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Inflation : prix à la consommation -0,2% en septembre, +0,9% sur un an

Inflation : prix à la consommation -0,2% en septembre, +0,9% sur un an

 

 

Les prix à la consommation en France auraient  diminué en septembre de 0,2% par rapport à août, mais progressé de 0,9% sur un an, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques. Un indice qui ne prend pas en compte les impôts ! La baisse sur un mois « résulterait  principalement de celle, saisonnière, des prix de certains services à la fin de la période estivale et, dans une moindre mesure, du repli des prix de l’alimentation ( dans quel  supermarché ?), en particulier des produits frais », a relevé l’Insee dans un communiqué.

 

Pause fiscale repoussée en 2015….. ou à la St Glinglin

Pause fiscale repoussée en  2015….. ou à la St Glinglin

Un « ralentissement fiscal » en 2014, et une « pause fiscale » en 2015 d’après Ayrault. Il  confond d’abord ralentissement et hausse, ensuite pause avec continuité ! C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ce mardi 18 septembre dans les colonnes du quotidien Métro. Le gouvernement avait promis une « pause fiscale » en 2014, mais la loi de finance pour l’année prochaine prévoit hausse de TVA, des cotisations retraite et une baisse du quotient familial. En fait, la fin de la hausse des prélèvements ne sera réellement « effective » qu’en 2015, indique le Premier ministre. efforts pour tous les Français  « Nous demandons un effort aux Français, notamment mais pas seulement, j’en ai conscience, à ceux qui ont des revenus plus élevés », a reconnu Jean-Marc Ayrault. Des efforts qui ne sont pas réclamés « par facilité pour boucher les trous d’un budget » assure-t-il, « mais pour mettre ces nouvelles recettes au service d’un objectif ».

 

Fraude à la TVA : 10 milliards

Fraude à la TVA : 10 milliards

 

Le matraquage fiscal a des conséquences : la fraude. Ce serait le cas pour la TVA et l’impôt sur les sociétés. Le montant de la fraude à la TVA peut-être estimé à quelque dix milliards d’euros par an en France et la fraude sur l’impôt sur les sociétés est dans le même ordre de grandeur, a déclaré mardi le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici. « Tout ça peut être évalué mais n’est pas vraiment vérifiable par les services. Mais nous sommes devant des chiffres qui sont extrêmement significatifs », a-t-il ajouté devant les membres de la commission d’enquête sur le rôle des banques et des acteurs financiers dans l’évasion des capitaux, au Sénat. Première recette de l’Etat, la TVA a rapporté plus de 142 milliards d’euros l’an dernier et l’impôt sur les sociétés plus de 42 milliards. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a quant à lui fait état devant les députés d’une nette accélération des demandes de régularisation fiscale ces derniers mois, avant l’adoption de la loi de lutte contre la fraude fiscale. Fin juin, 1.605 dossiers ont ainsi été déposés, dont 420 sur les 15 derniers jours, a-t-il dit, en soulignant que ce total excédait le nombre de demandes de régularisation enregistrées sur les deux dernières années. « Je redis à ces contribuables qu’il est préférable qu’ils viennent maintenant », a dit Bernard Cazeneuve. « Il est temps de venir, ils peuvent encore le faire. » Le projet de loi de lutte contre la fraude fiscale renforce les pouvoirs du fisc et des douanes, aggrave les peines encourues et prévoit une coopération renforcée entre l’administration fiscale et la justice. Dans les cas de fraude aggravée, il durcit les peines pour les porter à sept années d’emprisonnement avec une amende de deux millions d’euros.

