Archive pour le Tag 'Abolition'

Iran- Abolition de la police des mœurs : Trop tard pour arrêter la colère

Iran- Abolition de la police des mœurs : Trop tard pour arrêter la colère

Après près de trois mois de contestation, l’Iran a annoncé l’abolition de la police des mœurs à l’origine de l’arrestation suivie de la mort de la jeune Mahsa Amini, l’accusant de ne pas respecter le code vestimentaire strict en République islamique, qui impose aux femmes le port du voile en public. « La police des mœurs (…) a été abolie par ceux qui l’ont créée », a indiqué samedi 3 décembre le procureur général Mohammad Jafar Montazeri, cité par l’agence de presse Isna dimanche. « Ce sont des gages que le régime tente de donner afin de calmer la colère populaire », estime dimanche sur franceinfo Azadeh Kian, sociologue spécialiste de l’Iran et directrice du département de sciences sociales et du Centre d’enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes (Cedref) à l’Université de Paris. Mais ce « geste » envers les manifestants arrive « trop tard », selon la sociologue.

Est-ce que cette annonce du procureur général iranien vous semble être un tournant dans la contestation ?
Azadeh Kian : Les discussions sur l’abolition de la police des mœurs ne datent pas d’aujourd’hui et c’était discuté depuis de nombreuses semaines. La police des mœurs dépend du ministère de l’Intérieur et donc, depuis plusieurs semaines, les policiers étaient là à regarder les femmes sans voile ou « mal voilées » qui passaient devant eux, sans intervenir. Ce sont des gages que le régime tente de donner aux manifestants et manifestantes afin de calmer la colère populaire. Mais d’une part, je pense que c’est déjà trop tard et d’autre part, n’oublions pas que le judiciaire qui a arrêté 18 000 manifestants est en train de donner des peines de mort. Plusieurs manifestants sont en effet condamnés à la peine capitale. Hier, quatre personnes ont été exécutées. Donc il n’y a pas de changement réel dans la politique du régime.

Vous dites que ce « geste » du pouvoir iranien a été fait dans l’espoir d’éteindre la contestation ?
Tout à fait, parce que, de toute façon, ils sont devant le fait accompli. Ne pas porter le voile pour les femmes, et notamment les jeunes femmes est un acquis. On sait que dans les grandes villes et dans certains quartiers de ces grandes villes, les femmes sortent désormais sans voile. Mais les revendications des contestataires vont bien au-delà du port du voile. Aujourd’hui, on constate que des pans entiers de catégories sociales, depuis les étudiants jusqu’aux camionneurs, en passant par les ouvriers et les commerçants de bazar, se sont joints à ce mouvement.

Est-ce que c’est le premier recul d’un pouvoir qui, d’après vous, est voué à reculer encore ?
C’est un aveu de faiblesse de ce régime qui se sait très impopulaire mais en même temps incapable de répondre positivement aux revendications de la rue. Le régime tente par tous les moyens de donner des gages. Sauf que je pense que c’est absolument trop tard. C’est une société qui est très moderne, qui est très laïcisée et les revendications des contestataires ne peuvent absolument pas être satisfaites par ce régime islamique et ses ultra-conservateurs au pouvoir.

Peut-on imaginer l’abolition de la loi de 1983 sur le port du voile obligatoire ?
Pour l’instant, ils n’ont pas aboli la loi qui oblige les femmes à se voiler. Mais dans cette loi, la peine prévue est soit l’emprisonnement, soit une amende. Et c’est possible qu’il ne renforce pas la peine d’emprisonnement et qu’ils optent plutôt pour les amendes prévues dans cette loi. Mais ils sont dans l’impasse, c’est-à-dire que le port obligatoire du voile fait partie de l’idéologie politique de ce régime. Dès le départ, le voile a été rendu obligatoire. Si l’on l’enlève, c’est comme si le régime se tirait une balle dans les pieds. Et d’un autre côté, ils savent pertinemment que les Iraniennes ne vont pas continuer à respecter le voile et qu’ils ne peuvent pas continuer à les réprimer. Ils sont dans une impasse grâce à la résistance des femmes iraniennes. Et donc on va voir dans les semaines à venir quelles sont les solutions prévues par ce régime à propos du port du voile obligatoire.

