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« Hollande mènera son camp à la catastrophe » (Pierre Laurent, PC)

« Hollande mènera  son camp à la catastrophe » (Pierre Laurent, PC)

 

 Quel message retirez-vous de ce premier tour?
La progression de l’abstention et la démobilisation d’une part importante de l’électorat de gauche sont le signe d’une critique très forte adressée au gouvernement sur ses renoncements à ses engagements de gauche. Le message est clair : les Français veulent un changement de cap de la politique nationale. La résolution des grands problèmes sociaux du pays – comme le chômage et la relance des services publics – doit être au centre des choix politiques.

Vous n’excluez pas de participer au gouvernement?
Nous n’avons jamais exclu l’idée de prendre nos responsabilités gouvernementales. Mais aujourd’hui le changement de cap n’est clairement pas la pente que prend François Hollande. En même temps, Hollande est en train de s’enfoncer dans une contradiction intenable. S’il continue sa politique, il mènera son propre camp à la catastrophe et pousse la France dans une crise démocratique extrêmement problématique. Pour dénouer ce problème, la meilleure garantie n’est pas d’attendre le salut de l’Elysée mais la mobilisation populaire qui doit amplifier de manière positive le message des urnes. C’est le sens de la marche du 12 avril.

«Les gens préfèrent la gauche de combat à la gauche d’accompagnement»

Ne vient-elle pas trop tard? Après un probable remaniement?
A l’occasion de la rentrée parlementaire, le gouvernement devrait ouvrir un débat pour remettre à plat les orientations gouvernementales. Ce débat devrait précéder toute décision sur les orientations politiques du gouvernement, sur un éventuel remaniement et sur la composition du gouvernement. Il faut inverser la pratique politique pour redonner la parole à la représentation nationale.

A Paris, le Front de gauche s’est déchiré violemment. A qui la faute? Le Parti de gauche parle de l’arrogance du PC…
A Paris, il y a eu deux choix différents faits par les formations du Front de gauche. J’ai toujours pensé qu’après ces élections, il faudrait continuer à travailler ensemble. Il n’y a pas d’invectives de notre part mais un choix politique.

En Seine Saint Denis, les résultats signent-ils une défaite politique pour Claude Bartolone?
En Seine Saint Denis, comme ailleurs, là où le PS a tenté de faire des listes contre nos maires sortants, la leçon est claire : dans 29 situations sur 30, nous sommes arrivés en tête de la gauche. Les gens préfèrent la gauche de combat à la gauche d’accompagnement surtout quand elle joue la division au nom d’intérêts partisans. C’est un des messages que le PS, et singulièrement Claude Bartolone, doivent entendre.

Jean-Luc Mélenchon a expliqué que ceux qui vont sous les jupes du PS n’ont rien à y gagner. Il pointait directement le PCF. Que lui répondez-vous?
Nous n’avons jamais été ni sous l’égide ni sous les jupes du PS. Nous avons toujours revendiqué notre autonomie de décision et nous continuerons à la faire valoir dans les majorités municipales auxquelles nous participeront.

Interview JDD

Municipales, les vrais résultats: le PS à seulement 20%

Municipales, les vrais résultats: le PS à seulement 20%

 

Etonnant d’afficher la surprise face à la déroute du PS. En effet si on tient compte des votants potentiels (sans l’abstention), le PS représente environ 20%. Soit à peu prés le même pourcentage de soutien à Hollande dans les sondages de popularité. . Il n’y a donc aucune surprise. Et ce résultat se confirmera sans doute lors des européennes où là le FN pourrait arriver devant le PS. Le PS a commis une grave faute d’analyse en pensant que les considérations locales prendraient le pas sur les enjeux nationaux. En réalité ces élections locales ont été très largement politisées, ce qui a permis à nombre d’électeurs d’exprimer leur colère non pas tellement à l’égard de leurs maires mais vis à vis de la politique de Hollande. Hollande paye ses erreurs stratégiques, d’abord en ayant privilégié les réformes de sociétés sur les reformes sociales alors que le problème dominat c’est la croissance et l’emploi. Ensuite en n’ayant pas tenu ses promesses fiscales vis-à-vis des couches populaires et moyennes qu’il a assommées , enfin en étant complètement inexistant pour faire bouger l’Europe, une erreur qui lui coutera cher en mai lors des européennes. La question se pose évidemment maintenant de savoir si on peut encore diriger un pays avec 20% de soutien. Institutionnellement, oui mais sans soutien populaire, non. Sur la tendance ce n’est plus un remaniement du gouvernement qui sera à l’ordre du jour le moment venu mais une dissolution de l’assemblée. En l’état actuel de rapports de force Hollande ne peut plus reformer de manière significative. Prisonnier de ses contradictions et de son immobilisme Hollande aura du mal à finir son mandat.

