Archive pour le Tag 'Abandon'

Page 2 sur 3

Ukraine: Le lâche abandon par l’Union européenne

Ukraine:  Le lâche abandon  par l’Union européenne

 

 

 

Inutile de tourner autour du pot en dépit des promesses et des vagues évolutions des relations économiques, politiques, l’Union européenne a décidé de lâcher l’Ukraine. On a d’abord refusé la protection aérienne comme les États-Unis, ce qui était prévisible. Mais on a évidemment exclu une éventuelle adhésion à l’OTAN mais aussi à l’union européenne. On a seulement promis des sanctions massives si la guerre se fait plus dure mais il s’agit surtout de dialectique politique pour cacher la mollesse de l’Europe. Et c’est cette mollesse que Poutine poursuit sa politique de terreur et de démolition de l’Ukraine. Car l’Ukraine va subir l’horreur avec la destruction matérielle de villes,  sans doute des centaines de milliers de blessés et de morts. Et en plus des pseudos référendums qui vont destituer les élus ukrainien. En clair l’union européenne a affiché son impuissance tout autant que sa lâcheté. Et le propos de Macron ne peut faire illusion :

« Soyons clair, il y a une guerre sur le terrain. Et nous ne sommes pas en guerre. Mais la réalité politique, le choix souverain, qui est le nôtre, est aussi celui-là. Et donc vous avez parfaitement le droit de dire que nous n’avons pas une réponse sur un théâtre de guerre, qui a été déclenchée par la Russie parce que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », a expliqué Emmanuel Macron à l’issue du Sommet de deux jours des Vingt-Sept à Versailles en réponse à une journaliste qui lui demandait si les Vingt-Sept étaient impuissants face à Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat MiG-29 polonais pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air. « Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Clairement, les Etats-Unis et les Vingt-Sept ne veulent pas donner à Vladimir Poutine des arguments de co-belligérance, ce qui entrainerait une nouvelle guerre mondiale (OTAN contre Russie). Cela vaut aussi pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine réclamé par Volodymyr Zelensky. Cette option a été catégoriquement exclue par les Etats-Unis comme l’Otan.

Le lâche abandon de l’Ukraine par l’Union européenne

Le lâche abandon de l’Ukraine par l’Union européenne

 

 

 

Inutile de tourner autour du pot en dépit des promesses et des vagues évolutions des relations économiques, politiques, l’Union européenne a décidé de lâcher l’Ukraine. On a d’abord refusé la protection aérienne comme les États-Unis, ce qui était prévisible. Mais on a évidemment exclu une éventuelle adhésion à l’OTAN mais aussi à l’union européenne. On a seulement promis des sanctions massives si la guerre se fait plus dure mais il s’agit surtout de dialectique politique pour cacher la mollesse de l’Europe. Et c’est cette mollesse que Poutine poursuit sa politique de terreur et de démolition de l’Ukraine. Car l’Ukraine va subir l’horreur avec la destruction matérielle de villes,  sans doute des centaines de milliers de blessés et de morts. Et en plus des pseudos référendums qui vont destituer les élus ukrainien. En clair l’union européenne a affiché son impuissance tout autant que sa lâcheté. Et le propos de Macron ne peut faire illusion :

« Soyons clair, il y a une guerre sur le terrain. Et nous ne sommes pas en guerre. Mais la réalité politique, le choix souverain, qui est le nôtre, est aussi celui-là. Et donc vous avez parfaitement le droit de dire que nous n’avons pas une réponse sur un théâtre de guerre, qui a été déclenchée par la Russie parce que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », a expliqué Emmanuel Macron à l’issue du Sommet de deux jours des Vingt-Sept à Versailles en réponse à une journaliste qui lui demandait si les Vingt-Sept étaient impuissants face à Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat MiG-29 polonais pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air. « Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Clairement, les Etats-Unis et les Vingt-Sept ne veulent pas donner à Vladimir Poutine des arguments de co-belligérance, ce qui entrainerait une nouvelle guerre mondiale (OTAN contre Russie). Cela vaut aussi pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine réclamé par Volodymyr Zelensky. Cette option a été catégoriquement exclue par les Etats-Unis comme l’Otan.

