Désir appelle « à l’offensive ; on craint le pire !
C’est la guerre, il va falloir ressortir les casques lourds. Un véritable appel à la révolution de Harlem Désir » ! Comme d’habitude un tissu de platitudes. J’appelle à une mobilisation générale en cette rentrée de la gauche, j’appelle la gauche à l’offensive, offensive contre le chômage, contre la résignation, contre la droite et l’extrême droite » en vue des élections municipales de mars 2014, a lancé M. Désir. « Ce sera le sens du message que je porterai à La Rochelle », lors de l’université d’été du PS (23 au 25 août). La polémique Valls/Taubira? « C’est un débat dépassé. Le débat central en cette rentrée, c’est la mobilisation pour l’emploi. Pour ce qui est de la sécurité, la gauche, depuis longtemps, a dépassé le clivage entre le laxisme et le répressif », a-t-il assuré, dénonçant de nouveau « l’échec de la droite » en matière de sécurité « et des gadgets Sarkozy, comme les peines planchers, qui n’ont apporté aucun résultat ». A propos de la réforme pénale à venir, qui fait l’objet de cette polémique entre les ministres de l’Intérieur et de la Justice, Harlem Désir a prôné « une individualisation des sanctions » pour permettre « un meilleur suivi et de sanctionner plus précocement, plus rapidement, dès les premiers faits criminels ». Valls et Christiane Taubira sont « deux grandes personnalités (…) Nous avons besoin des deux, besoin qu’ils travaillent ensemble et c’est ce qu’ils vont faire. Il n’y a qu’une ligne pour la politique de sécurité du gouvernement qui nécessite que la police et la justice travaillent ensemble »‘, a-t-il insisté. Interrogé sur les propos de François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche, voyant en Manuel Valls « l’extrême droite du mouvement socialiste », M. Désir a commenté: « c’est surtout de l’extrême bêtise ». »Il faut faire attention à l’extrême division à gauche (…), ça serait un boulevard pour Copé et Le Pen aux prochaines élections municipales », a-t-il dit. La Rochelle, « moment très utile de formation, de réflexion sur les grands enjeux de la France », « sera le lancement de la mobilisation pour les élections municipales et le rassemblement de l’ensemble des socialistes en soutien à l’action du président de la République ».