Paris : appartement de 1,56m2 à 300 euros par mois pendant 15 ans !

Paris : appartement de 1,56m2 à 300 euros par mois pendant 15 ans !

De plus en plus fort, on avait déjà connu des locations pour des «  appartements » de  5 ou 6 m2 à Paris, cette fois c’est un placard de 1.52m. Le tribunal d’instance du 11e arrondissement de Paris a donc condamné lundi la propriétaire d’un minuscule appartement de 1,56 m2 et l’agence immobilière qui le gérait à payer 10 000 euros de « préjudice de jouissance » au locataire qui les avait assignés en justice, et 1000 euros en « réparation du préjudice moral ».  Ni douche, ni WC mais un simple lavabo: le locataire a vécu quinze ans dans cette pièce d’environ 4 mètres carrés très mansardée, dont seulement 1,56 m2 est comptabilisé selon la loi Carrez. Il s’acquittait d’un peu plus de 300 euros de loyer mensuel. Or selon le décret du 30 janvier 2002, un logement décent doit disposer d’une surface habitable au moins égale à 9 m2 et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m, soit un volume habitable de 20 mètres cubes au minimum.

Le journal « Libération » à vendre ?

Le journal Libération à vendre ?

Le journal Libération bientôt à vendre ? En tout cas, le trio Bergé-Niel-Pigasse, propriétaire du Monde et bientôt du Nouvel Observateur, « sera là » si Libération est à vendre, a déclaré Matthieu Pigasse  sur Canal Plus. Alors qu’une journaliste l’interrogeait avec insistance sur ce que ferait le trio si le journal était à vendre, Matthieu Pigasse a répondu: « Nous verrons », puis: « Nous serons probablement là. Nous serons là ». « Quand on investit dans la presse, quand on aime la presse, quand on aime l’écrit, quand on est de gauche, engagé, on ne peut pas rester indifférent au sort de Libération », a estimé le banquier d’affaires. « Nous suivons cette situation avec attention. Mais jusqu’à preuve du contraire, Libération a des actionnaires, ces actionnaires ont un projet. Nous n’intervenons pas », a-t-il poursuivi. Dans un entretien au Journal du Dimanche, Matthieu Pigasse indique que Pierre Bergé, Xavier Niel et lui-même souhaitent que leur partenariat soit « le plus vaste possible ». « Nous ne sommes qu’au début de notre association. Notre souhait est d’investir dans les médias porteurs de sens et d’engagement. On ne s’interdit aucun secteur: presse, radio, internet et, pourquoi pas, l’édition », ajoute-t-il. Interrogé sur un risque de concentration, il estime que « l’univers de la presse française quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, nationale, régionale, de droite, de gauche est tel qu’(il ne voit) pas de menace sur le pluralisme ».

 

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Selon un sondage publié ce dimanche 23 mars par le journal Sun on Sunday, seuls 41% des Britanniques estiment que la Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne. A l’inverse, 41% des sondés se déclarent favorables à sa sortie. Un autre sondage réalisé pour le journal Mail on Sunday révèle lui que 48% de Britanniques voteraient pour sortir de l’UE dans le cas d’un référendum et 39% se prononceraient pour y rester contre 13% d’indécis. Par ailleurs seuls 20% des sondés estiment que David Cameron peut ménager un meilleur sort à la Grande-Bretagne au sein de l’UE alors que le Premier ministre a promis un référendum sur la question en 2017 s’il est réélu en 2015. Celui-ci promet depuis des mois de tenir un référendum d’ici la fin 2017 s’il est réélu l’année prochaine et se targue d’être le seul grand dirigeant de parti à vouloir demander leur avis au peuple britannique. Sur une échelle de préférence de 27 pays et institutions, le parlement européen – pour le renouvellement duquel des élections vont avoir lieu en mai – n’arrive en outre qu’à la 21e place et l’Union européenne seulement à la 23e place. Dans le classement des préférences, seuls l’Arabie saoudite, l’Iran et la Corée du Nord arrivent derrière le parlement européen.

