Archive pour le Tag 'abandonne'

Projet de loi immigration : déjà abandonné

Projet de loi immigration : déjà abandonné

Comme c’était prévisible, le nouveau projet de loi immigration fait un flop retentissant. La première raison est juridique. En effet, la constitution ne permet pas aujourd’hui de procéder à des référendums sur certaines questions sociétales. Pour organiser un référendum sur l’immigration, il faut modifier la constitution. Il n’était d’ailleurs pas certain que le pouvoir réussisse à trouver une majorité pour changer la constitution. Conclusion on a fait beaucoup d’agitation à des fins politiciennes sur un sujet complexe et sensible qui a déjà fait l’objet d’une trentaine de lois, avec le succès que l’on sait ! !

Ensuite il y a dans la société et dans les partis politiques des orientations très différentes sur ce sujet y compris sur les conditions de régulation des immigrés ayant un travail mais aussi sur le regroupement familial et même sur les étudiants étrangers. Même au sein des macronistes , les points de vue sont loin d’être unanimes.

Bref si l’idée d’une régulation de l’immigration est partagée, les points de vue séloignent sur les orientations.

Après le fiasco de la rencontre de Saint-Denis, il n’est pas sorti grand chose de positif et une des rares décisions aura été justement d’annuler la perspective d’un référendum sur l’immigration.

Bref un consensus mais pour rien faire !

Politique-Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole et du gaz

Politique-Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole et du gaz

En novembre 2022, l’Azerbaïdjan a conclu un accord avec la Russie : celle-ci y exporte une partie de son gaz, lequel est ensuite réexporté vers l’Europe. L’UE achète le gaz de Bakou, fermant les yeux sur son origine réelle. Par ailleurs un accord récent a été passé par l’union européenne et l’Azerbaïdjan pour l’approvisionnement de l’Europe.

par
Élodie Gavrilof
Historienne, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) dans The conversation .

La situation des quelque 120 000 personnes qui vivent au Haut-Karabakh, enclave arménienne au sein de l’Azerbaïdjan revendiquée aussi bien par Erevan que par Bakou, est aujourd’hui tragique.

Coupés du reste du monde, et spécialement de l’Arménie, les habitants, des Arméniens ethniques, voient se profiler le spectre d’une famine désastreuse, imposée par les autorités azerbaïdjanaises, qui souhaitent ainsi les contraindre à l’exode.

Ni la Russie, pourtant supposée proche de l’Arménie, et dont des forces de maintien de la paix sont déployées dans la région, ni les pays occidentaux n’interviennent pour empêcher la catastrophe humanitaire qui s’annonce. Comment l’expliquer ?

Cette carte montre la répartition des terres consécutive à l’accord de paix en 2020. Les Arméniens ethniques du Haut-Karabakh sont désormais coupés de l’Arménie, les zones séparant les deux territoires ayant été reprises par l’Azerbaïdjan.

Le Haut-Karabakh est une région disputée entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis la chute de l’Union soviétique. Dans les années 1920, cette zone peuplée à plus de 90 % d’Arméniens avait été rattachée à la République socialiste soviétique (RSS) d’Azerbaïdjan. En 1991, après la chute de l’URSS, le Haut-Karabakh proclame son indépendance. Bakou envoie l’armée. Soutenu par l’Arménie, le Haut-Karabakh (dénommé Artsakh par les Arméniens) finit, en 1994, par remporter, cette guerre au bilan très lourd (plusieurs dizaines de milliers de morts). L’Arménie et le Haut-Karabakh conquièrent à cette occasion sur l’Azerbaïdjan des terres dont ils décident de conserver le contrôle, afin d’établir un cordon sanitaire autour du Haut-Karabakh et d’être directement liés l’une à l’autre.

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Politique-Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole et du gaz

En novembre 2022, l’Azerbaïdjan a conclu un accord avec la Russie : celle-ci y exporte une partie de son gaz, lequel est ensuite réexporté vers l’Europe. L’UE achète le gaz de Bakou, fermant les yeux sur son origine réelle. Par ailleurs un accord récent a été passé par l’union européenne et l’Azerbaïdjan pour l’approvisionnement de l’Europe.

par
Élodie Gavrilof
Historienne, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) dans The conversation .

La situation des quelque 120 000 personnes qui vivent au Haut-Karabakh, enclave arménienne au sein de l’Azerbaïdjan revendiquée aussi bien par Erevan que par Bakou, est aujourd’hui tragique.

Coupés du reste du monde, et spécialement de l’Arménie, les habitants, des Arméniens ethniques, voient se profiler le spectre d’une famine désastreuse, imposée par les autorités azerbaïdjanaises, qui souhaitent ainsi les contraindre à l’exode.

Ni la Russie, pourtant supposée proche de l’Arménie, et dont des forces de maintien de la paix sont déployées dans la région, ni les pays occidentaux n’interviennent pour empêcher la catastrophe humanitaire qui s’annonce. Comment l’expliquer ?

Cette carte montre la répartition des terres consécutive à l’accord de paix en 2020. Les Arméniens ethniques du Haut-Karabakh sont désormais coupés de l’Arménie, les zones séparant les deux territoires ayant été reprises par l’Azerbaïdjan.

Le Haut-Karabakh est une région disputée entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis la chute de l’Union soviétique. Dans les années 1920, cette zone peuplée à plus de 90 % d’Arméniens avait été rattachée à la République socialiste soviétique (RSS) d’Azerbaïdjan. En 1991, après la chute de l’URSS, le Haut-Karabakh proclame son indépendance. Bakou envoie l’armée. Soutenu par l’Arménie, le Haut-Karabakh (dénommé Artsakh par les Arméniens) finit, en 1994, par remporter, cette guerre au bilan très lourd (plusieurs dizaines de milliers de morts). L’Arménie et le Haut-Karabakh conquièrent à cette occasion sur l’Azerbaïdjan des terres dont ils décident de conserver le contrôle, afin d’établir un cordon sanitaire autour du Haut-Karabakh et d’être directement liés l’une à l’autre.