Écotaxe poids lourds reportée : surtout due à la résistance des entreprises

Écotaxe poids lourds reportée : surtout due à la résistance des entreprises

 

L’écotaxe qui vise les camions de plus de 3.5T sur le réseau  national (hors autoroutes déjà  payantes) avait déjà été reportée en octobre. En cause des modalités techniques mais surtout  la grogne des professionnels qui estiment que le pavillon français sera encore un peu plus affecté par cette nouvelle fiscalité théoriquement reportée sur le client. Dans les faits, compte tenu de la baisse du fret (autour de -5% en 2013)  et de la crise générale ce sera autant d’entreprises en moins (sans doute un nouveau record de faillites en 2013); des professionnels avancent le chiffre de 10 000 emplis supprimés. Un nouveau report vient d’être décidé au premier janvier officiellement en raison d’un manque de « préparation » ; En réalité en raison de la résistance des entreprises qui ont refusé de souscrire à cette nouvelle fiscalité ; fruit du Grenelle de l’environnement, cette taxe avait l’ambition de rééquilibrer la répartition modale. En faiat il s’agit d’une fiscalité supplémentaire qui n’aura aucun impact sur le report de trafic sur d’autres modes. En plus avec la mise en place d’une véritable cathédrale administrative qui va accroitre les couts du transport et affecter la rentabilité car le report intégral sur l’utilisateur est illusoire. Officiellement donc  En raison de « dysfonctionnements persistants » et du « manque de préparation du dispositif et d’anticipation des difficultés sous le précédent gouvernement », l’écotaxe pour les poids lourds, qui devait entrer en vigueur le 1er octobre, est reportée au 1er janvier 2014, ont annoncé les ministres des Transports Frédéric Cuvillier et du Budget Bernard Cazeneuve, ce jeudi 5 septembre. L’État avait confié la société Ecomouv la gestion et la collecte de cette taxe, mais des problèmes l’ont contraint à demander à ce partenaire « un dispositif corrigé ». Le gouvernement laisse planer la menace de sanctions financières en soulignant qu’il comptait appliquer « au terme du processus, les dispositions contractuelles prévues en cas de retard dans la livraison finale ». Fin août, Frédéric Cuvillier avait demandé à Ecomouv un état des lieux sur l’avancement de la procédure d’enregistrement des poids lourds, indispensable pour pouvoir prélever la taxe. Ecomouv reconnaissait alors qu’à peine 20.000 camions avaient été enregistrés sur les 600 à 800.000 concernés. Cet enregistrement procure aux transporteurs un boîtier qui permettra de suivre les mouvements des poids lourds et de payer l’écotaxe, grâce aux portiques mis en place sur le réseau national par Ecomouv’. Initialement prévue pour juillet dernier, la mise en place de cette taxe avait déjà été repoussée une première fois au 1er octobre. Lancée par la précédente majorité lors du Grenelle de l’environnement et votée en avril dernier, l’écotaxe, dite « taxe poids lourds », doit s’appliquer à tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes (les camions) transporteurs de marchandises, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. 15.000 kilomètres de routes sont concernés et les transporteurs devraient débourser au total 1,2 milliard d’euros par an. Pour ne pas pénaliser les transporteurs, le gouvernement a prévu dans sa loi, votée en avril, d’imposer des taux de majoration, qui obligent les professionnels du transport à augmenter leurs prix et donc à répercuter la taxe sur leurs clients.

Guerre des œufs : la faute à la grande distribution

Guerre des œufs : la faute à la grande distribution

 

