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Hollande : pour une austérité à l’Allemande

Hollande : pour une austérité à l’Allemande

 

En France Hollande critique l’Allemagne de Merkel (qui ne faiat que prolonger la politique des sociaux démocrates du SPD. En Allemagne, il soutient cette politique d’austérité. Pas étonnant que le PS soit surpris ! »Le progrès, c’est aussi de faire dans les moments difficiles des choix courageux ». François Hollande assistait, ce jeudi 23 mai, à la fête organisée pour les 150 ans du parti social-démocrate allemand, le SPD. L’occasion pour le président français de louer les réformes de l’Agenda 2010, lancé il y a dix ans par l’ancien chancelier Gerhard Schröder.   Le congrès de Leipzig réunit Peer Steinbrück, le candidat officiel du SPD, mais aussi la chancelière Angela Merkel, candidate du parti chrétien-démocrate CDU/CSU. François Hollande en a profité pour discuter de l’avenir de l’amitié franco-allemande, les élections allemandes étant prévues pour septembre. Le président français a également tenté de redorer l’image économique de la France, plutôt écornée outre-Rhin. Les libéraux et les conservateurs allemands reprochent notamment à François Hollande un train de réformes trop lent. « Nos pays sont différents. Nos cultures politiques syndicales sont singulières. Mais je garde de la social-démocratie le sens du dialogue, la recherche du compromis et la synthèse permanente entre la performance économique et la justice sociale », a déclaré le président français avant de rappeler toutefois que « tout n’est pas transposable » entre les deux voisins. De fait, le bilan des réformes menées par Gerhard Schröder entre 2003 et 2005 en Allemagne est plutôt mitigé. Le projet, ambitieux et douloureux, a coûté sa réélection au chancelier Schröder. Mais le pays a mieux résisté à la crise que ses voisins européens.  Les indemnités chômage ont été réduites, tant dans le montant que dans la durée, et le revenu minimum est d’à peine 382 euros par mois. Les chômeurs allemands doivent accepter tout travail proposé par l’Agence pour l’emploi, dont certains ne sont rémunérés qu’un euro par heure. En conséquence, le taux de chômage a diminué de plus de trois points, mais la proportion de travailleurs pauvres a augmenté de 20% entre 2006 et 2010. Le nombre de travailleurs intérimaire a triplé entre 2003 et 2012, et 1,4 million de travailleurs perçoivent un revenu complémentaire, à cause de leur faible salaire. L’âge moyen de départ à la retraite a, lui, été reculé de presque un an, entre 2003 et 2010.

Fruits- légumes : hausse de 10 à 30% à cause du temps

Fruits- légumes : hausse de 10 à 30% à  cause du temps

 

A cause du temps  les récoltes sont en retard. Résultat, les prix ont augmenté sur certains produits de saison car les producteurs peinent à approvisionner les étals des marchés. Avec un kilo de cerises à 18€, le melon à 4€ ou les pommes golden à plus d’1€ le kilo, certains fruits se vendent en moyenne 20% plus cher que l’année dernière à la même époque, et ce n’est peut-être pas fini. Certains producteurs accusent un retard de deux à quatre semaines et pourraient être tentés de gonfler leurs prix pour compenser cette mauvaise passe, même si le gouvernement leur met la pression pour ne pas impacter le portefeuille du consommateur.  Jean-Claude, producteur de salade dans les Yvelines, a « entre 15 jours et trois semaines de retard » à cause du temps. « On arrive fin mai, et les températures n’ont guère dépassé 20°. C’est surprenant, et de mémoire je n’ai jamais connu ça ». L’agriculteur reconnait que les intempéries pourraient avoir des conséquences sur les prix. « Il y a moins de volume. Les cours peuvent évoluer en fonction du temps, par exemple, le chou-fleur, comme il n’y en a pas, donc automatiquement, le prix est un peu plus élevé ». Ghislain Mascaux est producteur de fruits et légumes à Bugnicourt, dans le Nord. « Si le temps pluvieux et froid continue pendant encore 10 à 15 jours, il pourrait y avoir une hausse, en général entre 10 et 30% », reconnaît l’agriculteur. « Ça pourrait être des légumes de plein champ, pommes de terre, tomates, mais aussi fraises et framboises, très sensibles à ce type de temps pluvieux, ainsi que les cerises, connues pour fluctuer énormément à la hausse quand il y a des problèmes de rendement ».

