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« Non à l’ingérence permanente de Bruxelles » (Cameron)

« Non à l’ingérence permanente  de Bruxelles » (Cameron)

Non aux Etats-Unis d’Europe a  écrit Cameron dans le Sunday Telegraph (proche des Conservateurs).  Énumérant en sept points les changements qu’il réclame, le Premier ministre a exprimé sa volonté de ne plus voir le Royaume-Uni soumis au principe d’ »une union sans cesse plus étroite » (entre les peuples européens) contenu dans le traité de Rome.  Il a de nouveau appelé à donner la capacité aux parlements nationaux de bloquer des propositions de lois européennes, et veut voir la police et la justice britannique « débarrassées de l’ingérence inutile des institutions européennes comme la Cour européenne des droits de l’Homme ».  Le dirigeant conservateur s’est dit en faveur d’une libre circulation des personnes « pour travailler, pas pour toucher gratuitement des allocations sociales » et exigé de « nouveaux mécanismes pour empêcher des grands mouvements de migration à travers le continent » quand de nouveaux pays entrent dans l’UE.   »Oui au marché unique. Oui pour mettre le turbo sur le libre-échange », a-t-il lancé. Mais « non à une union sans cesse plus étroite. Non à un flux constant de compétences vers Bruxelles. Non à l’ingérence inutile. Et non, cela va sans dire, à l’euro, à la participation aux plans de sauvetage de la zone euro, ou à des notions telles qu’une armée européenne », énonce-t-il.  Le chef du gouvernement britannique, qui est sous la pression des eurosceptiques de son camp ainsi que du succès attendu aux élections européennes du parti anti-UE Ukip, a toutefois averti qu’obtenir ces changements allait requérir du « temps et de la patience ».   »Cela va requérir une négociation avec nos partenaires européens », a-t-il dit, affirmant que certaines réformes allaient devoir entraîner « un changement dans les traités mais que d’autres pouvaient se faire par d’autres moyens ».  Lors d’une visite fin février à Londres, la chancelière allemande Angela Merkel avait plaidé en faveur du maintien « d’un Royaume-Uni fort au sein de l’UE » mais en évitant de trop s’engager sur les réformes envisagées par David Cameron.  Le président français François Hollande avait quant à lui estimé fin janvier que la révision des traités voulue par le Premier ministre britannique n’était « pas la priorité ».

Circulation alternée à Paris et région parisienne

Circulation alternée à paris et région Parisienne

 

Le gouvernement a décidé d’imposer la circulation alternée à Paris et dans la petite couronne, lundi 17 mars, en raison du pic de pollution observé en région parisienne ces derniers jours. La mesure est effective depuis ce matin, 5h30. Voici ce qu’il faut savoir sur cette mesure.

La mesure de circulation alternée s’applique à Paris et dans les communes suivantes :
- Dans les Hauts-de-Seine : Montrouge, Malakoff, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et Clichy
- En Seine-Saint-Denis : Saint-Ouen, Pantin, Le-Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Bagnolet, Montreuil, Aubervilliers et Saint-Denis
- Dans le Val-de-Marne : Vincennes, Saint-Mandé, Charenton-le-Pont, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre et Gentilly

Dans ces communes, seule l’A86 n’est pas concernée par les mesures, de manière à permettre un transit routier normal autour de la zone de restriction parisienne. Dans la pratique, seuls les véhicules, y compris les deux roues immatriculés, portant une plaque impaire pourront circuler.  Toutefois, les véhicules électriques ou hybrides seront autorisés, quel que soit leur numéro d’immatriculation, de même que les voitures avec au moins trois personnes à bord. Une pratique considérée comme du covoiturage. Selon Frédéric Mazzela, PDG de covoiturage.fr, « on a constaté une augmentation des recherches de 42% et des offres de 17%. On a plus de demandes que d’offres mais on voit une augmentation significative de l’activité ». Tous les poids lourds seront interdits à l’exception des véhicules d’urgences, des camions frigorifiques, des voitures auto-écoles et des taxis, ainsi que les véhicules des titulaires de la carte professionnelle des journalistes et des représentants de commerce. « Des contrôles de police permettront de sanctionner d’une amende de 22 euros ceux qui voudraient contrevenir », a précisé le ministre de l’Écologie, Philippe Martin. En tout, 700 policiers seront mobilisés à Paris et dans les communes limitrophes pour veilleur à ce que les règles soient bien respectées. L’amende de 22 euros est la seule sanction prévue par le Code de la route, il n’y a pas de risque de perdre des points de permis. « S’il y avait des automobilistes particulièrement récalcitrants, il (pourra) y avoir immobilisation du véhicule », a précisé le préfet de police de Paris, Bernard Boucault.