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Au cours des près de trente années écoulées depuis, l’Arménie, qui n’a elle-même jamais reconnu l’indépendance du Haut-Karabakh, n’a signé aucun traité de paix avec l’Azerbaïdjan. Pendant ce temps, l’Azerbaïdjan a préparé sa revanche, maintenant ses réfugiés dans des habitations provisoires malgré les richesses induites par les exportations d’hydrocarbures (à l’inverse de l’Arménie, l’Azerbaïdjan dispose d’importantes réserves de pétrole et de gaz).

En 2018, une révolution de velours se produit en Arménie. Elle porte au pouvoir le journaliste et jusqu’alors opposant politique Nikol Pachinian, ce qui suscite des espoirs, désormais quasi évaporés, de démocratisation et de lutte contre la corruption. Vladimir Poutine y voit un parallèle avec la Révolution orange (2004) et la Révolution de la Dignité (2013-2014) en Ukraine, ainsi qu’avec la Révolution des Roses en Géorgie (2003). C’est pourquoi il n’intervient pas en septembre 2020 quand, alors que les frontières sont fermées et que le monde a les yeux rivés sur les statistiques du Covid-19, l’Azerbaïdjan attaque violemment le Haut-Karabakh.

Après quarante-quatre jours, l’Arménie et l’Artsakh, mal préparés, doivent s’avouer vaincus. Les protocoles du 9 novembre 2020 prévoient la restitution des districts de Kelbajar, Aghdam et Lachine à l’Azerbaïdjan, et l’installation d’une force russe de maintien de la paix sur le corridor de Lachine, afin d’assurer la sécurité le long de cette voie essentielle pour le transit des biens et des personnes entre l’Arménie et le Haut-Karabakh.

La guerre en Ukraine a bousculé les rapports de force dans la région. Les sanctions adoptées contre la Russie ont officiellement porté un coup d’arrêt aux exportations d’hydrocarbures russes vers l’Europe. Mais quelques jours avant le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Ilham Aliev, l’inamovible et très autoritaire président de l’Azerbaïdjan, qui a succédé en 2003 à son père Heïdar Aliev après le décès de celui-ci, s’était rendu à Moscou, où il avait rencontré Vladimir Poutine. Lors de ces discussions, il avait été question de la capacité de l’Azerbaïdjan à augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe.

En novembre 2022, l’Azerbaïdjan a conclu un accord avec la Russie : celle-ci y exporte une partie de son gaz, lequel est ensuite réexporté vers l’Europe. L’UE achète le gaz de Bakou, fermant les yeux sur son origine réelle.

Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole

Le Haut-Karabakh abandonné à cause du pétrole et du gaz

En novembre 2022, l’Azerbaïdjan a conclu un accord avec la Russie : celle-ci y exporte une partie de son gaz, lequel est ensuite réexporté vers l’Europe. L’UE achète le gaz de Bakou, fermant les yeux sur son origine réelle. Par ailleurs un accord récent a été passé par l’union européenne et l’Azerbaïdjan pour l’approvisionnement de l’Europe.

par
Élodie Gavrilof
Historienne, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) dans The conversation .

La situation des quelque 120 000 personnes qui vivent au Haut-Karabakh, enclave arménienne au sein de l’Azerbaïdjan revendiquée aussi bien par Erevan que par Bakou, est aujourd’hui tragique.

Coupés du reste du monde, et spécialement de l’Arménie, les habitants, des Arméniens ethniques, voient se profiler le spectre d’une famine désastreuse, imposée par les autorités azerbaïdjanaises, qui souhaitent ainsi les contraindre à l’exode.

Ni la Russie, pourtant supposée proche de l’Arménie, et dont des forces de maintien de la paix sont déployées dans la région, ni les pays occidentaux n’interviennent pour empêcher la catastrophe humanitaire qui s’annonce. Comment l’expliquer ?

Cette carte montre la répartition des terres consécutive à l’accord de paix en 2020. Les Arméniens ethniques du Haut-Karabakh sont désormais coupés de l’Arménie, les zones séparant les deux territoires ayant été reprises par l’Azerbaïdjan.

Le Haut-Karabakh est une région disputée entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis la chute de l’Union soviétique. Dans les années 1920, cette zone peuplée à plus de 90 % d’Arméniens avait été rattachée à la République socialiste soviétique (RSS) d’Azerbaïdjan. En 1991, après la chute de l’URSS, le Haut-Karabakh proclame son indépendance. Bakou envoie l’armée. Soutenu par l’Arménie, le Haut-Karabakh (dénommé Artsakh par les Arméniens) finit, en 1994, par remporter, cette guerre au bilan très lourd (plusieurs dizaines de milliers de morts). L’Arménie et le Haut-Karabakh conquièrent à cette occasion sur l’Azerbaïdjan des terres dont ils décident de conserver le contrôle, afin d’établir un cordon sanitaire autour du Haut-Karabakh et d’être directement liés l’une à l’autre.

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Au cours des près de trente années écoulées depuis, l’Arménie, qui n’a elle-même jamais reconnu l’indépendance du Haut-Karabakh, n’a signé aucun traité de paix avec l’Azerbaïdjan. Pendant ce temps, l’Azerbaïdjan a préparé sa revanche, maintenant ses réfugiés dans des habitations provisoires malgré les richesses induites par les exportations d’hydrocarbures (à l’inverse de l’Arménie, l’Azerbaïdjan dispose d’importantes réserves de pétrole et de gaz).

