Archive pour le Tag 'Abandon'

Afrique : Abandon militaire de la France ?

Afrique : Abandon militaire de la France ?

Il est clair que la France dispose d’un système de défense particulièrement sous-dimensionnée. Elle a de plus en plus de difficultés à assurer des missions dans les opérations extérieures et elle serait bien dans l’incapacité de faire face à un conflit de haute intensité et de longue durée sur son territoire.

Pour boucher les trous de la raquette en quelque sorte, il est question de revoir la présence militaire de la France en Afrique. En clair de se désengager. Le problème est que la place sera vite prise par la Russie en particulier exemple au Mali et maintenant au Burkina Faso.

Alors que le président de la république parle d’un renforcement du dispositif global de défense, dans les faits la France subit avec l’opération Barkhane un véritable échec. À tel point que la France a été obligée de se retirer complètement du Mali sur pression de forces notamment politiques proches de la Russie. Ainsi le groupe Wagner a remplacé la France ! On envisage maintenant de se retirer aussi du Burkina Faso ou des mouvements de protestation contre la France sont aussi organisés par des groupes de pressions au service de la Russie.

Demain peut-être faudra-t-il se retirer aussi du Niger et plus tard pourquoi pas aussi de pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire (en conflit larvé actuellement avec le Burkina Faso);

Outre des emprises au Niger, au Tchad et au Burkina Faso, ouvertes pour conduire des opérations extérieures antiterroristes, l’armée française est installée dans quatre autres pays: la Côte d’Ivoire (environ 900 soldats), le Sénégal (environ 350 soldats), le Gabon (environ 350 soldats) et Djibouti (environ 1 500 soldats). Ces bases forment un maillage essentiel à la préservation des intérêts de la France et de ses ressortissants. S’en priver risque de contraindre fortement les capacités d’intervention française, notamment en cas d’évacuation sanitaire.

Cette situation révèle l’insuffisance dramatique des moyens de la défense française et de ce point de vue les orientations budgétaires confirment cette situation même avec des progrès mais qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.

. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche.

Les déclarations du ministre de la défense Sébastien le cornu résonne comme un aveu.
. «Il n’est plus question de lutter contre le terrorisme « à la place » de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il.

Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l’ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

Politique et Afrique : Abandon militaire de la France ?

Politique et Afrique : Abandon militaire de la France

Il est clair que la France dispose d’un système de défense particulièrement sous-dimensionnée. Elle a de plus en plus de difficultés à assurer des missions dans les opérations extérieures et elle serait bien dans l’incapacité de faire face à un conflit de haute intensité et de longue durée sur son territoire.

Pour boucher les trous de la raquette en quelque sorte, il est question de revoir la présence militaire de la France en Afrique. En clair de se désengager. Le problème est que la place sera vite prise par la Russie en particulier exemple au Mali et maintenant au Burkina Faso.

Alors que le président de la république parle d’un renforcement du dispositif global de défense, dans les faits la France subit avec l’opération Barkhane un véritable échec. À tel point que la France a été obligée de se retirer complètement du Mali sur pression de forces notamment politiques proches de la Russie. Ainsi le groupe Wagner a remplacé la France ! On envisage maintenant de se retirer aussi du Burkina Faso ou des mouvements de protestation contre la France sont aussi organisés par des groupes de pressions au service de la Russie.

Demain peut-être faudra-t-il se retirer aussi du Niger et plus tard pourquoi pas aussi de pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire (en conflit larvé actuellement avec le Burkina Faso);

Outre des emprises au Niger, au Tchad et au Burkina Faso, ouvertes pour conduire des opérations extérieures antiterroristes, l’armée française est installée dans quatre autres pays: la Côte d’Ivoire (environ 900 soldats), le Sénégal (environ 350 soldats), le Gabon (environ 350 soldats) et Djibouti (environ 1 500 soldats). Ces bases forment un maillage essentiel à la préservation des intérêts de la France et de ses ressortissants. S’en priver risque de contraindre fortement les capacités d’intervention française, notamment en cas d’évacuation sanitaire.