 

Cadeaux fiscaux à Tapie ?

Cadeaux fiscaux à Tapie ?

 

 Bernard Tapie affirme que l’administration des impôts lui réclame de nouveau le paiement de près de 15 millions d’euros d’arriérés d’impôts dont il avait obtenu l’abandon devant un tribunal de commerce en 2009. Selon l’homme d’affaires, le dossier a été relancé il y a un peu plus d’un an par François Baroin, alors ministre du Budget de Nicolas Sarkozy. « M. Baroin nous a assignés et on est en contentieux depuis plus d’un an », a-t-il dit vendredi à Reuters, en réponse à un article de Mediapart reprochant à l’administration fiscale de lui avoir fait « un cadeau de près de 15 millions d’euros ». « Leur raisonnement ne tient pas debout », a ajouté l’homme d’affaires, devenu patron de presse. Selon le site d’informations, un juge commissaire du tribunal de commerce de Paris a prononcé le 20 octobre 2009 la forclusion de certaines des créances détenues par le Trésor public sur la liquidation Bernard Tapie. Douze millions d’euros de créances auraient été notamment abandonnées au titre des impôts sur le revenu des années 1992 et 1993, précise-t-il.

 

Automobile: petit rebond mais à très bas niveau

Automobile: petit rebond mais à très bas niveau

Les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont progressé de 1,7% sur un an en avril, alors qu’elles ne cessaient de baisser depuis septembre 2011, un renversement de tendance à mettre sur le compte de jours ouvrés supplémentaires, selon les constructeurs.  Pour autant, le niveau de voitures vendues (1,038 million) a été l’un des plus bas jamais enregistré pour un mois d’avril, souligne l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) qui a publié ces données vendredi.  Les 27 pays de l’UE (hors Malte pour laquelle les données n’étaient pas disponibles) « ont compté en moyenne deux jours ouvrés de plus qu’à la même période de l’an dernier », a mis en avant l’ACEA pour expliquer le léger rebond enregistré.  Les performances ont été variables selon les pays. Les immatriculations au Royaume-Uni ont continué à augmenter (+14,8%). Celles en Espagne ont bondi de 10,8% car les vacances de Pâques sont tombées cette année en mars et non pas en avril, mais aussi grâce à la seconde phase du plan gouvernemental de soutien, qui prévoit une aide de 2.000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf « efficace sur le plan énergétique » contre une voiture de plus de 10 ans.  En Allemagne, elles sont en hausse de 3,8%. Pour autant, la fédération de l’automobile VDA a légèrement abaissé sa prévision pour l’année et elle table à présent sur des ventes comprises entre 2,9 et 3 millions d’unités, contre 3 millions auparavant.  En France, les immatriculations ont continué leur dégringolade (-5,3%). Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) s’attend à voir le marché reculer de 8% cette année. En Italie, les ventes ont chuté de 10,8%.  Sur les quatre premiers mois de l’année, les immatriculations dans l’UE ont baissé de 7,1% à 4,026 millions et le Royaume-Uni est le seul pays où elles ont progressé.  La morosité des marchés affectent plus ou moins les constructeurs. Le numéro un européen, l’allemand Volkswagen, a bien tiré son épingle du jeu le mois dernier avec des ventes en hausse de 9,9%.  Celles du numéro deux, le français PSA Peugeot Citroën, ont en revanche chuté de 10,1%. Le groupe Renault a progressé (+5,3%) grâce à sa marque à bas coûts Dacia.