En 2018, une révolution de velours se produit en Arménie. Elle porte au pouvoir le journaliste et jusqu’alors opposant politique Nikol Pachinian, ce qui suscite des espoirs, désormais quasi évaporés, de démocratisation et de lutte contre la corruption. Vladimir Poutine y voit un parallèle avec la Révolution orange (2004) et la Révolution de la Dignité (2013-2014) en Ukraine, ainsi qu’avec la Révolution des Roses en Géorgie (2003). C’est pourquoi il n’intervient pas en septembre 2020 quand, alors que les frontières sont fermées et que le monde a les yeux rivés sur les statistiques du Covid-19, l’Azerbaïdjan attaque violemment le Haut-Karabakh.

Après quarante-quatre jours, l’Arménie et l’Artsakh, mal préparés, doivent s’avouer vaincus. Les protocoles du 9 novembre 2020 prévoient la restitution des districts de Kelbajar, Aghdam et Lachine à l’Azerbaïdjan, et l’installation d’une force russe de maintien de la paix sur le corridor de Lachine, afin d’assurer la sécurité le long de cette voie essentielle pour le transit des biens et des personnes entre l’Arménie et le Haut-Karabakh.

La guerre en Ukraine a bousculé les rapports de force dans la région. Les sanctions adoptées contre la Russie ont officiellement porté un coup d’arrêt aux exportations d’hydrocarbures russes vers l’Europe. Mais quelques jours avant le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Ilham Aliev, l’inamovible et très autoritaire président de l’Azerbaïdjan, qui a succédé en 2003 à son père Heïdar Aliev après le décès de celui-ci, s’était rendu à Moscou, où il avait rencontré Vladimir Poutine. Lors de ces discussions, il avait été question de la capacité de l’Azerbaïdjan à augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe.

En novembre 2022, l’Azerbaïdjan a conclu un accord avec la Russie : celle-ci y exporte une partie de son gaz, lequel est ensuite réexporté vers l’Europe. L’UE achète le gaz de Bakou, fermant les yeux sur son origine réelle.

Le social abandonné par la gauche ?

Le social abandonné par la gauche ?

 

 

La gauche est souvent plus mobilisée sur les questions sociétales que sur les problématiques sociales, déplore Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

 

Existe-t-il un danger politique plus grand pour la France que l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir ? Or comment l’empêcher si les électeurs des classes populaires continuent de se tourner de plus en plus vers les Le Pen – 17 % des ouvriers en 1988, 39 % en 2017 et 42 % en 2022 au premier tour de la présidentielle ? Ces questions se posent au pouvoir en place et renvoient à la condescendance, voire au mépris, qu’a souvent manifesté Emmanuel Macron. Le grand mérite du député La France insoumise de la Somme, François Ruffin, est d’oser affirmer qu’elles concernent en premier lieu et de façon vitale la gauche.

La force de son petit livre Je vous écris du front de la Somme (Les Liens qui libèrent, 144 pages, 10 euros) est de reposer sur une réalité vécue : la petite musique des « Je ne peux pas voter pour la gauche, je suis pour le travail » et la hargne répétée contre « ceux qui “ne se lèvent pas le matin (…), touchent des aides” pendant que “nous, on n’a droit à rien” », entendues lors de porte-à-porte dans sa circonscription, entre Amiens et Abbeville.

A partir d’un double constat – le succès de Jean-Luc Mélenchon chez les bourgeois de centre-ville et parmi les habitants de banlieue issus de l’immigration, et son échec face à Marine Le Pen dans les zones pavillonnaires et rurales –, l’élu de la Somme appelle à réconcilier ces deux électorats, condition sine qua non des victoires passées et futures de la gauche et d’un affaiblissement de l’extrême droite. La gauche, devenue aux yeux de bien des électeurs le « camp des assistés », doit, dit-il, redevenir celui du travail justement rémunéré et de la fierté qu’il procure.

Dérobée par l’extrême droite à l’instar de la laïcité ou du patriotisme, la « valeur travail » – également mise en avant par Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français – doit être défendue et reliée à l’impératif de la lutte contre le changement climatique, elle-même pourvoyeuse d’emplois et d’espoir collectif. Sous le « parfum d’abandon » de la France des périphéries que ressent François Ruffin, sous sa plaidoirie en faveur de droits sociaux universels « sans obligation de misère », se devine la critique d’une gauche plus mobilisée sur les questions sociétales que sociales, plus encline à magnifier les particularismes que l’universalisme.

De fait, comment espérer détourner les électeurs populaires du vote Le Pen lorsque certains, à gauche, dépensent l’essentiel de leur énergie dans des polémiques qui les hérissent, attisent l’anxiété et les peurs sans proposer de solution et exacerbent inutilement les clivages ? Avec sa défense des burkinis dans les piscines, le maire (EELV) de Grenoble, Eric Piolle, n’a probablement fait que conforter les préjugés sur une supposée complaisance de la gauche à l’égard de l’islam radical.

Présidentielle 2022 : Philippot abandonne

Présidentielle 2022 : Philippot abandonne

 

Florian Philippot a annoncé qu’il renonçait à sa candidature pour l’élection présidentielle de 2022. «Confronté à un système de parrainages totalement verrouillé et vicié », le leader des Patriotes «prend acte» de «l’impossibilité d’aller au bout» de l’aventure dans laquelle il s’était lancé l’été dernier, «au lendemain de la terrible intervention du président Macron sur le passe sanitaire».

 

Ancien bras droit de Marine Le Pen et ex-numéro deux du Front national – avant d’en claquer la porte fin 2017 pour se consacrer à son mouvement -, le chantre du «Frexit» s’est imposé comme l’une des principales figures du mouvement de contestation contre les mesures de l’exécutif pour lutter contre l’épidémie. Réunissant jusqu’à plus de 200.000 personnes au cœur du mois d’août dernier, pour dénoncer une supposée «dictature covidiste».