Cette situation révèle l’insuffisance dramatique des moyens de la défense française et de ce point de vue les orientations budgétaires confirment cette situation même avec des progrès mais qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.

. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche.

Les déclarations du ministre de la défense Sébastien le cornu résonne comme un aveu.
. «Il n’est plus question de lutter contre le terrorisme « à la place » de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il.

Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l’ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

Afrique : Abandon militaire de la France ?

Afrique : Abandon militaire de la France

Il est clair que la France dispose d’un système de défense particulièrement sous-dimensionnée. Elle a de plus en plus de difficultés à assurer des missions dans les opérations extérieures et elle serait bien dans l’incapacité de faire face à un conflit de haute intensité et de longue durée sur son territoire.

Pour boucher les trous de la raquette en quelque sorte, il est question de revoir la présence militaire de la France en Afrique. En clair de se désengager. Le problème est que la place sera vite prise par la Russie en particulier exemple au Mali et maintenant au Burkina Faso.

Alors que le président de la république parle d’un renforcement du dispositif global de défense, dans les faits la France subit avec l’opération Barkhane un véritable échec.
À tel point que la France a été obligée de se retirer complètement du Mali sur pression de forces notamment politiques proches de la Russie. Ainsi le groupe Wagner a remplacé la France ! On envisage maintenant de se retirer aussi du Burkina Faso ou des mouvements de protestation contre la France sont aussi organisés par des groupes de pressions au service de la Russie. Demain peut-être faudra-t-il se retirer aussi du Niger et plus tard pourquoi pas aussi de pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire (en conflit larvé actuellement avec le Burkina Faso);

Outre des emprises au Niger, au Tchad et au Burkina Faso, ouvertes pour conduire des opérations extérieures antiterroristes, l’armée française est installée dans quatre autres pays: la Côte d’Ivoire (environ 900 soldats), le Sénégal (environ 350 soldats), le Gabon (environ 350 soldats) et Djibouti (environ 1 500 soldats). Ces bases forment un maillage essentiel à la préservation des intérêts de la France et de ses ressortissants. S’en priver risque de contraindre fortement les capacités d’intervention française, notamment en cas d’évacuation sanitaire.

Cette situation révèle l’insuffisance dramatique des moyens de la défense française et de ce point de vue les orientations budgétaires confirment cette situation même avec des progrès mais qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.

. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche.

Les déclarations du ministre de la défense Sébastien le cornu résonne comme un aveu.
. «Il n’est plus question de lutter contre le terrorisme « à la place » de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il.

Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l’ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

Abandon militaire de la France: Après le Mali, le Burkina Faso, demain le Niger et la Côte d’Ivoire ?

Abandon militaire de la France: Après le Mali, le Burkina Faso, demain demain le Niger et la Côte d’Ivoire ?


Alors que le président de la république parle d’un renforcement du dispositif global de défense, dans les faits la France subit avec l’opération Barkhane un véritable échec.
À tel point que la France a été obligée de se retirer complètement du Mali sur pression de forces notamment politiques proches de la Russie. Ainsi le groupe Wagner a remplacé la France ! On envisage maintenant de se retirer aussi du Burkina Faso ou des mouvements de protestation contre la France sont aussi organisés par des groupes de pressions au service de la Russie. Demain peut-être faudra-t-il se retirer aussi du Niger et plus tard pourquoi pas aussi de pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire (en conflit larvé actuellement avec le Burkina Faso).

Cette situation révèle l’insuffisance dramatique des moyens de la défense française et de ce point de vue les orientations budgétaires confirment cette situation même avec des progrès mais qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.

. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche.

Les déclarations du ministre de la défense Sébastien le cornu résonne comme un aveu.
. «Il n’est plus question de lutter contre le terrorisme « à la place » de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il.

Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l’ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

Abandon militaire de la France: Après le Mali, le Burkina Faso, demain la Cote d’Ivoire ?

Abandon militaire de la France: Après le Mali, le Burkina Faso, demain la Cote d’Ivoire ?