 

Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Violences à Marseille: pauvreté et système mafieux

Valls en dépit de la très haute considération qu’il a pour son action (et pour lui-même) ne fait pas mieux que ses prédécesseurs à part des déclarations. Il faudrait d’abord comprendre, ensuite agir. Comprendre que c’est le résultat de la misère, de l’échec scolaire, de la complicité de fait avec les réseaux de trafiquants ; Envoyer l’armée est ridicule quand il s’agit d’un travail fin d’information et d’infiltration sur le terrain, d’autre part à Marseille, rien n’est comme ailleurs, la corruption gangrène la ville et pas seulement à propos de la drogue, un sujet tabou ! Les élus socialistes marseillais, Samia Ghali et Patrick Mennucci ont fait montr d’un cran la critique  vendredi mais ils n’ont pas été au bout de leurs propos. Ils ont estimé que la pauvreté et l’échec scolaire étaient responsables des violences dans la citée phocéenne, après la mort d’un mineur de 17 ans jeudi soir dans un règlement de comptes et le décès d’un trentenaire vendredi mortellement blessé dans une rixe. Dans un communiqué, le député-maire de secteur, Patrick Mennucci, explique que la situation de violence « n’est pas étrangère à la pauvreté économique de la ville, aux 30% de Marseillais vivant sous le seuil de pauvreté, aux 25% d’échec scolaire, de l’abandon des quartiers du nord et de quelques quartiers du centre là où les règles ne sont pas les mêmes que dans le reste du pays ».  M. Mennucci s’est joint à un appel à un rassemblement samedi matin en hommage au jeune homme mortellement poignardé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’endroit même de l’agression dans le centre-ville.  De son côté, la sénatrice-maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, qui avait prôné fin août un recours à l’armée dans les quartiers nord de Marseille, a déploré, dans une interview sur Europe 1, que l’ »Ecole de la République n’apporte pas assez de réponses à ces jeunes ».   »C’est l’école du crime qui les forme, c’est pas l’école de la République », a affirmé la sénatrice, demandant la mise en place « de contrats d’apprentissage dès 14 ans. »  Enfin, le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Eugène Caselli (PS), a demandé « que la lutte contre les réseaux de trafiquants monte d’un cran » tout en renouvelant sa confiance « à l’action résolue du ministre de l’Intérieur et des forces de sécurité ».  L’élu souligne que les « réseaux de trafiquants (…) gangrènent les quartiers de notre ville les plus en souffrance économique, sociale et urbaine. »

 

 

Emploi : Renault va embaucher à Flins

Emploi : Renault va embaucher à Flins

  »C’est une bonne nouvelle pour l’usine, pour Renault, pour la France ». Invité de l’émission C’est arrivé cette semaine, samedi sur Europe 1, Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a commenté la décision de produire la prochaine Micra de Nissan à l’usine de Flins, dans les Yvelines, une « conséquence de l’accord de compétitivité » signé en mars avec les syndicats.  Le site de Flins « produit aujourd’hui un peu plus de 120.000 voitures par an, donc le fait de rajouter 80.000 voitures, cela ne peut pas se faire avec le nombre de personnes aujourd’hui dans l’usine », a développé Carlos Ghosn, ajoutant : « on va être obligés d’embaucher ». Pour l’heure, l’usine emploi 2.650 CDI, 750 intérimaires et 200 personnes en mission venues d’autres sites de Renault. D’après un responsable syndical FO, l’arrivée de la Micra sur les chaînes de montage de Flins devrait conduire à l’embauche d’une équipe supplémentaire, soit environ 1.000 personnes. La CGT avait, quant à elle, émis des doutes sur la volonté d’embaucher. « Je me méfie des effets d’annonce, et j’attends de voir si les Micra représenteront vraiment un volume supplémentaire pour Flins, et si elles ne vont pas remplacer une partie des Clio produites sur place », a ainsi réagi vendredi Ali Kaya, représentant CGT du site de Flins. Carlos Ghosn semble ainsi s’engager à « ajouter » la production de Nissan Micra à celle de Clio, sans la remplacer.   »Dans tous les cas, la décision de Nissan a été basée sur des purs critères économiques », a expliqué Carlos Ghosn. « L’autre option, c’était de continuer à produire la Micra en Inde et l’exporter en Europe. Il a fallu à tout prix battre cette hypothèse », a indiqué le PDG pour qui la décision prise par le groupe a « un sens économique ». Selon lui, « il y a un intérêt à produire là ou on veut vendre : cela élimine des couts de logistique et souvent quelques barrières douanières ».Carlos Ghosn a aussi estimé que d’autres acteurs du secteur automobile pouvaient être « tentés » par une production en France, et affirmé : « c’est une très grande chance pour Renault de montrer sur un cas très précis que produire en France, c’est attractif ».

