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Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Valls en dépit de la très haute considération qu’il a pour son action (et pour lui-même) ne fait pas mieux que ses prédécesseurs à part des déclarations. Il faudrait d’abord comprendre, ensuite agir. Comprendre que c’est le résultat de la misère, de l’échec scolaire, de la complicité de fait avec les réseaux de trafiquants ; Envoyer l’armée est ridicule quand il s’agit d’un travail fin d’information et d’infiltration sur le terrain, d’autre part à Marseille, rien n’est comme ailleurs, la corruption gangrène la ville et pas seulement à propos de la drogue, un sujet tabou ! Les élus socialistes marseillais, Samia Ghali et Patrick Mennucci ont fait montr d’un cran la critique  vendredi mais ils n’ont pas été au bout de leurs propos. Ils ont estimé que la pauvreté et l’échec scolaire étaient responsables des violences dans la citée phocéenne, après la mort d’un mineur de 17 ans jeudi soir dans un règlement de comptes et le décès d’un trentenaire vendredi mortellement blessé dans une rixe. Dans un communiqué, le député-maire de secteur, Patrick Mennucci, explique que la situation de violence « n’est pas étrangère à la pauvreté économique de la ville, aux 30% de Marseillais vivant sous le seuil de pauvreté, aux 25% d’échec scolaire, de l’abandon des quartiers du nord et de quelques quartiers du centre là où les règles ne sont pas les mêmes que dans le reste du pays ».  M. Mennucci s’est joint à un appel à un rassemblement samedi matin en hommage au jeune homme mortellement poignardé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’endroit même de l’agression dans le centre-ville.  De son côté, la sénatrice-maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, qui avait prôné fin août un recours à l’armée dans les quartiers nord de Marseille, a déploré, dans une interview sur Europe 1, que l’ »Ecole de la République n’apporte pas assez de réponses à ces jeunes ».   »C’est l’école du crime qui les forme, c’est pas l’école de la République », a affirmé la sénatrice, demandant la mise en place « de contrats d’apprentissage dès 14 ans. »  Enfin, le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Eugène Caselli (PS), a demandé « que la lutte contre les réseaux de trafiquants monte d’un cran » tout en renouvelant sa confiance « à l’action résolue du ministre de l’Intérieur et des forces de sécurité ».  L’élu souligne que les « réseaux de trafiquants (…) gangrènent les quartiers de notre ville les plus en souffrance économique, sociale et urbaine. »

 

 

Emploi : Renault va embaucher à Flins

Emploi : Renault va embaucher à Flins

  »C’est une bonne nouvelle pour l’usine, pour Renault, pour la France ». Invité de l’émission C’est arrivé cette semaine, samedi sur Europe 1, Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a commenté la décision de produire la prochaine Micra de Nissan à l’usine de Flins, dans les Yvelines, une « conséquence de l’accord de compétitivité » signé en mars avec les syndicats.  Le site de Flins « produit aujourd’hui un peu plus de 120.000 voitures par an, donc le fait de rajouter 80.000 voitures, cela ne peut pas se faire avec le nombre de personnes aujourd’hui dans l’usine », a développé Carlos Ghosn, ajoutant : « on va être obligés d’embaucher ». Pour l’heure, l’usine emploi 2.650 CDI, 750 intérimaires et 200 personnes en mission venues d’autres sites de Renault. D’après un responsable syndical FO, l’arrivée de la Micra sur les chaînes de montage de Flins devrait conduire à l’embauche d’une équipe supplémentaire, soit environ 1.000 personnes. La CGT avait, quant à elle, émis des doutes sur la volonté d’embaucher. « Je me méfie des effets d’annonce, et j’attends de voir si les Micra représenteront vraiment un volume supplémentaire pour Flins, et si elles ne vont pas remplacer une partie des Clio produites sur place », a ainsi réagi vendredi Ali Kaya, représentant CGT du site de Flins. Carlos Ghosn semble ainsi s’engager à « ajouter » la production de Nissan Micra à celle de Clio, sans la remplacer.   »Dans tous les cas, la décision de Nissan a été basée sur des purs critères économiques », a expliqué Carlos Ghosn. « L’autre option, c’était de continuer à produire la Micra en Inde et l’exporter en Europe. Il a fallu à tout prix battre cette hypothèse », a indiqué le PDG pour qui la décision prise par le groupe a « un sens économique ». Selon lui, « il y a un intérêt à produire là ou on veut vendre : cela élimine des couts de logistique et souvent quelques barrières douanières ».Carlos Ghosn a aussi estimé que d’autres acteurs du secteur automobile pouvaient être « tentés » par une production en France, et affirmé : « c’est une très grande chance pour Renault de montrer sur un cas très précis que produire en France, c’est attractif ».