 

Ultimatum de Bouygues à SFR

Ultimatum de Bouygues à SFR

C’est une sorte d’ultimatum que lance Bouygues vis-à-vis de SFR.  Vivendi n’aura que quatre jours après la fin de la période de négociations exclusives avec Numericable pour se prononcer sur la nouvelle offre de Bouygues. Il s’agit en faiat de faire pression avec l’appui du gouvernement pour que Numericable ne réussisse pas sa reprise. Montebourg ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer le patron de Numericable pour saboter l’opération . Le groupe vient d’annoncer, ce 21 mars, que sa nouvelle offre formulée jeudi ne serait valide que jusqu’au 8 avril. La maison-mère de SFR a entamé vendredi 14 mars trois semaines de discussions avec Numericable pour lui céder l’opérateur, au détriment de Bouygues dont l’offre n’a pas suffi à convaincre.  En réaction, Bouygues a annoncé jeudi un relèvement de son offre initiale, en proposant à Vivendi 13,15 milliards d’euros en cash pour mettre la main sur le numéro deux français du mobile, contre 11,3 milliards dans l’offre précédente. Cette contre-offensive est soutenue par plusieurs partenaires, dont la Caisse des Dépôts, le groupe publicitaire JCDecaux et la famille Pinault. Du fait de leur implication, Vivendi verrait sa participation dans la nouvelle entité Bouygues Telecom-SFR réduite à 21,5% contre 43% précédemment

 

« On ne peut forcer une entreprise à embaucher » (Mailly)

« On  ne peut forcer une entreprise à embaucher » (Mailly)

Une journée de manifestation est prévue mardi 18 mars, à l’appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires. Salariés, chômeurs et retraités sont appelés à y participer. Ces organisations syndicales veulent dénoncer le pacte de responsabilité annoncé par le président Hollande en janvier. Mais pas seulement, indique Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière, invité sur BFM Business ce 17 mars. « Cette manifestation avait à l’origine quatre thèmes: les salaires et l’emploi –les deux préoccupations principales des salariés aujourd’hui- l’avenir du service public et celui de la sécurité sociale. Le pacte de responsabilité est venu se greffer là-dessus », explique-t-il. Un « pacte de complaisance » pour Jean-Claude Mailly: « il n’y a rien dedans. Je ne tamponne pas une feuille sur laquelle il n’y a rien ». Les 10 milliards d’allègements de charges supplémentaires par rapport au CICE, « on ne sait toujours pas comment on va les trouver. C’est le grand flou. Ce sera financé comment? Dans le cadre des 50 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques », économies dont les mécanismes ne seront pas détaillés avant le 15 avril. Sur l’emploi, les rémunérations, les contreparties au Pacte de responsabilité, « on en rediscutera, nous a-t-on dit. « . La méthode du gouvernement le dérange par ailleurs. « Quand on veut faire du dialogue social, on fait discuter les partenaires sociaux. On ne dit pas ‘j’ai décidé ça, maintenant débrouillez-vous pour le reste’. Il ne faut pas sortir de polytechnique ou de l’Ena pour savoir que personne ne peut forcer une entreprise à embaucher ou à augmenter les salaires

 

« Non à l’ingérence permanente de Bruxelles » (Cameron)

« Non à l’ingérence permanente  de Bruxelles » (Cameron)