Pour le ministre de l’agriculture, c’est la faute à la grande distribution alors qu’il y aussi surtout un problème de surproduction et de surcapacité qui n’est pas abordé. . Le ministre de l’Agriculture a appelé les enseignes de la grande distribution à cesser la pression à la baisse des prix des œufs, en plein crise des producteurs. « On a une grande distribution qui continue à tirer les prix vers le bas au mépris de l’appareil de production d’œufs français », a-t-il déploré. La semaine dernière, plusieurs centaines de milliers d’œufs ont été détruits en Bretagne par des producteurs protestant contre la baisse des cours de l’œuf, due à une surproduction. Pour calmer la grogne, une rencontre aura lieu, mardi 13 août, entre Stéphane Le Foll, les producteurs d’œufs et le préfet de Bretagne. « Mais s’il n’y a pas de résultats, ça va faire mal la semaine prochaine », a prévenu un membre du collectif à l’origine des destructions. Au cours des quatre jours d’action, les producteurs ont ainsi volontairement détruit 5% de la production quotidienne de la région, l’équivalent de la surproduction. La Bretagne fournit près de la moitié des œufs français. Les producteurs bretons affirment perdre de l’argent : les œufs sont achetés environ 5 centimes pièce pour un prix de revient de 7 centimes.   En cause: la surproduction en Europe, et la législation en vigueur depuis 2002 sur les élevages de poules pondeuses. Se mettre en conformité avec les nouvelles normes européennes a entraîné des dépenses importantes pour les producteurs. « Les producteurs d’œufs français sont aujourd’hui à bout », avait écrit la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), vendredi dernier. « Après avoir lourdement investi pour mettre leurs élevages aux normes, ils doivent désormais faire face à une situation excédentaire, qui se traduit par une importante chute des cours », expliquait-elle dans un communiqué. A court terme, les producteurs envisagent la destruction d’œufs ou l’abattage de poules pondeuses. Autres solutions, commercialiser le surplus d’œuf hors Europe ou hors du circuit de l’alimentation humaine.

 

Espionnage international : Edward Snowden demande l’asile à la France

Espionnage international : Edward Snowden demande l’asile à la France

 

Edward Snowden, bloqué depuis le 23 juin à l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, a fait déposer des demandes d’asile auprès d’une vingtaine de pays dont la France, rapporte mardi WikiLeaks. Le groupe spécialisé dans la divulgation massive de documents confidentiels précise que les démarches ont été entreprises samedi au nom de l’informaticien américain par la conseillère juridique de WikiLeaks Sarah Harrison, qui se trouve avec lui. En Europe, outre la France, les pays contactés sont l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la Russie et la Suisse. « Nous avons reçu une demande d’asile par fax à notre ambassade de Moscou, hier en fin d’après-midi », a confirmé mardi un porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères. « Elle émane probablement de lui et elle porterait sa signature, mais nous n’avons aucun moyen de le vérifier », a-t-il ajouté. Des requêtes ont également été déposées auprès de la Bolivie, du Brésil, de la Chine, de Cuba, de l’Inde, du Nicaragua et du Venezuela. S’y ajoutent l’Islande et l’Equateur, auprès desquels des dossiers avaient déjà été déposés. Ces demandes, précise WikiLeaks sur son site internet, ont été remises au consulat russe de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo qui a commencé à les diffuser auprès des ambassades concernées à Moscou. Elles « soulignent les risques de persécution auxquels M. Snowden est exposé aux Etats-Unis », écrit WikiLeaks. Huit jours après son arrivée à Moscou en provenance de Hong Kong, Edward Snowden est sorti de son silence lundi pour se dire en mesure de faire de nouvelles révélations sur les activités d’espionnage des Etats-Unis et dénoncer la « chasse à l’homme » lancée contre lui par l’administration Obama.

Brésil : face à la révolte de la misère, la présidente tente de calmer le jeu

Brésil : face à la révolte de la misère, la présidente tente de calmer le jeu

 

