Archive pour le Tag 'abandonner'

Olivier Dussopt, dit la girouette, veut abandonner la social-démocratie !

 

 

Olivier Dussopt, dit la girouette pour être passé en 24 heures de député socialiste à député  macroniste en 2017  propose évidemment  d’abandonner le socialisme et maintenant aussi la social-démocratie. Tout cela pour adhérer au vague « progressisme » de Macron et sans doute un jour pour rejoindre encore plus clairement la droite. Bref, la descente aux enfers pour cette opportuniste représentatif d’anciens responsables du parti socialiste dont le vrai projet politique est le carriérisme. Une tribune en outre d’une grande pauvreté intellectuelle et idéologique. Une tribune qui confond réflexion idéologique et propagande. 

 

TRIBUNE – Dans une tribune au JDD, Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, président de Territoires et progrès, appelle à « tourner la page » de la social-démocratie pour aller vers le « progressisme ». 

 tribune :

« La recomposition politique de notre pays n’est pas achevée. Après l’onde de choc salutaire provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, la tectonique des plaques continue de jouer. Mais cette recomposition ne servirait à rien si, au final, elle n’apportait pas une clarification nette. Elle est indispensable à un retour d’intérêt de nos concitoyens pour la vie démocratique. Ils s’en sont massivement éloignés, car trop souvent elle ne leur dit plus rien.

Le camp de ce que l’on nomme rapidement la gauche sociale-démocrate a en matière de clarification un immense travail à mener ; il a toujours été repoussé car c’est tellement plus confortable de vivre sur la rente des vieilles indignations, tellement plus simple – nous venons d’en avoir une illustration éclatante avec l’arrimage à la Nupes – de bâtir des alliances simplement défensives, pour préserver un pré carré, plutôt que d’agir et inventer un avenir meilleur.

L’entêtement à faire du neuf avec de l’ancien est devenu aujourd’hui peine perdue

Pour faire illusion, on n’a cessé d’appeler à « refonder », toujours en bougeant mollement les pièces de la structure, mais sans s’interroger jamais sur les fondations. L’entêtement à faire du neuf avec de l’ancien est devenu aujourd’hui peine perdue. On ne rebâtira pas la social-démocratie ! Pour la simple et bonne raison que les glissements paresseux vers l’extrême gauche, dans un mouvement contre-historique, ont enlevé son sens au mot : il n’a plus de signification et n’indique plus de direction. Il ne fédère plus, et n’est plus porteur d’espoir. La lucidité oblige également à constater qu’il est devenu has been pour les plus jeunes générations.

Alors, fini de se réfugier derrière un conservatisme culturel, un manque d’imagination et de création ! Nous devons proposer autre chose. Clarifier. Je suis de celles et ceux qui pensent qu’il faut tourner une page et se revendiquer pleinement du progressisme. Il y a urgence à parler de progrès pour parler au cœur, car parler de progrès, c’est la manière de parler de demain.

Et avançons dans la clarification. Ce progressisme est par essence pro­européen. Il croit dans l’éducation et la formation tout au long de la vie pour donner sa chance à chacun. Il a confiance en la science. Il a entériné, sans aucun retour possible, les évolutions sociétales, et ne cesse d’en revendiquer de nouvelles. Il croit à l’économie de marché, à la défense et à la promotion du travail. Tout autant qu’il croit à la solidarité, à l’initiative individuelle, au secteur privé et à la puissance publique. Surtout, il est enthousiaste et déterminé face aux immenses transformations technologiques, industrielles, en matière d’infrastructures et d’aménagement de notre territoire que nous allons devoir accomplir en un temps record pour la planète. Il sait aussi, depuis Auguste Comte, que le progrès ne peut se faire sans ordre. En France, cet ordre s’appelle l’ordre républicain.

Le progrès est social, sociétal et scientifique, industriel et humain, éducatif et environnemental. Il met toute la société en mouvement, jamais à marche forcée, mais dans le dialogue, la concertation, l’écoute ; une méthode qui, sous la conduite du président de la République, accompagnera l’évolution de notre système de retraite par répartition. Une évolution qui doit permettre des progrès nouveaux tels que la hausse des petites retraites à 1 100 euros, aussi importante pour la justice sociale que le fut l’instauration du smic. Cette méthode s’appliquera aussi pour la poursuite de l’ambitieuse réforme de la formation professionnelle, engagée depuis 2018, afin de donner à toutes et tous les meilleures opportunités d’accès au marché du travail. C’est aussi cela qui mènera au plein emploi.

Retraites: abandonner l’âge légal ?