 

Pollution : circulation alternée à Paris

Pollution : circulation alternée à Paris

 

À la suite de pics de pollution enregistrés dans plusieurs régions dont l’Ile-de-France La circulation alternée sera mise en place à Paris et en proche banlieue à partir de lundi matin, a annoncé samedi Matignon. Des mesures d’urgence, dont la gratuité des transports en commun en Ile-de-France, avaient été prises dès jeudi pour lutter contre le pic de pollution aux particules fines.   »On constate et on prévoit pour demain une amélioration de la situation. Cependant les prévisions font apparaître une remontée de la pollution à compter de dimanche soir et pour les journées de lundi et mardi », écrit samedi Matignon dans un communiqué.   »Le Premier ministre, après consultation des ministres chargés de l’Écologie, de la Santé, de l’Intérieur et des Transports, a décidé la mise en place à Paris et dans la petite couronne du dispositif de circulation alternée à compter de lundi », poursuit-il.   »Ce dispositif sera confirmé lundi matin pour la journée de mardi en fonction de l’évolution de la situation. » Pourront circuler lundi les véhicules dont la plaque d’immatriculation se termine par un chiffre impair, a précisé dans la soirée le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin. Une exception sera faite pour les chauffeurs de taxi, les services de secours ou encore les véhicules transportant au moins trois personnes. Pour le reste, les contrevenants s’exposeront à une amende de 22 euros.

Marylise Lebranchu : passer de 36 000 communes à 2500 ?

Marylise Lebranchu : passer de 36 000 communes à 2500 ?  
Dans une interview au JDD, Marylise Lebranchu n’exclu pas de passer de 36000 communes à 2500, une vraie révolution qui n’est sans doute pas pour demain, hélas ! . Lebranchu : « Nous allons enfin clarifier les compétences de chacun et supprimer les doublons. Je suis favorable à ce qu’on abroge la clause de compétence générale des régions et des départements. Ensuite, nous allons inciter les collectivités à se regrouper. Le président de la République a évoqué des rapprochements de régions. Nous devons aussi avoir des fusions de communes. La France a beaucoup de petites communes, dont les moyens sont par définition limités. En se rassemblant, elles pourront être plus fortes et rendre au meilleur coût les services que tous les habitants attendent, qu’ils vivent en zone rurale ou urbaine, par exemple, le transport scolaire ou le ramassage des déchets.  , oui. Il y a 36.000 identités communales à préserver, c’est notre histoire, mais 2.500 intercommunalités à renforcer, c’est notre avenir. D’ailleurs, dès les élections municipales des 23 et 30 mars, les Français éliront pour la première fois leurs conseillers communautaires. J’ai été présidente d’agglomération, je mesure l’ampleur des efforts à fournir et je salue les groupements qui sont parvenus à se moderniser, par exemple, autour de La Roche-sur-Yon ou d’Annonay. »

SFR vendu à Numericable », selon Montebourg

SFR vendu  à Numericable », selon Montebourg

 

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a affirmé vendredi sur Europe 1 que le groupe Vivendi avait « décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numericable », critiquant un choix « qui pose un certain nombre de problèmes et de questions ». « Ce que nous avons compris, (…) c’est qu’ils préfèrent le choix de Numericable », a ajouté M. Montebourg. Il a évoqué un risque de surendettement pour Numericable, filiale de la holding Altice, et des problèmes d’ordre « fiscal » et de « concurrence ».

