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Comment les multinationales échappent à l’impôt grâce au Luxembourg

Comment les multinationales échappent à l’impôt grâce au Luxembourg

 

Une fraude monumentale grâce au Luxembourg de la part des multinationales.  De quoi s’interroger sur le choix du luxembourgeois Juncker pour diriger la commission européenne. Ou plutôt ce qui permet de mieux comprendre les affinités entre la finance, les multinationales et les politiques. Des accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales afin de minimiser leurs impôts, sont révélés jeudi 6 novembre par 40 médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Ces accords, passés entre 2002 et 2010, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, ou encore le Süddeutsche Zeitung en Allemagne. L’ICIJ avait dévoilé en janvier les placements de dignitaires chinois dans les paradis fiscaux. Dans son enquête de six mois baptisée « Luxembourg Leaks » ou « LuxLeaks », l’ICIJ a eu accès à 28.000 pages de documents de « tax ruling » montrant comment de grandes entreprises « s’appuient sur le Luxembourg et ses règles fiscales souples, mais aussi sur les déficiences de la réglementation internationale, pour y transférer des profits afin qu’ils n’y soient pas taxés, ou très faiblement », écrit Le Monde.  La pratique du « tax ruling », qui est légale, permet à une entreprise de demander à l’avance comment sa situation sera traitée par l’administration fiscale d’un pays, et d’obtenir certaines garanties juridiques. Les groupes concernés – sont cités notamment Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea ou les Français Axa et Crédit agricole – réalisent ainsi des milliards d’euros d’économies chaque année grâce à la création d’une filiale, d’une holding ou au déplacement d’un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d’impôt possible.   »Le Luxembourg garde ces accords fiscaux secrets » et « ne le notifie pas à ses partenaires européens » bien qu’il soit « mis au courant, de fait, par ces multinationales, de leur stratégie d’évitement de l’impôt », poursuit Le Monde.  Les documents obtenus par l’ICIJ ont été établis par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC), « qui les a rédigés et en a négocié les termes avec l’administration luxembourgeoise », ajoute le quotidien français. En Australie, l’analyse détaillée des documents de l’ICIJ a d’ores et déjà commencé, a fait savoir jeudi Chris Jordan, haut-responsable de l’administration fiscale. Il s’agit de « vérifier que les entreprises paient le juste montant d’impôt » que leur activité justifie.  Le Guardian estime que « ces révélations seront embarrassantes pour le nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui a été Premier ministre du Luxembourg entre 1995 et 2013″, soit pendant la période où les accords mentionnés par l’ICIJ ont été signés. La Commission européenne a ouvert en juin quatre enquêtes sur la pratique fiscale de « tax ruling » visant des Etats membres. L’une vise l’Irlande et concerne des accords passés entre l’administration fiscale et le géant américain Apple, soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur contraire aux règles européennes de la concurrence. Une deuxième concerne des soupçons d’avantages fiscaux accordés par les Pays-Bas à la chaîne de cafés Starbucks. La troisième porte sur des accords passés par le Luxembourg avec Fiat Finance and Trade, qui fournit des services de gestion de trésorerie au groupe automobile Fiat. La dernière, ouverte en octobre, vise Gibraltar.  Dans Le Monde du 29 octobre, le ministre des Finances luxembourgeois, Pierre Gramegna, a défendu la pratique de « tax ruling ». Elle « fait partie de notre patrimoine et nous voulons la perpétuer dans le respect des règles ». « Le maintien d’une certaine compétitivité, loyale, entre les Etats dans le domaine fiscal est indispensable », ajoutait le ministre du Grand-Duché. De son côté, l’OCDE a publié en septembre à destination du G20 des recommandations contre l’optimisation fiscale, ces stratégies sophistiquées et le plus souvent légales permettant aux multinationales de payer le moins d’impôts possible. L’OCDE milite pour rétablir « la souveraineté fiscale » à savoir que les bénéfices doivent être taxés là où ils sont réalisés.