Afghanistan : le lâche abandon des occidentaux

Le spécialiste de l’Afghanistan Jean-Charles Jauffret, lundi 9 août sur franceinfo prédit « une date symbolique catastrophique pour la prise de Kaboul«  : le 11 septembre 2021. ‘xetrait)

franceinfo : Comment les talibans ont-ils pu reprendre aussi vite autant de territoires?

Jean-Charles Jauffret : C’est assez facile à comprendre. Dès lors que le pilier central, l’Amérique, puis l’OTAN, plient bagages, il y a une débandade générale d’une armée afghane qui ne se sent plus du tout soutenue. Je crois qu’il y a chute du moral qui est extrêmement importante. Les talibans pratiquent la tactique du boa constrictor en étouffant petit à petit la proie. Ils sécurisent d’abord leurs frontières, puis resserrent l’étau autour des grandes villes. Ensuite, ce sera Kaboul. On va se retrouver peut être avec une date symbolique catastrophique pour la prise de Kaboul, le 11 septembre 2021. D’autant qu’ils abritent en leur sein depuis deux ans une renaissance d’Al-Qaïda.

« La guérilla afghane des talibans est la plus riche du monde. »

Pourquoi les talibans cherchent-ils à prendre le contrôle des zones de production d’opium dans le sud du pays ?

Quand vous avez un pays qui est le premier narco-État du monde, avec 900 tonnes d’héroïne pure par an, 7 000 à 8000 tonnes d’opium produit par an, soit 90% de la production mondiale. Vous pouvez vous acheter les derniers modèles d’armes, vous pouvez acheter n’importe quelle complicité. Ce ne sont plus les talibans de 2001 aux revenus qu’on pouvait estimer assez modestes. Ils contrôlent les champs de pavot de la principale région productrice depuis des années.

« Nous vivons un drame en direct après 20 ans de présence inutile de l’OTAN et des Etats-Unis. »

La solution, ce serait que les Etats-Unis stoppent leur retrait ?

Non, le processus est enclenché. C’est une prise de conscience à l’échelle mondiale qu’il faudrait, mais on en est vraiment très loin. Une seule capitale se réjouit de ce qui se passe, c’est Islamabad et donc le Pakistan. En dehors de ce pays, tous les pays frontaliers et l’ensemble de la communauté internationale sont inquiets. Sauf qu’on l’a vu il y a quatre jours encore à New York, l’ONU a décidé de ne rien décider. Nous assistons au naufrage d’un pays en nous croisant les bras. On assiste aussi à cette déferlante de milliers de réfugiés qui prennent la route de la Turquie.

EDF : Abandon du projet Hercule ou confusion ?

EDF : Abandon du projet Hercule ou confusion ?

Officiellement le ministre de l’économie a déclaré que le projet Hercule qui vise à réorganiser EDF en plusieurs sociétés à ouvrir à la concurrence était abandonné. Le ministre de l’économie est pris entre deux feux celui de la commission européenne qui risque d’exiger davantage de libéralisation et la pression des syndicats qui veulent conserver l’unité actuelle.

 

À l’origine pour schématiser , le projet Hercule prévoyait  la constitution de deux entités. Une entité EDF essentiellement consacrée à la production et une autre société pour la distribution ouverte à la concurrence.

 

En fait, le ministre de l’économie semble maintenir le principe d’entité autonome de production et d’entités de distribution simplement en changeant le nom du projet Hercule. « Oublions Hercule et construisons ensemble le grand EDF. » Dans les colonnes du quotidien Ouest-France, vendredi 23 avril, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a acté l’abandon du nom  »projet Hercule » à propos du chantier tant décrié de réorganisation d’EDF. Présenté en juin 2019, ce plan consiste en une transformation du groupe EDF en trois entités distinctes. Il fait déjà l’unanimité contre lui, syndicats et opposition y voyant une manière de démanteler une entreprise stratégique.

Le seul changement vis-à-vis du projet Hercule consisterait à créer une direction des ressources humaines communes entre les différentes sociétés EDF.