Alors que le président de la république parle d’un renforcement du dispositif global de défense dans les faits la France subit avec l’opération Barkhane un véritable échec.
À tel point que la France a été obligée de se retirer complètement du Mali sur pression de forces notamment politiques proches de la Russie. Ainsi le groupe Wagner a remplacé la France ! On envisage maintenant de se retirer aussi du Burkina Faso ou des mouvements de protestation contre la France sont aussi organisés par des groupes de pressions au service de la Russie. Demain peut-être faudra-t-il se retirer aussi du Niger et plus tard pourquoi pas aussi de pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire (en conflit larvé actuellement avec le Burkina Faso).

Cette situation révèle l’insuffisance dramatique des moyens de la défense française et de ce point de vue les orientations budgétaires confirment cette situation même avec des progrès mais qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.

. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche.

Les déclarations du ministre de la défense Sébastien le cornu résonne comme un aveu.
. «Il n’est plus question de lutter contre le terrorisme « à la place » de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il.

Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l’ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre.

Abandon progressif des maths au lycée : Bayrou responsable (en 1993)

Abandon progressif des maths au lycée : Bayrou responsable 

 

La désaffection des jeunes pour les sciences a commencé il y a près de trente ans avec une décision du ministre de l’éducation nationale François Bayrou, rappelle Dominique Raulin, agrégé de mathématiques et docteur en sciences de l’éducation, dans une tribune au « Monde ».

 

Le printemps a mis en évidence une réalité inquiétante : le manque de candidats aux concours de recrutement dans les disciplines scientifiques. Différentes raisons peuvent l’expliquer, notamment la désaffection des jeunes pour les sciences – qui n’est pas une spécificité française –, mais aussi une suite de décisions politiques prises au cours des trente dernières années qui ont explicitement eu pour but de réduire l’importance des mathématiques dans l’enseignement secondaire.

Après la seconde guerre mondiale, plusieurs générations ont cru que l’avenir du monde se trouvait dans la science. Il suffit pour s’en persuader d’observer le désarroi, en 2020, des adultes de plus de 50 ans devant l’incapacité de la médecine à maîtriser le développement de la pandémie de Covid-19 – même si, en revanche, peu d’observateurs ont apprécié la performance scientifique qu’a représentée la mise au point d’un vaccin.

Ainsi, les sociétés à travers le monde qui jusque-là étaient persuadées que la science pourrait apporter une réponse à toutes les questions se sont retrouvées démunies, perdues, orphelines. C’est d’autant plus étonnant que les alertes sur les méfaits de la science se sont multipliées depuis la fin du XXe siècle : des pesticides aux gaz à effet de serre, en passant par le traitement des déchets nucléaires… Mais beaucoup d’adultes ont longtemps considéré les risques induits comme largement exagérés.

Les plus jeunes, quant à eux, inquiets pour leur avenir en raison des dangers environnementaux, se sont progressivement détournés des sciences. Cette attitude est pour le moins paradoxale parce que ce sont également des travaux scientifiques qui ont mis en évidence ces risques inconnus il y a quelques décennies.

Par ailleurs, les jeunes oublient souvent que les mêmes sciences qu’ils détestent et rejettent leur permettent de profiter d’une multitude d’objets technologiques (ordinateur, téléphone portable, Internet, ou, plus anciennement, four à micro-ondes…) qui rendent leur vie au quotidien plus confortable que celle de leurs aînés au même âge.

Enfin, ils oublient que le plaisir qu’ils ont à fréquenter leurs grands-parents est la conséquence de l’augmentation de la durée de vie, qu’on doit à une meilleure hygiène de vie, à des suivis médicaux plus fréquents, plus précis, mieux adaptés… qui n’existent que grâce au travail des scientifiques.