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

 Erreur sur la personne ou maladresse volontaire ? En tout cas le secrétaire de l’ONU reçoit le président (ex) Sarkozy. Il se pourrait que l’ONU ne soit pas informée des élections présidentielles de juin 2012 et du changement de locataire de l’Elysée. Ou alors Hollande est tellement transparent au plan international qu’on a préfèré recevoir son prédécesseur.  L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est donc entretenu vendredi à New York avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, a indiqué son attachée de presse.  Il s’agissait de « retrouvailles amicales » à la résidence new-yorkaise de M. Ban, a précisé Véronique Waché.   »C’est une visite privée à la demande du président Sarkozy », a souligné le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky. Il a rappelé que M. Ban « avait travaillé en coopération étroite avec M. Sarkozy lorsque celui-ci était en fonction ».  M. Sarkozy venait de Montréal, où il a donné jeudi une conférence ( payée autour de 100 000 dollars, une bricole !) dans laquelle il a évoqué sa confiance dans l’avenir de l’Union européenne et de l’euro, selon le témoignage d’un des participants.

 

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

 Je suis candidat à Matignon », a déclaré Jean-Luc Mélenchon qui estime que dans la majorité actuelle « pas un député PS n’avait été élu sans les voix du Front de gauche, et pas un des députés du Front de gauche ne l’avait été sans le PS ». « Cette majorité a été élue sur un programme et François Hollande a déplacé le curseur vers la droite, vers les solfériniens », a-t-il poursuivi.   »Je veux qu’on change le centre de gravité, qu’on applique une autre politique », a-t-il ajouté. Comme on lui demandait ce qu’il ferait s’il était nommé à Matignon, il a répondu: « Je sais quoi faire ».  D’abord « rassurer les nôtres: on passe à toute vitesse la loi contre les licenciements boursiers, répression de tous ceux qui ont truandé, moratoire sur la dette et après on commence à donner de la respiration au pays, des sous, de la thune…On titularise tous ceux qui sont en précarité dans la fonction publique (…) et après on convoque la constituante ».  Concernant la décision du gouvernement de s’opposer à la proposition de loi sur l’amnistie sociale, il s’est dit « consterné et, comme beaucoup, blessé » et a accusé le président François Hollande de « duplicité ». « Quelle duplicité parce qu’il m’a promis les yeux dans les yeux qu’il ferait l’amnistie », a-t-il dit précisant que cette promesse avait été faite « la première fois (qu’il) l’a rencontré après son élection ». « J’en donne ma parole d’honneur », a-t-il dit.  Face à l’économiste Jacques Attali, il a développé sa théorie, selon laquelle la France devrait refuser de rembourser sa dette, « la bombe nucléaire ». « J’ai besoin que l’on sache que je suis absolument déterminé (…) ce qui compte, c’est le rapport de force que l’on fait », a-t-il dit.   »Arrêtons de rembourser une dette que nous ne pourrons jamais rembourser », a-t-il poursuivi plaidant pour le recours à l’inflation.   »Si vous faites cela, vous condamnez la France à sortir de l’euro », lui a répliqué M. Attali, estimant que la politique prônée par M. Mélenchon n’était « pas possible à appliquer à l’échelle française » sinon ce serait « la Corée du Nord », mais elle le serait « à l’échelle européenne, pourquoi pas ».  Habitué au « parler dru et cru », Jean-Luc Mélenchon a également enchaîné les phrases qui claquent s’attirant les rires du public mais aussi des journalistes. Sur une question au sujet de sa présence au milieu d’acteurs et chefs d’entreprises, à la remise de prix du magazine GQ qui l’a élu comme homme de l’année, l’ancien candidat à l’Elysée a répondu: « Quand je prends du plaisir, je ne me coince pas, je me laisse aller ».   »Vous voudriez que je chemine la barbe hirsute dans des souterrains avec mon balai et restant avec mes amis à comploter, ils sont marrants comme tout, ces gens, ils invitent un type qui va leur faire le poches! », a-t-il ajouté tout sourire avant d’expliquer: « Le sujet pour moi est que je dois casser une image qui est donnée de moi. Là dedans il y a des gros capitalistes et il y a aussi des poissons qui m’intéressent , des grands décideurs, des types de très haut niveau qui sont dans des grandes administrations, des grandes entreprises et ça m’intéresse de les connaître, de savoir ce qu’ils savent. »   »Ne vous détendez jamais, Je peux faire une blague et à la fin je vous annonce que dans les entreprises il n’y aura pas de différence de salaire supérieur de 1 à 20″, a prévenu Jean-Luc Mélenchon en fin d’émission.