« La réforme d’EDF est désormais innommée et ne s’appellerait plus Hercule mais ses fondamentaux restent absolument inchangés avec un morcellement et une désorganisation réaffirmés. Les salariés du groupe EDF (…) continuent de rejeter cette réforme avec raison et détermination », déclarait l’intersyndicale dans un communiqué du 8 avril (PDF). Des réunions avec l’ensemble des confédérations syndicales auront lieu à l’initiative du ministre pendant la semaine du 26 avril.

Roissy: abandon du projet d’extension

Roissy: abandon du projet d’extension

Abandon du projet d’extension prévue au profit d’un nouveau projet se fondant sur l’aviation verte. La conjoncture économique du transport aérien aura eu raison de l’agrandissement de Roissy. Quant à la perspective d’un transport aérien en particulier vers l’hydrogène , ce ne sera pas mûr avant une trentaine d’années. D’ici là les plans d’aménagement de l’aéroport ont le temps d’être revus. Il est clair que son dans l’environnement économique et financier qui plombe le secteur aérien, il paraissait inévitable que le projet d’extension soit pour l’instant mis entre parenthèses.

Le gouvernement a donc demandé à l’opérateur Aeroports de Paris d’abandonner le «projet obsolète qui n’était plus aligné sur la politique environnementale», a déclaré la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili dans un entretien publié jeudi dans Le Monde.

ADP a confirmé l’annulation du projet, s’engageant à proposer une stratégie alternative pour transformer les aéroports Charles de Gaulle et Orly en «leaders de l’aviation verte».

Les expansions d’aéroports sont de plus en plus en conflit avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, générant souvent des défis juridiques. Dans le même temps, la crise des voyages liés aux coronavirus a donné aux décideurs plus de temps pour examiner les ambitions de capacité.

La Cour suprême du Royaume-Uni a récemment annulé une décision antérieure contre la troisième piste prévue de Londres Heathrow, mais le projet se heurte toujours à des obstacles administratifs et juridiques.

L’expansion de Paris aurait augmenté la capacité de Charles de Gaulle de 40 millions de passagers par an, soit environ 50%, tout en créant 50 000 emplois, selon ADP, une société majoritairement détenue par l’État.

La décision de mettre fin au projet est «l’une des conséquences de la crise du COVID-19», indique le communiqué d’ADP.

Toute extension future de l’aéroport qui augmenterait les émissions serait interdite par un projet de loi français basé sur des propositions développées l’année dernière par une soi-disant «convention citoyenne sur le climat».

Mais les mises à niveau déjà en cours ne sont pas affectées par le projet de loi, et le gouvernement du président Emmanuel Macron a renoncé aux promesses de mettre en œuvre d’autres recommandations de la convention, notamment une augmentation immédiate des taxes aériennes.

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Alors qu’on promet partout le câble, les territoires ruraux devront encore se satisfaire du vieux réseau cuivre souvent suspendu aux branches des arbres ou traînant par terre. Théoriquement les territoires ruraux devraient être essentiellement desservis pour le câble par voie aérienne. On se demande comment puisque souvent c’est la ligne qui soutient les poteaux.

200 élus ruraux dénoncent donc l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

Téléphone fixe : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe : un abandon total dans les territoires ruraux

200 élus ruraux dénoncent l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

 

Coronavirus : le honteux abandon des Ehpad

Coronavirus : le honteux abandon des  Ehpad

 

C’est  un véritable scandale auquel nous assistons avec l’abandon des EHPAD. Il faut d’ailleurs observer que l’impact du Coronavirus dans ces établissements de personnes dépendantes a été complètement oublié même dans les statistiques. Ainsi ce n’est qu’il y a quelques jours qu’on a intégrés le nombre de décès de ces établissements, soit de l’ordre de 2000.

D’ailleurs on fait toujours la distinction entre les décès intervenus en milieu hospitalier et ceux intervenus dans les EHPAD. Comme si les EHPAD n’étaient pas des établissements spécialisés pour gérer les thérapies des personnes dépendantes. Dès le départ la consigne a été de fermer totalement l’accès au public des EHPAD. Des établissements complètement confinés y compris le personnel mais sans aucun matériel de protection et de prévention.