British Airways abandonne ses 747

 British Airways abandonne ses 747

 

“C’est avec une grande tristesse que nous confirmons notre proposition de retirer l’ensemble de notre flotte de Boeing 747 avec effet immédiat”, a déclaré jeudi la compagnie aérienne dans un communiqué.

Si le gros-porteur est connu pour avoir démocratisé le transport aérien mondial dans les années 1970, son développement a néanmoins pris du retard sur les avions bimoteurs modernes.

“Alors que nous nous tournons désormais vers l’avenir, nous allons opérer davantage de vols sur des avions modernes et plus économes en carburant, tels que nos nouveaux A350 et 787”, a ajouté British Airways, qui peine à faire face à la chute du trafic aérien liée à la pandémie.

Le groupe IAG, maison mère de la compagnie britannique, a annoncé à la fin du mois d’avril qu’il projetait de supprimer 12.000 emplois dans le cadre d’une vaste restructuration destinée à surmonter la crise.

la France m’a abandonné » (Carlos Ghosn )

la France m’a abandonné » (Carlos Ghosn )

L’ ancien PDG de Renault accuse les pouvoirs publics français de l’avoir abandonné dans l’affaire Nissan au Japon. La déclaration peut paraître excessive chez quelqu’un qui finalement a réussi grâce à son influence et à son argent à échapper au piège infernal conduit non seulement par Nissan mais aussi par le gouvernement japonais. De toute évidence, Carlos Ghosn  n’est pas un saint, il a sans doute un peu abusé des largesses des entreprises qu’il dirigeait. Ceci étant  s’il fallait mettre en prison tous les dirigeants qui ont un peu trop confondu  leur portefeuille avec la trésorerie de leur entreprise, il faudrait sans doute lancer un immense plan de construction de prisons spécifiques.

Carlos Ghosn  a sans doute été beaucoup trop gourmand. Ce n’est toutefois pas ce motif qu’il est tombé mais d’abord en raison des querelles intestines notamment chez Nissan. Il y avait d’abord des questions de jalousie personnelle de certains dirigeant japonais de Nissan. Mais tout cela s’est déroulé sur fond de rejaponisation n de l’économie nipponne. Avec le soutien en particulier d’un premier ministre très nationaliste. En fait,  on a reproché à Carlos Ghosn  de continuer de diriger une entreprise au motif qu’il l’avait sauvée. En clair le Japon voulait récupérer Nissan assaini et se détacher de Renault.

Il est vrai que la France n’a pas manifesté un grand enthousiasme pour défendre Carlos Ghosn . Pour dire vrai elle l’a complètement laissé tomber. Il faut voir derrière cette affaire la haine récurrente de Macon vis-à-vis d’un chef d’entreprise un peu trop puissant, un peu trop efficace aussi il faut bien dire un peu trop gourmand. Sur le plan stratégique Carlos Ghosn  a aussi fait des erreurs comme d’autres d’ailleurs dans cette industrie en pleine mutation.

On ne devrait cependant pas oublier que Carlos zone a d’abord réussi à sauver Renault menacé de disparition. Ensuite qu’il a sauvé Nissan puis qu’il a été capable de créer l’un des premiers groupes mondiaux d’automobiles. Il a commis sans doute des erreurs stratégiques par exemple sur le problème des perspectives de la voiture électrique voire sur d’autres aspects. Tout cela ne justifiait sans doute pas que la France abandonne à ce point Carlos Ghosn .

Encore une fois c’est loin d’être un saint mais c’est un patron qui a fait la preuve de son efficacité même si son tempérament est souvent assez insupportable . ? Dans un entretien accordé à la chaîne Al Arabiya, l’homme d’affaires s’en prend à l’État français, estimant avoir été «abandonné» par les pouvoirs publics. «Le gouvernement français m’a aidé de la même manière qu’ils aideraient n’importe quel citoyen, sans plus», a-t-il jugé.

«Ils m’ont soutenu brièvement, puis ils m’ont abandonné en novembre», a regretté l’homme d’affaires, qui estime ne pas avoir obtenu de traitement de faveur, malgré son rôle d’ancien PDG et sa contribution «majeure» à l’économie française. «Ils m’ont soutenu le premier mois. Je pense que ce soutien aurait dû être meilleur. Un officiel m’a dit que s’il avait été président de la République, il m’aurait fait sortir en 24h. L’ambassadeur américain au Japon a dit à son homologue français que si j’avais été président d’une entreprise américaine, j’aurais été dehors en 24h», s’est-il insurgé.

«lls m’ont traité encore moins bien qu’un citoyen français lambda. C’est un point négatif que je retiens à l’encontre de la France», a-t-il ajouté, considérant que le Liban était le «seul gouvernement à ses côtés» durant ces moments difficiles. «La seule personne qui est venue me rendre visite au Japon était l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui m’a rencontré une demi-heure à l’ambassade de France au Japon lorsqu’il représentait Emmanuel Macron à la cérémonie organisée pour le nouvel empereur japonais», s’est souvenu l’ex-PDG de Renault.

Aujourd’hui, Carlos Ghosn explique avoir été lâché par une grande partie de son entourage : «tous ceux autour de moi voulaient mon bonheur. 98% de ces personnes ne me parlent plus, mais 2 à 3% me sont restées loyales. Et, bien entendu, je récompenserai leur loyauté. Ma chute m’a montré qui sont les personnes loyales sur qui je peux compter», a-t-il déclaré. Il a promis de revenir sur les «fausses» accusations portées par les autorités japonaises «dans un livre qui sera publié avant la fin de l’année». Ce dernier devrait contenir des «documents et des témoins» pour appuyer ses déclarations. L’affaire est donc plus complexe qu’il n’y paraît que ce mail des enjeux de stratégie économique et technologique, des enjeux politiques et les rapports exécrables entre Macon et Carlos gone.