 

Ecoutes Sarkozy : le procureur général Falletti confirme, Taubira a menti

Ecoutes Sarkozy : le procureur général Falletti confirme,   Taubira a menti

Taubira avait déclaré ne pas être au courant autrement que par la presse  mais le procureur général de Paris, François Falletti, a confirmé mercredi 12 mars sur Europe 1 avoir informé la Chancellerie du dossier des écoutes de l’ancien président Nicolas Sarkozy dès le 26 février.  » J’ai informé Christiane Taubira le 26 février « , confirme François Falletti. « Le 26 février 2014, il y a eu un rapport d’information qui est remonté auprès de la direction des affaires criminelles et des grâces, comme c’est la règle concernant » ce type de dossier, a expliqué le haut magistrat, en ajoutant avoir été personnellement informé « le 21 février » des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog. Dans son édition de mercredi, Le Canard enchaîné affirme que Christiane Taubira disposait dès le 26 février d’informations sur ces écoutes, alors qu’elle a assuré n’en avoir pris connaissance que par la presse. Le Canard ajoute que Manuel Valls était au courant du dossier avant même Mme Taubira, les officiers de police judiciaire devant « lui faire parvenir régulièrement leur rapport sur l’avancement de l’enquête ».

SFR : Montebourg a choisi Bouygues

SFR : Montebourg a choisi Bouygues

« Vivendi va vendre à qui elle veut (…) mais nous, on a des préférences ». Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et invité de RTL mardi 11 mars n’y va pas par quatre chemins. Le rachat de SFR par Bouygues Telecom est préférable et l’avis est assumé par le ministre : « Vous savez, gouverner, c’est choisir, c’est exprimer des préférences ».  Pourquoi Arnaud Montebourg est-il si frileux face au potentiel acheteur Numericable ? Selon le ministre : « Numericable laisse subsister le problème de la guerre des prix » et, face à une concurrence accrue, l’opérateur risquerait de mettre en danger les autres entreprises comme Bouygues ou Free.  Autre point noir pour le ministre du « Made In France », Numericable est très peu présent en France : « Je n’oublie pas que Numericable est une holding au Luxembourg, cotée à la bourse d’Amsterdam, avec une participation personnelle du principal dirigeant à Guernesey, qui est lui-même résident en Suisse » ironise Arnaud Montebourg.  Dans tous les cas, le gouvernement s’inclinera face au choix de SFR mais « nous n’avons pas à nous positionner autrement que par rapport à l’intérêt général », affirme le ministre.

 

Affaire Sarkozy : Taubira a menti

Affaire Sarkozy : Taubira a menti

 

Taubira avait affirmé n’avoir pas été informé des écoutes téléphoniques sur Sarkozy, en fait elle l’était depuis au moins le 26 février d’après Ayrault lui-même. La preuve que l’affaire judicaire en cause a de fortes connotations politiques. Il est clair que la justice pas plus hier qu’aujourd’hui n’est indépendante et qu’elle se soumet aux pressions politiques. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a reconnu mardi que la ministre de la Justice et lui-même avaient été informés du placement sur écoutes de Nicolas Sarkozy, sans en connaître le contenu, ce qui contredit les dires de Christiane Taubira. L’UMP demande à François Hollande de « s’expliquer devant les Français » sur une « affaire d’Etat qui s’apparente à un véritable espionnage politique ». Le chef de l’Etat, dans une lettre au président de l’Union syndicale de la magistrature (USM), Christophe Régnard, déclare qu’il ne lui appartient pas « en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, de [s]‘immiscer d’une quelconque manière dans une affaire judiciaire en cours ». Tant le bâtonnier de Paris, qui proteste contre ces écoutes, que le président de l’USM, qui soutient les magistrats instructeurs, en avaient appelé au chef de l’Etat dans cette affaire. François Hollande se dit seulement prêt à les recevoir.  Le Premier ministre avait auparavant démenti toute « immixtion » de l’exécutif dans l’instruction contre Nicolas Sarkozy, sans convaincre la droite, qui dénonce une entreprise de déstabilisation à 15 jours des municipales. Il a toutefois reconnu mardi soir au journal de 20 heures de France 2 que lui-même et la ministre de la Justice avaient été informés du placement sur écoutes de l’ancien président et de son avocat Me Thierry Herzog à l’ouverture, le 26 février, par le parquet général d’une instruction judiciaire pour « trafic d’influence et violation du secret de l’instruction ». Le chef du gouvernement a souligné que ni lui ni Christiane Taubira, qui a affirmé lundi sur France Info et TF1 ne pas avoir été au courant des écoutes avant un article du Monde de vendredi dernier, n’étaient informés de leur contenu.

