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Sondage : l’économie allemande fait craindre la déflation

Sondage : l’économie allemande  fait craindre la déflation

 

Finalement en Allemagne les résultats économiques se tassent sérieusement et en 2015, les perspectives sont presqu’aussi sombres que celles de la France. Du coup le moral des cadres est impacté. Selon un sondage  de Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter, 79 % des cadres  estiment que «la dégradation de la conjoncture en Allemagne aura des répercussions négatives sur l’économie européenne». 66 % jugent qu’elle en aura aussi «sur l’économie française».  La première économie européenne est en effet touchée par le ralentissement de la zone euro. Le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel, a revu à la baisse les prévisions du gouvernement: 1,2 % de croissance cette année et 1,3 % en 2015 contre 1,8 % et 2 % envisagés initialement. Les économistes sont également de plus en plus nombreux à s’inquiéter. «Nous assistons à un grand retournement, lourd de conséquences liées, à la manière d’une chute en cascade de dominos», explique François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice.  Les cadres ne sont toutefois qu’un sur cinq à prévoir des «répercussions négatives» sur l’activité de leur propre entreprise. «Ce chiffre ne doit pas faire illusion. Il désigne une importante proportion d’entreprises susceptibles d’être affectées par la situation allemande», poursuit François Miquet-Marty. Malgré ces craintes, les cadres sont moins pessimistes sur la situation de l’économie française. L’indice synthétique mensuel du moral des cadres a gagné 6 points en octobre par rapport à septembre. «Les mauvaises nouvelles qui ont frappé l’économie française, comme la révision à la baisse de la croissance pour cette année et les résultats économiques du second trimestre, datent de l’été», souligne François Miquet-Marty.  Autre signe d’une légère amélioration, les cadres ne sont plus que 71 % contre 75 % il y a un mois à croire que le nombre de chômeurs va augmenter dans les prochains mois. 60 % contre 65 % pensent que le niveau de vie en France va se dégrader. 38 % estiment que leurs collaborateurs sont motivés contre 31 % en septembre.  «Les salariés constatent que les entreprises, que cela soit des grands groupes ou des PME, réinventent leur offre et leur positionnement pour les années à venir. Elles développent des innovations qui seront sur le marché dans trois à cinq ans», observe François Miquet-Marty. Les initiatives se multiplient dans des secteurs aussi variés que la silver économie, l’énergie, les transports, l’automobile.  Mais il ne faut pas s’attendre à une amélioration durable du moral des acteurs clés de la vie économique tant la morosité est forte et les incertitudes élevées. «Les cadres sont soumis à des tensions contradictoires. Il n’existe aucune perspective véritable d’amélioration du climat économique, conclut François Miquet-Marty. Le climat est moins négatif en France, mais les mauvaises nouvelles viennent d’Allemagne. La déflation menace.»

 

 

 

 

Europe : toujours la menace de la déflation

Europe : toujours la menace de la déflation

 

L’ inflation aurait remonté de 0.1% en octobre à l’intérieur de la zone euro. Une remontée très peu significative qui n’écarte pas le risque de déflation. Contrairement aux prévisions, la croissance ne repartira pas en 2015 : pour l’instant on prévoit un peu plus de 1% pour la zone euro. Une prévision toujours hypothétique qui ne teint pas compte de facteurs aléatoires comme par exemple la remontée des taux (qui pourrait intervenir après l’arrêt de rachats massifs d’actifs par la FED, banque centrale américaine). Pour autant la BCE, paralysée par l’Allemagne,  n’a pas décidé de bouger. L’inflation dans la zone euro s’est en effet  très légèrement accélérée en octobre à 0,4% en rythme annuel après 0,3% en septembre, montre la première estimation publiée vendredi, apportant un peu d’espoir de voir la région échapper à la déflation que redoutent les autorités monétaires. Le chiffre annoncé par Eurostat correspond au consensus Reuters. Jeudi, l’inflation en Allemagne, la première économie d’Europe, a été estimée à 0,7% sur un an, son plus bas niveau depuis mai.  En octobre, les prix des services ont augmenté de 1,2% tandis que ceux des produits alimentaires transformés, des boissons et du tabac progressaient de 0,5%, a précisé Eurostat.  Les prix des produits alimentaires de base ont en revanche reculé de 0,1% sur un an et ceux de l’énergie de 1,8%. Ces deux chiffres marquent toutefois une atténuation de la baisse par rapport à septembre, puisque leur recul se situait alors à 0,9% et 2,3% respectivement.  La Banque centrale européenne (BCE), qui s’est fixé pour objectif une inflation inférieure à mais proche de 2%, considère que la hausse des prix est en « zone de danger » lorsqu’elle évolue en dessous de 1%.  