Retraites: abandonner l’âge légal ? 

L’économiste Frédéric Bizard énonce, dans une tribune au « Monde », quatre raisons qui plaident en faveur de l’abandon du système de l’âge légal de la retraite en France.

 

Le démographe Alfred Sauvy (1898-1990) écrivait : « Si fondamentaux sont les problèmes de populations qu’ils prennent de terribles revanches sur ceux qui les ignorent. » Cela fait trente ans que la France connaît avec précision l’impact démographique du vieillissement sur nos systèmes sociaux. Si les pouvoirs publics ne sont pas restés inactifs, la série d’ajustements paramétriques de nos retraites (et de notre santé) depuis les années 1990 a toujours reporté l’ajustement structurel.

Cette politique court-termiste des petits pas a miné la confiance de la population dans notre système de retraites (77 % sont inquiets sur leur avenir). Une majorité des Français attendent une réforme de fond, dont 85 % des 18-24 ans. Le report de l’âge légal de la retraite à 65 ans est la mesure jugée la plus négativement par les Français (69 % y sont opposés). Le rejet de cette mesure rejoint une volonté de solutions structurelles de long terme, pas uniquement comptables, et cohérentes avec l’évolution de la société.

La première raison est que l’âge effectif de départ à la retraite sera de plus en plus déconnecté de l’âge légal à législation inchangée. De 62,2 ans aujourd’hui, cet âge effectif sera proche de 64 ans dès 2035. Le critère d’âge légal est secondaire dans la décision de prendre sa retraite par rapport à la durée de cotisations pour disposer d’une retraite d’un montant suffisant.

La deuxième raison est liée à l’entrée de plus en plus tardive des générations actuelles sur le marché du travail qui va creuser l’écart de l’âge effectif de la retraite entre les assurés.

 

L’allongement de la durée moyenne des études supérieures (de seize mois en 1985 à plus de trente-cinq mois aujourd’hui) va, de fait, retarder l’âge de départ à la retraite de nombreux citoyens. Sachant qu’il existe une causalité entre la durée des études et le niveau de vie des personnes, il est juste que le critère principal soit la durée de cotisations et non l’âge légal. La retraite à 60 ans pour ceux qui ont démarré à travailler à 17 ans doit être possible sans dérogation.

La troisième raison est l’évolution des principes fondamentaux à instaurer dans notre modèle social du XXIe siècle. Ce dernier considère l’individu comme un être singulier, unique et non plus anonyme, abstrait. Cet individu a des capacités et aspirations individuelles qui doivent s’intégrer dans la gestion de ses risques sociaux.

L’autonomie et la liberté sont au cœur du nouveau modèle et viennent compléter les principes de l’universalité des droits, de la solidarité, de la démocratie sociale et de l’équité intergénérationnelle. Pour répondre à cette évolution, seul un système de retraite choisie, qui privilégie la durée de cotisations à celui de l’âge légal, répond à ce nouvel horizon.

Environnement : abandonner la croissance du PIB

Environnement : abandonner la croissance du PIB

 

Les experts proposent un scénario qui permet de repasser sous le seuil de 1,5 °C vers la fin du XXIe siècle, constate l’économiste Éloi Laurent dans une tribune pour « Le Monde ». A condition d’abandonner l’idée de croissance du produit intérieur brut (PIB) et de favoriser la justice climatique.(Extrait)

 

Tribune.

 

 La précision stupéfiante du tableau climatique brossé par le sixième rapport d’évaluation du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] témoigne à la fois de la robustesse des hypothèses des climatologues cristallisées dès la fin des années 1970 et des progrès considérables réalisés ces toutes dernières années. Mais cette clarté obscure révèle tout autant le temps perdu, depuis vingt ans, pour conjurer la marche inexorable de la catastrophe climatique. Heureusement, à la netteté du constat correspond la netteté des solutions qu’impliquent les trois messages essentiels qui ressortent des milliers de pages du rapport et de ses annexes.

 

Premier message : nous n’éviterons pas un monde à +1,5 °C [seuil de hausse de température établi dans l’accord de Paris de 2015], tous les scénarios étudiés y convergent à plus ou moins brève échéance. La réponse à cette certitude ne consiste pas à s’en alarmer mais à s’en protéger. Puisque le dérèglement du climat est un risque social qui menace directement la santé humaine, il importe de bâtir une véritable protection « sociale-écologique » qui permette de mutualiser ce risque inédit et ainsi de l’atténuer.