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

Ban Ki-Moon (ONU) rencontre le président Sarkozy à New York

 Erreur sur la personne ou maladresse volontaire ? En tout cas le secrétaire de l’ONU reçoit le président (ex) Sarkozy. Il se pourrait que l’ONU ne soit pas informée des élections présidentielles de juin 2012 et du changement de locataire de l’Elysée. Ou alors Hollande est tellement transparent au plan international qu’on a préfèré recevoir son prédécesseur.  L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est donc entretenu vendredi à New York avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, a indiqué son attachée de presse.  Il s’agissait de « retrouvailles amicales » à la résidence new-yorkaise de M. Ban, a précisé Véronique Waché.   »C’est une visite privée à la demande du président Sarkozy », a souligné le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky. Il a rappelé que M. Ban « avait travaillé en coopération étroite avec M. Sarkozy lorsque celui-ci était en fonction ».  M. Sarkozy venait de Montréal, où il a donné jeudi une conférence ( payée autour de 100 000 dollars, une bricole !) dans laquelle il a évoqué sa confiance dans l’avenir de l’Union européenne et de l’euro, selon le témoignage d’un des participants.

 

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

Mélenchon à Matignon pour une autre politique ?

 Je suis candidat à Matignon », a déclaré Jean-Luc Mélenchon qui estime que dans la majorité actuelle « pas un député PS n’avait été élu sans les voix du Front de gauche, et pas un des députés du Front de gauche ne l’avait été sans le PS ». « Cette majorité a été élue sur un programme et François Hollande a déplacé le curseur vers la droite, vers les solfériniens », a-t-il poursuivi.   »Je veux qu’on change le centre de gravité, qu’on applique une autre politique », a-t-il ajouté. Comme on lui demandait ce qu’il ferait s’il était nommé à Matignon, il a répondu: « Je sais quoi faire ».  D’abord « rassurer les nôtres: on passe à toute vitesse la loi contre les licenciements boursiers, répression de tous ceux qui ont truandé, moratoire sur la dette et après on commence à donner de la respiration au pays, des sous, de la thune…On titularise tous ceux qui sont en précarité dans la fonction publique (…) et après on convoque la constituante ».  Concernant la décision du gouvernement de s’opposer à la proposition de loi sur l’amnistie sociale, il s’est dit « consterné et, comme beaucoup, blessé » et a accusé le président François Hollande de « duplicité ». « Quelle duplicité parce qu’il m’a promis les yeux dans les yeux qu’il ferait l’amnistie », a-t-il dit précisant que cette promesse avait été faite « la première fois (qu’il) l’a rencontré après son élection ». « J’en donne ma parole d’honneur », a-t-il dit.  Face à l’économiste Jacques Attali, il a développé sa théorie, selon laquelle la France devrait refuser de rembourser sa dette, « la bombe nucléaire ». « J’ai besoin que l’on sache que je suis absolument déterminé (…) ce qui compte, c’est le rapport de force que l’on fait », a-t-il dit.   »Arrêtons de rembourser une dette que nous ne pourrons jamais rembourser », a-t-il poursuivi plaidant pour le recours à l’inflation.   »Si vous faites cela, vous condamnez la France à sortir de l’euro », lui a répliqué M. Attali, estimant que la politique prônée par M. Mélenchon n’était « pas possible à appliquer à l’échelle française » sinon ce serait « la Corée du Nord », mais elle le serait « à l’échelle européenne, pourquoi pas ».  Habitué au « parler dru et cru », Jean-Luc Mélenchon a également enchaîné les phrases qui claquent s’attirant les rires du public mais aussi des journalistes. Sur une question au sujet de sa présence au milieu d’acteurs et chefs d’entreprises, à la remise de prix du magazine GQ qui l’a élu comme homme de l’année, l’ancien candidat à l’Elysée a répondu: « Quand je prends du plaisir, je ne me coince pas, je me laisse aller ».   »Vous voudriez que je chemine la barbe hirsute dans des souterrains avec mon balai et restant avec mes amis à comploter, ils sont marrants comme tout, ces gens, ils invitent un type qui va leur faire le poches! », a-t-il ajouté tout sourire avant d’expliquer: « Le sujet pour moi est que je dois casser une image qui est donnée de moi. Là dedans il y a des gros capitalistes et il y a aussi des poissons qui m’intéressent , des grands décideurs, des types de très haut niveau qui sont dans des grandes administrations, des grandes entreprises et ça m’intéresse de les connaître, de savoir ce qu’ils savent. »   »Ne vous détendez jamais, Je peux faire une blague et à la fin je vous annonce que dans les entreprises il n’y aura pas de différence de salaire supérieur de 1 à 20″, a prévenu Jean-Luc Mélenchon en fin d’émission.