 

Sivens- Manif à Toulouse et Nantes : Valls dérape encore

Sivens-  Manif à Toulouse et Nantes : Valls dérape encore

 

 

 

La violence des manifestations de Toulouse et de Nantes méritent évidemment d’être condamnées mais cette fois encore Valls fait dans la provocation comme s’il recherchait encore et toujours un moyen d’ afficher son autoritarisme ridicule. En déclarant que ces manifestations étaient une insulte à la moire de Rémi Fraisse, militant écologiste mort sur le barrage de Sivens, Valls s’est encore déconsidéré ; Il devait condamner les exactions mais ne pas instrumentaliser la mort d’ un homme dont il est en partie responsable.  Des affrontements entre des manifestants et la police ont  donc eu lieu samedi à Nantes et à Toulouse après des rassemblements à la mémoire de Rémi Fraisse, militant écologiste mort sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn). Lors d’une allocution, Bernard Cazeneuve a « appelé au calme » pour les manifestations à venir. Il a indiqué que 21 personnes avaient été interpellées à Nantes et 13 à Toulouse. Le ministre de l’Intérieur a jugé que les groupes à l’origine de ces affrontements n’étaient pas des « manifestants« , mais des « casseurs« . Bernard Cazeneuve a affirmé que « tous ceux qui sont à l’origine » de ces débordements « pourront être rattrapés par ces actes« . Un peu plus tôt dans le journal de 20h de TF1, le ministre avait condamné des « exactions » et des « débordements inacceptables« . Manuel Valls a quant à lui parlé de « déchaînements de violence délibérée« , citant dans un communiqué,  »des actes graves de dégradations de biens publics et privés, des incendies volontaires et des jets de projectiles dangereux« . Le Premier ministre a estimé : « Ces comportements anti-démocratiques bafouent le droit légitime des manifestants pacifiques de s’exprimer sur le territoire national et sont une insulte à la mémoire de Rémi Fraisse« . Le collectif des opposants au barrage de Sivens se désolidarise des manifestants « violents« . Le porte-parole des opposants Ben Lefetey condamne les casseurs des groupes « venus pour en découdre« .

 

Boko Haram :l’horreur et retour à l’esclavagisme pour les lycéennes

Boko  Haram :l’horreur  et retour à l’esclavagisme pour les lycéennes

 

 

Hollande s‘est beaucoup avancé en annonçant la libération prochaine des lycéennes détenues par le mouvement des fous de BOKO-Haram. Non seulement les jeunes files ne seront pas libérées mais elles  ont été mariés de force aux rebelles et converties de force.  L’horreur la plus totale et une insulte à la civilisation. Dans une vidéo de propagande de Boko Haram, au centre d’une troupe, un homme qui se présente comme le chef du groupe islamiste : pendant douze minutes, il scande son discours entouré de combattants. Avec un rire puissant, il annonce que les lycéennes enlevées ont toutes été mariées et converties à l’islam. Ces 200 lycéennes seraient donc aujourd’hui livrées aux combattants de la secte. « Ce qui est important, vis-à-vis des combattants, pour recruter, c’est d’offrir ces lycéennes aux combattants qui très souvent n’ont pas la dot suffisante pour les épouser », analyse Antoine Glaser.  Les familles des jeunes filles se sont déclarées choquées, mais pas surprises. Il y a quinze jours, le gouvernement nigérian leur avait donné espoir d’une libération prochaine et d’un cessez-le feu avec le groupe islamiste. Aujourd’hui, Boko Haram affirme que c’est un mensonge. Le groupe n’aurait négocié avec personne selon lui. Les violences continuent. Dix adolescents ont encore été enlevés. Selon une organisation de droits de l’homme, plus de 500 femmes seraient actuellement retenues par la secte Boko Haram.

 

Montebourg à l’école…pour apprendre l’économie !