 

Russie : beaucoup à perdre en cas de guerre économique

Russie : beaucoup à perdre en cas de guerre économique

 

 

« Il n’y aura que des perdants » si la Russie et les Occidentaux prennent des mesures de rétorsion économique, ce qu’il « ne croit pas », assure à l’AFP Arnaud Dubien, président de l’Observatoire franco-russe, centre de recherche dépendant de la Chambre de commerce franco-russe.  Vendredi, l’association des entrepreneurs européens actifs en Russie, l’AEB, s’est fendue d’un communiqué pour demander « un dialogue constructif » et rappeler « la forte interdépendance » économique.  Christian Schulz, de la banque Berenberg, juge que des sanctions « feraient un peu de mal à l’Europe » mais que c’est surtout « la Russie (qui) se nuirait à elle-même », dans un contexte de croissance poussive (1,3% en 2013) et de fuite déjà conséquente de capitaux privés (17 milliards de dollars depuis le début de l’année).  L’institut de recherches Oxford Economics a simulé les conséquences d’une escalade du conflit en Ukraine, avec « de nouvelles intrusions militaires russes » débouchant sur une interruption des livraisons de gaz russe via l’Ukraine, et « quelques représailles financières « contre la Russie.  Selon ses conclusions, le prix du gaz sur le marché en Europe augmenterait de 15% et celui du pétrole de 10%, la zone euro subirait un recul de 1,5% du Produit intérieur brut (PIB) d’ici 2015 par rapport au « scénario de base » (hors escalade militaire), s’aggravant à -3% pour certains pays de l’Est. Etats-Unis et Asie connaîtraient un impact « plus limité ».  Mais, assure Oxford Economics, « le plus grand perdant serait la Russie »: le rouble déclinerait fortement, l’inflation flamberait et le PIB russe baisserait de 2% en 2014 puis 4,5% en 2015 par rapport au scénario de base. L’Ukraine serait elle en faillite.  Lundi déjà, en un seul jour, la banque centrale russe a dû dépenser 11 milliards de dollars pour défendre sa devise. C’est cinq fois plus qu’elle n’avait jamais dépensé pour une intervention sur les marchés.  En cas de sanctions commerciales majeures, par exemple d’embargo sur 80% des ventes russes de gaz et de pétrole, les prévisions d’Oxford Economics sont encore plus sombres, avec un PIB russe en recul de 10% d’ici fin 2015 par rapport au scénario de base.  Christian Schulz rappelle que le gaz russe pèse environ un tiers de l’approvisionnement européen. Mais selon lui, « dans un contexte de reprise européenne et avec la venue du printemps, la Russie a besoin de ses revenus énergétiques plus que l’Europe n’a besoin » de son gaz.  Les exportations russes l’an dernier hors CEI (ex-URSS sans les pays baltes et la Géorgie) étaient composées à 74,5% d’hydrocarbures, et représentaient l’équivalent d’entre 15 et 20% du Produit intérieur brut.  M. Schulz rappelle aussi que la relation commerciale est très déséquilibrée: « les exportations européennes vers la Russie pesaient 1% du PIB européen en 2012, mais les exportations russes vers l’Union européenne pesaient elles 15% du PIB russe. »  Pour lui, la Russie risque de faire fuir les investissements « dont elle a besoin pour se moderniser » et de décrocher pour de bon des autres grands émergents, le Brésil, l’Inde et la Chine qui eux « réforment leurs économies ».  Un constat que M. Dubien tient à nuancer, affirmant que les Européens et en particulier les Français laisseraient aussi des plumes en cas de guerre économique.   »37 des entreprises du CAC 40, l’indice boursier vedette en France, sont présentes en Russie et y enregistrent des succès, dont elles ne se vantent pas trop en raison de l’ambiance de +Russian bashing+ », assure ce promoteur du développement des relations économiques avec la Russie.  Il indique que la Russie est pour la France le troisième marché à l’exportation hors Europe, et ce dans un contexte « où chaque million de notre balance commerciale (très déficitaire) compte ».  Par ailleurs, la Russie n’est pas désarmée notamment face à des attaques contre sa monnaie. Elle possède de gigantesques réserves de devises, qui se montaient à 493,4 milliards de dollars le 21 février dernier.

