Archive pour le Tag 'à l’Etat'

Impôts: les Wildenstein doivent un milliard d’euros à l’Etat qui n’est pas pressé !

Impôts: les Wildenstein doivent un milliard d’euros à l’Etat qui n’est pas pressé !

Pas de pitié pour les petits contribuables par exemple pour retard de paiement de l’IR ; Pour les riches, les délais sont plus élastiques. Ainsi, .le fisc réclame, en effet, cette somme aux héritiers du marchand d’art Wildenstein. Guy Wildenstein, l’un d’entre eux, est par ailleurs mis en examen pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.  Mais curieusement, alors que le gouvernement réaffirme depuis l’affaire Cahuzac sa volonté de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale, Le Parisien du 18 mai affirme que Bercy traînerait les pieds pour réclamer les sommes en cause aux intéressés.  Yann Galut, le député PS du Cher, rapporteur du projet de loi sur la fraude fiscale, n’aurait ainsi reçu aucune réponse du ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, à sa lettre de début avril demandant que l’Etat prenne les garanties nécessaires pour se faire payer.  Les faits reprochés à Guy Wildenstein remontent à 2001. A l’époque, il hérite avec son frère de la fortune paternelle, un célèbre marchand d’art. Au catalogue: des toiles de Picasso, de Courbet, mais aussi des biens immobiliers pour un montant de plusieurs milliards d’euros. Mais voilà, les deux frères auraient délibérément omis une partie de ces biens de leur déclaration de succession, pour payer moins d’impôts. Aujourd’hui, le fisc français demande donc des comptes à toute la famille Wildenstein: près de 600 millions d’euros en tout. Une somme record pour un redressement fiscal. Guy Wildenstein lui même devra assumer près de la moitié de la somme.  Dans le volet judiciaire de l’affaire, cet important donateur de l’UMP et proche de Nicolas Sarkozy a dû acheter sa liberté. Le juge demandait 75 millions d’euros. Après négociation, le montant est finalement tombé à cinq millions d’euros.  Le notaire qui avait pris en charge la succession est, lui, toujours derrière les barreaux : sa caution est fixée à 750 000 euros. Mais lui n’a pas les moyens de la payer.

 

Dexia risque encore de coûter cher à l’Etat

Dexia risque encore de coûter cher à l’Etat

L’affaire Dexia  risque encore de coûter cher a lancé M. Emmanuelli, patron de la CDC,  lors de son audition devant la commission des Finances du Sénat.   »Dans Dexma, il reste 70 milliards d’euros de portefeuille », dont « à peu près 10 milliards d’euros sur les collectivités sur lesquels on peut avoir quelques inquiétudes, pas sur la totalité mais sur une partie » et « aussi 10 milliards de prêts toxiques », a précisé le député PS.  Les estimations communément acceptées font état, au sein du portefeuille de 70 milliards, d’un sous-ensemble considéré comme sensible d’un montant de 10 milliards.  Selon le montage proposé à la Commission européenne, l’Etat doit devenir actionnaire majoritaire de Dexma, aussi appelé DMA. La Caisse des dépôts prendrait une participation au capital.  M. Emmanuelli a rappelé que l’ensemble du groupe Caisse des dépôts avait perdu, à ce jour, 4 milliards d’euros dans le dossier Dexia, dont elle est le premier actionnaire.  Dans le détail, 2,9 milliards proviennent de la section générale (périmètre strict de la CDC), 1 milliard du Fonds d’épargne (qui centralise 65% du Livret A et du Livret de développement durable) et le solde de CNP Assurances, contrôlé par la CDC. « La Caisse se trouve à nouveau sollicitée par l’Etat pour prendre une participation (dans DMA, NDLR) que nous avons tendance plutôt à refuser parce que cela nous a déjà coûté très, très cher », a commenté M. Emmanuelli.   »Nous sommes néanmoins l’objet (…) de pressions insistantes parce que si ce n’est pas nous, l’Etat ne sait pas avec qui » réaliser le montage, a-t-il ajouté.  L’affaire Dexia est révélatrice des dérives bancaires ; D’un certain point de vue, c’est une caricature ; Pour autant la crise de cette banque présente bien des points communs avec d’autres établissements bancaires. Dexia déjà victime de la crise des subprimes, n’a pu encaisser la crise financière actuelle. Dexia est l’exemple même, extrême sans doute, des dérives bancaires. Dexia dont l’activité essentielle devait être orientée vers les prêts aux collectivités locales s’est aventuré dans des placements à haut risques dans des zones géographiques, dans des secteurs et dans des modalités qui ne correspondant ni à son objet, ni à ses compétences. C’est la seconde fois qu’on sauve ce qui peut l’être. Déjà après la crise de 2008, il a fallu éviter le pire, en 2011, c’est la fin de ce qu’il faut bien considérer comme une aventure malheureuse. A cet égard la plupart des banques européennes et même françaises ont suivi le même chemin. C’est-à-dire qu’elles n’ont tiré aucun enseignement de la crise de 2008 et ont continué, elles aussi à investir dans des placements à risques mal mesurés pour lesquels alors que ce n’est pas leur mission première et qu’elles n’ont en réalité que peu de compétence dans ces domaines. En clair on joue avec l’argent des dépôts et des épargnants pour tenter d’accroitre les profits et satisfaire et les actionnaires et les égos (et les rémunérations)  des dirigeants. Notons que la rémunération de M. Mariani, dirigeant de Dexia était de l’ordre de 2 millions d’euros en 2010  (salaires et bonus), c’est évidemment mieux que son ancien salaire de fonctionnaire inférieur à 100 000 euros. ; En fait M. Mariani est représentatif des dirigeants de banques français, hauts  fonctionnaires, qui ne doivent leur promotion qu’à leur passage dans les cabinets ministériels ; ce qui explique une grande partie de leur incompétence et de leur irresponsabilité. Et pourtant M. Mariani était considéré comme l’un des meilleurs, ce qui en dit long sur la qualité des autres. Nos grandes banques sont en difficultés pour les mêmes raisons. Fondamentalement les banques de déports la plupart dirigées par d’anciens fonctionnaires ne sont compétentes pour intervenir sur les placements à risque. Dexia est un exemple intéressant car il pourrait bien montre le triste chemin de nos banques si la crise continue de s’aggraver.




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