Ce n’est que très récemment on a enfin accordé des masques   ces  établissements dont le personnel manifeste une attitude tout à fait exemplaire. Certains acceptant même de demeurer sur place en dehors de leurs heures de service. Il y a quelque chose comme un aveu d’abandon de la part des pouvoirs publics qui considèrent sans doute que la vie d’une personne âgée vaut moins que celle d’autres.

Une curieuse conception des valeurs de la civilisation. Sans matériel, sans équipement, sans traitement- en tout cas à la hauteur des besoins- les EHPAD tentent de survivre en plus souvent avec un personnel réduit. Un  par ailleurs tu réellement insuffisant et qui pour récompense de ses efforts devra pour la plupart se contenter du SMIC !

Ford, Ascoval, Alstom etc.: la politique industrielle à l’abandon

Ford, Ascoval, Alstom etc.: la politique industrielle à l’abandon

Trois  dossiers récents  Ford Aquitaine, Ascoval et Alstom,  témoignent des difficultés de  l’industrie française et expliquent  en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours du gouvernement. Au mieux, on regrette la fermeture d’usines ou de sites. . Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. La seule réaction de Macron a été d’indiquer qu’il demanderait le remboursement de fonds publics. Un peu court comme politique industrielle  Ce n’est pas ce qui donnera de l’emploi aux chômeurs potentiels. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

« Cahiers de doléances » : justice sociale et abandon des territoires

« Cahiers de doléances » : justice sociale et abandon des territoires

D’après les cahiers de doléances des maires ruraux de France, les revendications les plus souvent exprimées concernent la justice fiscale et sociale. La rémunération des élus et des hauts-fonctionnaires, ainsi que leurs privilèges, sont pointés du doigt. Les réclament le retour de l’ISF, la renationalisation des autoroutes ou encore la taxation des transactions financières. Un « ras-le-bol fiscal » apparaît clairement : la taxe carbone, la TVA sur les produits de première nécessité, les niveaux du Smic comme des pensions de retraite sont très critiqués. . Ces « cahiers de doléances » font également remonter un besoin de davantage de démocratie participative et de transparence, alors que le système actuel est jugé injuste et incompréhensible. Des contributeurs pointent le manque de lisibilité de l’organisation territoriale et de représentativité des élus. Ils réclament la mise en place de scrutin à la proportionnelle, la suppression du Sénat et l’instauration du vote blanc. Revient aussi l’une des revendications phares des « gilets jaunes » : la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne. Les participants regrettent que la France rurale soit « sacrifiée », pointant la disparition progressive de certains services publics, la désertification médicale et la réduction de la vitesse sur les routes secondaires à 80km/h. La baisse du pouvoir d’achat, l’absence d’ascenseur social sont également mentionnés. Certains dénoncent aussi l’immigration incontrôlée qui, selon eux, engendrerait une « perte d’identité » et des « dépenses sociales supplémentaires ».

Le réseau de Téléphonie fixe à l’abandon

Le réseau de Téléphonie fixe à l’abandon

 

Il est clair que depuis la libéralisation, c’est-à-dire la multiplication des opérateurs de télécom le réseau de téléphonie fixe est dans un état lamentable. Précédemment l’entretien était correctement assuré par France télécom. Depuis France Télécom est devenu Orange et s’est trouvé confronté à une concurrence très agressive. Du coup Orange a pratiquement laissé tomber l’entretien des lignes dont certaines pendouillent même sur le sol où sont rattachés avec des bouts de ficelle à des branches d’arbres. Au premier coup de vent c’est la rupture assurée surtout dans la France périphérique ou l’état des lignes est encore pire que dans les zones agglomérées. Pourtant théoriquement l’entretien du réseau fixe incombe à Orange en tant qu’ coopérateur du service universel. Du coup l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a mis en demeure Orange, mardi, de respecter son obligation de qualité de service en tant qu’opérateur du service universel du téléphone fixe. Le régulateur a déploré dans un communiqué une « dégradation progressive de la qualité de service » de l’opérateur, censé proposer un service de téléphonie abordable et pour tous. C’est par un arrêté du 27 novembre 2017 que l’ancien France Télécom avait été désigné pour trois ans comme opérateur chargé de fournir les prestations « raccordement » et « service téléphonique » du service universel. Pour étayer ses accusations, l’Arcep cite des critères de qualité de service précis du son cahier des charges, comme le délai maximum pour traiter 85% des dérangements d’abonnés. Il devrait être de 48 heures mais ce délai a atteint 70 heures au premier trimestre 2018, puis 63 heures au deuxième.« Orange doit redresser le tir de toute urgence, dès la fin de l’année. Peu importent les moyens, nous voulons des résultats », a mis en garde le président de l’Arcep Sébastien Soriano, dans un entretien à paraître mercredi dans Le Figaro.