Après les manifestations montres contre la misère, la présidente tente de reprendre la main. Pour autant, elle ne remet pas en cause les milliards dilapidés pour l’organisation de la coupe du monde de foot ; Du pain, non mais des jeux, oui. !  La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a promis vendredi d’entamer un dialogue avec le mouvement de contestation qui ébranle le pays depuis huit jours, et a annoncé des réformes pour améliorer la qualité des services publics. Dans une allocution diffusée à la télévision, elle a condamné les violences qui ont éclaté la nuit précédente et défendu l’organisation de la Coupe du monde, rappelant que le football et le sport étaient des symboles de paix et du bien vivre ensemble. « Nous ne pouvons pas vivre avec cette violence qui déshonore le Brésil », a-t-elle estimé. « Toutes les institutions et les forces de sécurité publique doivent empêcher, dans les limites de la loi, toute forme de violence et de vandalisme », a-t-elle ajouté d’une voix calme mais ferme. Ce discours intervient au lendemain de manifestations qui ont rassemblé un million de personnes dans une centaine de villes et ont dégénéré dans la nuit en violences et en actes de vandalisme. On a pu voir de jeunes gens masqués piller des magasins et incendier et saccager des bâtiments dont le ministère des Affaires étrangères à Brasilia, dont des fenêtres ont été brisées. Les médias brésiliens ont fait état de deux morts. Concernant les réformes réclamées par les manifestants, Dilma Rousseff a annoncé un plan national pour la mobilité urbaine qui fera des transports publics une priorité. Les recettes tirées de l’exploitation du pétrole seront par ailleurs entièrement consacrées à l’éducation. Sur le plan de la santé, la présidente a annoncé que des milliers de médecins seraient appelés de l’étranger pour améliorer le système national de santé publique. Ses propositions ne sont pas nouvelles et avaient déjà rencontré une certaine résistance au parlement. L’ancienne opposante de gauche à la dictature militaire dans les années 1960 et 1970 a également salué l’esprit démocratique d’une majorité des manifestants. Elle a assuré qu’elle avait « l’obligation d’écouter la voix de la rue et de dialoguer avec tous les segments de la société », sans préciser quelle forme prendrait ce dialogue. Elle a reconnu avoir besoin « de la contribution (des manifestants pacifiques), de leur réflexion et expériences, de leur énergie et de leur créativité pour avancer vers l’avenir ». « Les manifestations montrent la vigueur de la démocratie brésilienne mais si un pays laisse la violence le dérouter, il perdra une occasion historique », a-t-elle néanmoins ajouté. Sur le plan des institutions, la présidente souhaite insuffler un vent de renouveau au système politique et trouver « des mécanismes qui rendront nos institutions plus transparentes, plus résistantes ». Le mouvement de contestation est parti le 13 juin d’une petite manifestation violemment réprimée par la police contre la hausse des tarifs des transports publics à Sao Paulo. Face à cette répression, la contestation a brusquement pris de l’ampleur et s’est dirigée pêle-mêle contre le coût de la vie, la corruption et les milliards de dollars dépensés pour l’organisation de la Coupe du monde de football en 2014 au détriment d’investissements dans la santé ou l’éducation. Après son discours, le mot clé #calabocadilma, « Tais-toi Dilma » en brésilien, s’est répandu sur Twitter accompagné de cinglantes critiques du gouvernement. Vendredi, de nouvelles manifestations ont eu lieu, mais la mobilisation était sans commune mesure avec celle de jeudi. L’une d’entre elle a néanmoins bloqué pendant plusieurs heures la plupart des voyageurs à l’aéroport de Sao Paulo, capitale économique et plus grande ville du pays. Les dernières violences ont suscité de vives condamnations sur les chaînes de télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux. Le Mouvement Libre Passage a annoncé qu’il cessait pour le moment d’organiser de nouveaux rassemblements, après des accrochages jeudi entre contestataires ne partageant ni les mêmes objectifs ni les mêmes opinions politiques. Tout comme le mouvement Occupy Wall Street aux Etats-Unis, le groupe militant brésilien ne s’en prend pas à un dirigeant politique en particulier et la présidente reste relativement populaire.

 