Montebourg  à l’école…pour apprendre l’économie !

Curieux le parcours de Montebourg, il est sans doute incompétent en management d’entreprise puisqu’il retourne à l’école précisément pour apprendre la gestion ; ce qui ne l’a pas empêché d’être ministre de l’économie ! Incompétent donc pour diriger une entreprise mais qualifié pour diriger l’économie d’un pays ! A sa décharge, il n’est pas plus incompétent que les autres dans ce domaine puisque la plupart n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et encore moins dirigé l’une d’entre elles. Il faut dire que la plupart mettraient en faillite une petiite épicerie en moins de 6 mois  si on leur en confiait la gestion. Nos responsables sont surtout experts en bureaucratie, fiscalité et en pitrerie médiatique. Arnaud Montebourg va donc  reprendre les études. L’ex-ministre de l’Economie, évincé du gouvernement le 25 août, s’est inscrit à l’Insead, une prestigieuse école de commerce de Fontainebleau, pour y suivre le temps d’un mois une formation en management. « J’ai décidé de reprendre des cours parce que diriger une boîte est un vrai métier, je m’en suis rendu compte ces deux dernières années », explique-t-il dans les colonnes du Monde. Une formation qui a obligé Arnaud Montebourg à bousculer un peu ses habitudes, rapporte le quotidien du soir. Pour pouvoir suivre les cours, dispensés exclusivement en anglais, il révise ses langues étrangères deux heures par jour avec un prof particulier. Il a également dû accepter de dormir sur place, car la formation impose aux élèves de nombreux travaux de groupe, à préparer à la fin de la journée de classe. Pour assurer le financement de l’école, de l’ordre de 34.500 euros, il aurait sollicité une bourse. L’intéressé a toutefois tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas de fonds publics : « C’est une école qui est financée par les entreprises. Il n’y a pas de demande de fonds publics. Par ailleurs je finance une partie (de la formation) sur mes économies personnelles », a-t-il déclaré au Journal de Saône-et-Loire. Sorti du gouvernement le 25 août, Arnaud Montebourg n’avait pas caché son intention de se retirer de la politique et de reprendre une vie de Français « ordinaire » : « Je vais prendre exemple sur Cincinnatus, qui préféra quitter le pouvoir pour retourner à ses champs et à ses charrues », avait-il expliqué lors d’une conférence de presse, se comparant à l’homme d’Etat romain du Ve siècle avant J.C. Son objectif? Créer sa propre entreprise, spécialisée dans le domaine médical, comme il le révélait début octobre. Un projet en bonne marche, comme le confie l’un de ses proches : « Il a déjà trouvé des associés et réuni l’argent, il devrait se lancer en janvier prochain ».

 

Banque du Japon : soutien massif à l’économie

Banque du Japon : soutien massif à l’économie

 

Une croissance insignifiante (0.5%  en 2014 du faiat notamment de l’effet négatif de la taxe sur la consommation)) un chômage qui monte en septembre et le japon se décide à régir vivement en soutenant la croissance par un nouvel assouplissement monétaire. Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a estimé vendredi, après l’annonce d’une expansion de la politique monétaire de l’institution, que l’archipel se trouvait « à un moment critique dans son combat contre la déflation ». C’est pour cette raison que la BoJ a annoncé, contre toute attente, de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire. Elle va désormais augmenter la base monétaire de 80.000 milliards de yens (583 milliards d’euros) par an, contre 60 à 70.000 milliards auparavant.  La BoJ table à présent sur une croissance de 0,5% pour l’année en cours contre 1% annoncé en juillet et 1,4% précédemment. (Crédits : reuters.com) latribune.fr (avec AFP)  |  31/10/2014, 8:30  -  366  mots Si l’on s’en tient à sa prévision initiale de 1,4%, la nouvelle hypothèse de croissance de la BoJ a été presque divisée par trois à 0,5%. Alors que l’inflation ralentit, l’institut monétaire a annoncé de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire.  La banque centrale nippone abaisse ses estimations pour l’inflation, qui devrait s’établir à 1,2% sur la période (en excluant l’effet taxe), contre 1,3% escompté auparavant, et à seulement 1,7% l’année suivante (avril 2015 à mars 2015), contre une prévision initiale de 1,9%.  Même si l’institut d’émission ne reporte pas officiellement son objectif de 2%, dit de stabilité des prix, il reconnaît implicitement que celui-ci ne devrait finalement être atteint qu’en 2016. La BoJ pointe « le déclin de la demande » consécutif à l’entrée en vigueur le 1er avril d’une taxe sur la consommation, équivalente de la TVA française, à 8% (contre 5% auparavant), ainsi qu’ »une certaine faiblesse des exportations« .

