois son Ebitda. Et ce, « en dépit du rachat et de l’annulation de 10% des actions détenues par Vivendi en mai », précise le groupe dans son communiqué. De quoi renforcer le crédit de Patrick Drahi auprès des banquiers et des investisseurs. En milieu de matinée, le titre Numericable-SFR progressait d’ailleurs de 5,72%, à 52,13 euros.

 

Précarité Electricité : 580 000 abonnés coupés

 

Précarité Electricité : 580 000 abonnés coupés

Le Médiateur national de l’énergie dresse un constat implacable: « malgré l’amélioration des dispositifs d’aide, la précarité énergétique s’aggrave ». Cette instance a été créée il y a six ans pour accompagner les consommateurs face à l’ouverture totale à la concurrence des marchés de l’électricité et du gaz. Le médiateur a publié son rapport annuel ce mardi 11 juin. Selon lui, la précarité énergétique frappe environ 8 millions de personnes en France. Ainsi, l’an dernier, 18% des dossiers traités par le médiateur concernaient des personnes en difficulté de paiement. Leur dette moyenne était supérieure à 1.900 euros. Et la situation s’est encore aggravée cet hiver: le quart des dossiers reçus depuis janvier relevaient de difficultés de paiement, avec un pic à 34% en mars.  Les coupures, résiliations de contrats et autres restrictions d’électricité ou de gaz par les fournisseurs pour cause d’impayés ont grimpé à 580.000 l’an dernier (400.000 dans l’électricité et 180.000 dans le gaz), contre 500.000 en 2011. « Il y a urgence à prendre le problème à bras le corps. L’énergie est un bien essentiel, qui doit être payé à son juste prix par ceux qui le peuvent, mais dont l’accès doit être garanti aux plus vulnérables dans des conditions économiques acceptables », souligne le Médiateur Denis Merville. Ce dernier réclame des pouvoirs publics plus de « visibilité » sur les prix de l’énergie, avec des hausses de l’électricité planifiées sur plusieurs années, plutôt que des rattrapages à répétition. Il estime à ce titre qu‘il faudrait augmenter les tarifs de l’électricité d’environ 5% par an cette année et les deux suivantes. Mais parallèlement, pour aider les plus fragiles, il relance l’idée d’un dispositif « chèque énergie », qui serait doté de plus d’un milliard d’euros et remplacerait les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. Comme ces derniers, il serait financé par les consommateurs, et pour plus de simplicité, il pourrait être couplé à l’APL (aide personnalisée au logement). Le Médiateur juge les tarifs sociaux très insuffisants car ils sont faibles, laissent certaines énergies de côté (fioul, bois, réseaux de chaleur…), ont une gestion coûteuse, et peinent à arriver jusqu’aux foyers éligibles. Enfin, le Médiateur, tout en saluant la généralisation à tous les consommateurs de la trêve des coupures d’énergie en hiver, propose aussi d‘instaurer un service de fournisseur de dernier recours. Cela existe déjà dans la banque ou les télécoms, pour les ménages dont les contrats ont été résiliés. Actuellement, ils n’ont souvent pas d’autre choix que de mentir sur leur situation (en donnant un autre nom, ou en prétentant avoir déménagé) pour réussir à se réabonner




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