Ukraine: Le lâche abandon par l’Union européenne

Ukraine:  Le lâche abandon  par l’Union européenne

 

 

 

Inutile de tourner autour du pot en dépit des promesses et des vagues évolutions des relations économiques, politiques, l’Union européenne a décidé de lâcher l’Ukraine. On a d’abord refusé la protection aérienne comme les États-Unis, ce qui était prévisible. Mais on a évidemment exclu une éventuelle adhésion à l’OTAN mais aussi à l’union européenne. On a seulement promis des sanctions massives si la guerre se fait plus dure mais il s’agit surtout de dialectique politique pour cacher la mollesse de l’Europe. Et c’est cette mollesse que Poutine poursuit sa politique de terreur et de démolition de l’Ukraine. Car l’Ukraine va subir l’horreur avec la destruction matérielle de villes,  sans doute des centaines de milliers de blessés et de morts. Et en plus des pseudos référendums qui vont destituer les élus ukrainien. En clair l’union européenne a affiché son impuissance tout autant que sa lâcheté. Et le propos de Macron ne peut faire illusion :

« Soyons clair, il y a une guerre sur le terrain. Et nous ne sommes pas en guerre. Mais la réalité politique, le choix souverain, qui est le nôtre, est aussi celui-là. Et donc vous avez parfaitement le droit de dire que nous n’avons pas une réponse sur un théâtre de guerre, qui a été déclenchée par la Russie parce que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », a expliqué Emmanuel Macron à l’issue du Sommet de deux jours des Vingt-Sept à Versailles en réponse à une journaliste qui lui demandait si les Vingt-Sept étaient impuissants face à Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat MiG-29 polonais pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air. « Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Clairement, les Etats-Unis et les Vingt-Sept ne veulent pas donner à Vladimir Poutine des arguments de co-belligérance, ce qui entrainerait une nouvelle guerre mondiale (OTAN contre Russie). Cela vaut aussi pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine réclamé par Volodymyr Zelensky. Cette option a été catégoriquement exclue par les Etats-Unis comme l’Otan.

Le lâche abandon de l’Ukraine par l’Union européenne

Le lâche abandon de l’Ukraine par l’Union européenne

 

 

 

Inutile de tourner autour du pot en dépit des promesses et des vagues évolutions des relations économiques, politiques, l’Union européenne a décidé de lâcher l’Ukraine. On a d’abord refusé la protection aérienne comme les États-Unis, ce qui était prévisible. Mais on a évidemment exclu une éventuelle adhésion à l’OTAN mais aussi à l’union européenne. On a seulement promis des sanctions massives si la guerre se fait plus dure mais il s’agit surtout de dialectique politique pour cacher la mollesse de l’Europe. Et c’est cette mollesse que Poutine poursuit sa politique de terreur et de démolition de l’Ukraine. Car l’Ukraine va subir l’horreur avec la destruction matérielle de villes,  sans doute des centaines de milliers de blessés et de morts. Et en plus des pseudos référendums qui vont destituer les élus ukrainien. En clair l’union européenne a affiché son impuissance tout autant que sa lâcheté. Et le propos de Macron ne peut faire illusion :

« Soyons clair, il y a une guerre sur le terrain. Et nous ne sommes pas en guerre. Mais la réalité politique, le choix souverain, qui est le nôtre, est aussi celui-là. Et donc vous avez parfaitement le droit de dire que nous n’avons pas une réponse sur un théâtre de guerre, qui a été déclenchée par la Russie parce que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie », a expliqué Emmanuel Macron à l’issue du Sommet de deux jours des Vingt-Sept à Versailles en réponse à une journaliste qui lui demandait si les Vingt-Sept étaient impuissants face à Vladimir Poutine.

 

Les Etats-Unis ont affirmé jeudi que l’Ukraine n’avait pas vraiment besoin d’avions de combat MiG-29 polonais pour contrer les attaques russes, mais ont envisagé de lui fournir davantage de systèmes de défense sol-air. « Les avions, ce n’est pas ce dont nos partenaires ukrainiens ont principalement besoin en ce moment », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Clairement, les Etats-Unis et les Vingt-Sept ne veulent pas donner à Vladimir Poutine des arguments de co-belligérance, ce qui entrainerait une nouvelle guerre mondiale (OTAN contre Russie). Cela vaut aussi pour la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine réclamé par Volodymyr Zelensky. Cette option a été catégoriquement exclue par les Etats-Unis comme l’Otan.