 

 

Mobiles : vente de Bouygues Telecom à Free ?

Mobiles : vente de  Bouygues Telecom à Free ?

Bouygues est aujourd’hui prêt à céder son réseau mobile pour 1,8 million d’euros, selon le Journal du dimanche, qui parle de « trois jours et trois nuits de négociations secrètes ». Des négociations qui recompose totalement le paysage de la téléphonie mobile française, et auxquelles le gouvernement n’est pas, a priori, hostile : « Si on revient à trois (opérateurs), on est plus fort que si on subsiste à quatre », dit ainsi Arnaud Montebourg au Parisien. De quoi s’agit-il précisément ? On le sait, Bouygues est candidat au rachat de son concurrent SFR, tout comme Numericable d’ailleurs. Bouygues ne pourra être choisi qu’après l’avis de l’Autorité de la concurrence… D’où cette vente-coup de théâtre. Bouygues est prêt à céder l’intégralité de son réseau mobile, « pour un montant pouvant aller jusqu’à 1,8 milliards d’euros », annonce Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom. L’accord porte sur « 15.000 antennes et un portefeuille de fréquences, dont une partie pour la 4G ». A condition… que Bouygues acquière SFR. Tout le monde sortirait gagnant d’un tel montage, semble dire le PDG de Bouygues Telecom : «Nous apportons une réponse immédiate aux impératifs de la concurrence. En cas de fusion avec SFR, nous aurions un réseau de trop. Là, il y a un acheteur qui va recréer une dynamique concurrentielle. Cette solution clé en mains devrait faciliter le mariage avec SFR et rassurer Vivendi ». Et Free deviendrait un opérateur mobile à part entière. Voilà qui chamboulerait totalement le paysage, en tout cas. Aujourd’hui, Orange a 27 millions de clients, SFR 21 millions, Bouygues 11 millions et Free 7,4 millions. Mais Free, qui n’a pas beaucoup de relais 3G, s’appuie beaucoup sur son contrat d’itinérance signé avec Orange.

Immobilier Paris : prix a triplé en 20 ans

Immobilier  Paris : prix  a triplé en 20 ans

Paris est la vile la plus chère du monde (après Singapour) en raison notamment du prix du logement. Dans la capitale, les prix ont été multipliés par 3,34 entre 1996 et 2013 passant de 2840 euros à 8140 euros en moyenne. Au fil des ans, les écarts de prix se sont réduits entre les arrondissements. Ceux situés dans le nord-est (IIIe, IXe, Xe, XIe, XVIIIe et surtout IIe), quartiers à l’origine parmi les plus populaires, ont enregistré les hausses les plus rapides au cours des vingt dernières années. A contrario, c’est dans les arrondissements qui étaient les plus chers en 1991 que les prix ont le moins progressé (Ier, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, XVe et XVIe).Depuis 1991, le prix moyen au mètre carré est, par exemple, passé de 4410 à 9220 euros dans le XVIe arrondissement. Et il a bondi de 2760 à 9610 euros dans le IIe, selon une étude des notaires qui ont passé en revue deux décennies en Ile-de-France. En parallèle, les petits appartements ont enregistré des hausses de prix plus fortes que les grands. Le prix des studios a été multiplié par 3,6 entre 1996 et 2013, et celui des cinq-pièces par 3. «La hausse a été alimentée par une pénurie constante de logements», analysent les auteurs de l’étude. Faute de place, on a construit beaucoup moins de logements à Paris et en Ile-de-France au cours des trente dernières années que dans le reste de l’Hexagone.