Le maintien de Stéphane Richard à la tête d’Orange est posé

Le maintien de Stéphane Richard à la tête d’Orange est posé

Au lendemain de la mise en examen de Stéphane Richard dans l’affaire Tapie, Fleur Pellerin, ministre chargée de l’Économie numérique s’est interrogée ce jeudi matin sur le maintien de l’ancien chef de cabinet de Christine Lagarde à la tête d’Orange.  La question « est posée » a déclaré la ministre au micro de RTL, affirmant que ce sera « aux actionnaires et aux administrateurs de décider (…) dans l’intérêt de l’entreprise uniquement ». « Ce qui prime avant tout, c’est l’entreprise Orange, ce sont les 170.000 salariés. » L’État détient 27% de l’entreprise, et trois administrateurs le représenteront lors du conseil d’administration extraordinaire, « en début de semaine prochaine », destinée à sceller l’avenir de Stéphane Richard dans le groupe. Pour l’heure, aucune décision n’est encore prise de manière définitive assure Fleur Pellerin. « L’État aura une position », précise-t-elle, sans révéler laquelle. « Ce qui est en cause ce n’est pas la façon dont il a dirigé l’entreprise jusqu’à présent », insiste-t-elle. « C’est bien de avoir si la décision qui a été prise le fragilise comme président d’Orange. » Si elle se garde bien d’apporter une réponse, elle rappelle que certains syndicats du groupe estiment « la continuité du management est souhaitable ». Pour Fleur Pellerin, l’affaire de l’arbitrage qui a conclu au versement de 403 millions d’euros en faveur de Bernard Tapie en 2008 est révélatrice d’un « système, mis en place par le précédent pouvoir au cours des dix dernières années ».  Pour preuve, la ministre évoque « le financement libyen » présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, mais aussi l’affaire Bettencourt, dans laquelle l’ancien chef de l’Etat a été mis en examen. Elle revient aussi sur l’affaire des primes de Claude Guéant : lorsqu’il était directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur, l’homme aurait touché des primes issues des « frais de police ». « Choquant », juge Fleur Pellerin. La ministre chargée de l’Économie numérique dénonce des méthodes de « financement illicite » et « d’enrichissement personnel ».

 

« Primes » Guéant : le rapport transmis à la justice

« Primes » Guéant : le rapport transmis à la justice

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a annoncé ce lundi 10 juin avoir transmis au procureur de la République de Paris le rapport sur les primes remises à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, entre 2002 et 2004. Manuel Valls écrit dans un communiqué qu’il « transmet dès à présent l’intégralité du rapport » de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de la police nationale (IGPN, la « police des polices ») « au procureur de la République de Paris ». Cette enquête administrative, demandée le 2 mai par Manuel Valls, révèle que quelque 10.000 euros par mois « en provenance des frais d’enquête et de surveillance », ont été « remis au directeur du cabinet du ministre » de l’Intérieur, c’est-à-dire Claude Guéant, alors directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, entre mai 2002 et l’été 2004.  Claude Guéant avait affirmé en février avoir bénéficié de primes de police lorsqu’il était place Beauvau pour expliquer plusieurs factures réglées en liquide découvertes lors d’une perquisition le visant. Ces factures, d’un montant, selon lui, de 20.000 à 25.000 euros, avaient été payées par des primes « non déclarées de toute éternité » et « avec la tolérance des services fiscaux », avait-il expliqué. Selon les résultats du rapport, la pratique des primes aux cabinets, qui n’avait plus lieu d’être, avait « été rétablie » entre 2002 et 2004 à l’Intérieur. « Pendant deux ans« , selon les rapporteurs, la dotation attribuée au ministère de l’Intérieur pour les personnels de cabinet a « été complétée par des versements en provenance des frais d’enquête et de surveillance« .  Les deux inspections avaient une « mission de vérification sur l’usage des frais d’enquête » des policiers destinés par exemple à rémunérer les informateurs et assurer la couverture des frais engagés lors des enquêtes.   »Sans remettre en cause l’utilité de ces fonds qui sont indispensables aux activités d’investigation », écrit aussi l’Intérieur dans son communiqué, Manuel Valls « retient la nécessité de mettre un terme à certaines pratiques indemnitaires ». Il demande en conséquence que la direction générale de la police nationale (DGPN) traduise « dans les faits » les préconisations du rapport des inspections qui recommandent « d’encadrer, de tracer et d’actualiser » ces fonds de police. « Ainsi, écrit encore la place Beauvau, l’usage des frais d’enquête et de surveillance sera strictement limité aux seuls besoins opérationnels » et les « gratifications versées aux fonctionnaires de police » le seront « à partir des crédits prévus à cet effet ».