Pour la France, cela signifie très concrètement, par exemple, de renforcer nos protections collectives contre les canicules qui constituent, historiquement et prospectivement, les menaces climatiques les plus lourdes sur la sécurité sanitaire et économique. Des menaces qui se sont traduites, ne serait-ce que ces deux dernières années, par des milliers de vies perdues prématurément. Le dérèglement du climat ne fera qu’accentuer l’insécurité sanitaire au cours des prochaines années – des prochains mois, à vrai dire. Nous avons les moyens de nous y préparer au bénéfice des plus vulnérables.

Deuxième message : il y a un chemin d’espoir pour l’humanité au milieu du chaos climatique qu’elle a elle-même engendré. C’est le scénario dit « SSP 1 » (Shared Socio-Economic Pathway 1), qui fait du bien-être humain et de la réduction des inégalités sociales les deux piliers du développement en lieu et place de la croissance économique. Ce scénario projette, comme les autres, l’humanité dans le monde à +1,5 °C, mais il l’y maintient à moyen terme, avant de lui permettre de repasser au-dessous de ce seuil fatidique, à +1,4 °C, vers la fin du XXIe siècle.


Ce « récit climatique », finalisé en janvier 2017, implique explicitement d’abandonner la croissance du produit intérieur brut (PIB) comme horizon collectif et comme boussole des politiques publiques, compte tenu de sa corrélation avec les émissions de gaz à effet de serre et la surexploitation des ressources naturelles.

Conférence sociale à Matignon: pour abandonner la réforme de l’Unedic ?

Conférence sociale à Matignon: pour abandonner la réforme de l’Unedic ?

La conférence sociale que convoque le premier ministre à Matignon aura sans doute essentiellement pour objet de décaler encore l’application de la réforme de l’assurance-chômage.

Cette réforme prévoit en effet un durcissement de quatre à six mois de travail pour ouvrir des droits et une réforme du mode de calcul des allocations défavorables à ceux qui alternent chômage et contrats courts. Face à la crise sanitaire elle avait été décalée jusqu’au 1er janvier. Un nouveau délai d’application pour être décidé jusqu’au 1er avril 2021.

Dans un entretien au Journal du dimanche, le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, a annoncé avoir enregistré 404.500 demandeurs d’emploi supplémentaires entre février et août. Des «conseillers indemnisation» devraient être mis en place d’ici mars 2022 pour que chaque demandeur d’emploi puisse interroger un spécialiste sur ses allocations-chômage.

Normalement on devrait aussi reparler du calendrier de la réforme des retraites et de la reprise des discussions fins 2020 début 2021. Mais compte tenu de la situation économique, sociale et même politique il est probable que l’examen de ce dossier sera encore repoussé. Certaines questions concernant les reconversions seront sans doute aussi abordées.

« Se reconvertir et abandonner l’agriculture intensive »

« Se reconvertir et abandonner  l’agriculture intensive »

 

Gérard Fonouni, Professeur agrégé d’économie et gestion, propose une reconversion  progressive à l’agriculture biologique pour des motifs économiques et environnementaux.

 

« Notre agriculture est de moins en moins compétitive sur les marchés européens et mondiaux. L’agriculture française, qui a toujours été une des sources principales de notre excédent commercial, risquerait de devenir déficitaire en 2023 malgré les réformes successives de la politique agricole commune (PAC), née en 1962. La France pourrait importer plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte, alors qu’elle est le plus grand producteur agricole européen.

Les exploitants agricoles ont les plus grandes difficultés à affronter la compétition des prix agricoles toujours plus bas, à cause de normes sociales, environnementales et sanitaires plus rigoureuses que celles de leurs concurrents. A cause, aussi, des charges d’exploitation qui sont plus élevées que celles des producteurs étrangers. Or, avec des prix tirés toujours vers le bas, afin de satisfaire à la fois les industries agroalimentaires, la grande distribution et les consommateurs, beaucoup d’agriculteurs ne parviennent plus à vivre du travail qu’ils accomplissent pour nous nourrir.

Ils se trouvent aujourd’hui pris dans plusieurs engrenages responsables de cette situation. Le premier d’entre eux est celui de la production intensive, fortement consommatrice de pesticides, fondée sur des rendements à grande échelle. Cet engrenage, favorisé par la PAC, les a incités à produire toujours plus grâce aux subventions européennes, et les a donc incités à réaliser des investissements très coûteux : construction de bâtiments, exploitation de nouvelles terres, achats de matériels et de machines, achats de graines, de produits phytosanitaires et achats d’animaux et d’alimentation pour les élever.