Non aux Etats-Unis d’Europe a  écrit Cameron dans le Sunday Telegraph (proche des Conservateurs).  Énumérant en sept points les changements qu’il réclame, le Premier ministre a exprimé sa volonté de ne plus voir le Royaume-Uni soumis au principe d’ »une union sans cesse plus étroite » (entre les peuples européens) contenu dans le traité de Rome.  Il a de nouveau appelé à donner la capacité aux parlements nationaux de bloquer des propositions de lois européennes, et veut voir la police et la justice britannique « débarrassées de l’ingérence inutile des institutions européennes comme la Cour européenne des droits de l’Homme ».  Le dirigeant conservateur s’est dit en faveur d’une libre circulation des personnes « pour travailler, pas pour toucher gratuitement des allocations sociales » et exigé de « nouveaux mécanismes pour empêcher des grands mouvements de migration à travers le continent » quand de nouveaux pays entrent dans l’UE.   »Oui au marché unique. Oui pour mettre le turbo sur le libre-échange », a-t-il lancé. Mais « non à une union sans cesse plus étroite. Non à un flux constant de compétences vers Bruxelles. Non à l’ingérence inutile. Et non, cela va sans dire, à l’euro, à la participation aux plans de sauvetage de la zone euro, ou à des notions telles qu’une armée européenne », énonce-t-il.  Le chef du gouvernement britannique, qui est sous la pression des eurosceptiques de son camp ainsi que du succès attendu aux élections européennes du parti anti-UE Ukip, a toutefois averti qu’obtenir ces changements allait requérir du « temps et de la patience ».   »Cela va requérir une négociation avec nos partenaires européens », a-t-il dit, affirmant que certaines réformes allaient devoir entraîner « un changement dans les traités mais que d’autres pouvaient se faire par d’autres moyens ».  Lors d’une visite fin février à Londres, la chancelière allemande Angela Merkel avait plaidé en faveur du maintien « d’un Royaume-Uni fort au sein de l’UE » mais en évitant de trop s’engager sur les réformes envisagées par David Cameron.  Le président français François Hollande avait quant à lui estimé fin janvier que la révision des traités voulue par le Premier ministre britannique n’était « pas la priorité ».

Circulation alternée à Paris et région parisienne

Circulation alternée à paris et région Parisienne

 

Le gouvernement a décidé d’imposer la circulation alternée à Paris et dans la petite couronne, lundi 17 mars, en raison du pic de pollution observé en région parisienne ces derniers jours. La mesure est effective depuis ce matin, 5h30. Voici ce qu’il faut savoir sur cette mesure.

La mesure de circulation alternée s’applique à Paris et dans les communes suivantes :
- Dans les Hauts-de-Seine : Montrouge, Malakoff, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et Clichy
- En Seine-Saint-Denis : Saint-Ouen, Pantin, Le-Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Bagnolet, Montreuil, Aubervilliers et Saint-Denis
- Dans le Val-de-Marne : Vincennes, Saint-Mandé, Charenton-le-Pont, Ivry-sur-Seine, Le Kremlin-Bicêtre et Gentilly

Dans ces communes, seule l’A86 n’est pas concernée par les mesures, de manière à permettre un transit routier normal autour de la zone de restriction parisienne. Dans la pratique, seuls les véhicules, y compris les deux roues immatriculés, portant une plaque impaire pourront circuler.  Toutefois, les véhicules électriques ou hybrides seront autorisés, quel que soit leur numéro d’immatriculation, de même que les voitures avec au moins trois personnes à bord. Une pratique considérée comme du covoiturage. Selon Frédéric Mazzela, PDG de covoiturage.fr, « on a constaté une augmentation des recherches de 42% et des offres de 17%. On a plus de demandes que d’offres mais on voit une augmentation significative de l’activité ». Tous les poids lourds seront interdits à l’exception des véhicules d’urgences, des camions frigorifiques, des voitures auto-écoles et des taxis, ainsi que les véhicules des titulaires de la carte professionnelle des journalistes et des représentants de commerce. « Des contrôles de police permettront de sanctionner d’une amende de 22 euros ceux qui voudraient contrevenir », a précisé le ministre de l’Écologie, Philippe Martin. En tout, 700 policiers seront mobilisés à Paris et dans les communes limitrophes pour veilleur à ce que les règles soient bien respectées. L’amende de 22 euros est la seule sanction prévue par le Code de la route, il n’y a pas de risque de perdre des points de permis. « S’il y avait des automobilistes particulièrement récalcitrants, il (pourra) y avoir immobilisation du véhicule », a précisé le préfet de police de Paris, Bernard Boucault.