Télé- Hollande à mi-mandat : bilan nul et présidence décadente

Télé- Hollande à mi-mandat : bilan nul et présidence décadente

Hollande représente sûrement l’archétype du responsable politique  décadent d’un système et d’une  démocratie obsolètes ; Non seulement ses résultats sont nuls et dramatiques mais il se complaît dans cette posture désuète de monarque républicain ; sa prochaine intervention à la télé sera un bide complet d’une part en matière d’audience mais aussi en ce qui concerne le contenu. Hollande n’a strictement plus rien à dire mais la haute idée qu’il se fait de sa fonction (et surtout  de lui-même)  lui impose de le dire quand même. Un président pitoyable produit du système de formation de nos élites, sorte de vieille noblesse décatie qui s’accroche aux branches de la légitimité républicaine pour durer et se reproduire. François Hollande est l’invité ce jeudi soir, pile à mi-mandat, d’une émission spéciale d’une heure trente sur TF1 et RTL, exercice au cours duquel il entend annoncer « de nouveaux chantiers » pour tenter de rebondir. Le point sur ceux déjà entamés. Président le plus impopulaire de la Ve République, François Hollande s’exprime jeudi soir pendant une heure trente, dans un rendez-vous intitulé « En direct avec les Français ». Il doit tenter de lancer de nouveaux projets pour convaincre en espérant rebondir dans les sondages. François Hollande avait bénéficié du soutien de toute la gauche pour son élection en 2012, notamment à cause de la campagne très à droite de Nicolas Sarkozy. Mais une partie de la gauche l’a, depuis, lâché. A mi-mandat, l’entourage du président se réduit à des socialistes divisés.  François Hollande s’était engagé à réduire le déficit de la France, une promesse qu’il peine à tenir. Ramener le déficit à 3% de la richesse nationale, ce devait être fait en 2013, avait promis le candidat Hollande. Une échéance repoussée à  2015, puis à 2017. La priorité de François Hollande, c’est l’emploi. Et pourtant le chômage est à un niveau record, plus de 3 millions 400.000 demandeurs d’emploi sans aucune activité.  L’une de ses priorités, c’est de faire repartir l’activité économique. Mais sa politique de l’offre à l’égard des entreprises suscite d’importantes critiques. Il se traduit par 41 milliards d’euros d’allègements de charges et de fiscalité consentis aux entreprises d’ici 2017. Francois Hollande semble plus à l’aise hors de France. A mi- mandat,  il a déjà trois conflits à gérer : le Mali en janvier 2013, la Centrafrique en décembre et l’Irak. Et à chaque fois le président se rend sur le terrain pour assurer   »le service après vente »  et pour bien marquer l’action militaire et diplomatique de la France.

 

CGT- Thierry Lepaon : l’appartement était déjà refait à neuf

CGT- Thierry Lepaon : l’appartement  était déjà refait à neuf

Une affaire assez triste qui va discréditer l’intéressé qui s’enfonce un peu plus dans sa défense mais une affaire  qui va aussi discréditer un peu plus la CGT et le syndicalisme en général. Un syndicalisme déjà bien mal en point avec l’hémorragie d’adhérents (5% de syndiqués en France à jour de leurs cotisations). Un syndicalisme surtout discrédité par son incapacité à comprendre les problématiques économiques et même sociales. Il faut dire que les patrons ne font rien pour élever le débat et la médiocrité entraine la médiocrité.  L a CFDT exceptée, la plupart des syndicats adoptent  des postures corporatistes et donc  des stratégies d’opposition à toute évolution. Pas étonnant la plupart des permanents sont des fonctionnaires (ou agents d’entreprise publiques). En outre la plupart sont permanents à vie, se coupent des réalités et privilégient  l’intérêt de leur organisation par rapport à celui de ceux qu’ils sont censés représenter. L’affaire de l’appartement de Lepaon n’est pas grave pas seulement par la somme en jeu mais surtout par le symbole qu’il donne ; la première question qu’il faudrait se poser c’est pourquoi un appartement de fonction ? Tous les permanents ont-ils un appartement de fonction ? La réponse à cette dernière question est non. Dès lors pourquoi au seul secrétaire général et pourquoi des travaux considérés auusi somptuaires par des mandants dont la plupart ont des fins de mois difficiles. C’est donc Nouveau coup de tonnerre dans l’affaire des travaux effectués dans l’appartement du secrétaire général de la CGT. Une semaine jour pour jour après les première révélations du Canard Enchaîné, qui expliquaient comment Thierry Lepaon avait fait effectuer 130.000 euros de travaux dans son appartement aux frais de la CGT, le journal satirique en remet une couche. Désormais, c’est la légitimité d’avoir fait faire des travaux dans cet appartement qui est remise en cause… puisqu’il venait tout juste d’être refait par son propriétaire!  «Pas une rénovation de haut standing», écrit l’hebdomadaire satirique, mais des travaux tout ce qu’il y a de plus honnête. Un coup de peinture blanche sur les murs de l’appartement, une moquette toute neuve, agrémentés de meubles Ikéa posés dans la cuisine. «C’était parfait pour un jeune couple», explique le propriétaire de l’appartement. Parfait pour un jeune couple, mais pas – à l’évidence – pour Thierry Lepaon: la CGT a entrepris d’arracher la moquette pour y poser du parquet flottant, et de mettre un coup de pinceau plus soigné sur les murs de l’appartement.Autre surprise révélée par le Canard Enchaîné : la «vraie» surface dudit appartement, qui ferait en réalité 40 mètres carrés de moins que ce qui était annoncé initialement… Avec cette surface, les 2000 euros de loyer mensuels que la CGTqualifiait de «bonne affaire» se révèlent finalement être tout à fait raccords avec les prix actuels du marché. L’appartement avait été présenté à ce prix sur la vitrine de l’agence, et avait récolté trois candidatures. C’est celle de la CGT qui a remporté la mise, notamment grâce à la liste des travaux et aménagements qu’elle comptait effectuer à ses frais.  Un devis de travaux gratiné culminant à un peu moins de 150.000 euros (105.000 euros de travaux et 45.000 de fournitures et de mobilier) qui a été approuvé et signé par le trésorier de la CGT. De cette manière, la petite entreprise AD Peinture, qui a réalisé les travaux, a signé – de loin – son contrat de l’année: cette dernière qui emploie deux personnes affichait 239.900 euros de chiffre d’affaires pour 2013. Avec devis faramineux, la petite entreprise artistique initialement spécialisée dans les peintures décoratives (pochoirs, fresques, faux bois) s’est donc adonnée à des activités beaucoup plus diversifiées: plomberie, électricité, maçonnerie… Un effort qui s’est vérifié sur les prix qu’elle a proposés à la CGT. Certains travaux se sont révélés exceptionnellement onéreux.  Les toilettes qui ont été installées dans l’appartement de Thierry Lepaon en sont un parfait exemple: elles contiennent la bagatelle de… 4553 euros de fournitures, incluant 1397 euros pour une cuvette classique et 1595 euros de «lave-mains», écrit le Canard Enchaîné. Des détails qui accentuent encore davantage la pression sur le secrétaire général de la CGT, qui déclarait, pas plus tard que ce matin, qu’il a «découvert par la presse» le montant des travaux.

 

Sondage : Hollande a échoué pour l’emploi, les impôts et la politique familiale

Sondage :pour les Français  Hollande a échoué pour l’emploi, les impôts et la politique familiale

Sanction sans appel pour la politique de Hollande dans pratiquement tous les domaines. Le pire c’est surtout le fiasco en matière d’emploi condamné par 97% des Français.  Alors que le Président de la République doit s’exprimer ce jeudi à la télévision dans le but de « reprendre la main » et qu’il avait fait de « l’inversion de la courbe du chômage » l’un des axes forts de la première partie de son quinquennat, force est de constater que les Français n’y croient plus. A la question « le président de la République a-t-il jusqu’à présent plutôt réussi ou plutôt échoué », seules 3% des personnes interrogées répondent que le président a « plutôt réussi » dans le domaine de l’emploi, selon un sondage Odoxa pour RTL , contre 97% qui répondent qu’il a « plutôt échoué »  Et le couperet est tout aussi lourd en matière de fiscalité et de politique familiale, puisque 88% des sondés jugent que François Hollande a « plutôt échoué » contre 12% qu’il a « plutôt réussi ». Ils sont 78% à estimer qu’il a « plutôt échoué » en ce qui concerne la politique familiale, et 22% à avoir « plutôt réussi ». Parmi les sympathisants de gauche, 94% considèrent que le chef de l’Etat a « plutôt échoué » dans le domaine de l’emploi, tandis que 5% répondent qu’il a « plutôt réussi ». 72% disent qu’il a « plutôt échoué » dans le domaine fiscal (27% qu’il a « plutôt échoué ») et 44% qu’il a « plutôt réussi » dans la politique familiale (55% qu’il a plutôt échoué). 100% des sympathisants de droite affirment qu’il a échoué dans l’emploi, 98% dans la fiscalité, et 94% dans sa politique familiale.

 

Sondage : l’économie allemande fait craindre la déflation

Sondage : l’économie allemande  fait craindre la déflation

 

Finalement en Allemagne les résultats économiques se tassent sérieusement et en 2015, les perspectives sont presqu’aussi sombres que celles de la France. Du coup le moral des cadres est impacté. Selon un sondage  de Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter, 79 % des cadres  estiment que «la dégradation de la conjoncture en Allemagne aura des répercussions négatives sur l’économie européenne». 66 % jugent qu’elle en aura aussi «sur l’économie française».  La première économie européenne est en effet touchée par le ralentissement de la zone euro. Le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel, a revu à la baisse les prévisions du gouvernement: 1,2 % de croissance cette année et 1,3 % en 2015 contre 1,8 % et 2 % envisagés initialement. Les économistes sont également de plus en plus nombreux à s’inquiéter. «Nous assistons à un grand retournement, lourd de conséquences liées, à la manière d’une chute en cascade de dominos», explique François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice.  Les cadres ne sont toutefois qu’un sur cinq à prévoir des «répercussions négatives» sur l’activité de leur propre entreprise. «Ce chiffre ne doit pas faire illusion. Il désigne une importante proportion d’entreprises susceptibles d’être affectées par la situation allemande», poursuit François Miquet-Marty. Malgré ces craintes, les cadres sont moins pessimistes sur la situation de l’économie française. L’indice synthétique mensuel du moral des cadres a gagné 6 points en octobre par rapport à septembre. «Les mauvaises nouvelles qui ont frappé l’économie française, comme la révision à la baisse de la croissance pour cette année et les résultats économiques du second trimestre, datent de l’été», souligne François Miquet-Marty.  Autre signe d’une légère amélioration, les cadres ne sont plus que 71 % contre 75 % il y a un mois à croire que le nombre de chômeurs va augmenter dans les prochains mois. 60 % contre 65 % pensent que le niveau de vie en France va se dégrader. 38 % estiment que leurs collaborateurs sont motivés contre 31 % en septembre.  «Les salariés constatent que les entreprises, que cela soit des grands groupes ou des PME, réinventent leur offre et leur positionnement pour les années à venir. Elles développent des innovations qui seront sur le marché dans trois à cinq ans», observe François Miquet-Marty. Les initiatives se multiplient dans des secteurs aussi variés que la silver économie, l’énergie, les transports, l’automobile.  Mais il ne faut pas s’attendre à une amélioration durable du moral des acteurs clés de la vie économique tant la morosité est forte et les incertitudes élevées. «Les cadres sont soumis à des tensions contradictoires. Il n’existe aucune perspective véritable d’amélioration du climat économique, conclut François Miquet-Marty. Le climat est moins négatif en France, mais les mauvaises nouvelles viennent d’Allemagne. La déflation menace.»

 

 

 

 

Europe : toujours la menace de la déflation

Europe : toujours la menace de la déflation

 

L’ inflation aurait remonté de 0.1% en octobre à l’intérieur de la zone euro. Une remontée très peu significative qui n’écarte pas le risque de déflation. Contrairement aux prévisions, la croissance ne repartira pas en 2015 : pour l’instant on prévoit un peu plus de 1% pour la zone euro. Une prévision toujours hypothétique qui ne teint pas compte de facteurs aléatoires comme par exemple la remontée des taux (qui pourrait intervenir après l’arrêt de rachats massifs d’actifs par la FED, banque centrale américaine). Pour autant la BCE, paralysée par l’Allemagne,  n’a pas décidé de bouger. L’inflation dans la zone euro s’est en effet  très légèrement accélérée en octobre à 0,4% en rythme annuel après 0,3% en septembre, montre la première estimation publiée vendredi, apportant un peu d’espoir de voir la région échapper à la déflation que redoutent les autorités monétaires. Le chiffre annoncé par Eurostat correspond au consensus Reuters. Jeudi, l’inflation en Allemagne, la première économie d’Europe, a été estimée à 0,7% sur un an, son plus bas niveau depuis mai.  En octobre, les prix des services ont augmenté de 1,2% tandis que ceux des produits alimentaires transformés, des boissons et du tabac progressaient de 0,5%, a précisé Eurostat.  Les prix des produits alimentaires de base ont en revanche reculé de 0,1% sur un an et ceux de l’énergie de 1,8%. Ces deux chiffres marquent toutefois une atténuation de la baisse par rapport à septembre, puisque leur recul se situait alors à 0,9% et 2,3% respectivement.  La Banque centrale européenne (BCE), qui s’est fixé pour objectif une inflation inférieure à mais proche de 2%, considère que la hausse des prix est en « zone de danger » lorsqu’elle évolue en dessous de 1%.  

 

Sivens- Manif à Toulouse et Nantes : Valls dérape encore

Sivens-  Manif à Toulouse et Nantes : Valls dérape encore

 

 

 

La violence des manifestations de Toulouse et de Nantes méritent évidemment d’être condamnées mais cette fois encore Valls fait dans la provocation comme s’il recherchait encore et toujours un moyen d’ afficher son autoritarisme ridicule. En déclarant que ces manifestations étaient une insulte à la moire de Rémi Fraisse, militant écologiste mort sur le barrage de Sivens, Valls s’est encore déconsidéré ; Il devait condamner les exactions mais ne pas instrumentaliser la mort d’ un homme dont il est en partie responsable.  Des affrontements entre des manifestants et la police ont  donc eu lieu samedi à Nantes et à Toulouse après des rassemblements à la mémoire de Rémi Fraisse, militant écologiste mort sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn). Lors d’une allocution, Bernard Cazeneuve a « appelé au calme » pour les manifestations à venir. Il a indiqué que 21 personnes avaient été interpellées à Nantes et 13 à Toulouse. Le ministre de l’Intérieur a jugé que les groupes à l’origine de ces affrontements n’étaient pas des « manifestants« , mais des « casseurs« . Bernard Cazeneuve a affirmé que « tous ceux qui sont à l’origine » de ces débordements « pourront être rattrapés par ces actes« . Un peu plus tôt dans le journal de 20h de TF1, le ministre avait condamné des « exactions » et des « débordements inacceptables« . Manuel Valls a quant à lui parlé de « déchaînements de violence délibérée« , citant dans un communiqué,  »des actes graves de dégradations de biens publics et privés, des incendies volontaires et des jets de projectiles dangereux« . Le Premier ministre a estimé : « Ces comportements anti-démocratiques bafouent le droit légitime des manifestants pacifiques de s’exprimer sur le territoire national et sont une insulte à la mémoire de Rémi Fraisse« . Le collectif des opposants au barrage de Sivens se désolidarise des manifestants « violents« . Le porte-parole des opposants Ben Lefetey condamne les casseurs des groupes « venus pour en découdre« .

 

Boko Haram :l’horreur et retour à l’esclavagisme pour les lycéennes

Boko  Haram :l’horreur  et retour à l’esclavagisme pour les lycéennes

 

 

Hollande s‘est beaucoup avancé en annonçant la libération prochaine des lycéennes détenues par le mouvement des fous de BOKO-Haram. Non seulement les jeunes files ne seront pas libérées mais elles  ont été mariés de force aux rebelles et converties de force.  L’horreur la plus totale et une insulte à la civilisation. Dans une vidéo de propagande de Boko Haram, au centre d’une troupe, un homme qui se présente comme le chef du groupe islamiste : pendant douze minutes, il scande son discours entouré de combattants. Avec un rire puissant, il annonce que les lycéennes enlevées ont toutes été mariées et converties à l’islam. Ces 200 lycéennes seraient donc aujourd’hui livrées aux combattants de la secte. « Ce qui est important, vis-à-vis des combattants, pour recruter, c’est d’offrir ces lycéennes aux combattants qui très souvent n’ont pas la dot suffisante pour les épouser », analyse Antoine Glaser.  Les familles des jeunes filles se sont déclarées choquées, mais pas surprises. Il y a quinze jours, le gouvernement nigérian leur avait donné espoir d’une libération prochaine et d’un cessez-le feu avec le groupe islamiste. Aujourd’hui, Boko Haram affirme que c’est un mensonge. Le groupe n’aurait négocié avec personne selon lui. Les violences continuent. Dix adolescents ont encore été enlevés. Selon une organisation de droits de l’homme, plus de 500 femmes seraient actuellement retenues par la secte Boko Haram.

 

Montebourg à l’école…pour apprendre l’économie !

Montebourg  à l’école…pour apprendre l’économie !

Curieux le parcours de Montebourg, il est sans doute incompétent en management d’entreprise puisqu’il retourne à l’école précisément pour apprendre la gestion ; ce qui ne l’a pas empêché d’être ministre de l’économie ! Incompétent donc pour diriger une entreprise mais qualifié pour diriger l’économie d’un pays ! A sa décharge, il n’est pas plus incompétent que les autres dans ce domaine puisque la plupart n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et encore moins dirigé l’une d’entre elles. Il faut dire que la plupart mettraient en faillite une petiite épicerie en moins de 6 mois  si on leur en confiait la gestion. Nos responsables sont surtout experts en bureaucratie, fiscalité et en pitrerie médiatique. Arnaud Montebourg va donc  reprendre les études. L’ex-ministre de l’Economie, évincé du gouvernement le 25 août, s’est inscrit à l’Insead, une prestigieuse école de commerce de Fontainebleau, pour y suivre le temps d’un mois une formation en management. « J’ai décidé de reprendre des cours parce que diriger une boîte est un vrai métier, je m’en suis rendu compte ces deux dernières années », explique-t-il dans les colonnes du Monde. Une formation qui a obligé Arnaud Montebourg à bousculer un peu ses habitudes, rapporte le quotidien du soir. Pour pouvoir suivre les cours, dispensés exclusivement en anglais, il révise ses langues étrangères deux heures par jour avec un prof particulier. Il a également dû accepter de dormir sur place, car la formation impose aux élèves de nombreux travaux de groupe, à préparer à la fin de la journée de classe. Pour assurer le financement de l’école, de l’ordre de 34.500 euros, il aurait sollicité une bourse. L’intéressé a toutefois tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas de fonds publics : « C’est une école qui est financée par les entreprises. Il n’y a pas de demande de fonds publics. Par ailleurs je finance une partie (de la formation) sur mes économies personnelles », a-t-il déclaré au Journal de Saône-et-Loire. Sorti du gouvernement le 25 août, Arnaud Montebourg n’avait pas caché son intention de se retirer de la politique et de reprendre une vie de Français « ordinaire » : « Je vais prendre exemple sur Cincinnatus, qui préféra quitter le pouvoir pour retourner à ses champs et à ses charrues », avait-il expliqué lors d’une conférence de presse, se comparant à l’homme d’Etat romain du Ve siècle avant J.C. Son objectif? Créer sa propre entreprise, spécialisée dans le domaine médical, comme il le révélait début octobre. Un projet en bonne marche, comme le confie l’un de ses proches : « Il a déjà trouvé des associés et réuni l’argent, il devrait se lancer en janvier prochain ».

 

Banque du Japon : soutien massif à l’économie

Banque du Japon : soutien massif à l’économie

 

Une croissance insignifiante (0.5%  en 2014 du faiat notamment de l’effet négatif de la taxe sur la consommation)) un chômage qui monte en septembre et le japon se décide à régir vivement en soutenant la croissance par un nouvel assouplissement monétaire. Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a estimé vendredi, après l’annonce d’une expansion de la politique monétaire de l’institution, que l’archipel se trouvait « à un moment critique dans son combat contre la déflation ». C’est pour cette raison que la BoJ a annoncé, contre toute attente, de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire. Elle va désormais augmenter la base monétaire de 80.000 milliards de yens (583 milliards d’euros) par an, contre 60 à 70.000 milliards auparavant.  La BoJ table à présent sur une croissance de 0,5% pour l’année en cours contre 1% annoncé en juillet et 1,4% précédemment. (Crédits : reuters.com) latribune.fr (avec AFP)  |  31/10/2014, 8:30  -  366  mots Si l’on s’en tient à sa prévision initiale de 1,4%, la nouvelle hypothèse de croissance de la BoJ a été presque divisée par trois à 0,5%. Alors que l’inflation ralentit, l’institut monétaire a annoncé de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire.  La banque centrale nippone abaisse ses estimations pour l’inflation, qui devrait s’établir à 1,2% sur la période (en excluant l’effet taxe), contre 1,3% escompté auparavant, et à seulement 1,7% l’année suivante (avril 2015 à mars 2015), contre une prévision initiale de 1,9%.  Même si l’institut d’émission ne reporte pas officiellement son objectif de 2%, dit de stabilité des prix, il reconnaît implicitement que celui-ci ne devrait finalement être atteint qu’en 2016. La BoJ pointe « le déclin de la demande » consécutif à l’entrée en vigueur le 1er avril d’une taxe sur la consommation, équivalente de la TVA française, à 8% (contre 5% auparavant), ainsi qu’ »une certaine faiblesse des exportations« .

 

Non à une nouvelle taxation des dividendes (Sapin)

Non à un une nouvelle taxation des dividendes (Sapin)

 

Visiblement la gauche entretient de relatons ambiguës  avec la finance et la bourse en particulier. Sapin refuse  un amendement qui prévoit une nouvelle taxation des dividendes mais en fait en prépare une autre qui sera plus « explicable ».Invité de RTL ce jeudi matin, le ministre des a souhaité apaiser le climat autour de la taxation des dividendes des PME et de l’amendement qui a été déposé par des députés socialistes. « Le souhait du gouvernement, c’est que l’amendement sur la taxation des dividendes des PME soit retiré » a indiqué le ministre. « C’est un amendement ciblé qui ne touche que certains chefs d’entreprise, que certains dividendes, dans des conditions précises mais visiblement il n’est pas compris ainsi » a encore expliqué Michel Sapin pour justifier le souhait de l’exécutif.  Pour autant, cela ne veut pas dire que l’idée est définitivement abandonnée. Bien au contraire puisque de toute évidence le ministre des Finances veut retirer cet amendement pour prendre le temps de l’expliquer : « Un amendement qui n’est pas compris c’est un mauvais amendement» a souligné le ministre avant d’ajouter qu’il fallait «prendre le temps de l’explication ». « Le gouvernement demandera au Parlement de modifier et de retirer cette disposition pour qu’on puisse ensuite s’expliquer et qu’elle soit comprise ».  Le texte qui a été voté par les députés dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), soumet à cotisations sociales les dividendes versés par les sociétés anonymes (SA) et les sociétés par actions simplifiées (SAS). Ce texte a provoqué la colère des organisations patronales qui y voient une mesure qui va décourager la prise de risques notamment dans les plus petites entreprises.  Mercredi, la CGPME a ainsi appelé les sénateurs à revenir sur un amendement voté par les députés en soulignant que cette mesure « vise ceux qui prennent des risques en choisissant de se rémunérer – ou pas – en fonction des résultats de l’entreprise ». « Cibler les entrepreneurs à risques, c’est s’attaquer délibérément à l’esprit d’entreprise », ajoute la CGPME qui a rencontré mercredi matin la présidente de la Commission des Finances du Sénat, la socialiste Michèle André.

 

Hôpitaux : une gestion à la « marseillaise »

Hôpitaux : une gestion à la « marseillaise »

 

A Marseille rien ne se passe comme ailleurs y compris dans les hôpitaux à la gestion calamiteuse. Gestion « archaïque », « système clientéliste », finances « inquiétantes », « privilèges » accordés au syndicat majoritaire : l’Igas a publié mardi 28 octobre un rapport accablant sur la situation de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille, l’AP-HM. « L’inertie qui a caractérisé l’établissement pendant des années et la prégnance du poids politique et d’organisations syndicales fortes sont des freins réels à la restauration d’un fonctionnement normal de l’établissement », résument les auteurs. « La bonne distance entre la mairie et les instances de l’AP-HM n’est toujours pas trouvée », constate le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, commandé en mars 2013 par Marisol Touraine. « Il doit être mis un terme au système clientéliste qui a longtemps prévalu », intime l’Igas, qui développe : « Un grand nombre de recrutements de personnels non qualifiés est intervenu pendant de nombreuses années sur recommandations d’élus. Un certain nombre de ces agents, qui se considèrent ‘protégés’ posent des problèmes en raison de leur comportement irrespectueux voire menaçant vis-à-vis des cadres de proximité. » L’Igas cible également les « privilèges » accordés au syndicat majoritaire Force ouvrière : « Il convient de mettre fin à la situation réservée à une organisation syndicale (…) fût-elle majoritaire, et de la considérer comme les autres, sans privilège d’information et en évitant de lui laisser son rôle traditionnel de ‘conseil’ en recrutement. » Par ailleurs, l’Igas juge « inquiétante » la situation financière de l’AP-HM, « très fortement endettée » à cause notamment « d’une politique d’investissement ambitieuse et coûteuse ». La dette de l’AP-HM a atteint un milliard d’euros fin 2012 et « l’objectif de retour à l’équilibre est toujours repoussé », déplore l’Igas. Le rapport est aussi cinglant concernant l’organisation de l’établissement. « Des activités sont gérées de manière archaïque », assène l’Igas, qui cite notamment la gestion « sous forme papier » des archives « sans cohérence entre les différents sites » de l’AP-HM.

 

Manifestation anti austérité le 12 novembre à Paris

Manifestation  anti austérité  le 12 novembre à Paris

 

 Le parti de gauche (PG), le PCF, le NPA, Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire, plusieurs membres d’Europe Ecologie Les Verts, des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes (dont la CGT, Solidaires, FO et FSU) ont notamment signé l’appel à manifester. Cet appel se fait dans la lignée de la manifestation contre l’austérité du 12 avril dernier qui avait réuni entre 25 000 et 100 000 personnes à Paris.  «Ceux qui gouvernent n’ont aucune idée de ce que l’austérité fait subir comme galère», a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse de présentation de la manifestation Willy Pelletier, de la fondation Copernic, qui dénonce «une nouvelle noblesse d’État qui foule du pied ce pour quoi elle a été élue». «A partir du moment où l’Assemblée nationale n’a pas été capable de bloquer la politique du gouvernement, c’est au peuple de le faire», a renchérit Éric Coquerel du Parti de gauche. «Il faut une mobilisation très forte pour faire en sorte de faire dérailler la locomotive de Manuel Valls.» Pour Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), «c’est la contestation du peuple de gauche qui pense que ce gouvernement fait une politique de droite. (…) C’est une vraie bagarre politique qu’on souhaite mener jusqu’au bout, c’est-à-dire faire tomber le budget», a-t-il ajouté estimant que «la vraie fronde aura lieu dans la rue».  «Dans ce moment de crise, il n’y a pas de solution s’il n’y a pas de mobilisation populaire», estime Clémentine Autain pour Ensemble, composante du Front de gauche, déplorant l’absence de couverture médiatique pour annoncer la manifestation. «Nous sommes nombreux à avoir honte qu’un gouvernement mène au nom de la gauche une politique qui rende plus difficile la vie à un très grand nombre de gens. Le budget doit tomber, le gouvernement doit cesser.» Faisant partie de «la dizaine» de signataires d’EELV, Jérôme Gleizes juge que le gouvernement de Manuel Valls «nous amène droit dans la crise et dans un face-à-face entre la droite et le FN».

Cameron ne veut pas payer sa cotisation à l’Europe

Cameron ne veut pas payer sa cotisation à l’Europe

C’est connu la Grande Bretagne aime l’Europe essentiellement pour le business mais pas pour la solidarité. La Grande Bretagne souffre d’une pathologie « avaricieuse » chronique !  Elle veut une Europe limitée à un vaste zone d’échanges sans harmonisation. La Grande Bretagne a souvent raison de se plaindre de la bureaucratie de Bruxelles mais elle ne milite guère pour renforcer les politiques communes y compris dans le domaine fiscal. La réaction de Cameron est auusi et surtout à usage interne compte tenu de la montée de l’euroscepticisme britannique. . C’est pourquoi les litiges été si nombreux ont à propos des subventions ou des cotisations. Grande-Bretagne ne paiera pas les deux milliards d’euros de contribution au budget européen le 1er décembre, a répété lundi David Cameron, malgré les menaces d’amendes émises par la Commission européenne plus tôt dans la journée.  »La Grande-Bretagne ne paiera pas les deux milliards d’euros à quiconque le 1er décembre et nous rejetons le montant de ce paiement. Nous allons nous battre par tous les moyens possibles », a déclaré le Premier ministre britannique devant le Parlement. « Le montant et le calendrier de cette demande sont inacceptables. Des ajustements sont faits tous les ans. Mais il n’est encore jamais arrivé qu’on demande deux milliards d’euros, soit 20% de notre contribution nette de l’an dernier », a continué David Cameron. La contribution du Royaume-Uni pour 2014 a été rallongée de 2,1 milliards d’euros avec la prise en compte des chiffres révisés de son PIB.  »Deux milliards d’euros, c’est plus que la contribution brute de certains pays. Ce n’est pas de la petite monnaie, c’est l’argent du contribuable britannique », a ajouté le Premier ministre, confronté dans son pays à la pression croissante des europhobes du parti populiste Ukip, à l’approche des élections législatives prévues l’an prochain. David Cameron, qui s’est prévalu du « soutien de l’Italie, des Pays-Bas, de Malte, la Grèce et d’autres », a ainsi confirmé ses propos de vendredi à Bruxelles. Il y avait, lors d’une conférence de presse, exprimé sa « colère » après la demande « inacceptable » de Bruxelles d’une rallonge au budget 2014 de l’UE. Depuis, la Commission européenne a répliqué en expliquant d’abord que cette demande de rallonge n’était en rien une surprise, puis en menaçant la Grande-Bretagne de pénalités si elle refusait de s’acquitter de sa contribution.  »La loi impose aux Etats de verser leur contribution au budget européen le 1er décembre. Si cela n’est pas fait, la Commission peut imposer des amendes », a déclaré lundi le commissaire au Budget, Jacek Dominik, lors d’un point de presse.

 

Chômage : « On va arriver à des résultats » !!! Nouveau truisme de Hollande

Chômage : « On va arriver à des résultats » !!! Nouveau truisme de Hollande

 

« On va arriver à des résultats sur le chômage », la déclaration dimanche du champion des truismes : Hollande. Des résultats il y en aura forcément mais la question est de savoir s’ils seront positifs. En déplacement dimanche à Dijon, dans la ville de son ministre du Travail François Rebsamen, François Hollande répondait d’une certaine manière à Rebsamen qui la veille avait déclaré que la politique du chômage avait été un échec. Pour qu’il y avait résultat il ne fauta pas seulement une inversion de la courbe du chômage mais répondre au sous emploi de près de 8 millions de chômeurs (les inscrits à pole emploi, des bénéficiaires de l’allocation handicapés ou du RSA de plus en plus nombreux et à ceux qui ne sont inscrits nulle part car ils ne peuvent toucher aucune indemnité, ni même trouver un emploi). . « Il faut avoir confiance », a simplement lancé le Président, préférant promouvoir les emplois d’avenir et l’unité face aux déchirements de sa majorité.  Le chef de l’Etat était peu bavard, dimanche à Dijon, pour commenter le nouveau record du chômage en septembre. En déplacement dans le fief de son ministre du Travail François Rebsamen, François Hollande ne s’est pas étendu sur les derniers chiffres. « Tout ce qui ira vers l’emploi, et vers l’emploi des jeunes, sera accueilli par le gouvernement dans un sens favorable », a déclaré le président de la République à l’occasion du 25e congrès de la Fédération Léo Lagrange. Évoquant les demandes en ce sens du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, François Hollande a simplement rappelé que 150.000 emplois d’avenir avaient déjà été créés pour les jeunes, « les moins qualifiés » et « les plus éloignés du marché du travail ». Sollicité ensuite par la presse, il s’est refusé à tout autre commentaire. « Il faut avoir confiance, c’est la durée qui compte, on va arriver à des résultats, il faut des résultats, c’est très important, sur le chômage, surtout sur le chômage », a simplement lancé le président devant quelques badauds qui l’attendaient à la sortie de cette réunion. Le nombre record de 3,41 millions de demandeurs d’emploi (5 militions avec les petits boulots) atteint le mois dernier constitue pourtant un nouveau signal d’alarme pour le chef de l’Etat, à l’orée de la deuxième moitié de son quinquennat. François Rebsamen a lui-même reconnu un « échec ». En avril dernier, François Hollande avait conditionné son éventuelle candidature en 2017 à une amélioration sur le front de l’emploi. Mais devant l’assemblée acquise des représentants des clubs Léo Lagrange, fondés par Pierre Mauroy en 1950, le chef de l’Etat a préféré se poser en rassembleur, face aux discours défaitistes à aux déchirements à gauche. « Ce que doit rechercher un président de la République, c’est l’unité du pays, alors que nous sommes dans un moment où tout est fragmenté, tout est divisé, tout est séparé, tout est exacerbé », a-t-il déclaré, dans un discours de près d’une heure, brassant de nombreux sujets, sans annonce particulière. Avant d’enchaîner sur les divisions dans sa propre majorité : « C’est toujours un combat difficile l’unité, pas simplement dans les groupes politiques ou dans les partis », a ainsi affirmé le chef de l’Etat, en présence de Bruno Le Roux, président de la fédération Léo Lagrange… mais aussi du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. « Le débat public a pris ces dernières années, peut-être même ces derniers mois, un tour nouveau », a encore déploré François Hollande, à propos du pessimisme ambiant. Mais la question est de savoir qui nourrit ce pessimisme !

 

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