Afghanistan : le lâche abandon des occidentaux

Le spécialiste de l’Afghanistan Jean-Charles Jauffret, lundi 9 août sur franceinfo prédit « une date symbolique catastrophique pour la prise de Kaboul«  : le 11 septembre 2021. ‘xetrait)

franceinfo : Comment les talibans ont-ils pu reprendre aussi vite autant de territoires?

Jean-Charles Jauffret : C’est assez facile à comprendre. Dès lors que le pilier central, l’Amérique, puis l’OTAN, plient bagages, il y a une débandade générale d’une armée afghane qui ne se sent plus du tout soutenue. Je crois qu’il y a chute du moral qui est extrêmement importante. Les talibans pratiquent la tactique du boa constrictor en étouffant petit à petit la proie. Ils sécurisent d’abord leurs frontières, puis resserrent l’étau autour des grandes villes. Ensuite, ce sera Kaboul. On va se retrouver peut être avec une date symbolique catastrophique pour la prise de Kaboul, le 11 septembre 2021. D’autant qu’ils abritent en leur sein depuis deux ans une renaissance d’Al-Qaïda.

« La guérilla afghane des talibans est la plus riche du monde. »

Pourquoi les talibans cherchent-ils à prendre le contrôle des zones de production d’opium dans le sud du pays ?

Quand vous avez un pays qui est le premier narco-État du monde, avec 900 tonnes d’héroïne pure par an, 7 000 à 8000 tonnes d’opium produit par an, soit 90% de la production mondiale. Vous pouvez vous acheter les derniers modèles d’armes, vous pouvez acheter n’importe quelle complicité. Ce ne sont plus les talibans de 2001 aux revenus qu’on pouvait estimer assez modestes. Ils contrôlent les champs de pavot de la principale région productrice depuis des années.

« Nous vivons un drame en direct après 20 ans de présence inutile de l’OTAN et des Etats-Unis. »

La solution, ce serait que les Etats-Unis stoppent leur retrait ?

Non, le processus est enclenché. C’est une prise de conscience à l’échelle mondiale qu’il faudrait, mais on en est vraiment très loin. Une seule capitale se réjouit de ce qui se passe, c’est Islamabad et donc le Pakistan. En dehors de ce pays, tous les pays frontaliers et l’ensemble de la communauté internationale sont inquiets. Sauf qu’on l’a vu il y a quatre jours encore à New York, l’ONU a décidé de ne rien décider. Nous assistons au naufrage d’un pays en nous croisant les bras. On assiste aussi à cette déferlante de milliers de réfugiés qui prennent la route de la Turquie.

EDF : Abandon du projet Hercule ou confusion ?

EDF : Abandon du projet Hercule ou confusion ?

Officiellement le ministre de l’économie a déclaré que le projet Hercule qui vise à réorganiser EDF en plusieurs sociétés à ouvrir à la concurrence était abandonné. Le ministre de l’économie est pris entre deux feux celui de la commission européenne qui risque d’exiger davantage de libéralisation et la pression des syndicats qui veulent conserver l’unité actuelle.

 

À l’origine pour schématiser , le projet Hercule prévoyait  la constitution de deux entités. Une entité EDF essentiellement consacrée à la production et une autre société pour la distribution ouverte à la concurrence.

 

En fait, le ministre de l’économie semble maintenir le principe d’entité autonome de production et d’entités de distribution simplement en changeant le nom du projet Hercule. « Oublions Hercule et construisons ensemble le grand EDF. » Dans les colonnes du quotidien Ouest-France, vendredi 23 avril, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a acté l’abandon du nom  »projet Hercule » à propos du chantier tant décrié de réorganisation d’EDF. Présenté en juin 2019, ce plan consiste en une transformation du groupe EDF en trois entités distinctes. Il fait déjà l’unanimité contre lui, syndicats et opposition y voyant une manière de démanteler une entreprise stratégique.