 

Bouygues fait la cour à Hollande pour racheter SFR

Bouygues fait la cour à Hollande pour racheter SFR  

 

 Selon l’un de ses proches, Bouygues   s’engagerait  devant François Hollande à garantir l’emploi alors que les inquiétudes sont fortes sur le front social. Il fait aussi passer le message qu’il est désormais réconcilié avec Vincent Bolloré, aujourd’hui premier actionnaire de Vivendi. Une manière délicate d’encourager l’Élysée à convaincre l’homme d’affaires breton de lui vendre le deuxième opérateur mobile français. Cette semaine, Martin Bouygues a aussi rencontré Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’enjeu est majeur : depuis une semaine, Vivendi discute d’un mariage de sa filiale SFR avec Numericable, qui vend de l’Internet par le câble. Une cellule d’administrateurs menée par Henri Lachmann et Alexandre de Juniac (PDG d’Air France- KLM), planche sur le sujet. Si cette opération se réalisait, Bouygues se retrouverait isolé face à son ennemi juré Free et contraint de s’allier à lui. Un scénario inimaginable pour le leader mondial du BTP. Pour le contrer, le groupe travaille ces jours-ci à une offre de rachat de SFR qu’il devrait présenter d’ici à dix jours, selon plusieurs sources. « Nous étudions toutes les options et informerons le marché quand nous aurons une position concrète », confirme un porte-parole. Bouygues déroule le tapis rouge pour convaincre les actionnaires de SFR. Il leur promet avant tout plus d’argent que les 5 milliards d’euros que Numericable fait miroiter. Ensuite, une situation financière plus saine que son concurrent, déjà très endetté, grâce aux moyens colossaux de son empire. Et deux fois plus de synergies de coûts, argument massue pour la Bourse. Le réseau de SFR permettrait d’accueillir les 32 millions d’abonnés mobiles des deux opérateurs, assurant une économie d’un milliard d’euros par an. En contrepartie, Bouygues Telecom pourrait vendre le sien à Free pour ne pas être confronté aux griefs de l’Autorité de la concurrence. Sauf que chez l’opérateur fondé par Xavier Niel on ne voit pas les choses ainsi. « Notre réseau couvre aujourd’hui plus de 60 % de la population et nous n’avons aucun intérêt à en acheter un entier », indique-t-on. Sur le plan social, la promesse de Bouygues de ne pas licencier ne convainc pas. Combiné à SFR, le nouvel opérateur compterait 20.000 salariés et beaucoup de doublons dans les fonctions commerciales, services clients, réseau et administratives. « C’est impossible de faire ce mariage sans casse sociale », reconnaît même un proche de SFR. Le chemin est étroit pour Bouygues, qui ne désarme pas. Pour séduire les dirigeants de SFR et de Vivendi, il leur promet une direction équilibrée dans laquelle Jean-René Fourtou, déjà promis à la présidence d’un duo SFR-Numericable, disposerait aussi de son siège de figure tutélaire. Beaucoup de promesses qui reçoivent peu d’écho. « Ce schéma est hyper-compliqué, se désespère un proche de Vivendi, on a du mal à y croire. »