 

Non à une nouvelle taxation des dividendes (Sapin)

Non à un une nouvelle taxation des dividendes (Sapin)

 

Visiblement la gauche entretient de relatons ambiguës  avec la finance et la bourse en particulier. Sapin refuse  un amendement qui prévoit une nouvelle taxation des dividendes mais en fait en prépare une autre qui sera plus « explicable ».Invité de RTL ce jeudi matin, le ministre des a souhaité apaiser le climat autour de la taxation des dividendes des PME et de l’amendement qui a été déposé par des députés socialistes. « Le souhait du gouvernement, c’est que l’amendement sur la taxation des dividendes des PME soit retiré » a indiqué le ministre. « C’est un amendement ciblé qui ne touche que certains chefs d’entreprise, que certains dividendes, dans des conditions précises mais visiblement il n’est pas compris ainsi » a encore expliqué Michel Sapin pour justifier le souhait de l’exécutif.  Pour autant, cela ne veut pas dire que l’idée est définitivement abandonnée. Bien au contraire puisque de toute évidence le ministre des Finances veut retirer cet amendement pour prendre le temps de l’expliquer : « Un amendement qui n’est pas compris c’est un mauvais amendement» a souligné le ministre avant d’ajouter qu’il fallait «prendre le temps de l’explication ». « Le gouvernement demandera au Parlement de modifier et de retirer cette disposition pour qu’on puisse ensuite s’expliquer et qu’elle soit comprise ».  Le texte qui a été voté par les députés dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), soumet à cotisations sociales les dividendes versés par les sociétés anonymes (SA) et les sociétés par actions simplifiées (SAS). Ce texte a provoqué la colère des organisations patronales qui y voient une mesure qui va décourager la prise de risques notamment dans les plus petites entreprises.  Mercredi, la CGPME a ainsi appelé les sénateurs à revenir sur un amendement voté par les députés en soulignant que cette mesure « vise ceux qui prennent des risques en choisissant de se rémunérer – ou pas – en fonction des résultats de l’entreprise ». « Cibler les entrepreneurs à risques, c’est s’attaquer délibérément à l’esprit d’entreprise », ajoute la CGPME qui a rencontré mercredi matin la présidente de la Commission des Finances du Sénat, la socialiste Michèle André.

 

Hôpitaux : une gestion à la « marseillaise »

Hôpitaux : une gestion à la « marseillaise »

 

A Marseille rien ne se passe comme ailleurs y compris dans les hôpitaux à la gestion calamiteuse. Gestion « archaïque », « système clientéliste », finances « inquiétantes », « privilèges » accordés au syndicat majoritaire : l’Igas a publié mardi 28 octobre un rapport accablant sur la situation de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille, l’AP-HM. « L’inertie qui a caractérisé l’établissement pendant des années et la prégnance du poids politique et d’organisations syndicales fortes sont des freins réels à la restauration d’un fonctionnement normal de l’établissement », résument les auteurs. « La bonne distance entre la mairie et les instances de l’AP-HM n’est toujours pas trouvée », constate le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, commandé en mars 2013 par Marisol Touraine. « Il doit être mis un terme au système clientéliste qui a longtemps prévalu », intime l’Igas, qui développe : « Un grand nombre de recrutements de personnels non qualifiés est intervenu pendant de nombreuses années sur recommandations d’élus. Un certain nombre de ces agents, qui se considèrent ‘protégés’ posent des problèmes en raison de leur comportement irrespectueux voire menaçant vis-à-vis des cadres de proximité. » L’Igas cible également les « privilèges » accordés au syndicat majoritaire Force ouvrière : « Il convient de mettre fin à la situation réservée à une organisation syndicale (…) fût-elle majoritaire, et de la considérer comme les autres, sans privilège d’information et en évitant de lui laisser son rôle traditionnel de ‘conseil’ en recrutement. » Par ailleurs, l’Igas juge « inquiétante » la situation financière de l’AP-HM, « très fortement endettée » à cause notamment « d’une politique d’investissement ambitieuse et coûteuse ». La dette de l’AP-HM a atteint un milliard d’euros fin 2012 et « l’objectif de retour à l’équilibre est toujours repoussé », déplore l’Igas. Le rapport est aussi cinglant concernant l’organisation de l’établissement. « Des activités sont gérées de manière archaïque », assène l’Igas, qui cite notamment la gestion « sous forme papier » des archives « sans cohérence entre les différents sites » de l’AP-HM.