 

Rachida Dati, recasée « caissière » à Franprix » ?

Rachida Dati, recasée  « caissière » à Franprix » ?

Rachida Dati ne semble plus vraiment croire en ses chances pour briguer la Mairie de Paris aux élections municipales de 2014. Elle aurait même déjà songé à une reconversion plutôt inattendue. Dans une interview parue dans le magazine Challenges daté de ce jeudi, l’ancienne proche de Nicolas Sarkozy a déclaré que si elle devait « quitter la politique », elle pourrait « redevenir caissière dans un Franprix ». Et d’insister en précisant: « Ça ne me dérangerait pas. »  L’ancienne ministre de la Justice a souvent affirmé avoir payé ses études grâce en travaillant. En 2009, Le Point avait enquêté sur les jobs étudiants de Rachida Dati et retrouvé ses anciens collègues du Prisunic (ancien Monoprix, ndlr). Ces derniers avaient alors affirmé l’avoir vu seulement en été « un mois, deux années de suite ».Le groupe Casino, qui détient la marque Franprix, a réagit avec humour aux déclarations de Rachida Dati, en lui adressant un message sur Twitter. « On vous y accueillera avec plaisir », pouvait-on lire dans un tweet adressé à @datirachida. Mais celle-ci ne semble pas avoir vraiment apprécié l’ampleur de cette affaire. Après la publication de l’interview, le magazine Challenges affirme avoir été contacté par l’ancienne ministre, pensait que la conversation concernée était « en off ». Pour se justifier, l’hebdomadaire spécialisé en économie explique que c’est pour mettre en opposition le train de vie de Rachida Dati avec l’engagement qu’elle venait de prendre en cas de retrait de la vie politique. Dans les colonnes de Challenges, elle décrit comme portant « une tenue chic branchée », composée d’un « chandail Lacoste et jean moulant », le tout en étant « haut-perchée sur ses chaussures Louboutin à plateforme ».

 

« La Libye a versé de l’argent à Sarkozy », dit Takieddine

« La Libye a versé de l’argent à Sarkozy  », dit Takieddine

 

Sur RMC et BFMTV, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme que la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 a été en partie financée par la Libye, et assure que des preuves existent. Le parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire pour « corruption », « blanchiment », trafic d’influence » et « abus de biens sociaux », visant indirectement l’ancien président de la République.

Ziad Takieddine : « J’ai travaillé pour le gouvernement français, oui. J’ai aidé à vendre des frégates à l’Arabie Saoudite. J’ai touché de l’argent de l’Arabie Saoudite, mes honoraires respectables, pas de la France. Je n’ai jamais reversé de ces commissions à des hommes politiques français ».

Ziad Takieddine : « Ces transferts ont été effectués par la banque centrale libyenne. Les gens qui ont les documents de la banque centrale libyenne sont prêts à collaborer avec une justice qui se respecte ».

A propos des preuves sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye :
Ziad Takieddine : « Je ne suis ni mythomane, ni politique, ni manipulateur, ni rancunier. De l’argent a été versé par les autorités libyennes, notamment Khadafi, directement à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy. Pas des transferts bancaires et du cash ».

Ziad Takieddine : « Des hommes sont prêts à donner ces preuves à une vraie justice. Le pouvoir politique en place, celui d’avant, c’est le même. La justice, mauvaise administration, le parquet est complètement avec le pouvoir ».