 

Pollution : circulation alternée à Paris

Pollution : circulation alternée à Paris

 

À la suite de pics de pollution enregistrés dans plusieurs régions dont l’Ile-de-France La circulation alternée sera mise en place à Paris et en proche banlieue à partir de lundi matin, a annoncé samedi Matignon. Des mesures d’urgence, dont la gratuité des transports en commun en Ile-de-France, avaient été prises dès jeudi pour lutter contre le pic de pollution aux particules fines.   »On constate et on prévoit pour demain une amélioration de la situation. Cependant les prévisions font apparaître une remontée de la pollution à compter de dimanche soir et pour les journées de lundi et mardi », écrit samedi Matignon dans un communiqué.   »Le Premier ministre, après consultation des ministres chargés de l’Écologie, de la Santé, de l’Intérieur et des Transports, a décidé la mise en place à Paris et dans la petite couronne du dispositif de circulation alternée à compter de lundi », poursuit-il.   »Ce dispositif sera confirmé lundi matin pour la journée de mardi en fonction de l’évolution de la situation. » Pourront circuler lundi les véhicules dont la plaque d’immatriculation se termine par un chiffre impair, a précisé dans la soirée le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin. Une exception sera faite pour les chauffeurs de taxi, les services de secours ou encore les véhicules transportant au moins trois personnes. Pour le reste, les contrevenants s’exposeront à une amende de 22 euros.

Marylise Lebranchu : passer de 36 000 communes à 2500 ?

Marylise Lebranchu : passer de 36 000 communes à 2500 ?  
Dans une interview au JDD, Marylise Lebranchu n’exclu pas de passer de 36000 communes à 2500, une vraie révolution qui n’est sans doute pas pour demain, hélas ! . Lebranchu : « Nous allons enfin clarifier les compétences de chacun et supprimer les doublons. Je suis favorable à ce qu’on abroge la clause de compétence générale des régions et des départements. Ensuite, nous allons inciter les collectivités à se regrouper. Le président de la République a évoqué des rapprochements de régions. Nous devons aussi avoir des fusions de communes. La France a beaucoup de petites communes, dont les moyens sont par définition limités. En se rassemblant, elles pourront être plus fortes et rendre au meilleur coût les services que tous les habitants attendent, qu’ils vivent en zone rurale ou urbaine, par exemple, le transport scolaire ou le ramassage des déchets.  , oui. Il y a 36.000 identités communales à préserver, c’est notre histoire, mais 2.500 intercommunalités à renforcer, c’est notre avenir. D’ailleurs, dès les élections municipales des 23 et 30 mars, les Français éliront pour la première fois leurs conseillers communautaires. J’ai été présidente d’agglomération, je mesure l’ampleur des efforts à fournir et je salue les groupements qui sont parvenus à se moderniser, par exemple, autour de La Roche-sur-Yon ou d’Annonay. »

SFR vendu à Numericable », selon Montebourg

SFR vendu  à Numericable », selon Montebourg

 

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a affirmé vendredi sur Europe 1 que le groupe Vivendi avait « décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numericable », critiquant un choix « qui pose un certain nombre de problèmes et de questions ». « Ce que nous avons compris, (…) c’est qu’ils préfèrent le choix de Numericable », a ajouté M. Montebourg. Il a évoqué un risque de surendettement pour Numericable, filiale de la holding Altice, et des problèmes d’ordre « fiscal » et de « concurrence ».