L’impôt à la source : mise en œuvre, report ou abandon ?

L’impôt à la source : mise en œuvre, report ou abandon ?

 Finalement le gouvernement lui-même a instillé l’inquiétude sur le sort qui sera réservé au prélèvement à la source. Déjà reporté, ce prélèvement devait intervenir au 1er janvier mais pour des raisons davantage politiques que techniques le pouvoir se demande s’il est bien opportun de créer une nouvelle source de mécontentement chez les salariés. En outre, les entreprises sont fondamentalement contre d’avoir à se situé à l’administration fiscale. La grande peur,  c’est que les salariés qui contrairement aux entreprises résonnent en net sur le salaire constatent une brutale diminution de la rémunération de 100 euros en moyenne hors le pouvoir d’achat des Français a déjà subi une perte 0,6 % au premier semestre, elle pourrait atteindre 1 % d’ici la fin2018 avec la reprise de l’inflation. Paradoxalement les Français sont pour la mise en œuvre de cette réforme à hauteur de 64 % des intéressés. Mais le sentiment des Français n’intègre sans doute pas encore l’effet psychologique d’une baisse sensible de la feuille de paye en net. Pas étonnant que le gouvernement s’interroge non pas tellement sur des questions techniques (type bug)) mais sur l’opportunité politique et sociale de la mise en œuvre d’une telle réforme qui n’est pas sans danger.

Le gouvernement prépare l’abandon de Notre-Dame des Landes

Le gouvernement prépare l’abandon de Notre-Dame des Landes

 

En laissant filtrer des informations depuis plus d’une semaine,  le gouvernement teste en fait l’opinion à propos du projet de Notre-Dame des Landes. On semble s’orienter vers un réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes. Cependant pour faire passer la pilule auprès des partisans de Notre-Dame des Landes, on promet en même temps de faire évacuer la ZAD pour Emmanuel macro il s’agit de ne pas se couper des écolos et notamment de Nicolas Hulot dont la présence est si précieuse au gouvernement pour faire avaler le maintien du nucléaire mais il faut montrer en même temps l’autorité de l’État par une grande opération de police. Une opération de police qui n’a plus grand intérêt si le projet de Notre-Dame des Landes est abandonné. En effet avec le temps la ZAD  va se vider progressivement de la plupart de ses occupants dans la mesure où le motif de mobilisation aura disparu. Du coup, le gouvernement accumule truismes et fanfaronnades pour satisfaire les partisans des deux camps. Pour preuve les déclarations du  Premier ministre Edouard Philippe  “Les besoins liés au développement du transport aérien dans le Grand Ouest justifient la réalisation d‘une plate-forme qui sera dimensionnée sur les hypothèses connues, c‘est-à-dire le doublement du trafic aérien d‘ici 2040”, a déclaré le Premier ministre lors d‘une déclaration à la presse. “Il existe deux façons de répondre à ce besoin”, a-t-il poursuivi. “La première serait de réaliser Notre-Dame-des-Landes tel qu‘il a été conçu, la seconde, et c‘est un élément nouveau, serait de procéder a un réaménagement complet de l‘aéroport existant de Nantes Atlantique”. Les deux présentent des avantages et des inconvénients, a déclaré le Premier ministre sur la base du rapport. Réfutant l‘idée de “Notre-Dame-des-Landes ou rien”, Edouard Philippe a ajouté: “Le rapport nous invite à réfléchir sur un choix qui se formaliserait plutôt de la façon suivante: ‘Notre-Dame-des-Landes ou un réaménagement de l‘aéroport de Nantes Atlantique’.” Le président de la République rendra une décision d‘ici fin janvier. “Cette décision sera claire, sera assumée par le gouvernement et elle doit nous permettre de répondre aux besoins identifiés” et de “de garantir un retour à la normale notamment sur les questions d‘ordre public». Bref, c’est parler pour ne rien dire !

