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Manifestation anti austérité le 12 novembre à Paris

Manifestation  anti austérité  le 12 novembre à Paris

 

 Le parti de gauche (PG), le PCF, le NPA, Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire, plusieurs membres d’Europe Ecologie Les Verts, des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes (dont la CGT, Solidaires, FO et FSU) ont notamment signé l’appel à manifester. Cet appel se fait dans la lignée de la manifestation contre l’austérité du 12 avril dernier qui avait réuni entre 25 000 et 100 000 personnes à Paris.  «Ceux qui gouvernent n’ont aucune idée de ce que l’austérité fait subir comme galère», a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse de présentation de la manifestation Willy Pelletier, de la fondation Copernic, qui dénonce «une nouvelle noblesse d’État qui foule du pied ce pour quoi elle a été élue». «A partir du moment où l’Assemblée nationale n’a pas été capable de bloquer la politique du gouvernement, c’est au peuple de le faire», a renchérit Éric Coquerel du Parti de gauche. «Il faut une mobilisation très forte pour faire en sorte de faire dérailler la locomotive de Manuel Valls.» Pour Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), «c’est la contestation du peuple de gauche qui pense que ce gouvernement fait une politique de droite. (…) C’est une vraie bagarre politique qu’on souhaite mener jusqu’au bout, c’est-à-dire faire tomber le budget», a-t-il ajouté estimant que «la vraie fronde aura lieu dans la rue».  «Dans ce moment de crise, il n’y a pas de solution s’il n’y a pas de mobilisation populaire», estime Clémentine Autain pour Ensemble, composante du Front de gauche, déplorant l’absence de couverture médiatique pour annoncer la manifestation. «Nous sommes nombreux à avoir honte qu’un gouvernement mène au nom de la gauche une politique qui rende plus difficile la vie à un très grand nombre de gens. Le budget doit tomber, le gouvernement doit cesser.» Faisant partie de «la dizaine» de signataires d’EELV, Jérôme Gleizes juge que le gouvernement de Manuel Valls «nous amène droit dans la crise et dans un face-à-face entre la droite et le FN».

Cameron ne veut pas payer sa cotisation à l’Europe

Cameron ne veut pas payer sa cotisation à l’Europe

C’est connu la Grande Bretagne aime l’Europe essentiellement pour le business mais pas pour la solidarité. La Grande Bretagne souffre d’une pathologie « avaricieuse » chronique !  Elle veut une Europe limitée à un vaste zone d’échanges sans harmonisation. La Grande Bretagne a souvent raison de se plaindre de la bureaucratie de Bruxelles mais elle ne milite guère pour renforcer les politiques communes y compris dans le domaine fiscal. La réaction de Cameron est auusi et surtout à usage interne compte tenu de la montée de l’euroscepticisme britannique. . C’est pourquoi les litiges été si nombreux ont à propos des subventions ou des cotisations. Grande-Bretagne ne paiera pas les deux milliards d’euros de contribution au budget européen le 1er décembre, a répété lundi David Cameron, malgré les menaces d’amendes émises par la Commission européenne plus tôt dans la journée.  »La Grande-Bretagne ne paiera pas les deux milliards d’euros à quiconque le 1er décembre et nous rejetons le montant de ce paiement. Nous allons nous battre par tous les moyens possibles », a déclaré le Premier ministre britannique devant le Parlement. « Le montant et le calendrier de cette demande sont inacceptables. Des ajustements sont faits tous les ans. Mais il n’est encore jamais arrivé qu’on demande deux milliards d’euros, soit 20% de notre contribution nette de l’an dernier », a continué David Cameron. La contribution du Royaume-Uni pour 2014 a été rallongée de 2,1 milliards d’euros avec la prise en compte des chiffres révisés de son PIB.  »Deux milliards d’euros, c’est plus que la contribution brute de certains pays. Ce n’est pas de la petite monnaie, c’est l’argent du contribuable britannique », a ajouté le Premier ministre, confronté dans son pays à la pression croissante des europhobes du parti populiste Ukip, à l’approche des élections législatives prévues l’an prochain. David Cameron, qui s’est prévalu du « soutien de l’Italie, des Pays-Bas, de Malte, la Grèce et d’autres », a ainsi confirmé ses propos de vendredi à Bruxelles. Il y avait, lors d’une conférence de presse, exprimé sa « colère » après la demande « inacceptable » de Bruxelles d’une rallonge au budget 2014 de l’UE. Depuis, la Commission européenne a répliqué en expliquant d’abord que cette demande de rallonge n’était en rien une surprise, puis en menaçant la Grande-Bretagne de pénalités si elle refusait de s’acquitter de sa contribution.  »La loi impose aux Etats de verser leur contribution au budget européen le 1er décembre. Si cela n’est pas fait, la Commission peut imposer des amendes », a déclaré lundi le commissaire au Budget, Jacek Dominik, lors d’un point de presse.

 

Chômage : « On va arriver à des résultats » !!! Nouveau truisme de Hollande

Chômage : « On va arriver à des résultats » !!! Nouveau truisme de Hollande

 

« On va arriver à des résultats sur le chômage », la déclaration dimanche du champion des truismes : Hollande. Des résultats il y en aura forcément mais la question est de savoir s’ils seront positifs. En déplacement dimanche à Dijon, dans la ville de son ministre du Travail François Rebsamen, François Hollande répondait d’une certaine manière à Rebsamen qui la veille avait déclaré que la politique du chômage avait été un échec. Pour qu’il y avait résultat il ne fauta pas seulement une inversion de la courbe du chômage mais répondre au sous emploi de près de 8 millions de chômeurs (les inscrits à pole emploi, des bénéficiaires de l’allocation handicapés ou du RSA de plus en plus nombreux et à ceux qui ne sont inscrits nulle part car ils ne peuvent toucher aucune indemnité, ni même trouver un emploi). . « Il faut avoir confiance », a simplement lancé le Président, préférant promouvoir les emplois d’avenir et l’unité face aux déchirements de sa majorité.  Le chef de l’Etat était peu bavard, dimanche à Dijon, pour commenter le nouveau record du chômage en septembre. En déplacement dans le fief de son ministre du Travail François Rebsamen, François Hollande ne s’est pas étendu sur les derniers chiffres. « Tout ce qui ira vers l’emploi, et vers l’emploi des jeunes, sera accueilli par le gouvernement dans un sens favorable », a déclaré le président de la République à l’occasion du 25e congrès de la Fédération Léo Lagrange. Évoquant les demandes en ce sens du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, François Hollande a simplement rappelé que 150.000 emplois d’avenir avaient déjà été créés pour les jeunes, « les moins qualifiés » et « les plus éloignés du marché du travail ». Sollicité ensuite par la presse, il s’est refusé à tout autre commentaire. « Il faut avoir confiance, c’est la durée qui compte, on va arriver à des résultats, il faut des résultats, c’est très important, sur le chômage, surtout sur le chômage », a simplement lancé le président devant quelques badauds qui l’attendaient à la sortie de cette réunion. Le nombre record de 3,41 millions de demandeurs d’emploi (5 militions avec les petits boulots) atteint le mois dernier constitue pourtant un nouveau signal d’alarme pour le chef de l’Etat, à l’orée de la deuxième moitié de son quinquennat. François Rebsamen a lui-même reconnu un « échec ». En avril dernier, François Hollande avait conditionné son éventuelle candidature en 2017 à une amélioration sur le front de l’emploi. Mais devant l’assemblée acquise des représentants des clubs Léo Lagrange, fondés par Pierre Mauroy en 1950, le chef de l’Etat a préféré se poser en rassembleur, face aux discours défaitistes à aux déchirements à gauche. « Ce que doit rechercher un président de la République, c’est l’unité du pays, alors que nous sommes dans un moment où tout est fragmenté, tout est divisé, tout est séparé, tout est exacerbé », a-t-il déclaré, dans un discours de près d’une heure, brassant de nombreux sujets, sans annonce particulière. Avant d’enchaîner sur les divisions dans sa propre majorité : « C’est toujours un combat difficile l’unité, pas simplement dans les groupes politiques ou dans les partis », a ainsi affirmé le chef de l’Etat, en présence de Bruno Le Roux, président de la fédération Léo Lagrange… mais aussi du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. « Le débat public a pris ces dernières années, peut-être même ces derniers mois, un tour nouveau », a encore déploré François Hollande, à propos du pessimisme ambiant. Mais la question est de savoir qui nourrit ce pessimisme !

 

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Un point en plus pout Hollande (selon  le baromètre IFOP pour le JDD), ce qui n’a statistiquement aucun sens puisque la marge d’erreur est autour de 3%.,. Le constat c’est que François Hollande reste très impopulaire avec seulement 14% de Français satisfaits de son action. Les critiques les plus fortes refluent aussi (-3 points de « très mécontents »). Le chef de l’Etat apparaît quand même comme le plus impopulaire de la Vème République à la mi-mandat qu’il atteindra le 6 novembre. Il est minoritaire partout, y compris chez les sympathisants socialistes (41% le soutiennent). Dans le détail, les Français continuent de lui reprocher massivement l’absence de résultats, le ras-le-bol fiscal et le sentiment d’inaction. Manuel Valls enregistre la même progression avec un rebond d’un point (36% de satisfaits). Le premier depuis son arrivée à Matignon. Le Premier ministre enraye l’hémorragie ouverte entre juin et août (-15 points). Il dispose de 22 points d’avance sur le Président et surtout 20 chez les sympathisants socialistes. Durement attaqué par Martine Aubry et la gauche de la gauche, il peut s’appuyer sur 61% des sympathisants socialistes.

 

Fraude fiscal : le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Fraude fiscal :  le président de la commission des finances de l’assemblée pris au piège

Une soixantaine de parlementaires seraient en infraction en matière d’imposition à commencer par le président de la commission des finances Gilles carrez. Pourtant un spécialiste fiscal ! Le président UMP de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Gilles Carrez, en délicatesse avec le fisc, a estimé samedi que sa situation démontrait la complexité de l’application des règles fiscales en France. Mediapart a révélé samedi que l’élu UMP, spécialiste de la fiscalité, était convoqué « dans une dizaine de jours » par l’administration fiscale de son département du Val-de-Marne, en vue d’un probable redressement fiscal.  Au cœur du différend : la valeur de ses biens immobiliers qui devraient, selon le fisc, l’amener à payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dont il ne s’acquitte plus depuis 2011, écrit Mediapart. Interrogé sur BFM TV, Gilles Carrez a dit sa « bonne foi », évoquant un problème « d’interprétation de la règle fiscale ».   »Que le président de la commission des Finances se retrouve dans cette situation, que j’aurais évidemment préféré éviter (…) c’est une manière aussi pratique de voir la complexité, les difficultés qu’ont nos concitoyens par rapport à l’application de la loi fiscale », a-t-il ajouté.  Sur le site de Mediapart, Gilles Carrez explique avoir appliqué au pavillon qu’il possède avec sa femme un abattement de 30%. Mais cet abattement, autorisé pour les maisons principales à la suite d’un amendement dont il est l’auteur, souligne Mediapart, ne s’appliquerait pas à son cas personnel, cette propriété ayant été acquise via une Société civile immobilière (SCI).   »J’avoue que j’ignorais complètement ce point », dit-il.

 

Le pinard comme remède à la dépression économique en France

Le pinard comme remède à la dépression économique en France

 

 

Enfin une bonne nouvelle économique, la France retrouve sa place de premier consommateur de vin. Sans doute le remède pour guérir la dépression française notamment dans le domaine économique. Finalement 44 litres de vin par français c’est peu, pourquoi dès lors ne pas rendre le pinard obligatoire chaque jour, on pourrait facilement passer à 180 litre par an. Avec une petite taxe additionnelle sur chaque litre (TIPV, taxe intérieur sur la vinasse), on pourrait facilement récolter plusieurs dizaines de milliards et boucher tous les trous du budget. Avantage supplémentaire le pinard a des vertus thérapeutiques, il permet d’éviter la dépression et même de rendre le moral. Or davantage de confiance, c’est davantage de croissance (au moins pour la vinasse !). En tout cas le pinard permet d’être de  rendre moins lucide, donc moins méfiant. On s’étonne que l’ingénierie fiscale de nos chers énarques n’y ait pas encore pensé !  Selon les derniers chiffres, les Français sont redevenus les premiers buveurs de vin au monde. Un Français consomme en moyenne l’équivalent de 44,2 litres de vin par an. Les Slovaques sont à la deuxième place avec 43,3 litres par an. A la troisième place, les Croates avec 42,6 litres par an. Le Vatican est en dehors du classement qui concerne les pays de plus de 300 000 habitants. C’est en réalité le pays qui consomme le plus de vin par habitant : 73,8 litres par tête. L’explication n’est pas à chercher du côté du vin de messe mais du régime fiscal avantageux, les bouteilles sont bon marché, et la démographie : le pays est peuplé par des hommes âgés. La France est également le premier producteur au monde avec une production de 46,1 millions d’hectolitres selon les prévisions de l’Organisation mondiale du vin. L’Italie, le principal rival, repasse à la deuxième place avec 44,4 millions d’hectolitres. L’Espagne complète le podium 100% européen avec 37 millions d’hectolitres

 

Augmentation de la CSG pour des retraités

Augmentation de la CSG pour des retraités

 

Le matraquage pour les couches moyennes continue. Les députés ont voté une modification du mode de calcul de la CSG des retraités et des chômeurs, qui créera certes 700.000 gagnants d’un côté, mais qui fera dans le même temps 460.000 perdants de l’autre. Les premiers appartiennent surtout aux catégories moyennes inférieures. Et les seconds davantage aux catégories moyennes supérieures et aisées. Leur perte moyenne «augmente avec le niveau de vie». Et s’élève en moyenne à 51 euros par mois et par personne tous déciles de revenus confondus, précise Gérard Bapt, le rapporteur PS du budget de la Sécu. L’opposition dénonce surtout la concentration de l’impôt. Cette année, les 8 milliards d’euros de hausses d’impôts causés par des mesures de 2013 et 2014, ont ainsi porté à 75% sur 20% des foyers, les plus riches, démontre Valérie Rabault, la rapporteure générale (PS) du Budget à l’Assemblée nationale, dans un rapport. Parallèlement, le geste fiscal de cette année, et la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu en 2015, bénéficient à des ménages modestes et moyens. Le nouveau mécanisme vise principalement à compenser certains effets de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu. Le fait que, sur 2014 et 2015, quelque 3 millions de ménages sortent de l’impôt, parmi lesquels des retraités, et que 6 millions d’autres réduisent leur impôt, entraîne en effet un manque à gagner d’environ 500 millions sur la CSG.  Cette réforme vise aussi à corriger les défauts du système actuel, très complexe. Si le taux de CSG s’élève à 7,5% pour les salariés, il n’est que de 6,6% pour les pensions des retraités les plus aisés. Les bénéficiaires du minimum vieillesse sont épargnés par la CSG, de même que les retraités les plus modestes (dont le revenu ne dépasse pas 10.224 euros pour une personne seule). Mais les retraités dont les revenus sont supérieurs à ce niveau, avec un impôt qui passe sous le seuil d’exonération (61 euros), s’acquittent d’une CSG réduite à 3,8%. C’est le cas de certains retraités aisés, qui parviennent à diminuer au maximum leur impôt grâce à des niches fiscales. Conséquence, deux ménages de retraités aux revenus équivalents peuvent être soumis à des taux de CSG différents.  A cela, viennent s’ajouter des pertes de revenu brutales lorsque certains seuils sont franchis, une personne pouvant basculer à la fois dans la CSG et la taxe d’habitation. Et des effets de «yoyo», certains contribuables ne cessant d’entrer ou de sortir de la CSG, du fait qu’une partie de cette contribution est déductible de l’impôt sur le revenu. Le nouveau dispositif vise à atténuer ces effets en prenant pour seul critère le revenu fiscal de référence. Une personne devant s’acquitter de la taxe d’habitation ne paiera pas nécessairement la CSG. L’exemption de CSG s’appliquera aux revenus fiscaux de référence inférieurs à 10.633 euros pour un célibataire et le taux réduit à ceux inférieurs à 13.900 euros, soit une retraite mensuelle brute de 1456 euros.

 

« En France, on est passé de la monarchie à l’oligarchie » (T Zeldin)

« En France, on est passé de la monarchie à l’oligarchie »  (T  Zeldin)

Theodore Zeldin a publié il y a une semaine Les plaisirs cachés de la vie. Ce philosophe, auteur des Français (1983) considéré comme un ouvrage de référence, évoque au JDD.fr son amour pour la France, tout en critiquant le système « monarchique » français.

Concevez-vous Les plaisirs cachés de la vie comme la somme de vos savoirs?
J’ai essayé de rassembler le résultat de l’expérience humaine à travers l’histoire du monde. J’ai voulu imaginer une alternative à Montaigne qui a défini un art de vivre dans une période de chaos en se référençant au stoïcisme du monde ancien. Pour lui, il valait mieux mettre en pratique les leçons du passé (de l’Antiquité en l’occurrence, Ndlr) plutôt que d’inventer un nouveau modèle. Au contraire, il ne faut pas s’éviter de penser. A travers mon livre, je ne vous livre pas une recette du bonheur ou du futur. Je vous poser des questions qui, je l’espère, vont vous inciter à penser.

Internet n’est-il pas au contraire un nouvel espace de liberté?
Tout bienfait contient des effets pervers. Internet développe et diffuse autant de vérités que de mensonges. Il n’y a pas de liberté de connexion du moment que le patron d’une entreprise peut savoir ce que consulte son employé. Le contrôle est plus sévère dans le cadre du travail. Il y a toujours des failles dans le progrès. L’automobile a par exemple été une révolution industrielle qui symbolisait la liberté. Mais on ne peut pas conduire hors de routes embouteillées et contrôlées par l’Etat.

La démocratie ne permet-elle pas la liberté?
La démocratie, c’est le droit d’élire un tyran pour quatre ou cinq ans. En France, on est passé de la monarchie à l’oligarchie. La réalité, c’est que l’homme n’a trouvé aucun système politique dans lequel sa liberté serait assurée. Le problème, c’est qu’une partie de l’humanité est devenue imbécile. Pour m’expliquer, je reprendrais la définition de l’imbécilité faite par Einstein : « Un imbécile, est quelqu’un qui répète chaque jour les mêmes choses en attendant des résultats différents. » A chaque élection, un nouveau parti vient au pouvoir, mais le système reste le même. Rien ne peut donc changer.

La France a pourtant connu maintes révolutions, ces deux derniers siècles, qui ont permis à sa démocratie d’évoluer…
Depuis 1789, les Français ont tenté des coups de force, mais, à chaque fois, la révolution n’a pas été synonyme d’évolution. Ça n’a pas marché. D’ailleurs, la monarchie absolue a été chassée pour aboutir sur un empire, celui de Napoléon Ier. L’empire de Napoléon III a été remplacé par une République dans laquelle le président est comparable à un roi.

La République est selon vous une monarchie?
On m’a nommé à la tête de certaines commissions ou conseils en France. J’ai alors découvert que tout président, tout haut responsable est un dictateur au sein de sa structure. En Angleterre, si vous êtes Prime minister ou chairman (PDG, Ndlr), vous devez demander l’avis de la Reine, de vos ministres ou de vos actionnaires. Le président français a, lui, un pouvoir démesuré.

Comprenez-vous son impopularité actuelle?
François Hollande me donne l’impression de n’être jamais à Paris. Il est devenu maréchal de France à force d’avoir ce côté va-t’en-guerre. Ceci dit, il semble se trouver dans une situation qu’il est incapable de résoudre. Il essaye d’appliquer le système et, avec Manuel Valls, ils suivent avec quinze ans de retard Tony Blair. Mais je ne crois pas qu’un chef d’Etat puisse trouver seul la solution. Le changement doit venir de la base.

Faut-il, à l’image des Ukrainiens de la place Maidan ou du mouvement des Indignés, descendre dans la rue et faire pression sur le pouvoir politique?
L’idée d’indignation n’est qu’un commencement. S’indigner sans réfléchir ne mène nulle part. Descendre dans la rue empêche une loi, mais cela ne change pas le système. J’ai été membre de la Commission Attali (mise en place par Nicolas Sarkozy en 2007 pour « repenser » le système économique et « libérer la croissance » française, Ndlr). J’y ai insisté sur le fait que les 300 lois proposées par cette commission n’auraient jamais changé complétement le système. Les mentalités ne changent pas par la loi. Chacun évolue selon ses rencontres avec d’autres individus. Et c’est la découverte de l’autre qui permet de faire bouger les choses. Encore une fois, le changement ne vient pas d’en haut.

Comprenez-vous que la majorité des Britanniques souhaitent quitter l’Union européenne?
Les Britanniques en ont marre de l’Europe, c’est évident. Les institutions européennes produisent un million de documents juridiques chaque année, et les Anglais croient qu’il faut tous les appliquer. Cette bureaucratie est extraordinaire et absurde à la fois. Nous devrions faire comme les Italiens et négliger tous ces règlements. Nous serions plus heureux!

Le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse était-il légitime à vos yeux?
J’étais très partagé car, d’une part, le Royaume-Uni a toujours réussi grâce à son unité. Et d’autre part, les Ecossais auraient au moins eu le mérite d’inventer quelque chose. L’exemple scandinave, quand le Royaume de Suède s’est séparé en trois puis en quatre nations différentes (Norvège, Suède, Finlande, Danemark), montre que cela marche d’ailleurs. Ce qui m’inquiète toutefois, c’est la montée du nationalisme local qui a fait surface avec la campagne sur l’indépendance.

 

Budget : L’Italie dit non à Bruxelles

Budget : L’Italie dit non à Bruxelles

 

 

L’Italie a divulgué la lettre de Bruxelles concernant la condamnation de son budget (contrairement à Hollande qui la cache), en outre Renzi, le chef du gouvernement italien,  a dit non aux exigences de la commission européenne qui lui impose de faire  au moins 6 milliards d’euros d’économies supplémentaires. Matteo Renzi juge ces demandes de Bruxelles «inacceptables», alors que les conditions économiques se sont «dégradées dans toute l’Europe». L’Italie est, il est vrai, particulièrement mal en point. La péninsule, qui a déjà perdu 9 % de PIB depuis 2007, risque une nouvelle récession, d’après les dernières prévisions de la Banque d’Italie. La croissance aurait reculé au troisième trimestre, après s’être déjà repliée de 0,3 % au deuxième trimestre. Dans ce contexte morose, l’Italie a adopté un budget audacieux de relance, qui prévoit 18 milliards d’euros de baisses d’impôts sur les ménages et les entreprises. Son objectif: créer 850.000 emplois pour les jeunes en trois ans et relancer la croissance. Le déficit public reste dans les clous, à 2,9 % du PIB, mais le déficit structurel (hors effet de conjoncture), qui devait revenir à l’équilibre en 2015, reste quasiment intact, contrairement aux engagements du gouvernement italien. Le retour à l’équilibre structurel - un indicateur très important dans le pacte de stabilité – est repoussé à 2017. Pour Bruxelles, c’est là que le bât blesse. «Je vous écris pour vous demander les raisons qui ont conduit à ce que l’Italie prévoit de ne pas se conformer au pacte de stabilité et de croissance en 2015», écrit Jyrki Katainen dans une lettre envoyée au ministre italien de l’Économie, Pier Carlo Padoan. «Je voudrais également savoir comment l’Italie pourrait respecter ses objectifs relatifs au pacte de stabilité et de croissance en 2015.» Le ministre de l’Économie affirme que «l’Italie est en règle» et que Bruxelles «ne recalera pas ses comptes». Mais au cas où, l’Italie a mis de côté une cagnotte de 3,4 milliards d’euros dans son projet de budget 2015. Une somme dont elle aimerait ne pas avoir à se servir… Le chef du gouvernement italien mise sur la discussion au sommet à Bruxelles et sur la nouvelle Commission présidée par Jean-Claude Juncker, qui entre en fonction le 1er novembre prochain, pour mettre fin à «une longue saison d’austérité aveugle». Et Matteo Renzi d’insister: «Espérons que le changement de politique permettra de construire une Europe des peuples qui ne soit plus celle des technocrates.»

 

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

5 ème mois de baisse et pour cause, le livret ne rapporte plus rien. Une rémunération de 1%, théoriquement en francs constant 0.7% si l’ inflation demeure officiellement à 0.3% ; En fait une inflation sous-évaluée ne tenant  pas compte de l’évolution de la structure des achats des ménages. pour les dépense contraintes, les prix augmentent mais il ne est pas tenu compte, (exemple les impôts directs  n’entrent pas dans l’indice INSEE).  Le Livret A ne redémarre donc pas. Pour le 5e mois consécutif, les détenteurs de ce placement ont effectué davantage de retraits que de dépôts. En septembre, la décollecte atteint 2,37 milliards d’euros, selon des données publiées ce 21 octobre par la Caisse des dépôts.  Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette (les dépôts moins les retraits) devient négative et s’établit à -1,66 milliard d’euros.  Le Livret A, le produit d’épargne le plus répandu en France,  souffre notamment d’une rémunération historiquement basse, à 1% depuis le 1er août en raison de la faiblesse de l’inflation.  Le mois de septembre est, de surcroît, souvent difficile pour ce livret, en raison des dépenses de rentrée scolaire ou du paiement du solde de l’impôt sur le revenu. En septembre 2013, il avait également connu une décollecte nette, à -1,56 milliard d’euros.  Le Livret de développement durable, dont le taux est également fixé à 1%, n’a pas échappé à la désaffection des épargnants en septembre et les retraits ont été supérieurs aux dépôts, à hauteur de 780 millions d’euros. Depuis le 1er janvier, sa collecte reste tout de même positive, à 870 millions d’euros.  Au total, 366,4 milliards d’euros étaient déposés fin septembre sur un Livret A ou un LDD, montant en baisse de 3,15 milliards d’euros par rapport à fin août.

 

Nouvelle humiliation de la France à Berlin

Nouvelle humiliation de la France à Berlin

 

Encore une novelle humiliation de la France à Berlin qui comme les bourgeois de Calais vient faire allégeance à Merkel mais repart bredouille. Au départ c’était un pacte de croissance (encore un) visant à investir 50 milliards en France et 50 milliards en Allemagne mais 50 milliards financés par les budgets respectifs. Finalemenet ce ne sera pas un euro public en Allemagne et la France, elle, fiancerait bien mais elle n’a pas les moyens. Un fiasco retentissant mais dont le bruit est renvoyé à plus tard, en décembre sans doute dans un document insipide qui va enterrer la question. Lundi matin, l’existence d’un « deal » franco-allemand pour relancer l’investissement en Europe faisait la une des quotidiens économiques. Interrogé par le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (le FAZ), le ministre français des Finances, Michel Sapin, évoquait même un plan de 50 milliards d’euros d’investissement outre-Rhin. Le responsable, en déplacement à Berlin avec Emmanuel Macron, l’autre locataire de Bercy, a toutefois vu ses espoirs doucher. Les ministres français sont repartis avec la promesse de propositions communes sur l’investissement, mais qui ne doivent rien coûter ou presque à Berlin. D’ici le 1er décembre, « nous avons convenu d’élaborer une proposition commune sur les possibilités d’investissement dans les deux pays », a d’abord déclaré Wolfgang Schäuble, responsable des Finances dans le gouvernement d’Angela Merkel. Au côté de son homologue de l’Economie, Sigmar Gabriel, il s’est ensuite empressé d’indiquer que chez eux, l’essentiel des investissements nécessaires viendraient du secteur privé, écartant la proposition française d’un programme allemand de dépenses publiques dont profiteraient par ricochet les autres pays européens.

 

Grève des médecins à Noël

Grève des  médecins à Noël

 

Une grève pars vraiment corpo car les géralistes sont notoirement moins bien traités que leuers collèges spacialistes. D’où la crise de vocation et le désertifification du teritoire dans ce doamine. Une grève pour protester notamment contre le blocage des prix de consultations ( depuis 2011) et  la perspective du tiers payant.  Le second syndicat de médecins en France, l’UNOF-CSMF, appelle à la fermeture de tous les cabinets de médecine générale du 24 au 31 décembre pour protester contre certaines dispositions du projet de loi santé, présenté la semaine dernière en conseil des ministres. La première organisation, MG France, demande pour sa part aux médecins généralistes de se mobiliser pour les mêmes motifs le 6 janvier, date du quatrième anniversaire de la dernière revalorisation d’honoraires qui date de 2011. Les médecins critiquent notamment la généralisation du tiers payant annoncée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui a défendu à nouveau cette mesure lundi. « C’est une grande avancée sociale », a-t-elle dit sur i>Télé. « Ma seule préoccupation, c’est de faciliter la vie des Français ».  L’UNOF-CSMF, qui réclame l’ouverture de négociations conventionnelles, estime que l’exaspération des médecins généralistes depuis plusieurs mois « devient comparable à celle de 2002″, marquée par des « journées sans toubib ».  Il déplore dans un communiqué une succession de mesures « ignorant la réalité de la prise en charge globale et de qualité du patient par son médecin traitant ». Il dénonce notamment « la mise en place d’un service territorial de santé au public », la « réalisation des vaccinations confiées aux pharmaciens » et « le blocage du tarif de la consultation à 23 euros depuis 2011″. Le syndicat estime que la généralisation du tiers payant va aggraver les nombreuses contraintes administratives imposées au médecin généraliste. Selon lui, le tarif des consultations des généralistes est « indigne des compétences requises ». « Trop c’est trop ! La coupe est pleine pour les généralistes », écrit-il.

 

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

 

Sapin et Macron veulent que Berlin investissent 50 milliards,  comme la France (mais qui les empruntera). Du coup, ils risquent de revenir avec rien. L’Allemagne refuse en effet de faire du déficit budgétaire et considère que la France va encore financer à crédit sa relance. Sans doute pour des raisons diplomatiques le refus de Berlin ne sera pas auusi tranché mais la position allemande va sans doute signifier à la France qu’il lui faut d’abord faire des réformes structurelles.  Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble attendent donc de pied Sapin et Macron.  Au menu de cette rencontre avec les ministres français de l’Économie et des Finances, Emmanuel Macron et Michel Sapin: les moyens de redynamiser les investissements et la croissance dans les deux pays et l’Europe toute entière. En amont de la visite, les quatre protagonistes ont réaffirmé des positions très éloignées. Pour Berlin, la clé de la guérison de la zone euro est la confiance, qui passe par un assainissement des finances publiques et des réformes structurelles. Wolfgang Schäuble ne conteste pas que son pays ait besoin d’investissements, il l’a redit dans une interview dimanche 19 octobre. « Mais nous ne voulons pas de croissance à crédit« , a-t-il martelé. Son objectif premier reste le « zéro pointé » du déficit fédéral l’an prochain. « C’est le seul moyen de générer la confiance« , pour lui. L’investissement devra être pour l’essentiel privé, la tâche de l’État est simplement d’en favoriser les conditions. Paris voudrait quant à lui que le partenaire allemand utilise ses marges de manœuvre budgétaires pour investir dans le soutien de l’économie, ce dont tous les Européens profiteraient par ricochet. Avant de faire le voyage, Emmanuel Macron a chiffré la requête, pour la première fois. « 50 milliards d’euros d’économies chez nous, 50 milliards d’investissements chez eux, ce serait un bon équilibre« , a jugé le ministre dans une interview conjointe avec Michel Sapin au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître lundi 20 octobre. Pour l’Allemagne, qui affiche depuis 2012 des comptes publics à l’équilibre (tous niveaux confondus, État fédéral, Länder et communes), 50 milliards d’euros de dépenses supplémentaires « seraient compatibles avec une politique budgétaire sérieuse », juge le ministre français de l’Économie.

 

Hollande répond à Aubry…..mollement

Hollande répond à Aubry…..mollement

C’est évidemment un nouveau cou dur pour Hollande cette attaque frontale d ’Aubry sur la politique économique. Du coup Hollande essaye de se justifier mais assez mollement évitant l’objet central de la critique : l’efficacité de la politique économiues. Avec Aubry, les frondeurs ont trouvé un leader de poids qui pourrait bien faire basculer le rapport de force au sein du PS. Hollande ménage auusi l’avenir car en cas de départ de Valls, Aubry pourrait constituer la dernière solution pour Matignon. Après les vives critiques de l’ex-numéro du Parti socialiste sur la politique économique du gouvernement, François Hollande lui a répondu dimanche 19 octobre, devant un parterre de patrons de grandes entreprises étrangères réunis à l’Elysée. Dans un entretien au Journal du dimanche, la maire de Lille avait éreinté la politique de l’exécutif, se posant clairement en chef de file des députés PS frondeurs et demandant une réorientation de la politique économique du gouvernement. « Les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les premiers mois de mon quinquennat et elles se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu’à la fin, parce que la France a besoin de réformes », a déclaré le président de la République. Il s’agit « non pas de réformer pour réformer mais de réformer pour créer davantage de richesse, davantage d’activités, davantage d’emplois et aussi pour attirer davantage d’investisseurs et davantage d’entreprises », a-t-il ajouté lors de cette rencontre à l’Elysée sur le thème de « l’attractivité de la France. »  Enumérant les réformes engagées depuis six mois par le gouvernement de Manuel Valls, François Hollande a présenté comme « une nouvelle étape » le projet de loi de Macron.

 

Ebola : contrôle de température symbolique à Roissy

Ebola : contrôle de température symbolique à Roissy

A en croire le gouvernement, la France est armée pour lutter sur son territoire pour lutter contre le virus Ebola. D’ailleurs on  a décidé un contrôle de température à Roissy pour les voyageurs en provenance de Conakry. En fait un contrôle assez illusoire car nombre de passagers en provenance de Guinée ne passe pas par Roissy. Il faudrait à cet égard une politique européenne dans tous les aéroports. En outre le contrôle à l’arrivée n’est le plus pertinent, c’est au départ que devraient s’effectuer ces contrôles dans tous les aéroports d’Afrique de l’ouest.  Pour éviter la contamination dans d’autres zones géographiques. A noter surtout le caractère insuffisant de ces contrôles compte tenu du temps d’incubation. La durée d’incubation (le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes notamment la température) varie de 2 à 21 jours mais elle est dans la plupart des cas de 4 à 9 jours. A compter de ce samedi matin, les 200 passagers du vol quotidien d’Air France en provenance de Conakry, en Guinée, seront contrôlés. Un contrôle pour vérifier qu’ils ne sont pas contaminés par le virus Ebola. La France devient ainsi le second pays, après la Grande-Bretagne jeudi, à tester les passagers à l’arrivée.  Ce contrôle se fait en deux étapes : d’abord, pendant leur trajet vers Paris, les voyageurs remplissent un questionnaire et laissent leurs coordonnées pour pouvoir être joint en cas de besoin. Ensuite, à la sortie de l’avion, au niveau de la passerelle, on prend leur température. « Une fois qu’on leur a pris la température frontale, on leur remet une fiche indiquant comment se comporter en cas de déclenchement de fièvre plus tard. Il ne faut pas qu’ils se rendent chez leur médecin traitant ou à l’hôpital. Il faut qu’ils restent chez eux confinés et qu’ils contactent le 15« , explique le docteur Philippe Bargain, chef du service médical d’urgence de Roissy. « Nous étions sur la passerelle en file indienne, des médecins prenaient notre température à distance. On est agréablement surpris, c’est allé très vite« , a rapporté Souhaib Bangoura, 35 ans, de retour de Guinée où il se trouvait pour des motifs professionnels.  Mais ces contrôles sont très insuffisants puisque tous les passagers qui arrivent d’un pays contaminés en empruntant des vols indirects passeront au travers des mailles du filet. C’est par exemple le cas du vol Conakry-Casablanca-Paris. D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé n’encourage absolument pas ces contrôles à l’arrivée car ils sont compliqués à mettre en oeuvre et finalement assez inefficaces.  La solution préconisée par l’OMS est de renforcer les contrôles au départ des pays contaminés, de vérifier que ces contrôles sont effectués par du personnel bien formé et bien informé. A Conakry, des équipes de médecins français de la Croix Rouge vont épauler le travail des autorités guinéennes. Depuis le début de l’épidémie, plus de 70 personnes ont été refoulées à l’embarquement d’Air France au départ de Conakry.

 

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