 

Amazon abandonne Fedex

Amazon  abandonne Fedex

 

Comme la plupart des grandes entreprises Amazon la grande plate-forme de distribution du net, avait sous-traité ses transports à Fedex. Mais Amazon toujours à la recherche de la productivité maximale et du moindre coût envisage non pas de monter sa propre entreprise de transport mais de monter un système de sous-traitance généralisée qui passera notamment par le recours à des sociétés d’anciens salariés qui se mettent à leur compte dans la logistique. Une manière d’externaliser les couts relatifs au matériel et aux aspects sociaux. Fedex adonc   indiqué mercredi qu’il allait stopper la livraison terrestre pour Amazon aux Etats-Unis, coupant un peu plus les ponts avec le géant du commerce en ligne, qui veut voler de ses propres ailes pour livrer les clients. L’entreprise de livraison avait récemment indiqué qu’Amazon représentait moins de 1,3% de son chiffre d’affaires en 2018. Fedex va cependant s’inspirer d’Amazon en reprenant à son compte le principe de points relais  qui évitent une partie des coûts du dernier kilomètre, le plus coûteux en général. En fait, c’est le destinataire qui assume une partie de ces coûts

 

 

En juin dernier, Fedex avait choisi de ne pas renouveler le contrat le liant à Amazon pour les livraisons express, effectuées par avion, afin d’élargir sa base de clientèle dans le secteur du commerce en ligne. «Ce changement est en ligne avec notre stratégie de nous concentrer sur le marché du commerce en ligne au sens plus large», souligne Fedex dans un communiqué, estimant que son réseau très dense aux Etats-Unis lui donne les moyens de ses ambitions.

Fedex a récemment annoncé se lancer, dès le 1er janvier 2020, dans la livraison sept jours sur sept aux Etats-Unis. L’entreprise de livraison a également conclu un partenariat avec les magasins Dollar General, afin de mettre à la disposition des américains des points de retrait.

De son côté, Amazon développe son propre réseau logistique et le groupe a offert plus tôt cette année 10.000 dollars à des employés pour qu’ils montent leur propre entreprise de livraison.

 

 

Laïcité : Macron abandonne l’idée de changer » la loi de 1905

Laïcité : Macron abandonne l’idée de changer » la loi de 1905

Macron Déjà empêtré dans de nombreux problèmes économiques, sociaux et politiques devant une soixantaine d’intellectuels réunis à l’Élysée a indiqué qu’il renonçait à modifier la loi de 1905 qui acte la séparation des églises et de l’État. “Ma vision est claire c’est 1905 et rien que 1905”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’un débat avec une soixantaine d’intellectuels à l’Elysée. “Je ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905 et ce qu’elle représente et ce qu’elle permet de préserver.”

Yves Mamou ancien journaliste du Monde, au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribun rappelait dans le Figaro les enjeux.

« Officiellement, Emmanuel Macron continue d’être le gardien d’une Constitution dont l’article I affirme d’emblée que «la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale». Cela n’a pas empêché notre président de pointer très tôt la laïcité comme un régime d’inhospitalité envers les religions en général, et l’islam en particulier. Dès avant l’élection de 2017, Macron avait dénoncé le «laïcisme» comme «une conception étriquée et dévoyée de la laïcité qui dénote à la fois une insécurité culturelle profonde et une incompréhension historique de la France». Dans Challenges, en octobre 2016, il avait pourfendu les défenseurs «d’une vision revancharde de la laïcité», d’«une laïcité qui, avant tout, pose des interdits, lesquels, au passage, se manifestent surtout à l’encontre d’une religion en particulier».

En décembre 2017, au lendemain de son élection, Macron a organisé une rencontre avec les représentants de six religions (catholique, protestante, orthodoxe orientale, musulmane, juive et bouddhiste) au palais de l’Élysée. Rien n’a fuité de cette réunion hormis une petite déclaration qui se situe dans le prolongement des précédentes: Macron se serait déclaré préoccupé d’une éventuelle «radicalisation de la laïcité». Bref, ce n’est pas l’islam politique n’est pas le problème ; la résistance à l’islam en revanche bloquerait l’unité de la nation.

Il était bien logique qu’une fois élu, Emmanuel Macron dirige sa boulimie réformatrice en direction de la loi de 1905. Il n’est pas le premier. Bien avant son élection en 2017, le Conseil d’État lui a mâché le travail. La loi de 1905 a été corrigée en faveur de l’islam à de nombreuses reprises au point qu’il a fallu parfois des lois pour y remédier. Ainsi, en 1989, le Conseil d’État s’est prononcé pour le voile à l’école et il a fallu attendre 2004 pour qu’une loi interdise le voile au collège. En 2010, le Conseil d’État s’est prononcé pour la tolérance envers la burqa et il a fallu une loi pour que ce vêtement islamique médiéval soit interdit en France. En 2011, le Conseil d’État a autorisé les collectivités locales à financer les mosquées et les abattoirs rituels musulmans à condition qu’un motif d’ordre sanitaire ou une raison économique fonde la décision. Aucune loi n’est venue corriger cet arrêt du conseil d’État. En 2013, le Conseil d’État a autorisé les mères voilées à accompagner les sorties scolaires en suggérant que les sorties scolaires pouvaient n’être pas considérées comme le prolongement de l’école laïque. En 2013, le conseil d’État s’est prononcé contre le licenciement de la salariée voilée de la crèche Babyloup et en 2016, il a affirmé que le burkini était parfaitement tolérable sur les plages de France tant que l’ordre public n’était pas troublé. Enfin, les écoles d’infirmières qui prohibaient le port de signes religieux se sont vues prier par le conseil d’État de revoir leur règlement interne.