 

Rachida Dati, recasée « caissière » à Franprix » ?

Rachida Dati, recasée  « caissière » à Franprix » ?

Rachida Dati ne semble plus vraiment croire en ses chances pour briguer la Mairie de Paris aux élections municipales de 2014. Elle aurait même déjà songé à une reconversion plutôt inattendue. Dans une interview parue dans le magazine Challenges daté de ce jeudi, l’ancienne proche de Nicolas Sarkozy a déclaré que si elle devait « quitter la politique », elle pourrait « redevenir caissière dans un Franprix ». Et d’insister en précisant: « Ça ne me dérangerait pas. »  L’ancienne ministre de la Justice a souvent affirmé avoir payé ses études grâce en travaillant. En 2009, Le Point avait enquêté sur les jobs étudiants de Rachida Dati et retrouvé ses anciens collègues du Prisunic (ancien Monoprix, ndlr). Ces derniers avaient alors affirmé l’avoir vu seulement en été « un mois, deux années de suite ».Le groupe Casino, qui détient la marque Franprix, a réagit avec humour aux déclarations de Rachida Dati, en lui adressant un message sur Twitter. « On vous y accueillera avec plaisir », pouvait-on lire dans un tweet adressé à @datirachida. Mais celle-ci ne semble pas avoir vraiment apprécié l’ampleur de cette affaire. Après la publication de l’interview, le magazine Challenges affirme avoir été contacté par l’ancienne ministre, pensait que la conversation concernée était « en off ». Pour se justifier, l’hebdomadaire spécialisé en économie explique que c’est pour mettre en opposition le train de vie de Rachida Dati avec l’engagement qu’elle venait de prendre en cas de retrait de la vie politique. Dans les colonnes de Challenges, elle décrit comme portant « une tenue chic branchée », composée d’un « chandail Lacoste et jean moulant », le tout en étant « haut-perchée sur ses chaussures Louboutin à plateforme ».

 

« La Libye a versé de l’argent à Sarkozy », dit Takieddine

« La Libye a versé de l’argent à Sarkozy  », dit Takieddine

 

Sur RMC et BFMTV, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme que la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 a été en partie financée par la Libye, et assure que des preuves existent. Le parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire pour « corruption », « blanchiment », trafic d’influence » et « abus de biens sociaux », visant indirectement l’ancien président de la République.

Ziad Takieddine : « J’ai travaillé pour le gouvernement français, oui. J’ai aidé à vendre des frégates à l’Arabie Saoudite. J’ai touché de l’argent de l’Arabie Saoudite, mes honoraires respectables, pas de la France. Je n’ai jamais reversé de ces commissions à des hommes politiques français ».

Ziad Takieddine : « Ces transferts ont été effectués par la banque centrale libyenne. Les gens qui ont les documents de la banque centrale libyenne sont prêts à collaborer avec une justice qui se respecte ».