« On a abandonné notre tissu industriel (Jean-Pierre Chevènement)

« On a abandonné notre tissu industriel (Jean-Pierre Chevènement)

Dans une interview à la Tribune, Jean-Pierre Chevènement s’inquiète d’une « globalisation devenue folle » qui a créé des fractures géographiques, sociales, générationnelles. Surtout, elle a mis en crise le modèle républicain et « périmé » le projet européen initié par la France après 1945. Jean-Pierre Chevènement défend un projet « d’Europe européenne »  de l’Atlantique à l’Oural, qui permettrait à l’Europe de se relever et de peser face aux Etats-Unis et à la Chine. Pour la France, l’ancien ministre défend l’idée d’un gouvernement de « salut public » et regrette la disparition de toute politique industrielle.  Et s’il ne conteste pas qu’il y a des efforts à demander au pays pour le redresser, il prône cependant de l’équité dans la répartition de ces efforts. Équité qu’il ne retrouve pas dans le programme de François Fillon. Extraits :

A propos du décrochage industriel

C’est bien le fruit d’un choix de nos élites – conscient ou inconscient – d’abandonner l’industrie. A la fin des années 1970, c’est l’idéologie post-industrielle qui dominait. Alain Touraine en avait fait la thèse. L’avenir était à la société de services. On pensait qu’il suffirait de briller sur quelques créneaux comme l’aéronautique, le luxe ou la pharmacie, les industries de défense, etc. Mais on a abandonné ou délaissé les autres industries, même l’automobile, par exemple. En 2000, nous avions un excédent commercial de 6 milliards d’euros dans ce secteur, en 2006, nous n’avions plus d’excédent et désormais nous avons un déficit de 10 milliards d’euros. De son côté, l’Allemagne affiche un excédent dans ce seul secteur de 137 milliards d’euros, les deux tiers de son excédent commercial total ! C’est que l’Allemagne a su utiliser la main d’œuvre à bas coût d’Europe centrale pour produire les composants, tout en continuant de les assembler en Allemagne où se concentrent aussi les fabrications et les fonctions à haute valeur ajoutée, ainsi la recherche et les sièges sociaux. En France on a complètement délocalisé l’industrie vers l’Espagne, le Portugal, la Slovaquie, la République tchèque ou la Roumanie… On a commis ici une erreur d’analyse en ne partant pas de l’industrie qui est la base de tout, mais des grandes masses macroéconomiques. On a ainsi abandonné notre tissu industriel, ce qui sape les bases de notre commerce extérieur, comme on le voit avec le creusement de notre déficit commercial en 2016. Y a-t-il meilleur baromètre de la compétitivité d’un pays ?

Mais, là encore, ce choix ne prend-il pas ses racines dans le choix de 1983 où l’on a préféré privilégier la monnaie forte et le maintien dans le système monétaire européen (SME) ?

En effet. Je plaidais alors pour une forme de dévaluation monétaire de 10 à 15 % par rapport au mark car je considérais que, dans un monde mobile, où depuis 1976 (les accords de la Jamaïque), le dollar était la monnaie mondiale, il fallait s’ajuster et ne pas s’en tenir à une parité artificielle. L’économie française n’était pas de taille à être le point d’ancrage monétaire de l’Europe. Ce pragmatisme était d’ailleurs le choix qu’avait fait le général de Gaulle en 1958 lorsqu’il a procédé à deux dévaluations d’un montant cumulée de 37,5 %, choix répété ensuite par Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing. J’ai conseillé à François Mitterrand d’en faire autant et je n’ai pas été entendu. Il a manqué une vision globale incluant l’industrie. S’est imposée au contraire une libéralisation financière dictée par l’idéologie néolibérale et la croyance en l’efficience des marchés. Le choix simultané de la monnaie forte et du capitalisme financier a entraîné un développement extraverti de nos entreprises et l’étiolement du tissu industriel national.