Le seul changement vis-à-vis du projet Hercule consisterait à créer une direction des ressources humaines communes entre les différentes sociétés EDF.

« La réforme d’EDF est désormais innommée et ne s’appellerait plus Hercule mais ses fondamentaux restent absolument inchangés avec un morcellement et une désorganisation réaffirmés. Les salariés du groupe EDF (…) continuent de rejeter cette réforme avec raison et détermination », déclarait l’intersyndicale dans un communiqué du 8 avril (PDF). Des réunions avec l’ensemble des confédérations syndicales auront lieu à l’initiative du ministre pendant la semaine du 26 avril.

Roissy: abandon du projet d’extension

Roissy: abandon du projet d’extension

Abandon du projet d’extension prévue au profit d’un nouveau projet se fondant sur l’aviation verte. La conjoncture économique du transport aérien aura eu raison de l’agrandissement de Roissy. Quant à la perspective d’un transport aérien en particulier vers l’hydrogène , ce ne sera pas mûr avant une trentaine d’années. D’ici là les plans d’aménagement de l’aéroport ont le temps d’être revus. Il est clair que son dans l’environnement économique et financier qui plombe le secteur aérien, il paraissait inévitable que le projet d’extension soit pour l’instant mis entre parenthèses.

Le gouvernement a donc demandé à l’opérateur Aeroports de Paris d’abandonner le «projet obsolète qui n’était plus aligné sur la politique environnementale», a déclaré la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili dans un entretien publié jeudi dans Le Monde.

ADP a confirmé l’annulation du projet, s’engageant à proposer une stratégie alternative pour transformer les aéroports Charles de Gaulle et Orly en «leaders de l’aviation verte».

Les expansions d’aéroports sont de plus en plus en conflit avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, générant souvent des défis juridiques. Dans le même temps, la crise des voyages liés aux coronavirus a donné aux décideurs plus de temps pour examiner les ambitions de capacité.

La Cour suprême du Royaume-Uni a récemment annulé une décision antérieure contre la troisième piste prévue de Londres Heathrow, mais le projet se heurte toujours à des obstacles administratifs et juridiques.

L’expansion de Paris aurait augmenté la capacité de Charles de Gaulle de 40 millions de passagers par an, soit environ 50%, tout en créant 50 000 emplois, selon ADP, une société majoritairement détenue par l’État.

La décision de mettre fin au projet est «l’une des conséquences de la crise du COVID-19», indique le communiqué d’ADP.

Toute extension future de l’aéroport qui augmenterait les émissions serait interdite par un projet de loi français basé sur des propositions développées l’année dernière par une soi-disant «convention citoyenne sur le climat».

Mais les mises à niveau déjà en cours ne sont pas affectées par le projet de loi, et le gouvernement du président Emmanuel Macron a renoncé aux promesses de mettre en œuvre d’autres recommandations de la convention, notamment une augmentation immédiate des taxes aériennes.

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Alors qu’on promet partout le câble, les territoires ruraux devront encore se satisfaire du vieux réseau cuivre souvent suspendu aux branches des arbres ou traînant par terre. Théoriquement les territoires ruraux devraient être essentiellement desservis pour le câble par voie aérienne. On se demande comment puisque souvent c’est la ligne qui soutient les poteaux.

200 élus ruraux dénoncent donc l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

Téléphone fixe : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe : un abandon total dans les territoires ruraux

200 élus ruraux dénoncent l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

 

Coronavirus : le honteux abandon des Ehpad

Coronavirus : le honteux abandon des  Ehpad

 

C’est  un véritable scandale auquel nous assistons avec l’abandon des EHPAD. Il faut d’ailleurs observer que l’impact du Coronavirus dans ces établissements de personnes dépendantes a été complètement oublié même dans les statistiques. Ainsi ce n’est qu’il y a quelques jours qu’on a intégrés le nombre de décès de ces établissements, soit de l’ordre de 2000.