A propos des preuves sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye :
Ziad Takieddine : « Je ne suis ni mythomane, ni politique, ni manipulateur, ni rancunier. De l’argent a été versé par les autorités libyennes, notamment Khadafi, directement à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy. Pas des transferts bancaires et du cash ».

Ziad Takieddine : « Des hommes sont prêts à donner ces preuves à une vraie justice. Le pouvoir politique en place, celui d’avant, c’est le même. La justice, mauvaise administration, le parquet est complètement avec le pouvoir ».

Ziad Takieddine : « Je mets en cause une personne : Claude Guéant. Je n’ai pas peur de lui. Il se permet de dire qu’il va m’attaquer en diffamation. Ayez le courage de dire que c’est encore un mensonge, parce que vous avez peur monsieur Guéant ! Je l’invite à venir s’expliquer devant les Français de ses actes nocifs pour la République »

A propos de l’information judicaire ouverte contre X suite au financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Des anciens dignitaires libyens affirment que la Libye a versé 50 millions d’euros pour cette campagne.
Ziad Takieddine : « Je connais ces anciens dignitaires. C’est très important pour les libyens aussi que la vérité, qui dérange, éclate. Ces hommes étaient des collaborateurs de Khadafi qui n’ont pas été tués. Ils sont en Suisse, dans des pays arabes amis, ils sont protégés, mais ils sont tous recherchés par l’Interpol. Il y a une vérité qui dérange, cette vérité, je suis prêt à la porter. Je suis le seul vivant qui a accompagné toute la démarche libyenne, de A à Z. J’ai assisté à tout, j’ai tout fait pour la France dans ce domaine. Pour la Syrie aussi. Ils ont essayé de me réduire au silence ».

Un « pistonné » par Hollande renvoyé à pôle emploi

Un « pistonné » par Hollande renvoyé à pôle emploi

 

Louis Godart pensait avoir le piston du siècle. Le 12 mars, cet étudiant en droit avait glissé son CV à François Hollande, espérant trouver, par l’entremise du président de la République, un stage de fin d’études. Las, il reçoit finalement le 3 avril une lettre du ministère du Travail qui douche son enthousiasme, comme le rapporte Le Figaro : « Soyez assuré que le ministre a bien pris note de votre démarche. Aussi, soucieux de vous apporter son meilleur concours, il m’a chargé de transmettre votre curriculum vitae au directeur général de Pôle emploi, pour un examen attentif de votre situation. » Le hic : Pôle emploi ne s’occupe pas des demandes de stage. Le 22 mars déjà, Louis Godart avait reçu un premier courrier, rédigé par le chef du cabinet de François Hollande, Pierre Besnard. « Il a été pris connaissance de votre recherche d’emploi et de stage avec attention », dit la lettre, alors que l’étudiant dijonnais n’a demandé qu’un stage. Pierre Besnard lui annonce avoir fait suivre sa demande au ministre du Travail et au directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Soit François Hollande n’a pas compris la demande du jeune homme, soit il n’a pas goûté sa remarque lors de la transmission du CV. Un brin provocateur, Louis Godart avait cru bon de lancer au président : « J’espère que vous n’êtes pas dans la com, mais dans l’action. »

 

Patrimoine Ayrault : un combi Volswagen de 1988 à 1000 euros

Patrimoine  Ayrault : un combi Volswagen de 1988 à 1000 euros

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne possède pas le plus gros patrimoine du gouvernement, loin de là. Jean-Marc Ayrault a un patrimoine de bon père de famille: 1,55 millions d’euros composé de deux biens immobiliers et de contrats d’assurance-vie.   La résidence principale est située à Nantes (650 000 euros), d’une résidence secondaire dans le Morbihan (540 000 euros), et de contrats d’assurances-vie à son nom et celui de sa femme, pour près de 200 000 euros.  Les montants déposés sur les comptes bancaires du couple Ayrault (courants, épargne, livrets et autres) s’élèvent à 110 733 euros.   Jean-Marc Ayrault possède une C4 Picasso achetée en 2009 (15 000 euros) et un combi Volkswagen acquis en 1988, évalué à 1000 euros. Souvenir de ses années hippies?  A son passif: plusieurs emprunts de 80 857 euros