Votre comparaison des deux décrochages français est frappante. Vous décrivez comment les élites, après 1870, ont préféré investir ailleurs qu’en France et ont fait le choix de la valorisation de leur épargne en or, provoquant un retard d’investissement industriel du pays. Ce choix de l’épargne en monnaie forte des élites est donc une constante en France ?

Ce choix d’extraversion est à la base du développement des multinationales françaises qui croissent principalement à l’étranger. Le CAC 40 est une création conjointe de la gauche qui a nationalisé  et de la droite, qui a privatisé. C’est exactement le même phénomène qu’avant 1914 lorsque nous préférions investir en Russie, en Amérique Latine ou dans l’Empire ottoman qu’en France. Cette puissance financière rentière s’opposait alors au choix allemand d’une industrialisation renforcée par la recherche appliquée dans l’électricité ou la chimie, et s’appuyant sur un marché intérieur solide grâce à l’expansion démographique et au développement de l’Etat social bismarckien. L’Allemagne a alors fait le choix de la puissance endogène, la France de la puissance extravertie. Et c’est comme cela qu’elle a raté la marche de la deuxième révolution industrielle.

La France s’est rattrapée après 1945 à travers le développement de grandes entreprises publiques. Mais, mon opinion, c’est qu’elle n’avait pas comblé son retard en 1975 lorsqu’est venue une période plus difficile. Pour cela, il aurait fallu conserver les outils de l’Etat stratège pour muscler nos points forts et pour encourager le tissu de PME en renonçant à la « monnaie forte » qui ne pouvait que handicaper nos exportations. Mais c’était sans compter avec les Inspecteurs des Finances  hantés par la nostalgie de l’étalon-or et du bloc-or à laquelle la France de l’entre-deux-guerres est restée tardivement attachée jusqu’en 1936. Ainsi le choix de l’euro en 1992 et avant lui du système monétaire européen (en 1979), c’est-à-dire l’arrimage au mark, apparaissent comme la traduction d’un choix plus profond, celui  de la rente au détriment de l’industrie.

Comment se situe la France ? 

Elle s’est marginalisée. Nos exportations sont de 450 milliards d’euros contre 1.200 milliards d’euros pour l’Allemagne. Politiquement, notre capacité d’initiative semble éteinte. Voir l’Ukraine et le Moyen-Orient.

Certains, comme François Fillon, par exemple, défendent l’idée qu’une politique de « réformes » libérales sévères pourrait conduire à un rééquilibrage de la relation franco-allemande. C’était aussi l’idée de François Hollande. Qu’en pensez-vous ?

Les deux approches, de François Fillon et François Hollande, diffèrent en ce que François Fillon prévoit des transferts aux entreprises deux fois plus élevés que ceux opérés par François Hollande et qu’il demande aux salariés un effort sans contrepartie: retour aux 39 heures dans la fonction publique et plus aucune limite autre que négociée dans le cadre de l’entreprise dans le reste de l’économie. Je suis favorable à une politique de l’effort, mais il faut que cet effort soit équitablement partagé. L’idée de François Fillon reste, me semble-t-il,  d’agir sur les seuls indicateurs macro-économiques. Il s’agit de compenser par une forte dévaluation interne, l’impossibilité d’une dévaluation externe dans le système de la monnaie unique. Mais le malade risque de mourir guéri car les effets d’une politique ne sont pas toujours ceux que l’on prévoit. Il y a un risque de récession. Tout dépendra du contexte extérieur, sera-t-il favorable ? Je n’en suis pas sûr.

La  stratégie voulue par François Fillon est-elle en mesure de mettre fin à la marginalisation de la France dans l’Europe ? 