Abolition droit du sol à Mayotte et en Guyane (Barnier)

Abolition droit du sol à Mayotte et en Guyane (Barnier)

 

 

Une proposition qui va susciter de nombreuses oppositions pour des motifs humanistes. Reste que les règles de droit en France font notamment de Mayotte et de Guyane une porte d’entrée vers l’immigration légale. «Nous avons un problème spécifique à Mayotte, qui me conduira à proposer la suppression du droit du sol dans la Constitution à l’occasion du référendum que nous organiserons en septembre prochain sur l’immigration. C’est le seul moyen de stopper les flux migratoires qui déstabilisent complètement l’île», a déclaré l’ancien ministre, dans la presse locale et au Figaro.

Barnier défend l’idée d’un moratoire sur l’immigration pour «mettre tout à plat» sur l’un des sujets les plus brûlants de la présidentielle. S’il ne souhaite pas supprimer le droit du sol de manière générale, il estime néanmoins que les situations spécifiques constatées à Mayotte et en Guyane, exigent des actes forts pour arrêter les «flux». À Mayotte, au-delà des 250 000 habitants enregistrés officiellement, la population réelle est estimée à 400 000 personnes mais le nombre d’étrangers clandestins, issus des Comores mais aussi d’Afrique est désormais supérieur à la population française.

Michel Barnier plaide en faveur d’une politique migratoire «humaine et claire» pour «couper les flux». S’il n’est pas contre la départementalisation, il estime néanmoins que celle-ci aurait mérité d’être «mieux accompagnée». Mayotte est devenue département français en 2011 mais nombre de difficultés constatées aujourd’hui n’avaient pas été anticipées. Le candidat de la droite promet de faire «l’évaluation» de la suppression du droit du sol à Mayotte et en Guyane «cinq ou dix ans plus tard», s’il était élu président de la République en avril prochain. Au-delà de l’Outre-mer, Michel Barnier s’est également penché sur les flux migratoires issus d’Afrique. Pour lui, la France est l’un des pays «les moins rigoureux d’Europe» sur cette question. «Il faut envoyer un signal très clair, ça suffit», insiste-t-il, vendredi à La Réunion.

Abolition de l’esclavage : une commémoration utile et indispensable

Abolition de l’esclavage : une commémoration utile et indispensable

les commémorations à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ont été maintenues cette année mais ont lieu dans un format réduit. Cette journée instituée en application de la loi dite Taubira de 2001, « existe pour que jamais nous n’oubliions ces pages de notre histoire. Elle nous rappelle la barbarie de la traite négrière et de l’esclavage colonial, ce crime contre l’humanité qui fut perpétré durant des siècles« , a souligné le président de la république dans un message sur les réseaux sociaux. « Mais elle nous rappelle aussi que c’est en dénonçant et en détruisant ce système que nous sommes véritablement devenus ce que nous sommes : le pays des droits de l’homme, et une République une et indivisible qui puise dans sa diversité la force de l’universel« , ajoute le chef de l’Etat.

 

Evoquant la pandémie du coronavirus et la période de confinement qui sera progressivement levée à partir de lundi 11 mai, Emmanuel Macron rappelle qu’il n’est « hélas » pas possible cette année de « nous rassembler dans la solennité fraternelle des cérémonies civiques qui font la Nation française« , exprimant « une pensée particulière pour ces milliers de familles qui se trouvent aujourd’hui séparées par les océans« . Mais « nous nous retrouverons parce que l’épreuve que nous traversons aujourd’hui ne nous a pas éloignés, elle nous a faits plus proches, plus unis« , continue-t-il.

 

« Je suis confiant parce que la solidarité qui nous lie, par-delà nos origines, nos conditions ou nos âges, par-delà les mers et par-delà les murs que dresse entre nous l’épidémie, est plus forte que tout. Et parce que l’histoire nous l’enseigne : la France unie surmonte toutes les épreuves« , conclut le chef de l’Etat.