Le projet de réforme de la loi de 1905 d’Emmanuel Macron dispose donc d’un socle juridique fermement étayé par le Conseil d’État. Mais les symboles ont cette force qu’on ne peut s’y attaquer de front. Emmanuel Macron a donc entrepris d’agir par étapes.

Première étape, pour isoler la laïcité et la pointer comme un obstacle, Macron avait besoin d’alliés. Il ne pouvait en trouver de meilleur qu’au sein de l’Église catholique, première victime en France de la loi de 1905. En avril 2018, Macron s’est donc rendu à l’invitation de la Conférence des évêques de France. Dans le somptueux décor du Collège des Bernardins, devant plus de 400 personnalités catholiques, Emmanuel Macron, a prononcé un discours érudit et lyrique, mais vide de toute proposition. Toutefois, adroitement glissée dans le discours, une invitation à «réparer le lien endommagé» entre l’Église et l’État a fait mouche. Les 400 responsables catholiques ont ovationné debout le président de la République.

En juin 2018, Macron a réitéré son amour des catholiques en visitant le pape François au Vatican et en acceptant le titre de chanoine honoraire de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Le président a également réaffirmé sa volonté «d’approfondir nos relations d’amitié et de confiance avec le Saint-Siège».

Avec ce puissant allié catholique en poche, Macron pouvait lancer la deuxième étape de sa stratégie: autonomiser les musulmans de France en leur confiant les clés de la «politique de la ville». Au cours des 30 dernières années, l’État français a consacré 48 milliards d’euros à des projets de rénovation des banlieues pauvres qui accueillaient des millions d’immigrés, principalement musulmans de première, deuxième et troisième générations. Les nouveaux bâtiments, les nouvelles routes et les nouveaux véhicules de transport en commun semblent toutefois avoir produit le contraire de l’effet souhaité: émeutes récurrentes, attaques contre les écoles et les commissariats de police, trafic de drogue dans les cités, prolifération de mosquées salafistes et plus de 1 700 djihadistes partis pour rejoindre l’État islamique.

En mai 2018, Macron a donc habilement rejeté la recommandation du rapport Borloo de remettre à nouveau au pot 48 milliards d’euros sur 30 ans pour une politique qui avait déjà échoué. Au lieu de continuer à acheter une paix sociale (fragile) avec des milliards prélevés dans la poche des contribuables, Macron a fait mieux: il a créé le «Conseil présidentiel de la ville», une structure politique composée principalement de notables musulmans (deux tiers du total des membres du Conseil) et de représentants d’organisations travaillant en banlieue. Aujourd’hui, cet organe est chargé de suivre la politique de la ville. Pas de nouveaux milliards en perspective donc, mais une sorte de comité consultatif communautarisé pour réorienter l’argent de l’ancienne politique de la ville. Le budget consacré à la politique urbaine en 2018 était de 429 millions d’euros.

L’idée de confier les clés des banlieues musulmanes à des associations islamiques n’est pas nouvelle. Elle a été formulée pour la première fois par le conseiller d’État Thierry Tuot dans un célèbre rapport intitulé «La grande nation, pour une société inclusive», présenté en 2013 au Premier ministre Jean-Marc Ayrault. La principale proposition du rapport était précisément de transférer la politique urbaine aux organisations islamiques, le rôle de l’État se bornant à les subventionner.

Pour compléter ce dispositif d’habilitation de l’islam politique en France, deux cavaliers législatifs ont été introduits fin juin 2018 dans la «loi pour un État au service d’une société de confiance». Le premier cavalier législatif a supprimé l’obligation pour les associations religieuses de se déclarer comme lobbies. Cette mesure fraye clairement la voie de l’anonymat à des entités comme les Frères musulmans quand elles souhaitent exercer des pressions sur le législateur sans laisser de traces. Le deuxième cavalier législatif – en violation de la loi de 1905 sur la laïcité – a autorisé toutes les associations religieuses à agir en tant qu’acteurs privés sur le marché immobilier. Selon le Comité Laïcité République (CLR), ce cavalier législatif priverait une municipalité ou une région de la possibilité de s’approprier des terrains ou des bâtiments vendus par une église ou une mosquée. «Ainsi, le code de l’urbanisme et la loi de 1905 seraient modifiés à cet effet», a déclaré le CLR. En d’autres termes, la puissance religieuse deviendrait opposable à la puissance publique et serait dotée de pouvoirs équivalents.

La troisième étape de la constitution d’un «islam de France» – déconnecté de l’ancien islam en France est en cours. «Dès cet automne, nous donnerons à l’islam un cadre et des règles pour nous assurer que cette religion s’exercera d’une manière compatible avec les lois de la République», a déclaré Emmanuel Macron. Les Gilets jaunes ont certes bousculé le calendrier, mais notre président est tenace. Aucun texte n’a encore été déposé au Conseil d’État, mais des ballons d’essais ont été lâchés. Les articles 18 à 44 de la loi de 1905 seront remoulinés. Ils visent à instaurer un donnant-donnant: financements et autorisations en échange de la paix sociale.

L’énormité du dispositif mis en œuvre pour obtenir que les imams ne prêchent pas la haine dans leurs mosquées laisse néanmoins pantois. Tout se passe comme si Emmanuel Macron avait pris en considération les craintes exprimées par François Hollande dans Un président ne devrait pas dire ça! Sur «la partition». «Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition».