L’administration met les Petits Chanteurs à la croix de bois en faillite

L’administration met les Petits Chanteurs à la croix de bois en faillite

On sait comment l’ingénierie administrative française tue les entreprises mais cette fois c’est l’association des petits chanteurs à la croix de bois qui en est victime. En 2004, le succès du film Les Choristes provoque un engouement pour le chant, qui va durer plusieurs années et sera relancé par le DVD en 2009. C’est ce moment que choisit l’administration pour remettre sur les rails de la légalité, l’organisation sommaire de l’association des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle lui impose la législation du travail des mineurs. C’est fait, mais la situation financière devient intenable.  Les enfants et adolescents qui donnent des concerts payants doivent être rémunérés. Le premier rappel à l’ordre touche les budgets de plein fouet et le second arrive en 2012, cette fois sur la nécessité de deux jours de repos hebdomadaires consécutifs pour les chanteurs. L’enchaînement des concerts doit être freiné, mais il provoque des annulations de dates et donc moins de rentrées dans les caisses. Selon Marie-Aude Leroux d’Alsace, la responsable de la communication des Petits Chanteurs, « l’obligation de rémunération a d’abord grevé les budgets. »    La Manécanterie des Petits Chanteurs de la croix de bois, installée à présent dans l’Yonne, est une véritable institution, ses chœurs de garçons datent de 1907. L’association très sollicitée depuis la sortie du film « Les Choristes » prend en charge la passion des enfants pour le chant mais aussi leur scolarité jusqu’à la fin du collège.  En période de crise, il est impossible de hausser le prix des concerts affichés à 20 euros. Il est aussi périlleux d’augmenter les frais de scolarité, sous peine de mettre des familles en difficultés. L’association menacée lance un appel aux dons, mais il aura été insuffisant. Avec deux millions de dettes et d’emprunts, elle se tourne finalement vers des repreneurs. La date butoir de remise des dossiers était fixée au 21 février. En début de semaine prochaine, l’administrateur judiciaire Christian Ducatte devrait dévoiler les offres proposées et l’avenir des Petits Chanteurs, qui « passera forcément par un nouveau modèle, lié aux obligations. »

Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED

Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED

Président de la BCE depuis novembre 2001, Mario Draghi a touché en 378.240 euros en 2013. Une rémunération en très légère hausse par rapport à 2012 où elle était 374.124 euros. Deux  fois plus que ce que devrait toucher Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine. Plus globalement, les résultats de la BCE ont bondi en 2013. La Banque centrale européenne a indiqué, jeudi 20 février, avoir nettement augmenté ses bénéfices en 2013. L’année dernière, l’institution a généré 1,44 milliard d’euros de bénéfice net, contre 995 millions d’euros en 2012. Ce bond de plus de 40% s’explique en partie par la forte réduction du montant affecté à la provision pour risques, qui a été abondée de seulement 400.000 euros (contre 1,166 milliard d’euros en 2012) pour atteindre un total de 7,530 milliards d’euros. La provision pour risques de la BCE a pour objectif de couvrir les risques de change, de taux d’intérêt, de crédit et de variation du cours de l’or. Son montant est réexaminé tous les ans.  Comme à son habitude, la BCE va redistribuer ses bénéfices aux banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème: 1,37 milliard d’euros avait déjà été reversé fin janvier, 61 millions le seront vendredi et la BCE a mis 10 millions d’euros de côté pour procéder à des ajustements des bénéfices des années précédentes. Les revenus courants de la BCE, qui se sont élevés à 2,005 milliards d’euros en 2013 (contre 2,289 milliards en 2012) proviennent des produits tirés du placement des réserves de change et de son portefeuille de fonds propres et pour près de la moitié des revenus nets d’intérêt sur les titres achetés dans le cadre de son programme de rachats d’obligations publiques. A 962 millions d’euros en 2013, contre plus d’un milliard l’année précédente, ceux-ci sont toutefois en baisse. Ils continuent de provenir presque pour moitié (437 millions d’euros) des intérêts d’obligations grecques.

 

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

 

100 morts déjà et l’Europe qui prend des mesurettes pour sanctionner le pouvoir corrompu d’Ukraine. Ayrault dit qu’il faut parler clairement, i serait temps. En tout cas encore un nouveau constat de l’impuissance de l’Europe en politique étrangère (en Ukraine comme en Centrafrique par exemple). Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère « une décision forte de sanctions graduelles, ciblées » à l’encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu’ »avec la Russie, il faut parler franchement (…) Les Européens doivent parler avec les Russes. (…) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine. » « Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n’en sait rien. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller aux élections, il faut retourner vers le peuple », a déclaré Laurent Fabius dans l’avion qui l’emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. « La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c’est la paix et il n’y a pas de paix possible s’il n’y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement! »

 

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