 

Manifestation anti austérité le 12 novembre à Paris

Manifestation  anti austérité  le 12 novembre à Paris

 

 Le parti de gauche (PG), le PCF, le NPA, Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire, plusieurs membres d’Europe Ecologie Les Verts, des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes (dont la CGT, Solidaires, FO et FSU) ont notamment signé l’appel à manifester. Cet appel se fait dans la lignée de la manifestation contre l’austérité du 12 avril dernier qui avait réuni entre 25 000 et 100 000 personnes à Paris.  «Ceux qui gouvernent n’ont aucune idée de ce que l’austérité fait subir comme galère», a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse de présentation de la manifestation Willy Pelletier, de la fondation Copernic, qui dénonce «une nouvelle noblesse d’État qui foule du pied ce pour quoi elle a été élue». «A partir du moment où l’Assemblée nationale n’a pas été capable de bloquer la politique du gouvernement, c’est au peuple de le faire», a renchérit Éric Coquerel du Parti de gauche. «Il faut une mobilisation très forte pour faire en sorte de faire dérailler la locomotive de Manuel Valls.» Pour Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), «c’est la contestation du peuple de gauche qui pense que ce gouvernement fait une politique de droite. (…) C’est une vraie bagarre politique qu’on souhaite mener jusqu’au bout, c’est-à-dire faire tomber le budget», a-t-il ajouté estimant que «la vraie fronde aura lieu dans la rue».  «Dans ce moment de crise, il n’y a pas de solution s’il n’y a pas de mobilisation populaire», estime Clémentine Autain pour Ensemble, composante du Front de gauche, déplorant l’absence de couverture médiatique pour annoncer la manifestation. «Nous sommes nombreux à avoir honte qu’un gouvernement mène au nom de la gauche une politique qui rende plus difficile la vie à un très grand nombre de gens. Le budget doit tomber, le gouvernement doit cesser.» Faisant partie de «la dizaine» de signataires d’EELV, Jérôme Gleizes juge que le gouvernement de Manuel Valls «nous amène droit dans la crise et dans un face-à-face entre la droite et le FN».

Cameron ne veut pas payer sa cotisation à l’Europe

Cameron ne veut pas payer sa cotisation à l’Europe

C’est connu la Grande Bretagne aime l’Europe essentiellement pour le business mais pas pour la solidarité. La Grande Bretagne souffre d’une pathologie « avaricieuse » chronique !  Elle veut une Europe limitée à un vaste zone d’échanges sans harmonisation. La Grande Bretagne a souvent raison de se plaindre de la bureaucratie de Bruxelles mais elle ne milite guère pour renforcer les politiques communes y compris dans le domaine fiscal. La réaction de Cameron est auusi et surtout à usage interne compte tenu de la montée de l’euroscepticisme britannique. . C’est pourquoi les litiges été si nombreux ont à propos des subventions ou des cotisations. Grande-Bretagne ne paiera pas les deux milliards d’euros de contribution au budget européen le 1er décembre, a répété lundi David Cameron, malgré les menaces d’amendes émises par la Commission européenne plus tôt dans la journée.  »La Grande-Bretagne ne paiera pas les deux milliards d’euros à quiconque le 1er décembre et nous rejetons le montant de ce paiement. Nous allons nous battre par tous les moyens possibles », a déclaré le Premier ministre britannique devant le Parlement. « Le montant et le calendrier de cette demande sont inacceptables. Des ajustements sont faits tous les ans. Mais il n’est encore jamais arrivé qu’on demande deux milliards d’euros, soit 20% de notre contribution nette de l’an dernier », a continué David Cameron. La contribution du Royaume-Uni pour 2014 a été rallongée de 2,1 milliards d’euros avec la prise en compte des chiffres révisés de son PIB.  »Deux milliards d’euros, c’est plus que la contribution brute de certains pays. Ce n’est pas de la petite monnaie, c’est l’argent du contribuable britannique », a ajouté le Premier ministre, confronté dans son pays à la pression croissante des europhobes du parti populiste Ukip, à l’approche des élections législatives prévues l’an prochain. David Cameron, qui s’est prévalu du « soutien de l’Italie, des Pays-Bas, de Malte, la Grèce et d’autres », a ainsi confirmé ses propos de vendredi à Bruxelles. Il y avait, lors d’une conférence de presse, exprimé sa « colère » après la demande « inacceptable » de Bruxelles d’une rallonge au budget 2014 de l’UE. Depuis, la Commission européenne a répliqué en expliquant d’abord que cette demande de rallonge n’était en rien une surprise, puis en menaçant la Grande-Bretagne de pénalités si elle refusait de s’acquitter de sa contribution.  »La loi impose aux Etats de verser leur contribution au budget européen le 1er décembre. Si cela n’est pas fait, la Commission peut imposer des amendes », a déclaré lundi le commissaire au Budget, Jacek Dominik, lors d’un point de presse.

 

Chômage : « On va arriver à des résultats » !!! Nouveau truisme de Hollande

Chômage : « On va arriver à des résultats » !!! Nouveau truisme de Hollande

 

« On va arriver à des résultats sur le chômage », la déclaration dimanche du champion des truismes : Hollande. Des résultats il y en aura forcément mais la question est de savoir s’ils seront positifs. En déplacement dimanche à Dijon, dans la ville de son ministre du Travail François Rebsamen, François Hollande répondait d’une certaine manière à Rebsamen qui la veille avait déclaré que la politique du chômage avait été un échec. Pour qu’il y avait résultat il ne fauta pas seulement une inversion de la courbe du chômage mais répondre au sous emploi de près de 8 millions de chômeurs (les inscrits à pole emploi, des bénéficiaires de l’allocation handicapés ou du RSA de plus en plus nombreux et à ceux qui ne sont inscrits nulle part car ils ne peuvent toucher aucune indemnité, ni même trouver un emploi). . « Il faut avoir confiance », a simplement lancé le Président, préférant promouvoir les emplois d’avenir et l’unité face aux déchirements de sa majorité.  Le chef de l’Etat était peu bavard, dimanche à Dijon, pour commenter le nouveau record du chômage en septembre. En déplacement dans le fief de son ministre du Travail François Rebsamen, François Hollande ne s’est pas étendu sur les derniers chiffres. « Tout ce qui ira vers l’emploi, et vers l’emploi des jeunes, sera accueilli par le gouvernement dans un sens favorable », a déclaré le président de la République à l’occasion du 25e congrès de la Fédération Léo Lagrange. Évoquant les demandes en ce sens du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, François Hollande a simplement rappelé que 150.000 emplois d’avenir avaient déjà été créés pour les jeunes, « les moins qualifiés » et « les plus éloignés du marché du travail ». Sollicité ensuite par la presse, il s’est refusé à tout autre commentaire. « Il faut avoir confiance, c’est la durée qui compte, on va arriver à des résultats, il faut des résultats, c’est très important, sur le chômage, surtout sur le chômage », a simplement lancé le président devant quelques badauds qui l’attendaient à la sortie de cette réunion. Le nombre record de 3,41 millions de demandeurs d’emploi (5 militions avec les petits boulots) atteint le mois dernier constitue pourtant un nouveau signal d’alarme pour le chef de l’Etat, à l’orée de la deuxième moitié de son quinquennat. François Rebsamen a lui-même reconnu un « échec ». En avril dernier, François Hollande avait conditionné son éventuelle candidature en 2017 à une amélioration sur le front de l’emploi. Mais devant l’assemblée acquise des représentants des clubs Léo Lagrange, fondés par Pierre Mauroy en 1950, le chef de l’Etat a préféré se poser en rassembleur, face aux discours défaitistes à aux déchirements à gauche. « Ce que doit rechercher un président de la République, c’est l’unité du pays, alors que nous sommes dans un moment où tout est fragmenté, tout est divisé, tout est séparé, tout est exacerbé », a-t-il déclaré, dans un discours de près d’une heure, brassant de nombreux sujets, sans annonce particulière. Avant d’enchaîner sur les divisions dans sa propre majorité : « C’est toujours un combat difficile l’unité, pas simplement dans les groupes politiques ou dans les partis », a ainsi affirmé le chef de l’Etat, en présence de Bruno Le Roux, président de la fédération Léo Lagrange… mais aussi du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. « Le débat public a pris ces dernières années, peut-être même ces derniers mois, un tour nouveau », a encore déploré François Hollande, à propos du pessimisme ambiant. Mais la question est de savoir qui nourrit ce pessimisme !

 

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Un point en plus pout Hollande (selon  le baromètre IFOP pour le JDD), ce qui n’a statistiquement aucun sens puisque la marge d’erreur est autour de 3%.,. Le constat c’est que François Hollande reste très impopulaire avec seulement 14% de Français satisfaits de son action. Les critiques les plus fortes refluent aussi (-3 points de « très mécontents »). Le chef de l’Etat apparaît quand même comme le plus impopulaire de la Vème République à la mi-mandat qu’il atteindra le 6 novembre. Il est minoritaire partout, y compris chez les sympathisants socialistes (41% le soutiennent). Dans le détail, les Français continuent de lui reprocher massivement l’absence de résultats, le ras-le-bol fiscal et le sentiment d’inaction. Manuel Valls enregistre la même progression avec un rebond d’un point (36% de satisfaits). Le premier depuis son arrivée à Matignon. Le Premier ministre enraye l’hémorragie ouverte entre juin et août (-15 points). Il dispose de 22 points d’avance sur le Président et surtout 20 chez les sympathisants socialistes. Durement attaqué par Martine Aubry et la gauche de la gauche, il peut s’appuyer sur 61% des sympathisants socialistes.

 

Fraude fiscal : le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Fraude fiscal :  le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Une soixantaine de parlementaires seraient en infraction en matière d’imposition à commencer par le président de la commission des finances Gilles carrez. Pourtant un spécialiste fiscal ! Le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Gilles Carrez, en délicatesse avec le fisc, a estimé samedi que sa situation démontrait la complexité de l’application des règles fiscales en France. Mediapart a révélé samedi que l’élu UMP, spécialiste de la fiscalité, était convoqué « dans une dizaine de jours » par l’administration fiscale de son département du Val-de-Marne, en vue d’un probable redressement fiscal.  Au cœur du différend : la valeur de ses biens immobiliers qui devraient, selon le fisc, l’amener à payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dont il ne s’acquitte plus depuis 2011, écrit Mediapart. Interrogé sur BFM TV, Gilles Carrez a dit sa « bonne foi », évoquant un problème « d’interprétation de la règle fiscale ».   »Que le président de la commission des Finances se retrouve dans cette situation, que j’aurais évidemment préféré éviter (…) c’est une manière aussi pratique de voir la complexité, les difficultés qu’ont nos concitoyens par rapport à l’application de la loi fiscale », a-t-il ajouté.  Sur le site de Mediapart, Gilles Carrez explique avoir appliqué au pavillon qu’il possède avec sa femme un abattement de 30%. Mais cet abattement, autorisé pour les maisons principales à la suite d’un amendement dont il est l’auteur, souligne Mediapart, ne s’appliquerait pas à son cas personnel, cette propriété ayant été acquise via une Société civile immobilière (SCI).   »J’avoue que j’ignorais complètement ce point », dit-il.

 

Le pinard comme remède à la dépression économique en France

Le pinard comme remède à la dépression économique en France

 

 

Enfin une bonne nouvelle économique, la France retrouve sa place de premier consommateur de vin. Sans doute le remède pour guérir la dépression française notamment dans le domaine économique. Finalement 44 litres de vin par français c’est peu, pourquoi dès lors ne pas rendre le pinard obligatoire chaque jour, on pourrait facilement passer à 180 litre par an. Avec une petite taxe additionnelle sur chaque litre (TIPV, taxe intérieur sur la vinasse), on pourrait facilement récolter plusieurs dizaines de milliards et boucher tous les trous du budget. Avantage supplémentaire le pinard a des vertus thérapeutiques, il permet d’éviter la dépression et même de rendre le moral. Or davantage de confiance, c’est davantage de croissance (au moins pour la vinasse !). En tout cas le pinard permet d’être de  rendre moins lucide, donc moins méfiant. On s’étonne que l’ingénierie fiscale de nos chers énarques n’y ait pas encore pensé !  Selon les derniers chiffres, les Français sont redevenus les premiers buveurs de vin au monde. Un Français consomme en moyenne l’équivalent de 44,2 litres de vin par an. Les Slovaques sont à la deuxième place avec 43,3 litres par an. A la troisième place, les Croates avec 42,6 litres par an. Le Vatican est en dehors du classement qui concerne les pays de plus de 300 000 habitants. C’est en réalité le pays qui consomme le plus de vin par habitant : 73,8 litres par tête. L’explication n’est pas à chercher du côté du vin de messe mais du régime fiscal avantageux, les bouteilles sont bon marché, et la démographie : le pays est peuplé par des hommes âgés. La France est également le premier producteur au monde avec une production de 46,1 millions d’hectolitres selon les prévisions de l’Organisation mondiale du vin. L’Italie, le principal rival, repasse à la deuxième place avec 44,4 millions d’hectolitres. L’Espagne complète le podium 100% européen avec 37 millions d’hectolitres

 

Augmentation de la CSG pour des retraités

Augmentation de la CSG pour des retraités

 

Le matraquage pour les couches moyennes continue. Les députés ont voté une modification du mode de calcul de la CSG des retraités et des chômeurs, qui créera certes 700.000 gagnants d’un côté, mais qui fera dans le même temps 460.000 perdants de l’autre. Les premiers appartiennent surtout aux catégories moyennes inférieures. Et les seconds davantage aux catégories moyennes supérieures et aisées. Leur perte moyenne «augmente avec le niveau de vie». Et s’élève en moyenne à 51 euros par mois et par personne tous déciles de revenus confondus, précise Gérard Bapt, le rapporteur PS du budget de la Sécu. L’opposition dénonce surtout la concentration de l’impôt. Cette année, les 8 milliards d’euros de hausses d’impôts causés par des mesures de 2013 et 2014, ont ainsi porté à 75% sur 20% des foyers, les plus riches, démontre Valérie Rabault, la rapporteure générale (PS) du Budget à l’Assemblée nationale, dans un rapport. Parallèlement, le geste fiscal de cette année, et la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu en 2015, bénéficient à des ménages modestes et moyens. Le nouveau mécanisme vise principalement à compenser certains effets de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu. Le fait que, sur 2014 et 2015, quelque 3 millions de ménages sortent de l’impôt, parmi lesquels des retraités, et que 6 millions d’autres réduisent leur impôt, entraîne en effet un manque à gagner d’environ 500 millions sur la CSG.  Cette réforme vise aussi à corriger les défauts du système actuel, très complexe. Si le taux de CSG s’élève à 7,5% pour les salariés, il n’est que de 6,6% pour les pensions des retraités les plus aisés. Les bénéficiaires du minimum vieillesse sont épargnés par la CSG, de même que les retraités les plus modestes (dont le revenu ne dépasse pas 10.224 euros pour une personne seule). Mais les retraités dont les revenus sont supérieurs à ce niveau, avec un impôt qui passe sous le seuil d’exonération (61 euros), s’acquittent d’une CSG réduite à 3,8%. C’est le cas de certains retraités aisés, qui parviennent à diminuer au maximum leur impôt grâce à des niches fiscales. Conséquence, deux ménages de retraités aux revenus équivalents peuvent être soumis à des taux de CSG différents.  A cela, viennent s’ajouter des pertes de revenu brutales lorsque certains seuils sont franchis, une personne pouvant basculer à la fois dans la CSG et la taxe d’habitation. Et des effets de «yoyo», certains contribuables ne cessant d’entrer ou de sortir de la CSG, du fait qu’une partie de cette contribution est déductible de l’impôt sur le revenu. Le nouveau dispositif vise à atténuer ces effets en prenant pour seul critère le revenu fiscal de référence. Une personne devant s’acquitter de la taxe d’habitation ne paiera pas nécessairement la CSG. L’exemption de CSG s’appliquera aux revenus fiscaux de référence inférieurs à 10.633 euros pour un célibataire et le taux réduit à ceux inférieurs à 13.900 euros, soit une retraite mensuelle brute de 1456 euros.

 

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