Cette course effrénée aux rendements, rendue indispensable pour assurer l’autosuffisance alimentaire de l’Union européenne, qui a nécessité des moyens financiers importants pour financer ces investissements, les a fait basculer dans l’engrenage financier. Engrenage dans lequel les banques sont devenues une partie prenante majeure et incontournable du développement de leurs exploitations. Pouvant décider du financement de tel ou tel projet agricole, elles se sont progressivement substituées à leurs décisions de production, rendant ainsi les agriculteurs dépendants à l’égard du système financier.

Pris dans la spirale de l’endettement pour pouvoir produire toujours davantage et n’ayant plus le choix de leur production, de nombreux agriculteurs finissent, hélas, par commettre l’irréparable. En France, un agriculteur se suicide chaque jour à cause de ces engrenages. Cependant, beaucoup de banques refusent encore d’accorder des prêts aux petits exploitants. Ces derniers sont donc contraints de se tourner vers les coopératives agricoles pour obtenir les crédits auprès des banques afin de produire toujours plus. »

Chauffage au fioul: Les Français refusent de l’abandonner

Chauffage  au fioul: Les Français refusent de l’abandonner

Les 10 millions de Français utilisant du fioul ne sont pas prêts d’abandonner ce carburant pour se chauffer. Cela d’autant plus qu’on ne sait pas si un jour on n’interdira pas aussi le bois ou le gaz.   D’après une enquête de FioulReduc (réseau de distributeurs) : «Une majorité n’est pas prête à quitter le fioul. En 2019, malgré l’augmentation des aides, seuls 12% envisagent de changer d’énergie tandis que 22% pensent réaliser des travaux d’isolation.» Le deuxième enseignement est d’ordre tarifaire: après 376 euros d’augmentation moyenne de la facture de fioul entre 2017 et 2018, la décision des pouvoirs publics de geler la hausse de la taxe carbone est accueillie avec satisfaction. «60% des répondants appellent à plus de transparence sur l’utilisation de cette taxe et souhaiteraient qu’elle finance en priorité les aides pour la transition écologique», note encore FioulReduc. Le troisième enseignement de ce sondage interne concerne enfin les aides et les solutions proposées par les pouvoirs publics pour trouver des alternatives au chauffage au fioul. Elles laissent les consommateurs sceptiques: 47% ignorent s’ils sont éligibles à ces solutions et 57% ne sont pas raccordables au gaz de ville. Parallèlement, une majorité demande encore à être convaincu par l’efficacité des pompes à chaleur. Conclusion de FioulReduc: «L’objectif annoncé par le gouvernement de tripler le rythme de remplacement des chaudières au fioul (600 000 remplacements en 2 ans) semble très ambitieux. Même s’il existait des solutions de substitution adaptées à toutes les situations et si les aides étaient élargies à l’ensemble de la population, les Français ne changent pas de chaudière comme ils changent de voiture, la plupart attendront que leur équipement tombe en panne pour le changer.»

Chauffage : Les Français refusent d’abandonner le fioul

Chauffage : Les Français refusent d’abandonner le fioul

Les 10 millions de Français utilisant du fioul ne sont pas près d’abandonner ce carburant pour se chauffer. Cela d’autant plus qu’on ne sait pas si un jour on n’interdira pas aussi le bois ou le gaz.   D’après une enquête de FioulReduc (réseau de distributeurs) : «Une majorité n’est pas prête à quitter le fioul. En 2019, malgré l’augmentation des aides, seuls 12% envisagent de changer d’énergie tandis que 22% pensent réaliser des travaux d’isolation.» Le deuxième enseignement est d’ordre tarifaire: après 376 euros d’augmentation moyenne de la facture de fioul entre 2017 et 2018, la décision des pouvoirs publics de geler la hausse de la taxe carbone est accueillie avec satisfaction. «60% des répondants appellent à plus de transparence sur l’utilisation de cette taxe et souhaiteraient qu’elle finance en priorité les aides pour la transition écologique», note encore FioulReduc. Le troisième enseignement de ce sondage interne concerne enfin les aides et les solutions proposées par les pouvoirs publics pour trouver des alternatives au chauffage au fioul. Elles laissent les consommateurs sceptiques: 47% ignorent s’ils sont éligibles à ces solutions et 57% ne sont pas raccordables au gaz de ville. Parallèlement, une majorité demande encore à être convaincu par l’efficacité des pompes à chaleur. Conclusion de FioulReduc: «L’objectif annoncé par le gouvernement de tripler le rythme de remplacement des chaudières au fioul (600 000 remplacements en 2 ans) semble très ambitieux. Même s’il existait des solutions de substitution adaptées à toutes les situations et si les aides étaient élargies à l’ensemble de la population, les Français ne changent pas de chaudière comme ils changent de voiture, la plupart attendront que leur équipement tombe en panne pour le changer.»

