Valérie Trierweiler: » un an d’apprentissage » ? Pour apprendre à se taire !
Une interview de Trierweiler pour ne rien dire. C’est justement ce qu’on attend d’elle et Il lui aura fallu « un an d’apprentissage » ; sans doute pour apprendre qu’il n’existe aucun statut officiel pour la compagne du président. La première dame de France, Valérie Trierweiler, a accordé une interview radio à Europe 1, ce vendredi matin, avant de présider le colloque national sur les violences faites aux enfants qui se tient au Sénat dans la journée. L’occasion de revenir sur sa première année aux côtés du président François Hollande, à l’Elysée. « Un an d’apprentissage », donc. Valérie Trierweiler assume le terme. « Je l’avais dit au départ: je voulais qu’on me laisse le temps, on ne me l’a pas laissé, mais, bon, bah voilà je l’ai pris. (…) Il m’a fallu le temps de prendre mes marques. (…) Je ne dis pas que c’est difficile. Il y a de très belles surprises dans cette vie donc, non, non, je me réjouis d’être là où je suis aujourd’hui », a ajouté Valérie Trierweiler. La compagne de François Hollande en a profité pour clarifier sa position et sa fonction. « Je suis journaliste. (…) Je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas… Je ne suis pas une femme politique, pas médecin. J’aide peut-être à faire venir quelques médias… » Par exemple au colloque qu’elle préside ce vendredi au Sénat. Valérie Trierweiler a bien sûr évoqué le sujet des violences faites aux enfants à l’antenne d’Europe 1. « Très sensible à cette question », elle s’est engagée dans cette cause après la lecture du livre de Céline Raphaël, ancienne enfant battue, auteur de La démesure aux Editions Max Milo, interviewée à ses côtés ce vendredi matin. Je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas… « Il faut commencer par briser le silence. (…) Bien sûr, à chaque fois qu’on lit dans les journaux ces faits divers, ces prénoms d’enfants qui finissent par mourir sous les coups de ceux qui leur ont donné la vie, on se révolte, on s’insurge, on dit que c’est terrible. Mais après ça? Qu’est-ce qu’il se passe? Il ne se passe rien de plus! Donc ce colloque doit permettre déjà ça », a-t-elle estimé, annonçant la présence de quatre ministres. Peut-elle aller plus loin sur ce sujet? Certaines propositions faites lors de ce colloque « peuvent passer par des lois, mais là ce n’est plus moi que ça concerne », a répondu Valérie Trierweiler, renvoyant la balle au sénateur André Vallini et à son « idée d’en faire une grande cause nationale ». « C’est un combat qu’il ne faudra jamais lâcher. On ne peut pas accepter qu’il y a deux enfants morts par jour sous les coups des adultes en France. » Il s’agissait de la première interview radio en studio de Valérie Trierweiler depuis l’élection de François Hollande à l’Elysée. Sa présence est annoncée dans l’émission de C à vous, sur France 5, le 27 juin prochain.