 

Ecoutes Sarkozy : le procureur général Falletti confirme, Taubira a menti

Ecoutes Sarkozy : le procureur général Falletti confirme,   Taubira a menti

Taubira avait déclaré ne pas être au courant autrement que par la presse  mais le procureur général de Paris, François Falletti, a confirmé mercredi 12 mars sur Europe 1 avoir informé la Chancellerie du dossier des écoutes de l’ancien président Nicolas Sarkozy dès le 26 février.  » J’ai informé Christiane Taubira le 26 février « , confirme François Falletti. « Le 26 février 2014, il y a eu un rapport d’information qui est remonté auprès de la direction des affaires criminelles et des grâces, comme c’est la règle concernant » ce type de dossier, a expliqué le haut magistrat, en ajoutant avoir été personnellement informé « le 21 février » des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog. Dans son édition de mercredi, Le Canard enchaîné affirme que Christiane Taubira disposait dès le 26 février d’informations sur ces écoutes, alors qu’elle a assuré n’en avoir pris connaissance que par la presse. Le Canard ajoute que Manuel Valls était au courant du dossier avant même Mme Taubira, les officiers de police judiciaire devant « lui faire parvenir régulièrement leur rapport sur l’avancement de l’enquête ».

SFR : Montebourg a choisi Bouygues

SFR : Montebourg a choisi Bouygues

« Vivendi va vendre à qui elle veut (…) mais nous, on a des préférences ». Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et invité de RTL mardi 11 mars n’y va pas par quatre chemins. Le rachat de SFR par Bouygues Telecom est préférable et l’avis est assumé par le ministre : « Vous savez, gouverner, c’est choisir, c’est exprimer des préférences ».  Pourquoi Arnaud Montebourg est-il si frileux face au potentiel acheteur Numericable ? Selon le ministre : « Numericable laisse subsister le problème de la guerre des prix » et, face à une concurrence accrue, l’opérateur risquerait de mettre en danger les autres entreprises comme Bouygues ou Free.  Autre point noir pour le ministre du « Made In France », Numericable est très peu présent en France : « Je n’oublie pas que Numericable est une holding au Luxembourg, cotée à la bourse d’Amsterdam, avec une participation personnelle du principal dirigeant à Guernesey, qui est lui-même résident en Suisse » ironise Arnaud Montebourg.  Dans tous les cas, le gouvernement s’inclinera face au choix de SFR mais « nous n’avons pas à nous positionner autrement que par rapport à l’intérêt général », affirme le ministre.

 

Affaire Sarkozy : Taubira a menti

Affaire Sarkozy : Taubira a menti

 

Taubira avait affirmé n’avoir pas été informé des écoutes téléphoniques sur Sarkozy, en fait elle l’était depuis au moins le 26 février d’après Ayrault lui-même. La preuve que l’affaire judicaire en cause a de fortes connotations politiques. Il est clair que la justice pas plus hier qu’aujourd’hui n’est indépendante et qu’elle se soumet aux pressions politiques. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a reconnu mardi que la ministre de la Justice et lui-même avaient été informés du placement sur écoutes de Nicolas Sarkozy, sans en connaître le contenu, ce qui contredit les dires de Christiane Taubira. L’UMP demande à François Hollande de « s’expliquer devant les Français » sur une « affaire d’Etat qui s’apparente à un véritable espionnage politique ». Le chef de l’Etat, dans une lettre au président de l’Union syndicale de la magistrature (USM), Christophe Régnard, déclare qu’il ne lui appartient pas « en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, de [s]‘immiscer d’une quelconque manière dans une affaire judiciaire en cours ». Tant le bâtonnier de Paris, qui proteste contre ces écoutes, que le président de l’USM, qui soutient les magistrats instructeurs, en avaient appelé au chef de l’Etat dans cette affaire. François Hollande se dit seulement prêt à les recevoir.  Le Premier ministre avait auparavant démenti toute « immixtion » de l’exécutif dans l’instruction contre Nicolas Sarkozy, sans convaincre la droite, qui dénonce une entreprise de déstabilisation à 15 jours des municipales. Il a toutefois reconnu mardi soir au journal de 20 heures de France 2 que lui-même et la ministre de la Justice avaient été informés du placement sur écoutes de l’ancien président et de son avocat Me Thierry Herzog à l’ouverture, le 26 février, par le parquet général d’une instruction judiciaire pour « trafic d’influence et violation du secret de l’instruction ». Le chef du gouvernement a souligné que ni lui ni Christiane Taubira, qui a affirmé lundi sur France Info et TF1 ne pas avoir été au courant des écoutes avant un article du Monde de vendredi dernier, n’étaient informés de leur contenu.

 

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