Ziad Takieddine : « Je mets en cause une personne : Claude Guéant. Je n’ai pas peur de lui. Il se permet de dire qu’il va m’attaquer en diffamation. Ayez le courage de dire que c’est encore un mensonge, parce que vous avez peur monsieur Guéant ! Je l’invite à venir s’expliquer devant les Français de ses actes nocifs pour la République »

A propos de l’information judicaire ouverte contre X suite au financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Des anciens dignitaires libyens affirment que la Libye a versé 50 millions d’euros pour cette campagne.
Ziad Takieddine : « Je connais ces anciens dignitaires. C’est très important pour les libyens aussi que la vérité, qui dérange, éclate. Ces hommes étaient des collaborateurs de Khadafi qui n’ont pas été tués. Ils sont en Suisse, dans des pays arabes amis, ils sont protégés, mais ils sont tous recherchés par l’Interpol. Il y a une vérité qui dérange, cette vérité, je suis prêt à la porter. Je suis le seul vivant qui a accompagné toute la démarche libyenne, de A à Z. J’ai assisté à tout, j’ai tout fait pour la France dans ce domaine. Pour la Syrie aussi. Ils ont essayé de me réduire au silence ».

Un « pistonné » par Hollande renvoyé à pôle emploi

Un « pistonné » par Hollande renvoyé à pôle emploi

 

Louis Godart pensait avoir le piston du siècle. Le 12 mars, cet étudiant en droit avait glissé son CV à François Hollande, espérant trouver, par l’entremise du président de la République, un stage de fin d’études. Las, il reçoit finalement le 3 avril une lettre du ministère du Travail qui douche son enthousiasme, comme le rapporte Le Figaro : « Soyez assuré que le ministre a bien pris note de votre démarche. Aussi, soucieux de vous apporter son meilleur concours, il m’a chargé de transmettre votre curriculum vitae au directeur général de Pôle emploi, pour un examen attentif de votre situation. » Le hic : Pôle emploi ne s’occupe pas des demandes de stage. Le 22 mars déjà, Louis Godart avait reçu un premier courrier, rédigé par le chef du cabinet de François Hollande, Pierre Besnard. « Il a été pris connaissance de votre recherche d’emploi et de stage avec attention », dit la lettre, alors que l’étudiant dijonnais n’a demandé qu’un stage. Pierre Besnard lui annonce avoir fait suivre sa demande au ministre du Travail et au directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Soit François Hollande n’a pas compris la demande du jeune homme, soit il n’a pas goûté sa remarque lors de la transmission du CV. Un brin provocateur, Louis Godart avait cru bon de lancer au président : « J’espère que vous n’êtes pas dans la com, mais dans l’action. »

 

Patrimoine Ayrault : un combi Volswagen de 1988 à 1000 euros

Patrimoine  Ayrault : un combi Volswagen de 1988 à 1000 euros

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne possède pas le plus gros patrimoine du gouvernement, loin de là. Jean-Marc Ayrault a un patrimoine de bon père de famille: 1,55 millions d’euros composé de deux biens immobiliers et de contrats d’assurance-vie.   La résidence principale est située à Nantes (650 000 euros), d’une résidence secondaire dans le Morbihan (540 000 euros), et de contrats d’assurances-vie à son nom et celui de sa femme, pour près de 200 000 euros.  Les montants déposés sur les comptes bancaires du couple Ayrault (courants, épargne, livrets et autres) s’élèvent à 110 733 euros.   Jean-Marc Ayrault possède une C4 Picasso achetée en 2009 (15 000 euros) et un combi Volkswagen acquis en 1988, évalué à 1000 euros. Souvenir de ses années hippies?  A son passif: plusieurs emprunts de 80 857 euros

 