 

 

Francophonie : « un discours fondateur de Macron…… qui ferait bien d’abandonner ses expressions anglaises

Francophonie : « un discours fondateur de Macron…… qui ferait bien d’abandonner ses expressions anglaises

Macron doit parait-il prononcer un discours fondateur sur la francophonie. Celui qui se considère comme un patron de la « Start-up » France ferait bien pour donner une légitimité à ses propos d’abandonner les expressions anglaises qui truffent ses déclarations. Certes, Macron maîtrise la langue de Shakespeare, certes les « startups » traduisent une certaine évolution de la sociologie entrepreneuriale mais cela ne justifie à tout bout de champs de larder le propos présidentiel de d’expressions anglaises dont l’objectif est évidemment de ringardiser les responsables qui ne s’expriment qu’en Français. A vouloir faire moderne, on fait surtout ridicule et on dévalorise sa propre langue.   Emmanuel Macron se rendra  donc mardi sous la Coupole pour célébrer, par un « discours fondateur », selon l’Elysée, la Journée internationale de la Francophonie. 300 élèves et étudiants des cinq continents ont été invités pour l’occasion ainsi que les ambassadeurs de tous les pays francophones. Des mesures seront annoncées pour renforcer l’usage de la langue française dans les enceintes internationales, les médias, sur internet et dans le monde de l’économie et de l’innovation. Lors d’un discours à Ouagadougou fin novembre, le chef de l’Etat avait déjà évoqué sa stratégie pour « une nouvelle francophonie ». « Le français sera la première langue de l’Afrique et peut-être du monde », était-il allé jusqu’à déclarer. Souhaitons qu’il la serve avec davantage de fidélité !  La francophonie est l’espace linguistique à la plus forte croissance: +143% prévu entre 2015 et 2065 (+62% pour l’anglais), selon l’ONU. D’ici à 2065, un milliard de personnes devrait parler français, soit cinq fois plus qu’en 1960, au deuxième rang des langues internationales derrière l’anglais.

BCE : abandonner les taux « trop bas » (Schäuble)

BCE : abandonner les taux « trop bas » (Schäuble)

 

Vraiment incorrigible par son orthodoxie monétaire Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, qui a encore critiqué la BCE et souhaité l’abandon rapide des taux bas. En plus avec des motifs complètement fallacieux puisqu’il considère que cette politique monétaire nuit à l’économie allemande. L’Allemagne qui  a largement bénéficié de cette politique monétaire puisque en 2016 elle a dégagé un bénéfice de leur de 300 milliards sur ces échanges extérieurs tandis que la France, elle, a enregistré 50 milliards de déficits. Pour 2017, les résultats dans ce domaine devraient être du même ordre. Le ministre des finances allemand se plaint du niveau de l’euro qui handicaperait l’économie allemande pourtant les résultats le contraire. En outre une remontée des taux serait de nature à soutenir encore un peu plus le niveau de l’euro. Le message contradictoire du ministre des finances allemand et destiné bien sûrs à la banque centrale européenne qu’il n’a jamais appréciée mais aussi à Merkel qui pourrait être tenté de répondre favorablement à la demande de certains partenaires européens d’accepter une politique monétaire et surtout budgétaire un peu plus accommodante. Schäuble  a donc de nouveau critiqué lundi la faiblesse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), ajoutant espérer que celle-ci y mette fin prochainement. « Elle ne me satisfait pas », a-t-il dit en référence à la politique de taux bas de la BCE. « Et j’espère qu’elle s’achèvera bientôt. » « Il y a des signes qui montrent que la situation s’améliore progressivement », a-t-il dit par la suite à propos de la fin de cette politique. « Personne ne met sérieusement en cause le fait que les taux d’intérêt sont trop bas pour la vigueur de l’économie allemande et le taux de change de l’euro, qui est en train d’augmenter », a-t-il estimé. Il a ajouté que la majorité des observateurs s’attendaient à ce que la BCE franchisse, lors de sa réunion de septembre, une étape supplémentaire vers la sortie de sa politique monétaire très expansionniste. Pourtant rien n’est sûr dans ce domaine et il se pourrait bien que la banque centrale européenne poursuive sa politique à commandant en matière de taux comme d’ailleurs s’apprête aussi à le faire la FED, banque centrale américaine  en raison notamment de la fragilité de la croissance.




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