Je crains que non. Les effets du rattrapage sont forcément longs. Il faut développer la recherche et travailler beaucoup. C’était possible entre 1945 et 1975 dans un contexte très favorable. Comme avec un choc électrique, on n’est pas toujours sûr de voir le cœur du patient repartir… Ce qui me semble essentiel, c’est qu’une telle politique ne remplace pas une vraie politique industrielle. Or, tous les éléments d’une politique industrielle ont disparu : l’administration ne sait plus piloter l’industrie, les banques ne prêtent plus aux PME, les applications de la recherche sont en panne. Je ne veux pas critiquer le crédit impôt recherche que j’ai moi-même créé pour les petites entreprises industrielles en 1983, mais le volet de la recherche industrielle manque toujours. Où est l’Etat stratège dans le projet Fillon ?

Vous plaidez en faveur d’un « gouvernement de salut public », est-ce une façon pour vous de transcender le clivage gauche/droite ?

Je ne crois pas à l’union nationale mais je défends l’idée d’un gouvernement capable, un jour, de redresser le pays. Je ne conteste pas l’idée d’un effort nécessaire pour y parvenir. Ce qui me préoccupe c’est le double risque de l’injustice sociale et de l’inefficacité globale. Il manque surtout une vision pour la France à l’horizon de 30 ou 40 ans. Or, un tel projet donnerait le sentiment aux Français qu’ils peuvent de nouveau parler au reste du monde et qu’il n’y aura pas que les Etats-Unis et la Chine au XXIe siècle. Cela montrerait qu’il y a une place pour une France et une Europe indépendantes, ce qu’avait entrevu le général de Gaulle en son temps quand il évoquait « l’Europe européenne ».

Abandon de l’écotaxe est « une erreur désastreuse », estime Cécile Duflot qui n’y connait rien !

Abandon de l’écotaxe est « une erreur désastreuse », estime Cécile Duflot qui n’y connait rien !

 

 

Une erreur désastreuse pour Duflot l’écolo politisée qui ne connait rien à économie et pas grand-chose à l’écologie. Sur le fond, les écolos ont raison de plaider pour un autre modèle de développement qui a certainement atteint ses limites pour autant la stratégie proposée pour y parvenir est complètement illusoire voire contre productive. Duflot ignore sans doute l’évolution des parts de marchés des différents pavillons routiers, l’écroulement du pavillon français notamment. Le fait qu’aujourd’hui ce sont surtout de pavillons de pays de l’Est qui rendent le transport auusi peu chers ; L’écotaxe aurait frappé en priorité le pavillon français essentiellement replié sur le territoire national tandis que les pavillons étrangers par le jeu de la péréquation des coûts (et le cabotage) auraient pu encore davantage concurrencer le transport français sur le territoire national. Conclusion, cela n’aurait strictement rien changé sur le plan de la mobilité des biens, au contraire. C’est une conception globale de politique des transports qui peut changer les choses et cela au plan européen et non des mesures de taxation partielles et partiales.  L’ancienne ministre écologiste a évoqué l’abandon de l’écotaxe ce vendredi, annoncé la veille par Ségolène Royal.   »Je suis consternée ». Cécile Duflot n’a pas mâché ses mots envers François Hollande et le gouvernement, au lendemain de l’annonce de l’abandon de l’écotaxe. « Je considère que c’est une erreur désastreuse », a déclaré l’écologiste sur RTL vendredi 10 octobre.  L’ancienne ministre du Logement a déploré le manque de « courage politique » de la majorité. « Dès qu’il s’agit de passer aux actes, il n’y a plus personne », a-t-elle déploré. Et d’ajouter : « Abandonner l’écotaxe, c’est 450 millions d’euros qui vont manquer pour faire des travaux et des bus. » L’ex-patronne d’Europe Écologie-Les Verts a plaidé pour « une autre manière de travailler et de produire », parce que selon elle, « on a atteint les limites d’un système ».    »Il faut changer de modèle », a martelé la député de Paris. « Quand des animaux sont élevés en Bretagne et vont être abattus à l’autre bout de l’Europe parce qu’ils sont transportés par des camions, raconte Cécile Duflot, on a la double peine. »

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol