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Voile à l’université : 78% contre

Voile à l’université : 78% contre

 

Tandis que le gouvernement turne autour du pot, l’opinion publique se prononce clairement. Une large majorité de Français (78 %) est opposée « au port du voile ou du foulard islamique dans les salles de cours des universités », selon un sondage Ifop réalisé pour Le Figaro à paraître vendredi. 4 % des sondés sont favorables au port du voile ou du foulard dans les salles universitaires, 18 % sont sans opinion.  Les sympathisants de gauche sont contre à 67 % (8 % pour, 25 % indifférents), tandis que les sympathisants de l’UMP y sont opposés à 91 % (0 % pour, 9 % indifférents) et les sympathisants du FN sont contre à 95 % (2 % pour, 3 % indifférents). Les jeunes sont les plus favorables (11 % des moins de 35 ans, contre 63 % d’opposants), les retraités sont les plus défavorables (86 % des plus de 65 ans, contre 1 % de favorables).

Jus d’orange à 5% d’orange ! Danger

Jus d’orange à 5% d’orange ! Danger

 

Excellente émission hier d’ »envoyés spécial » sur la 2 à propos des oranges. Dont la grosse partie vient du brésil. Des oranges d’abord abreuvée de pesticides, herbicides, fongicides etc. ( à des doses mortelles pour les producteurs !). Ensuite écrasées dans d’immenses usines, chauffées pour enlever l’eau (en même temps le sucre et les vitamines), transformée en mélasse pour diminuer le volume de transport et envoyées en Europe. Là nouvelle étape dans les usines pour rajouter de l’eau, du sucre, des vitamines C de synthèse et autres produits chimiques. Au total une boisson au goût d’orange mais qui n’en contient que 5 ou 10%, saturées en sucres et en vitamines de synthèse. Un bon verre de jus d’orange le matin pour démarrer la journée! À votre santé  Evidddemenet impossible de détecter la manipulation sur les étiquettes. On ne parle pas de mélasse mais «  à base de concentré » ce qui est la même chose, rien non plus sur la nature des vitamines C rajoutées et cette mention trompeuse «  ce jus d’orange voua apporte les sucres naturellement présents dans le fruit ». Traduction : on a ajouté artificiellement du sucre qui avait disparu de l’orange après transformation en mélasse. Et le même procédé est employé pour la plupart des jus de fruit exotiques. Finalemenet un produit très mauvais pour la santé qui devrait être interdit mais on ne s’attaque pas comme cela aux multinationales alimentaires.

Total va déménager à Londres

Total va déménager  à Londres

Après Publicis qui déménage aux pays bas après la fusion, c’est au toutrde Total de commencer par déménager sa trésorerie et la suite suivra sans doute. Le groupe Total a confirmé lundi sa décision de transférer à la fin de l’année la gestion de sa trésorerie et sa communication financière à Londres, tout en minimisant un mouvement qui ne concernerait au plus que 70 personnes. « L’idée, c’est de se rapprocher de Londres, qui est la place financière et pétrolière en Europe, pour permettre au groupe d’améliorer sa visibilité internationale », a déclaré un porte-parole du groupe, confirmant une information de Mediapart. « Ça concerne entre 60 et 70 personnes, maximum 70 personnes, sur un groupe de 100.000″, a-t-il ajouté. Le directeur de la trésorerie Humbert de Wendel et le directeur de la communication financière Martin Deffontaines partiront pour Londres avec leurs équipes, a-t-il expliqué en précisant que le directeur financier, Patrick de La Chevardière, resterait à Paris. La trésorerie et la communication financière du groupe pétrolier se rapprocheront ainsi de leurs interlocuteurs au quotidien à Londres, la place « où il faut être pour parler business, pétrole, finance », a poursuivi le porte-parole. Cette décision risque d’irriter le gouvernement français mais Total a fait savoir qu’il continuerait à payer ses impôts en France. Le groupe a versé au fisc 1,2 milliard d’euros en 2012, a souligné le porte-parole.

 

Epargne : livret A de 1.75 à 1.25 %

Epargne : livret A de 1.75 à 1.25 %

 

A partir d’un indice des prix obsolète qui sous estime l’inflation d’au moins 2 points, le taux du livret A va baisser ; Autant dire un taux qui ne rémunère rien et n’assure pas le niveau de l’épargne en francs constants. Dès ce jeudi matin, le taux rémunérateur du livret d’épargne préféré des Français passe de 1,75 à 1,25%. Le gouvernement a annoncé que cette contribution servirait à financer la construction et la rénovation thermique des logements sociaux. Cette décision qui suit les recommandations de la Banque de France avait été annoncée le 18 juillet dernier. Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances avait expliqué cette baisse du taux de rémunération du Livret A (de 1,75 à 1,25%)  dès ce 1er août par la diminution de l’inflation et par la « situation de l’économie » qui « justifie une telle baisse« .   Le ministre des Finances a aussi affirmé que cette baisse pourrait donner des marges de manœuvre à la Caisse des Dépôts (CDC), qui centralise en moyenne 65% de la collecte de ce placement, afin de financer le logement social.

 

Le site de Carla Bruni-Sarkozy a coûté 400 000 euros

Le  site de Carla Bruni-Sarkozy a  coûté 400 000 euros

Evidemment quand on visite ce site on peut s’étonner de son coût ; rien vraiment d’extraordinaire, ce que font des millions de blogueurs pour presque rien. Tout est parti d’un rapport de la Cour des comptes sur la gestion de l’Elysée, en date du 15 juillet, qui mentionne au chapitre des dépenses de communication celles concernant le « site Internet spécifique dédié à la conjointe du président, financé par le budget de la présidence », pour un coût de 330.000 euros en 2011, puis 80.000 euros en 2012, soit un total de 410.000 euros.   »Le financement évoqué par la cour des comptes porte sur le site de Madame Carla Bruni-Sarkozy consacré à ses activités officielles en tant qu’épouse du chef de l’Etat, site ayant d’ailleurs cessé d’exister en mai 2012, et non sur le site de sa Fondation », a affirmé dimanche dans un communiqué l’avocat de l’ex-première dame, Me Richard Malka.  Selon l’avocat, il y a donc « confusion entre ces deux sites Internet et leur financement ». « Il s’agit pourtant bien du même site web, et je pense que l’avocat confond allègrement site web et rubrique d’un site web », affirme lundi à l’AFP le bloggeur Olivier Laurelli, alias Bluetouff, un des tout premiers à avoir réagi sur l’affaire.   »La cour des comptes a réaffirmé que dans son rapport, il s’agit bien du site carlabrunisarkozy.org, qui a été financé sur une période allant de 16 à 17 mois pour deux rubriques du site qui n’existent plus aujourd’hui -soit la rubrique agenda et une autre consacrée aux enfants et mères atteints du sida- et qui étaient donc afférentes aux activités de la première dame de l’époque », souligne-t-il.   »Un site web est un nom de domaine, en l’occurence carlabrunisarkozy.org: les deux rubriques en question ont disparu mais quand on regarde aujourd’hui on voit par exemple que le registrant (soit le titulaire du nom de domaine) est toujours domicilé à l’Elysée », affirme Olivier Laurelli. Affirmant se fonder « sur un point de vue technique », il déplore « la somme énorme » consacrée à un site aujourd’hui « en état de décrépitude technique ».  René Dosière, député PS connu comme scrutateur des dépenses de l’Etat, a regretté auprès de l’AFP qu’aucune loi ou règlement n’impose à l’Elysée une mise en concurrence pour attribuer un marché tel que la réalisation d’un site Internet. « Depuis que la Cour des comptes contrôle les budgets de l’Elysée, elle n’arrête pas de dire +pour les prestations, il faut utiliser les procédures publiques normales d’appel d’offres+ », a-t-il rappelé   »410.000 euros c’est une somme astronomique pour une simple réalisation de site, et pour le moment on n’a aucune trace de qui l’a réalisé et de comment il a été réalisé. Si des éléments jusitifient une telle dépense, dans ce cas très bien », déclare pour sa part Nicolas Bousquet, développeur de sites web qui a initié une pétition en ligne exigeant que Carla Bruni-Sarkozy « rende cet argent aux Français ».  La pétition comptabilisait plus de 81.000 signatures lundi après-midi.   »Moi dans mon secteur, avec une telle somme, j’engage 10 personnes que je paie pendant 18 mois quasiment » pour bâtir un site. A travers cette pétition, « ce qui m’intéresse c’est de savoir pourquoi la Cour des comptes relève ces dépenses-là. Je n’attaque ni Mme Carla Bruni-Sarkozy ni sa fondation », résume-t-il.  410.000 euros me paraît une somme difficile à atteindre », résume pour sa part un développeur de site d’une grande agence parisienne, qui souhaite garder l’anonymat.   »En passant par une agence dite chère, un tel site aurait coûté au grand maximum 20.000 euros, mais ensuite peuvent s’ajouter d’autres frais, comme l’embauche d’un webmaster pour faire des mises à jour régulières du site, et le tournage-montage de vidéos (…), chaque vidéo pouvant ainsi coûter 10.000 euros. Ce sont les contenus qui peuvent faire grimper les prix », dit-il.  Interrogée par l’AFP lundi en début d’après-midi sur la dénomination ou l  périmètre exact du « site Internet spécifique » qu’elle mentionne dans son rapport, la Cour des comptes n’avait pas réagi en fin de journée.

 

Nouveau stade de foot à Lyon : 400 millions

Nouveau stade de foot à Lyon : 400 millions

 

La filiale de l’OL chargée de la réalisation de l’enceinte située à Décines, dans l’est de l’agglomération, a signé les contrats de crédit bancaire ainsi que les contrats obligataires nécessaires au bouclage du budget de 405 millions d’euros, a annoncé OL Groupe.  Les crédits bancaires, regroupant « 11 établissements », portent sur 136,5 millions d’euros. Deux contrats de financement obligataire ont par ailleurs été signés avec Vinci, pour 80 millions d’euros, et avec la Caisse des dépôts et consignations, pour 32 millions.  Enfin, une émission obligataire de 80 millions d’euros, donnant accès au capital de la société, sera lancée « dans les tout prochains jours ». Mais les principaux actionnaires de l’OL se sont engagés à la souscrire, ôtant tout suspense à cette ultime étape.  Selon le président du club, Jean-Michel Aulas, les travaux de la future enceinte « devraient débuter le 1er août ». La mise en service est attendue pour la « seconde moitié de la saison 2015-2016″, avant d’accueillir l’Euro 2016.  Le montage financier, au point mort pendant des mois, a été débloqué le 19 juillet par le vote, au conseil général du Rhône, d’une garantie financière de 40 millions d’euros sur l’un des emprunts obligataires de l’OL.  Adoptée une première fois fin 2012, cette garantie avait été retirée fin mai, faute de précisions sur le schéma de financement de ce complexe de 58.000 places flanqué d’hôtels, immeubles de bureaux, centre de loisirs et « centre médical dédié au sport ».  Précisé samedi par OL Groupe, le montage comprend 135 millions d’euros de fonds propres, un financement obligataire de 112 millions d’euros, un total de dettes bancaires et location financière de 144,5 millions, ansi que des revenus garantis pendant la phase de construction pour environ 13,5 millions.  Jean-Michel Aulas a chiffré les retombées pour le club à « des centaines de millions d’euros sur les vingt prochaines années », soit « 70 à 100 millions d’euros de ressources complémentaires annuelles ».  OL Groupe attend également des « revenus significatifs » du futur contrat de « naming » du stade, « qui consiste à adjoindre le nom d’une société commerciale à une infrastructure sportive », à l’instar de l’Emirates Stadium d’Arsenal ou de l’Allianz Arena de Munich.  Faute d’avancée sur ce volet, en cours de négociations depuis plusieurs années, l’enceinte reste baptisée « Stade des Lumières ».  Le Grand Stade, projet lancé officiellement début 2007, devait être inauguré à l’été 2010. Mais il a connu de nombreuses péripéties, liées à la forte opposition locale conjuguée aux déboires financiers de l’OL.  OL Groupe s’était introduit en Bourse le 9 février 2007, levant 94,3 millions d’euros pour financer la construction du stade. La holding avait mis en avant les « revenus récurrents » à attendre de l’enceinte, contrepoint à ses résultats sportifs par nature aléatoires.  Mais le projet, d’abord retardé par un revers juridique et des enquêtes publiques défavorables, a ensuite souffert de la fragilité financière de l’OL, en perte depuis 2010 faute de transferts majeurs de joueurs.  L’opposition au Grand Stade, très virulente, rassemble une coalition hétéroclite mêlant Etienne Tête, conseiller régional EELV et avocat redouté dans les projets d’urbanisme, le député UMP Philippe Meunier et plusieurs associations de riverains.  Les opposants déplorent principalement l’impact écologique et la desserte de l’enceinte, dans l’est de l’agglomération, plus excentrée que l’actuel stade de Gerland situé à Lyon, et refusent toute aide publique pour ce projet « entièrement privé ».

 

Effectifs Armée : 34.000 hommes en moins d’ici à 2019

Effectifs Armée : 34.000 hommes en moins  d’ici à 2019

Présentée vendredi prochain au dernier conseil des ministres avant les vacances, la loi de programmation militaire pour 2014-2019 va réduire le nombre de soldats mais renforcer leurs moyens matériels.  Sujet brûlant s’il en est au sein du gouvernement et entre le gouvernement et l’opposition, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 sera présentée lors du prochain conseil des ministres, vendredi. Au menu, un budget de la Défense maintenu pour les trois prochaines années mais de douloureux équilibres à trouver. L’armée française des années 2020 comptera davantage de matériel mais moins d’hommes : moins 34.000 par rapport à aujourd’hui.

 

Hervé Le breton, un citoyen « normal » qui a fait plier le parlement

Hervé Le breton, un citoyen « normal » qui a fait plier le parlement

 

Cantre du pouvoir citoyen, Hervé le breton a fait plier le parlement qui a été contraint de publier la liste secrète de la cagnotte des députés (pudiquement appelée réserve parlementaire). Il continue son combat citoyen (comme d’autres trop peu nombreux) contre l’oligarchie et les dérives de la république monarchique. En 2011, lorsqu’un correspondant de l’AFP l’a croisé pour la première fois, il semblait être au nombre de ces contribuables en colère qui s’acharnent contre l’administration sans obtenir grand chose.   »Chacun a le droit de savoir comment est utilisé l’argent du contribuable », martelait-il après le dépôt d’un recours auprès du tribunal administratif de Toulouse. Objectif: contraindre le ministère de l’Intérieur à divulguer les données de cette cagnotte de près de 150 millions d’euros, attribuée par l’Etat aux députés et sénateurs pour financer chaque année des projets locaux.   »Je veux pouvoir connaître la somme, la collectivité concernée, le projet et le nom du parlementaire qui l’a soutenu », disait-il, dénonçant des critères d’attribution opaques.  Après deux années de procédures, il reçoit le 25 juin la liste des réserves parlementaires pour 2011, mille pages acquises de haute lutte dont la communication avait été ordonnée par le tribunal administratif le 23 avril.   »J’ai passé une nuit blanche à tout décortiquer », confie cet enseignant de collège, qui réside à Lacépède, un petit village du Lot-et-Garonne.  Né à Blois, ce professeur a grandi en Touraine et se dit fier de son sang corse et breton: installé depuis 1999 dans une vieille grange qu’il a restaurée, il a décidé en 2008 de fonder une association, « Pour une démocratie directe ».   »J’avais besoin de passer à l’acte, de donner une nouvelle direction à ma vie, j’avais peur de devenir indifférent (…) J’ai beaucoup pensé à mes enfants, à ce que je voulais leur laisser en héritage », explique-t-il.  Son modèle n’est autre que son père, un universitaire et chercheur en spectroscopie moléculaire qui a toujours refusé toute distinction. Ce qui compte, « c’est ce que les gens font, pas leur apparence », disait-il à son fils. « Sa famille a des valeurs et les exprime. Elle est soudée et c’est important pour lui », témoigne l’ épouse d’Hervé Lebreton, Priscilla.  Politiquement, il dit n’être ni de droite, ni de gauche, avoir un faible pour Coluche et un texte pour référence : la Déclaration universelle des droits de l’Homme.  Ce « passage à l’acte », pense-t-il, sera un exemple pour ses filles de 6 et 10 ans. « Une démarche altruiste et désintéressée alors que l’on pourrait rester dans notre petit confort », ajoute son épouse.  Avec son association, il commence par interpeller les parlementaires sur leurs pensions « qui devraient être alignées sur le régime général » mais en réalité sont « fixées par le bureau de l’Assemblée nationale, à huis-clos ».  Il interpelle les 577 députés, leur écrit pour leur demander s’ils sont pour l’alignement de leur pension sur le régime général. Puis, il concentre son combat sur les réserves parlementaires, car il sait pouvoir plus rapidement obtenir un résultat concret sur ce terrain.  Brièvement tenté par la politique, ce bricoleur méticuleux s’y frotte lors des législatives de 2012, dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne (1,21% des suffrages) puis en 2013 (1,69%) dans la circonscription de Jérôme Cahuzac, un « test » qui ne le tente plus.  Guy Fregefont, son suppléant, enseignant dans son collège, le décrit comme un homme « tenace » et « d’une efficacité remarquable ». « Une personne hors du commun ».  Difficile de lui trouver des détracteurs. Ainsi, le député UMP Jean-Louis Costes assure être « totalement d’accord » avec sa démarche. La seule qui semble se plaindre de lui est sa grand fille, Théa: elle aimerait que « papa soit plus souvent à la maison ».  Mais Hervé Lebreton a déjà un nouveau combat en tête : le détail des subventions accordées aux associations sur le budget des réserves parlementaires. « Il y a encore de nombreuses zones obscures », insiste-t-il.   »Les citoyens doivent faire entendre leur voix, ne pas hésiter à interpeller leur député (…) Le droit de savoir fait partie de la Constitution », dit-il. Et de rêver d’un « pouvoir citoyen », en plus des pouvoirs judiciaire ou médiatique. Même si celui-là « reste à inventer ».