Cahuzac a fourni un certificat fiscal falsifié

Cahuzac a fourni un certificat fiscal falsifié

L’homme politique a présenté à la banque suisse « un certificat fiscal falsifié », écrit le Monde.  Le journal français Le Monde a décrit mercredi dernier l’odyssée des 600.000 euros non déclarés de Jérôme Cahuzac, qui sont restés longtemps en Suisse.  En 1992, Philippe Péninque, un ami de longue date de Jérôme Cahuzac a ouvert pour lui, sous son nom, ce compte à l’UBS Genève.  Quelques mois plus tard, Jérôme Cahuzac s’est rendu lui-même à Genève et le compte a été transféré à son nom.  En l’an 2000, la petite société financière Reyl & Cie, établie à Genève, est entrée en piste. A l’époque elle n’avait pas de licence bancaire, mais travaillait comme une société de Bourse. A ce titre, elle relevait de la surveillance de la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers.  En tant qu’intermédiaire financier, Reyl & Cie n’était pas soumise aux mêmes règles que les banques et ne devait pas fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes.  Reyl & Cie a ouvert auprès de l’UBS un compte « omnibus », soit un compte comprenant les fonds de plusieurs clients, seulement connus par la banque, et parmi lesquels figurait Jérôme Cahuzac, dont l’argent est resté de facto à l’UBS.  En 2009, après que la Suisse s’est déclarée prête à accorder l’aide judiciaire en cas d’évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a estimé que la situation devenait trop dangereuse à Genève et a demandé à Reyl & Cie de transférer les fonds sur un compte ommnibus à Singapour, auprès de la filiale de la banque Julius Baer .  La banque Julius Baer a réagi avec prudence, écrit le journal. Elle a réclamé à Reyl & Cie, bien que rien ne l’y obligeait, un formulaire appelé « formulaire A », qui fait apparaître le nom du détenteur des fonds.  Lorsque les banquiers de Julius Baer ont vu qu’il s’agissait d’un homme politique, ils ont demandé un document certifiant que les fonds avaient bien été déclarés au fisc compétent.  Selon des recherches effectuées par le Tages Anzeiger, Jérôme Cahuzac « a présenté un certificat fiscal falsifié ». Il a également assuré que ces 600.000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique, ajoute le journal. En conséquence, Julius Baer a autorisé l’opération de transfert de fonds.

 

Ayrault, le prof inflexible, inflige une punition de 100 lignes à Cahuzac

Ayrault, le prof inflexible, inflige une punition de 100 lignes à Cahuzac

 

On peut dire qu’Ayrault ne plaisante pas puisqu’il veut punir Cahuzac en lui faisant renoncer à ses indemnités futures d’ancien ministre. Un peu comme s’il lui infligeait une punition de 100 lignes (recopier 100 fois : je ne frauderai plus le FISC). On mesure bien la sévérité et l’autorité d’Ayrault qui se croit encore prof à l’école. Curieux quand même ce monde politique puisque dans le privé quand un salarié fait une faute lourde, il est licencié sans aucune indemnité ; au gouvernement, le concept de faute lourde n’existe pas, un beau métier !  Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a écrit à l’ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, pour lui demander de « renoncer à ses indemnités » d’ancien ministre. Les anciens ministres touchent leur traitement pendant six mois après leur départ du gouvernement. C’est à ce traitement que doit renoncer Jérôme Cahuzac, selon le Premier ministre.  Les anciens ministres touchent des indemnités, équivalentes à leur traitement de ministre, pendant six mois après leur départ du gouvernement. C’est à ce traitement que doit renoncer Jérôme Cahuzac, selon le chef du gouvernement. La loi organique de 1958 prévoit que les ministres perçoivent leur traitement pendant six mois à compter de la fin de leur fonction, sauf s’ils retrouvent une activité rémunérée. Dans cette lettre à l’ancien ministre, Jean-Marc Ayrault relève que Jérôme Cahuzac a « juridiquement droit » à ces indemnités. Mais « compte tenu des circonstances », le chef du gouvernement lui demande d’y « renoncer ».

Cahuzac à la Une dans la presse

Cahuzac à la Une dans la presse

 

Dans Libération, Eric Decouty écrit: « C’est une ignominie. Avec ses dissimulations, ses mensonges, Jérôme Cahuzac a fait bien plus que salir son honneur. Il a jeté l’opprobre sur son action, discrédité la parole politique et soulevé des doutes quant à l’autorité du chef de l’Etat. L’existence de son compte en Suisse est la première des fautes de Jérôme Cahuzac. Qu’il ait choisi, lui figure socialiste, d’ouvrir un compte en Suisse relève déjà d’une moralité politique et personnelle douteuse. Qu’il ait accepté d’entrer au gouvernement pour y mener le combat contre l’exil fiscal tout en laissant fructifier son magot est impardonnable. Ses mensonges portent une atteinte terrible à l’honnêteté de la majorité des élus et donnent un crédit mortel à l’extrême droite. C’est enfin l’exécutif qui est affaibli. » 

 

L’édito de Paul-Henri du Limbert, dans Le Figaro
« Un ministre de la République a menti. Il est socialiste. Et son mensonge porte sur l’argent. Peut-on imaginer pire ? Non, et la gauche le sait bien, elle qui, du temps de François Mitterrand, a déjà payé le prix de ces gravissimes manquements à l’éthique républicaine. On sent déjà poindre, si tôt après l’accession de François Hollande à l’Élysée, le fameux débat sur la  » gauche morale  » qui avait plombé la fin du second mandat mitterrandien. Car à quoi pensent ce matin les Français, sinon aux éloquents cours de morale professés par la gauche ces dernières années ? Elle n’y allait pas de main morte et promettait, en cas de victoire, la probité candide et le lin blanc. La voilà obligée de gérer un des scandales les plus spectaculaires de la Vème République ».

Patrick Apel-Muller dit dans L’Humanité : « Le scandale politique est énorme. L’homme qui tenait entre ses mains le budget de la France, qui pilotait l’administration fiscale et traquait les fraudeurs était lui-même un malfaiteur, auteur depuis plus de vingt ans d’évasions de capitaux et de dissimulation de ressources. Il ne s’agissait pas d’une paille… ! C’était lui pourtant le sévère censeur des dépenses publiques, l’amateur de rigueur et d’austérité quand elles touchent le menu peuple, l’apôtre du pacte Sarkozy-Merkel, à peine était-il emballé d’une faveur rose. »

 

Dans La Voix du Nord, on lit sous la plume de Hervé Favre : « Dans la stratégie du mensonge éhonté devant micros et caméras, on ne voit guère que Lance Armstrong pour rivaliser avec Jérôme Cahuzac ! L’aveu de Jérôme Cahuzac met aussi au supplice le président de la République et son Premier ministre à qui l’opposition demande des comptes depuis hier soir. Depuis quand savaient-ils et n’ont-ils pas maintenu beaucoup trop longtemps leur confiance à Jérôme Cahuzac ? François Hollande a dénoncé hier soir une  » impardonnable faute morale « . Mais il lui faut maintenant gérer les conséquences de ce qui est aussi une faute politique lourde qui va enfoncer un peu plus la cote de popularité de l’exécutif. »

 

L’édito de Jacques Camus dans La Montagne :
Jérôme Cahuzac en a trop fait dans le déni méprisant pour bénéficier d’une quelconque indulgence. Comme d’autres avant lui, il s’est fourvoyé dans la spirale du mensonge en espérant une trompeuse impunité. La chute est rude pour l’homme, mais le coup est également sévère pour l’exécutif, le gouvernement et le PS, privés du magistère moral. Si François Hollande a pris acte des faits  » avec sévérité « , il n’empêchera pas les remarques caustiques sur une gauche qui n’aime pas les riches mais ne crache pas sur l’argent. Dans ce domaine, gauche et droite sont également redevables, envers les Français, d’une vraie moralisation de la vie publique, à l’exemple de ce que font les Anglo-Saxons. Sinon, un populisme dévastateur balayera nos élites frelatées. Pour l’éviter, une presse libre et une justice indépendante ne seront pas de trop. Preuve vient d’en être faite. C’est la seule et heureuse leçon de cette déplorable affaire.

Alain Dusart écrit dans L’Est Républicain :
« Après avoir menti, effrontément devant l’Assemblée nationale, puis par omission devant le Président Hollande, Jérôme Cahuzac, a pris tout le monde de vitesse. Hier, il a été mis en en examen pour « blanchiment de fraude fiscale », une performance bluffante pour quelqu’un qui voici deux semaines était en quelque sorte « ministre des Impôts. » Juste avant d’aller chez le juge, il a confessé son mensonge sur Internet se disant « dévasté par le remords » après sa « faute inqualifiable ». Inédite cette manière de s’autoflageller dans un pays où depuis un demi-siècle, les politiques indélicats mentent et démentent ».

Dans La Nouvelle République du Centre-ouest, Hervé Cannet dit :
« De quel bois est fait donc Jérôme Cahuzac ? Brillant, intelligent, compétent, riche, strauss-kahnien… pour en arriver là : la solitude absolue des grands tricheurs. Y a-t-il une peine pour qui est capable,  » droit dans les yeux  » de tromper sciemment son président et tout l’appareil politique d’un pays ? Des mensonges d’État, la Ve République en a connu, subi et décrypté un certain nombre. Mais celui-là arrive à un moment particulier où le pouvoir socialiste est en butte aux coups de boutoir de la crise, où l’Élysée ne convainc plus, où le chef de gouvernement paraît en sursis et où les réformes tardent à porter leurs fruits apaisants. Or, Jérôme Cahuzac fait partie de ce camp. Son camp, aujourd’hui  » dévasté  » autant par sa trahison que par ses aveux. Envoyé d’urgence à la télé pour tenter d’enrayer l’incendie, le Premier ministre a pris le risque d’assurer que l’exécutif ne savait rien. En politique, à l’heure actuelle, il faut faire attention aux dénégations ! »

L’édito de Michel Urvoy dans Ouest France :
« Si on ne peut plus accorder sa confiance à un homme de cette envergure, si même ses proches ont été trahis, ça signifie, dans l’esprit du citoyen, qu’on ne peut plus se fier à personne. Même si on ne sait pas encore d’où vient l’argent, ni quelle était sa destination, Jérôme Cahuzac abîme la Politique avec un grand ‘P’. En dépit des excuses et des remords qu’il exprime, son attitude nuit autant à la droite qu’à la gauche. Elle profite aux ‘antisystèmes’ et à la thèse du ‘tous pourris’ ».

Ventes voitures : nouveau plongeon en mars sauf à bas coût

Ventes voitures : nouveau plongeon en mars sauf à bas coût

 

La chute des immatriculations de voitures neuves s’est accentuée en France en mars, à 16,4% en données brutes, selon les données publiées ce mardi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).A nombre de jours ouvrables comparable, le recul atteint 12,5%, avec 165.244 voitures immatriculées, selon un communiqué.Le français PSA Peugeot Citroën a particulièrement souffert, avec une baisse de ses immatriculations de 23,6%. Le groupe Renault a limité la casse (-8,3%) grâce à la bonne performance de sa marque à bas coûts Dacia (+29,3%).Les constructeurs étrangers dans leur ensemble ont connu une baisse de 15,5% de leurs immatriculations. Les immatriculations de voitures neuves connaissent un début d’année noire en France. En février, le décrochage était de 12,1% en février en données brutes, mais la situation devrait s’améliorer un peu d’ici la fin de l’année, espèrent les experts du secteur. A nombre de jours ouvrables comparable, la baisse est limitée à 7,7% à 143 366 unités, selon des chiffres publiés vendredi par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Les immatriculations avaient déjà reculé de près de 14% l’an dernier, à 1,899 million d’unités, au plus bas depuis 1997, et de 15% en janvier, dans un contexte économique morose. Aucune reprise réelle n’est attendue par les constructeurs avant 2014 ou 2015. Pour autant, les constructeurs et les experts du secteur ne désespèrent pas de voir la situation se redresser un peu d’ici la fin de l’année. Le numéro deux français Renault table sur un repli du marché compris entre 3 et 5%, une prévision qui correspond à celle de Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire Cetelem spécialisé dans l’automobile. Le CCFA est plus pessimiste et voit un marché des immatriculations « autour de -5% » sur l’année, a indiqué un porte-parole. M. Neuvy s’appuie pour cela sur le niveau de prises de commandes des constructeurs automobiles, « qui sont moins mauvaises que les -12% des immatriculations ». « On devrait aller vers une stabilisation du marché d’ici la fin du premier semestre », estime-t-il. Il faut en effet quelques mois avant de voir les commandes se transformer en immatriculations. « Nous avons un marché des commandes sensiblement meilleur que celui des immatriculations », confirme Bernard Cambier, directeur commercial France chez Renault, qui estime qu’il est stable par rapport à l’an dernier. Comme en 2012, les différents constructeurs automobiles connaissent des sorts différents en ce début d’année. Les Français souffrent toujours un peu plus que les étrangers. Le numéro un PSA Peugeot Citroën a perdu 15,5%, plombé par sa marque Citroën (-22%). « Le niveau de commandes est stable », précise la marque aux chevrons pour qui les immatriculations de février « ne reflètent donc pas l’activité commerciale ». Le groupe Renault a vu ses immatriculations reculer de 10,8% à cause de la marque au losange (-19,5%), tandis que celles de Dacia ont bondi de 37,3%. « Nous sommes très satisfaits de ces résultats », indique cependant M. Cambier. Le recul des ventes de Renault s’explique par la fin du petit monospace Modus et de la Clio III dans sa version break, qui seront remplacés au printemps, ce qui devrait permettre à la marque de « remonter lors des mois suivants », a-t-il expliqué. Les groupes étrangers s’en sortent un peu mieux. Leurs immatriculations ont glissé dans l’ensemble de 10,2%. La chute la plus forte est celle de l’Américain Ford (-33,4%). General Motors recule de 14,7%, le Japonais Nissan de 10,3%, l’Italien Fiat de 11,8% et les groupes allemands Volkswagen, BMW et Daimler de respectivement 7,5%, 2,7% et 10,3%. « Des groupes qui avaient bien résisté jusqu’à présent, comme VW et le haut de gamme, baissent », souligne Flavien Neuvy. A l’inverse, le Japonais Toyota a connu une hausse de ses immatriculations de 12,3% et le Sud-Coréen Hyundai-Kia de 5%. « Toyota profite de l’engouement pour l’hybride », domaine où il est en pointe et « les marques à bas coûts se portent bien » comme Dacia, Hyundai et Kia, commente l’expert. Les ventes de véhicules utilitaires légers, un indicateur de l’activité des entreprises, ont baissé de 11,8% sur le mois de février. En Espagne, la chute des ventes de voitures neuves a été amortie par le plan de soutien gouvernemental et a atteint 9,8% en février.

 

Le « tu fais chier tout le monde » de Montebourg à Ayrault a renforcé l’autorité du Premier Ministre ! ‘(Sapin)

Le « tu fais chier tout le monde » de Montebourg à Ayrault  a renforcé l’autorité du Premier Ministre ! ‘(Sapin)

 

L’épisode Jean-Marc Ayrault versus Arnaud Montebourg  - et son désormais célèbre « tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes » – a en réalité … réaffirmé l’autorité du Premier ministre. C’est en tout cas ainsi que l’interprète Michel Sapin ce 2 avril. relaté dans l’ouvrage Florange, la tragédie de la gauche, cosigné par les journalistes Valérie Astruc et Elsa Freyssenet, et confirmé par Jean-Marc Ayrault. En ne tenant pas rigueur de cet « énervement »à son ministre, le chef du gouvernement aurait prouvé son autorité : »Il ne parlait pas publiquement. Et qu’est-ce que cela traduit ? Un moment d’énervement de la part de Monsieur Montebourg.  Qui a fait preuve d’énervement ?  L’un ou l’autre ?  Qui a gardé son calme ? L’un ou l’autre ?  Qui est celui qui a voulu qu’au-delà de l’énervement du moment, l’ensemble de l’équipe gouvernementale retravaille dans de bonnes conditions ? C’est le Premier ministre et il eu raison. Michel Sapin conclut par une définition de ce que doit être l’autorité d’un chef de gouvernement : L’autorité n’est pas de dire « tu sors »à chaque fois que quelqu’un perd ses nerfs. C’est de ramener chacun au principal. Le principal c’est l’action gouvernementale et l’action en commun, avec des personnalités heureusement différentes. Début décembre, en plein affrontement entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault sur le dossier Florange, le ministre du Redressement productif a attaqué son Premier ministre ainsi : Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont tout le monde se fout ! Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes !

 

Sondage-Popularité : Hollande chute à 27%

Sondage-Popularité : Hollande chute à 27%

François Hollande est au plus bas. Avec seulement 31% des sondés qui soutiennent son action, le président de la République est tombé aussi bas après dix mois que Nicolas Sarkozy en quatre ans, d’après les résultats du sondage Ifop réalisé pour Paris Match. François Hollande a perdu du crédit principalement sur sa politique économique et sur la défense des intérêts français à l’étranger. Dans le premier cas, le président a perdu sept points de confiance, et se retrouve à 27% de satisfaits. Pour les intérêts de la France à l’étranger, les -5 points de confiance le font descendre à 58% de satisfaits, un chiffre qui reste positif du fait notamment de son engagement au Mali.

 

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