Le président Emmanuel Macron, élu en 2017, a choisi de penser la partition non plus comme un risque majeur mais comme une solution. En 1627, le cardinal de Richelieu, premier ministre du roi Louis XIII, a pris d’assaut et rasé les fortifications de la ville de la Rochelle pour ramener les protestants dans le giron de l’autorité royale. En tenant compte de ce qu’il a dit et fait depuis son élection, il apparaît possible d’avancer que la réforme de la loi de 1905 voulue par Emmanuel Macron sera le parachèvement d’un processus d’autonomisation des musulmans en France. La première communauté de la République sera instaurée. »

 

Visiblement dépassé par la crise sociale qui secoue la France, Macron renonce donc à ses intentions de modifier la loi de 1905. Et déclare : “Je veux que chacun puisse croire ou ne pas croire librement, que dans le cadre de sa foi, ça puisse être aussi absolu qu’il ait besoin de la vivre mais je demande au même citoyen de respecter absolument toutes les règles de la République”, a-t-il ajouté.

Gilets jaunes européennes : Ingrid Levavasseur abandonne définitivement

Gilets jaunes européennes : Ingrid Levavasseur abandonne définitivement  

 

 

 

 

 

La perspective de listes politiques de gilets jaunes aux élections européennes perd chaque jour un peu plus de crédibilité. Lors  des premières évaluations on prévoyait un score de l’ordre de près de 15 % pour les gilets jaunes à cette échéance européenne. Aujourd’hui les sondages n’accordent plus que 3 % qui en outre devront être réparti entre plusieurs listes éventuelles. En tout cas, la liste dite RIC qui devait être conduite par l’aide-soignante Ingrid le Vavasseur a éclaté en vol. En cause des divergences internes liées à la trop grande diversité des sensibilités idéologiques : de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’apolitisme, le populisme et les radicaux. Mais la question centrale qui se pose est de savoir si un mouvement social qui fondamentalement constitue une sorte de syndicat de citoyens doit ou non entrer en politique. C’est la même problématique qui s’est posée aux syndicats de salariés. Un syndicat de citoyens a pour objet de faire émerger des revendications si possibles cohérentes et de négocier avec le pouvoir. Or certains gilets jaunes voulaient entrer dans un système politique qu’il dénonce par ailleurs. Une double contradiction qui sans doute finira par tuer le mouvement partagé entre la priorité des revendications sociales et la priorité des objectifs politiques type RIC. Beaucoup de bruit pour rien, finalement, autour d’Ingrid Levavasseur. Figure du mouvement des «gilets jaunes», la jeune femme de 31 ans, très médiatisée ces derniers temps, renonce à constituer une liste pour les élections européennes, et acte ainsi sa sortie de la vie politique. Cette aide-soignante de 31 ans, l’une des figures de proue de la contestation populaire, devait d’abord figurer en tête de la liste RIC (ralliement d’initiative citoyenne) le 26 mai prochain.

Après des désaccords et beaucoup de critiques internes, elle avait préféré renoncer, le 13 février, mais restait déterminée à porter les idées des «gilets jaunes» jusqu’à Bruxelles. «Je pourrais tout arrêter et me concentrer sur mes proches et ma petite vie, mais ce serait briser tout l’espoir que vous avez en moi, et que vous me témoignez par des messages d’encouragement à ne pas baisser les bras», déclarait-elle dans une lettre ouverte publiée sur Facebook (la page n’est désormais plus accessible). Mais quelques semaines plus tard, la militante jette finalement l’éponge. D’après RTL, la décision a été prise ce week-end, constatant son incapacité à fédérer les différentes sensibilités qui composent le mouvement des «gilets jaunes». Invitée de BFM TV, le 8 mars dernier, Ingrid Levavasseur regrattait les «égos démesurés qui empêchent le mouvement d’évoluer». Dressant un bilan anticipé de sa courte incursion sur la scène politique, elle reconnaissait avoir voulu aller «trop loin, trop vite, trop tôt», mais s’interrogeait sur ce qu’elle avait pu faire pour susciter une telle hostilité. La jeune femme ne sera donc pas celle qui réussira à unir la contestation populaire des «gilets jaunes». Alors qu’il existe déjà cinq listes issues du mouvement, la seule estampillée «gilets jaunes» n’est créditée que de 3% des intentions de vote, selon un récent sondage Harris.

Droits de succession : abandonne sa principale réforme !

Droits de succession : abandonne sa principale réforme !

 

L’un des plus lèche-bottes du gouvernement à savoir Le délégué général de La République en marche (LaREM), Christophe Castaner, vient d’être pris à contre-pied par Macron. Il croyait évidemment faire plaisir au président de la république en annonçant la réforme fondamentale de Macron sur les droits de succession. Une annonce faite par Castaner  le vendredi et d énoncée par Macron lui-même lundi. Ce qui prouve à l’évidence qu’il y a un sérieux flottement dans la gouvernance et un manque de clarification sur les orientations politiques. C’était pourtant la mesure la plus significative de Macon qui compte tenu de sa dégringolade dans les sondages est contraints de reculer. Un recul qui marquera son quinquennat. Pire pour ne pas indisposer encore les retraités qui le soutiennent de moins en moins Macron sollicite une nouvelle fois la vulgarité en déclarant : « il ne faut pas emmerder les retraités ; cette reculade traduite un certain affolement du pouvoir dont la politique n’est plus soutenue que par environ 20 % de l’opinion publique cela d’autant plus que, fébrile, Macon multiplie les gaffes de communication en se montrant de plus en plus autoritaire et méprisant. Certes cette réforme était sans doute nécessaire vis-à-vis des gros patrimoines mais les Français craignaient sans doute à juste titre que Macon une nouvelle fois privilégie surtout les plus favorisés. D’où le sentiment général qu’il vaut au mieux ne rien changer dans ce domaine pour ne pas en être victime y compris pour les petits patrimoines. Selon un sondage Opinionway publié en mars, 80% des Français ne sont pas favorables aux droits de succession. Parmi eux, 75% estiment que le patrimoine transmis a déjà été imposé lorsque la personne décédée était en vie et 49% jugent que l’on “paye déjà trop d’impôts en France”.