 

Cahuzac a fourni un certificat fiscal falsifié

Cahuzac a fourni un certificat fiscal falsifié

L’homme politique a présenté à la banque suisse « un certificat fiscal falsifié », écrit le Monde.  Le journal français Le Monde a décrit mercredi dernier l’odyssée des 600.000 euros non déclarés de Jérôme Cahuzac, qui sont restés longtemps en Suisse.  En 1992, Philippe Péninque, un ami de longue date de Jérôme Cahuzac a ouvert pour lui, sous son nom, ce compte à l’UBS Genève.  Quelques mois plus tard, Jérôme Cahuzac s’est rendu lui-même à Genève et le compte a été transféré à son nom.  En l’an 2000, la petite société financière Reyl & Cie, établie à Genève, est entrée en piste. A l’époque elle n’avait pas de licence bancaire, mais travaillait comme une société de Bourse. A ce titre, elle relevait de la surveillance de la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers.  En tant qu’intermédiaire financier, Reyl & Cie n’était pas soumise aux mêmes règles que les banques et ne devait pas fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes.  Reyl & Cie a ouvert auprès de l’UBS un compte « omnibus », soit un compte comprenant les fonds de plusieurs clients, seulement connus par la banque, et parmi lesquels figurait Jérôme Cahuzac, dont l’argent est resté de facto à l’UBS.  En 2009, après que la Suisse s’est déclarée prête à accorder l’aide judiciaire en cas d’évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a estimé que la situation devenait trop dangereuse à Genève et a demandé à Reyl & Cie de transférer les fonds sur un compte ommnibus à Singapour, auprès de la filiale de la banque Julius Baer .  La banque Julius Baer a réagi avec prudence, écrit le journal. Elle a réclamé à Reyl & Cie, bien que rien ne l’y obligeait, un formulaire appelé « formulaire A », qui fait apparaître le nom du détenteur des fonds.  Lorsque les banquiers de Julius Baer ont vu qu’il s’agissait d’un homme politique, ils ont demandé un document certifiant que les fonds avaient bien été déclarés au fisc compétent.  Selon des recherches effectuées par le Tages Anzeiger, Jérôme Cahuzac « a présenté un certificat fiscal falsifié ». Il a également assuré que ces 600.000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique, ajoute le journal. En conséquence, Julius Baer a autorisé l’opération de transfert de fonds.

 

Ayrault, le prof inflexible, inflige une punition de 100 lignes à Cahuzac

Ayrault, le prof inflexible, inflige une punition de 100 lignes à Cahuzac

 

On peut dire qu’Ayrault ne plaisante pas puisqu’il veut punir Cahuzac en lui faisant renoncer à ses indemnités futures d’ancien ministre. Un peu comme s’il lui infligeait une punition de 100 lignes (recopier 100 fois : je ne frauderai plus le FISC). On mesure bien la sévérité et l’autorité d’Ayrault qui se croit encore prof à l’école. Curieux quand même ce monde politique puisque dans le privé quand un salarié fait une faute lourde, il est licencié sans aucune indemnité ; au gouvernement, le concept de faute lourde n’existe pas, un beau métier !  Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a écrit à l’ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, pour lui demander de « renoncer à ses indemnités » d’ancien ministre. Les anciens ministres touchent leur traitement pendant six mois après leur départ du gouvernement. C’est à ce traitement que doit renoncer Jérôme Cahuzac, selon le Premier ministre.  Les anciens ministres touchent des indemnités, équivalentes à leur traitement de ministre, pendant six mois après leur départ du gouvernement. C’est à ce traitement que doit renoncer Jérôme Cahuzac, selon le chef du gouvernement. La loi organique de 1958 prévoit que les ministres perçoivent leur traitement pendant six mois à compter de la fin de leur fonction, sauf s’ils retrouvent une activité rémunérée. Dans cette lettre à l’ancien ministre, Jean-Marc Ayrault relève que Jérôme Cahuzac a « juridiquement droit » à ces indemnités. Mais « compte tenu des circonstances », le chef du gouvernement lui demande d’y « renoncer ».

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