D’ailleurs on fait toujours la distinction entre les décès intervenus en milieu hospitalier et ceux intervenus dans les EHPAD. Comme si les EHPAD n’étaient pas des établissements spécialisés pour gérer les thérapies des personnes dépendantes. Dès le départ la consigne a été de fermer totalement l’accès au public des EHPAD. Des établissements complètement confinés y compris le personnel mais sans aucun matériel de protection et de prévention.

Ce n’est que très récemment on a enfin accordé des masques   ces  établissements dont le personnel manifeste une attitude tout à fait exemplaire. Certains acceptant même de demeurer sur place en dehors de leurs heures de service. Il y a quelque chose comme un aveu d’abandon de la part des pouvoirs publics qui considèrent sans doute que la vie d’une personne âgée vaut moins que celle d’autres.

Une curieuse conception des valeurs de la civilisation. Sans matériel, sans équipement, sans traitement- en tout cas à la hauteur des besoins- les EHPAD tentent de survivre en plus souvent avec un personnel réduit. Un  par ailleurs tu réellement insuffisant et qui pour récompense de ses efforts devra pour la plupart se contenter du SMIC !

Ford, Ascoval, Alstom etc.: la politique industrielle à l’abandon

Ford, Ascoval, Alstom etc.: la politique industrielle à l’abandon

Trois  dossiers récents  Ford Aquitaine, Ascoval et Alstom,  témoignent des difficultés de  l’industrie française et expliquent  en grande partie la hausse du chômage en France. . Il est symptomatique que l’industrie soit régulièrement absente des discours du gouvernement. Au mieux, on regrette la fermeture d’usines ou de sites. . Pourtant depuis des années, notre secteur industriel ne cesse de se déliter et la balance commerciale témoigne de cet affaiblissement progressif. Alors que l’Allemagne, pays fortement industrialisés, enregistre chaque année un excédent de l’ordre de 250 milliards, la France, elle, connaît un déficit annuel de leur de 60 milliards. La situation pourrait être encore plus dramatique s’il n’y avait pas la vente de matériel de transport et en particulier des Airbus pour limiter la casse. Dans les discours officiels et chez Macron en particulier, la priorité est donnée aux services, au développement du numérique et aux startups. Évidemment un vue un peu restreinte du panorama économique.  Depuis des années, les pouvoirs publics ont abandonné toute stratégie de redynamisation du secteur industriel et même consenti parfois à brader notre potentiel à des entreprises étrangères.  Dernière catastrophe en date, celle de l’usine de Ford Aquitaine qui concerne près de 800 salariés et de leur de 2000 personnes avec la sous-traitance. Une usine que Ford veut fermer et dont elle empêche même la reprise par un éventuel successeur. La seule réaction de Macron a été d’indiquer qu’il demanderait le remboursement de fonds publics. Un peu court comme politique industrielle  Ce n’est pas ce qui donnera de l’emploi aux chômeurs potentiels. Autre catastrophe celle d’Ascoval, lune des dernières aciéries françaises dans le nord qui concerne près de 300 salariés. Il faut dire que depuis déjà longtemps le mot stratégie, filière et encore davantage plan est tabou en France. La régulation est laissée aux seuls marchés. Avec un tel raisonnement on n’aurait jamais pu développer et réussir Airbus par exemple. Enfin Alstom dont on a bradé la branche énergie à General Electrique voit son  alliance -pourtant plus pertinente avec Siemens-refusée par la commission européenne.    Comme on ne peut pas raisonner globalement, de manière trop générale et trop verticale, il conviendrait bien sûr de reprendre une réflexion stratégique sur les forces et les faiblesses de notre industrie par secteur et de conclure cette réflexion par la définition d’axes stratégiques encourageants la recherche, le développement et notamment l’exportation. Certes les données macro-économiques ne peuvent être négligées mais d’autres facteurs doivent être pris en compte pour comprendre et au-delà soutenir l’industrie. On notera que le mot industrie est absent du discours de Macron. Par ailleurs qu’aucun ministre n’est spécifiquement responsable de ce champ d’activité placé  en seconde priorité chez le ministre de l’économie.

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