Conseil constitutionnel : Mercier abandonne sous la pression

Conseil constitutionnel : Mercier abandonne sous la pression

 

Sale temps pour le Modem,  l’ancien garde des Sceaux MoDem a annoncé mardi dans un communiqué de presse qu’il renonçait à intégrer le Conseil constitutionnel, alors qu’il avait été nommé fin juillet par le président du Sénat, Gérard Larcher, en remplacement de Nicole Belloubet, qui a intégré le gouvernement. Le renoncement du sénateur du Rhône intervient alors que le 2 août une enquête préliminaire le visant a été ouverte par le Parquet national financier pour «détournements de fonds publics», suite aux révélations du Canard enchaîné. L’hebdomadaire satirique a révélé que Michel Mercier avait embauché ses filles au Sénat. La presse avait relevé plusieurs incohérences et la défense de l’ancien ministre était apparue maladroite.  «Alors que ma nomination n’est pas définitive, et dans les conditions créées par l’ouverture de cette enquête, je considère aujourd’hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire au Conseil constitutionnel», écrit Michel Mercier dans son communiqué. Vendredi dernier, la rue de Montpensier a publié un communiqué qui pouvait être interprété comme une pression invitant l’intéressé à renoncer à son poste. «Sans préjuger en rien (du) résultat (de l’enquête), le Conseil constitutionnel rappelle que les dispositions du décret du 3 novembre 1959 sur les obligations des membres du Conseil constitutionnel (…) Son article 1er prévoit que ceux-ci ont pour obligation générale de s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leurs fonctions», notaient les Sages. Ajoutant: «Il appartient au Conseil constitutionnel d’apprécier si l’un de ses membres a manqué à ses obligations. En pareil cas, le Conseil constitutionnel se prononce à la majorité des membres le composant. Le Conseil constitutionnel peut, le cas échéant, constater la démission d’office de l’un de ses membres». Le président du Sénat devra procéder à une nouvelle nomination dans les prochaines semaines, probablement à la rentrée. «Ça ne va pas se faire demain», confie au Figaro l’entourage de Gérard Larcher qui visiblement veut s »assurer de l’honorabilité du futur candidat !

 

Montebourg abandonne les meubles pour vendre des salades

Montebourg abandonne les meubles pour vendre des salades

 

Nouveau changement de fonction  pour Montebourg qui change son métier de vendeur de meubles pour celui de Marchand de salades. Il faut dire que le passage de Montebourg chez Habitat n’est pas nécessairement une réussite puisque le chiffre d’affaires a baissé de 10 % en 2015 ! Montebourg sera sans doute plus efficace pour vendre des salades politiques en profitant de la primaire organisée à gauche. Après avoir relancé la marinière Made in France peut-être Montebourg va-t-il promouvoir le slip tricolore ? A quelques jours de la fête de la rose qu’il organise tous les ans à Frangy-en-Bresse, l’ancien ministre de l’Economie va « suspendre ses activités chez Habitat… le temps de la campagne électorale », annonce-t-il au Canard enchaîné. Depuis mars 2015, il occupait le poste de vice-président de l’entreprise d’ameublement. Mais l’ancien ministre ne s’était pas arrêté là: il avait également investi dans une start-up française, New Wind, dont il était président du conseil de surveillance. Là encore, il va suspendre ses activités pour ne pas gêner la levée de fonds potentielle de l’entreprise. Comme le rappelle l’hebdomadaire, Arnaud Montebourg ne compte pas s’arrêter pour autant de travailler: il va poursuivre sa collaboration avec le groupe Talan, et conserve sa petite société Les Equipes du Made in France. Mais le plus gros projet qui l’attend reste encore son parti politique, Le Projet France. En attendant d’annoncer, peut-être, une candidature à Frangy le 21 août prochain.

 

(Avec RTL)

La Fed abandonne la hausse des taux

La Fed abandonne la hausse des taux

 

Inutile de tourner autour du pot, la Fed retourne sa veste en abandonnant son processus de relèvement des taux. Certes l’idée n’est pas abandonnée pour mars mais il est vraisemblable que consciente de la nette dégradation de l’activité internationale, la Fed fera l’impasse une nouvelle fois sur un relèvement. Cela d’autant plus que si la croissance aux États-Unis est encore solide, elle n’en manifeste pas moins quelques signes de tassement. Non seulement ce relèvement des taux est peu probable en mars mais on peut penser que compte tenu des tendances de l’activité mondiale la perspective d’un relèvement n’interviendra pas en 2016.  « Le comité surveille de près les évolutions économiques et financières mondiales et cherche à évaluer leur impact pour le marché du travail et l’inflation », a déclaré la Fed dans un communiqué qui diminue la probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion de son comité prévue en mars.   »Je pense qu’il n’y a rien de très surprenant », souligne toutefois Scott Brown, économiste chez Raymond James. « Il fallait bien qu’ils reconnaissent ce qui se passe dans le reste du monde et ils continuent à pencher en faveur d’une hausse de taux à un moment ou un autre, même si la question de savoir si cela se fera en mars, juin ou septembre reste ouverte. « C’est comme cet été; on a le sentiment qu’ils pourraient reporter la hausse des taux à cause des turbulences financières. » Les futures sur taux indiquent que les traders n’anticipent pas de nouvelle hausse de taux avant juillet et parient sur le fait que la banque ne les relèvera encore qu’une seule fois par la suite cette année. Quant aux investisseurs, selon une enquête Reuters réalisée avant la réunion, ils n’attendaient qu’une seule hausse, d’un quart de point, cette année, alors que la Fed avait évoqué au mois de décembre quatre hausses sur l’année.

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