 

Dexia : la débâcle financière a couté 6.6 milliards à la France

Dexia : la débâcle financière a couté 6.6 milliards à la France

« Le coût pour le contribuable national a été important, 6,6 milliards d’euros à ce jour, et des risques élevés persisteront longtemps encore », a déclaré Didier Migaud, premier président de la Cour, lors d’une conférence de presse.  Sauvé de la faillite à l’automne 2008, Dexia, principal acteur du financement des collectivités jusqu’à ses déboires, a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011.  Dans son rapport rendu public jeudi, la Cour des comptes note « des risques persistants pour les finances publiques » à l’avenir, en raison de fortes incertitudes, notamment l’évolution de la situation de la zone euro.  Elle juge également « non négligeable » un risque de recapitalisation de la banque, susceptible d’alourdir la facture, sans toutefois avancer de montant.  La Cour éreinte en outre la gestion de cet établissement, notamment sa stratégie de croissance des années 2000, poursuivie alors que les premiers signes de la crise de 2007 étaient déjà apparus.   »Le conseil d’administration, qui comptait peu d’experts ou de professionnels aguerris des questions bancaires, ne s’est pas opposé à une telle stratégie, qui a perduré jusqu’au milieu de l’année 2008, c’est-à-dire bien trop longtemps compte tenu de la montée des risques et de la dégradation rapide du résultat du groupe », a souligné M. Migaud.  A cet égard, la Cour critique également la Caisse des dépôts qui détenait justement cette expertise financière et était, fin 2007, son principal actionnaire côté français, à hauteur de 11,9%.  En raison des failles dans la gestion de la banque et du coût qu’a représenté son sauvetage pour les contribuables, la Cour déplore également que « la mise en cause des responsables [ait] été tardive et incomplète », alors que plusieurs d’entre eux ont bénéficié d’avantages « significatifs » lorsqu’ils ont quitté le groupe.  Elle critique ainsi le système de retraites chapeau mis en place par Dexia, rendu de plus en plus avantageux à mesure que les bénéficiaires approchaient de l’âge de la retraite, et recommande de contester en justice le dispositif validé en 2004.   »Il est encore possible, jusqu’en 2014, d’exercer un recours en justice susceptible de réduire substantiellement les pensions de l’ensemble des bénéficiaires », au nombre de six, selon M. Migaud.  Pour l’un d’entre eux, une négociation a déjà permis de réduire sa retraite de 563.000 euros à 300.000 euros par an.  La Cour des comptes considère également qu’il est « anormal » que deux anciens cadres de Dexia aient pu bénéficier d’une indemnité de départ et retrouver un poste dans la fonction publique alors qu’ils avaient une responsabilité dans ses déboires.  C’est pourquoi elle recommande un ajustement des règles de la fonction publique, « pour que le retour dans l’administration de fonctionnaires devenus cadres dirigeants d’entreprises publiques ou d’entreprises privées soutenues par des fonds publics soit exclusif du bénéfice d’indemnités de départ », a expliqué M. Migaud.  La Cour se prononce également en faveur d’un régime de responsabilité pénale des dirigeants de banques et d’assureurs lorsqu’ils ont délibérément pris des risques inconsidérés ayant entraîné des pertes, comme l’a récemment adopté l’Allemagne.  Des manquements dans la supervision du groupe, éclatée entre plusieurs pays, sont également mis en avant, puisqu’elle « n’a contribué ni à détecter les risques, ni à établir et à sanctionner a posteriori les manquements », a affirmé le premier président de la Cour des comptes.  Selon M. Migaud, une supervision supranationale, comme le prévoit l’union bancaire en cours de réalisation au niveau européen, aurait pu permettre une meilleure gestion du cas de Dexia.

 

SNCF- Brétigny. Un usager avait repéré des anomalies à Brétigny.(France-Info)

SNCF- Brétigny. Un usager avait repéré des anomalies à Brétigny.(France-Info)

Christian Brochet, 77 ans, fréquente cette gare depuis des années. Ce retraité a interpellé par écrit la SNCF sur l’état des voies ferrées, plus de deux ans et demi avant l’accident de la semaine dernière. Le Parisien/Aujourd’hui en France reproduit ce matin son courrier, manuscrit, daté du 25 novembre 2010. Cet habitant de Brétigny a dirigé pendant longtemps un atelier qui fabrique des pièces métalliques pour la SNCF. Son oeil expert a repéré des anomalies, 36 selon lui, liées à la fixation du rail sur la voie 2, celle qui se trouve juste à côté de la ligne où le train a déraillé. Certaines vis, qu’on appelle les tire-fonds, sont desserrés, cassés, voire absents à certains endroits.  La réponse arrive 3 mois plus tard : « cet état est connu, surveillé et respecte toutes nos normes. Il n’y a aucun risque. » explique la compagnie, qui programme tout de même une intervention de maintenance.   Christian Brochet s’étonne de cette réponse, et renvoie un courrier, aux accents prémonitoires : « L’absence de ces fixations peut mener à une catastrophe. »  Pour le retraité, c’est sûr, s’il y a eu défaillance la semaine dernière, il faut regarder du côté de la maintenance. Il parle de négligence assumée de la SNCF. Une situation d’ailleurs bien connue des cheminots puisque 3000 kms de lignes ont vu leur vitesse réduite du fait du manque d’entretien ( et de l’espacemenet des visites de sécurité); reste que la question du déserrement de l’éclisse reste entière car un tel incident paraissait assez peu imaginable.

 

OGM : Monsanto renonce à l’Europe

OGM : Monsanto renonce à l’Europe

Monsanto a annoncé mercredi qu’il retirerait toutes ses demandes d’homologation en cours de nouvelles cultures OGM (organismes génétiquement modifiés) dans l’Union européenne en raison de l’absence de perspectives commerciales pour ces technologies. « Nous retirerons les homologations dans les mois qui viennent », a déclaré à Reuters José Manuel Madero, président et directeur général de Monsanto pour l’Europe. Il a ajouté que le groupe d’agrochimie se recentrerait sur son activité traditionnelle de semences en Europe et s’emploierait à obtenir les autorisations d’importation dans l’UE des variétés de semences OGM dont la culture est généralisée aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. Monsanto précise que cette décision concerne cinq demandes d’homologation pour du maïs, une concernant le soja et une autre la betterave à sucre. Il dit aussi qu’il ne retirera pas sa demande de renouvellement de l’homologation du maïs MON810, la seule semence OGM cultivée à l’échelle commerciale actuellement en Europe. Toutefois, des pays comme la France, l’Allemagne et l’Italie l’ont interdite. Un porte-parole de la Commission européenne a confirmé que Monsanto avait informée celle-ci de son intention de retirer ses demandes d’homologation. Le chimiste allemand BASF a cessé l’an passé de développer des cultures OGM en Europe et a transféré toutes ses opérations européennes afférentes aux Etats-Unis. En dépit de l’hostilité de l’opinion publique aux OGM, l’Europe est l’un des premiers importateurs mondiaux de fourrage génétiquement modifié destiné au bétail, à hauteur de 30 millions de tonnes par an.

Thomas Fabius : enquête judiciaire sur l’appartement à 7 millions

Thomas Fabius : enquête judiciaire sur l’appartement à 7 millions

 

Une information judiciaire a été ouverte contre Thomas Fabius, le fils du ministre des Affaires étrangères, pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment », a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information du site internet du Monde. Cette information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris le 27 juin. L’enquête vise à éclaircir les mouvements de fonds ayant pu transiter par le fils du ministre des Affaires étrangères.  La cellule de renseignement financier Tracfin, qui s’intéresse aussi à la fraude fiscale et sociale, a reçu un signalement après l’acquisition par Thomas Fabius, le fils du ministre des Affaires étrangères, d’un appartement à 7 millions d’euros en juin 2012. Cet achat de l’ancien appartement du réalisateur Claude Zidi, un 280 m2 sur l’une des « artères les plus huppées » de Paris, est dans le collimateur alors même que Thomas Fabius est au cœur d’une enquête préliminaire pour « tentative d’escroquerie et faux », révélait Le Point, mardi. Cette affaire est d’abord une énigme pour les enquêteurs. Comment Thomas Fabius, qui n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu en France peut-il acheter un somptueux appartement pour 7 millions d’euros ? « Comme tout le monde, avec un prêt bancaire », répond l’intéressé dans les colonnes du Point. C’est donc ce que le parquet de Paris veut vérifier en élargissant son enquête, ouverte il y a plus d’un an.A l’origine de l’enquête « pour tentative d’escroquerie et faux », il y a une soirée dans un casino au Maroc, fin 2011. Thomas Fabius aurait laissé une fausse montre de valeur en gage à l’établissement de jeux. Une plainte a été déposée et l’enquête confiée à la police judiciaire. Au cours de leurs investigations, les policiers découvrent petit à petit les activités financières de Thomas Fabius : sa société de consulting, la passion pour les jeux d’argent d’un homme interdit de casino sur le territoire français. Selon les informations recueillies par Europe 1, dès le printemps dernier, Tracfin aurait transmis un renseignement sur Thomas Fabius à la justice. Et c’est quelques semaines plus tard, en juin, le fils de Laurent Fabius achète ce somptueux appartement. Autant d’éléments troublants qui incitent le parquet de paris à poursuivre son enquête préliminaire pour faire toute la lumière sur cette affaire.

 

Le retour de Hollande à Florange : c’est pas pour demain !

Le retour de Hollande à Florange : c’est pas pour demain !

On attend toujours le retour promis de Hollande à Florange, ce ‘est sans doute pas pour demain. Deux raisons, la première c’est que l’accord avec Mittal passe mal sur place, la seconde c’est que la situation sociale va encore se dégrader en France et que l’accueil risque d’être assez froid. Hollande cherche le bon moment pour respecter sa promesse pour se réconcilier un peu avec ce « peuple de gauche ».  Hollande cherche donc la bonne fenêtre de tir pour se rendre sur le site ArcelorMittal de Florange. Là où il s’était engagé, le 24 février 2012, juché sur une camionnette, à «une proposition de loi qui dirait : quand une grande firme ne veut plus d’une unité de production, mais ne veut pas non plus la céder, nous en ferions obligation, pour que des repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire». Là où les salariés, furieux de l’arrêt des hauts-fourneaux alors qu’Arnaud Montebourg avait brandi l’arme de la nationalisation temporaire, fustigent depuis de longs mois la «trahison» de la gauche.  Sauf coup de théâtre, le président ne devrait pas effectuer ce déplacement avant la trêve estivale, assurent plusieurs sources, démentant les rumeurs. «Ce n’est pas dans les radars immédiats», assure l’une d’elles, parlant d’une «cible mouvante». La proposition de loi sur laquelle planchent à partir d’aujourd’hui les députés n’est pas jugée comme étant le bon point d’appui : puisqu’elle n’oblige plus à vendre un site, elle n’aurait pu s’appliquer à Florange. Ce qui paraît en revanche certain, c’est que François Hollande se rendra en Moselle avant la fin de l’année pour honorer une autre promesse. «Dans six mois, dans un an, je retournerai à Florange», a-t-il confié au « Point » en décembre, jugeant «regrettable» que «le bon résultat de la négociation» ait «donné le sentiment de ne pas avoir atteint son objectif».

 

Une Renault à 5000 euros, mais pas en France !

Une Renault à 5000 euros, mais pas en France !

 

Renault « dévoilera au prochain salon de New Delhi, en février 2014, le concept de sa future voiture de la gamme A-Entry, autour de 5.000 euros », selon une source interne du constructeur automobile français. Cette petite berline à très bas coûts pour pays émergents « sera produite à Chennai, en Inde ». Elle a été conçue « sur une une toute nouvelle plate-forme » et sera « destinée à l’Asie », dans un premier temps du moins. Elle pourrait être fabriquée ultérieurement au Brésil, mais « il n’y a pas de décision à ce stade », selon nos informations. En revanche, l’arrivée de cette petite voiture (de la taille d’une Renault Twingo, mais totalement différente de la Twingo européenne) « n’est pas prévue en Europe ». Même si d’aucuns, chez Renault, avaient évoqué récemment devant nous l’hypothèse d’un lancement sur le Vieux continent sous la marque roumaine Dacia. La future petite Renault « A Entry » se situera dans une zone tarifaire encore inférieure à celle des actuelles Dacia-Renault de la gamme « Entry », telles les fameuses Logan (à partir de 7.700 euros en France) et Sandero. Au départ, la Logan devait toutefois coûter, dans sa version de base, 5.000 euros.Nissan a dévoilé pour sa part, ce lundi,  son propre modèle à très bas coûts, qui préfigure d’ailleurs la future Renault.  La  nouvelle Datsun Go inaugure une nouvelle marque spécifique, Datsun, réservée par Nissan à ses modèles à bas prix. La Go est annoncée à moins de 400.000 roupies (5.200 euros) en Inde. Le lancement de cette petite Go à cinq portes devrait intervenir en Inde début 2014. Elle sera commercialisée ensuite en Russie, en Indonésie et en Afrique du sud.

Cahuzac : celui qui l’a dénoncé en prison

Cahuzac : celui qui l’a dénoncé en prison

 

Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de la banque suisse Reyl & Cie et témoin-clé dans l’enquête sur l’affaire Jérôme Cahuzac, du nom de l’ancien ministre du Budget français soupçonné de fraude fiscale, a été arrêté en Suisse, a annoncé samedi le ministère public de la Confédération helvétique. Pierre Condamin-Gerbier a été arrêté 5 juillet et « se trouve actuellement en détention préventive« , a précisé dans un mail envoyé à l’AFP le parquet suisse qui « a ordonné l’ouverture d’une instruction pénale » à son encontre. Selon les sites internet du Point et de la Tribune de Genève, son arrestation est intervenue peu après son retour de France, après son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur d’éventuels dysfonctionnements du gouvernement dans le dossier d’évasion fiscale de l’ancien ministre du Budget. Pierre Condamin-Gerbier avait annoncé le 3 juillet devant la commission avoir transmis à la justice une liste d’hommes politiques français détenant un compte en Suisse. Le Point.fr écrit que l’ancien employé de la banque privée Reyl & Cie, qui abritait le compte de Jérôme Cahuzac, a été interpellé à Saint-Prex, dans le canton de Vaud, où il réside, le 5 juillet et que sa détention provisoire a été prolongée quatre jours plus tard. Le ministère public de la Confédération a confirmé l’information à la Tribune de Genève, qui indique que Pierre Condamin-Gerbier « est en détention préventive et une instruction pénale a été ouverte contre lui« . « On l’accuse en particulier de ‘service de renseignement économique’, autrement dit d’avoir transmis à des tiers des données bancaires« , indique le journal. Dans un communiqué diffusé samedi, la banque Reyl & Cie annonce avoir déposé une plainte contre Pierre Condamin-Gerbier pour vol, falsification de document et violation du secret professionnel et commercial.  »Les nombreuses déclarations mensongères maintenues en dépit des démentis catégoriques de la Banque, la falsification d’un mémorandum interne de Reyl Private Office, et sa remise à un média français, n’ont laissé d’autre choix à la Banque que de sortir de sa réserve et d’agir à l’encontre de Pierre Condamin-Gerbier« , indique l’établissement. La banque suisse Reyl & Cie a réaffirmé la semaine passée qu’elle ne comptait aucun homme politique français parmi ses clients.

 

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