Abolition des privilèges ; la vraie tartuferie des parlementaires et de Bartolone

Abolition des privilèges ; la vraie tartuferie des parlementaires et de Bartolone

 

 

L’appel des dix à l’abolition des privilèges des parlementaires a été très largement condamné par les autres. Y compris par le plus faux-cul d’entre eux Bartolone  du président de l’Assemblée nationale, mercredi : « Je commence à en avoir ras le bol de ces députés qui se font une réputation sur le dos des autres ! s’est emporté Claude Bartolone dans les couloirs de l’Assemblée. Je conseille à ces députés de prendre contact avec leur président de groupe s’ils ont quelque chose à dire. Ce n’est pas juste pour tous les autres députés, nous sommes attentifs à chaque euro. Se faire un petit coup de pub sur ses collègues, ce n’est pas bien ! » s’est-il exclamé après ce coup de colère. Bartolone qui a obtenu précisément du gouvernement que la transparence du patrimoine ne soit pas rendu publique. Pas étonnant c’est le bras droit de Fabius, un millionnaire ; comme son patron très à gauche dans les discours mais très bourgeois dans son type de vie. Exemple la maison de Bartolone découverte par le Canard enchainé.  Une villa d’architecte, d’une surface, avec le garage, de 380 m2, avec une « vue imprenable sur Paris ».  En outre, l’un des architectes de ce cabinet a reçu en novembre dernier la Légion d’honneur des mains de… Claude Bartolone. En 1999, il avait été chargé d’une mission de la part du ministre de la Ville de l’époque, c’est à dire Claude Bartolone. Et l’architecte a travaillé avec le conseil général de Seine-Saint-Denis, dont le président était jusqu’en septembre dernier Claude Bartolone.  Même réaction courroucée de la part du groupe socialiste à l’Assemblée, qui a affiché son mécontentement dans un communiqué contre le « prétendu » appel. Sur la forme, il dénonce « une tartufferie » qui « n’est qu’une collecte de propositions disparates recueillies individuellement par le journaliste et qui n’a aucun caractère collectif ». Leurs propositions sont d’ailleurs, pour la plupart, « déjà en cours de mise en œuvre », selon le communiqué, qui énumère ensuite les différentes mesures déjà prises, comme la réduction du budget de l’Elysée de 10 millions, et celles en cours, telles que le projet de loi sur la fin du cumul des mandats, dont le débat est prévu au Parlement dès début juillet. Quant au fond, le groupe socialiste s’insurge contre un « poujadisme ignorant » face à une gauche qui « mène seule cette bataille de l’exemplarité ». Reprenant la référence de l’appel du Nouvel Observateur à l’abolition des privilèges, le communiqué affirme que, « depuis un an, la majorité de gauche fait la nuit du 4 Août tous les jours [lors de la séance nocturne du 4 août 1789, l'Assemblée constituante avait mis fin au système féodal] en normalisant le statut des députés, en renforçant la transparence, le contrôle et la sanction des comportements illégaux, en réformant le mandat des élus et le fonctionnement de l’institution ». Parmi les « dix députés en colère » figurent des socialistes, des écologistes, comme des membres de l’opposition, dont Olivier Faure, Laurent Wauquiez, Bruno Lemaire ou François de Rugy. Bruno Le Maire (UMP, Eure) veut obliger tous les hauts fonctionnaires à « remettre leur démission lorsqu’ils deviennent parlementaires » (il avait déjà enjoint à François Hollande d’agir de la sorte). François de Rugy (EELV, Loire-Atlantique) appelle à un encadrement plus serré des lobbys, en limitant leurs déplacements et en rendant publique la liste des lobbyistes au sein du Palais-Bourbon. Razzy Hammadi (PS, Seine-Saint-Denis) propose, lui, de clarifier les groupes d’amitié. Pour s’attaquer à la question du cumul des mandats, la socialiste Barbara Romagnan (PS, Doubs) préconise la solution du mandat parlementaire unique. Olivier Faure (PS, Seine-et-Marne) critique la solution minimale retenue par le gouvernement pour la publication du patrimoine des députés et appelle à « publier les augmentations de patrimoine ». Gérald Darmanin (UMP, Nord) suggère un meilleur encadrement de l’indemnité de représentation et de frais de mandats (IRFM), qui conduit aujourd’hui certains députés à pouvoir « se constituer un patrimoine avec l’argent public ». Tout comme Jérôme Guedj (PS, Essonne), qui propose de fusionner l’IRFM avec l’indemnité parlementaire. Sur un sujet proche, celui de la réserve parlementaire, qui sert actuellement à financer des associations ou des collectivités de la circonscription du député, Karine Berger (PS, Hautes-Alpes) soutient l’idée de sa publication. Laurent Wauquiez (UMP, Haute-Loire) préconise de supprimer le régime spécial de retraite des parlementaires en l’alignant sur le régime commun. Quant à Barbara Pompili (EELV, Somme), elle encourage une réforme de l’assurance-chômage des députés.

 




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