 

Fraude à la TVA : de l’ordre de 10 à 15 milliards

Fraude à la TVA : de l’ordre de 10 à15 milliards

 

Fraude à la TVA : l’ordre de 15 milliards d’euros, soit environ 10 à 15% des recettes annuelles de la TVA en France, d’après Vincent Drezet, spécialiste de la fiscalité et secrétaire général du syndicat Solidaires Finances publiques. Le chiffre de 10 milliards est le plus souvent cité. On pourrait presque dire un chiffre officiel. Il est calculé au regard de la comptabilité nationale. Vincent Drezet explique la méthode de calcul : « On regarde les ventes de biens et de services passibles de la TVA qui auraient du être déclarés et encaissés d’une part. Et puis, on voit ce qui a été effectivement déclaré et encaissé d’autre part. Donc là, il y a un écart de 10 à 11 milliards d’euros qui est assez solide mais qui malheureusement ne prend pas forcément en compte toutes les données relatives à la fraude à la TVA parce qu’il y a plusieurs formes de fraude à la TVA ». Il y a schématiquement trois grands types de fraude à la TVA.  L’un est lié au travail non déclaré. Dans le travail au noir, il y a des activités passibles de TVA qui ne sont ni déclarées ni encaissées. Comme le travail non déclaré augmente, la fraude sur cette TVA augmente mécaniquement.
On trouve aussi des fraudes plus petites qui consistent par exemple à déclarer la TVA et à ne pas la payer. Sans oublier un type de fraude particulièrement couteux pour les pays de l’Union européenne, la fraude intracommunautaire qui représente la moitié de la fraude à la TVA. Là, les tricheurs profitent du manque d’harmonisation et de coopération sur la TVA entre les Etats. Vincent Drezet affirme que l’on « voit des opérations de ventes de bien et de services qui transitent par plusieurs pays et le fait de transiter permet de complexifier les schémas et de ne pas déclarer la TVA dans l’une de sociétés qui font partie d’un réseau complice et frauduleux ».  Une récente illustration de cette fraude intracommunautaire c’est cette escroquerie à la TVA sur le marché de quotas d’émissions de CO2. En quelques mois, cette fraude aurait couté à elle seule plus de 1,5 milliard d’euros au seul fisc français.

 

Japon: reprise économique grâce à la politique monétaire ultra-accommodante

Japon: reprise économique grâce à la  politique monétaire ultra-accommodante

Après deux jours de réunion, le comité de politique monétaire de la banque centrale (BoJ) a déclaré qu’elle allait poursuivre sa politique consistant à élever la base monétaire de 60 à 70.000 milliards de yens chaque année (455 à 530 milliards d’euros).  Son objectif: doubler en deux ans la base monétaire, essentiellement la masse d’argent liquide en circulation et les réserves obligatoires des banques, en procédant à des achats massifs d’actifs (notamment des obligations d’Etat), afin de parvenir à une inflation annuelle de 2% d’ici deux ans et sortir l’archipel de la déflation qui plombe son dynamisme depuis une quinzaine d’années.   »L’économie japonaise a commencé à rebondir », s’est félicitée la BoJ dans un communiqué, quelques jours après la publication de chiffres encourageants pour la croissance du Japon, dont le produit intérieur brut a grimpé de 0,9% au premier trimestre par rapport au précédent.  Exportations, investissements privés et publics, consommation des ménages, production industrielle, conditions financières, la BoJ dirigée depuis deux mois par Haruhiko Kuroda a jugé que tous les voyants s’approchaient du vert, en partie grâce à ses propres mesures d’assouplissement monétaire.  Et si elle a concédé que les prix à la consommation « devraient continuer de baisser pour le moment », après un nouveau repli de 0,9% en mars sur un an (tous produits confondus) elle a assuré qu’ils « devraient ensuite peu à peu augmenter ».  Lors de sa réunion précédente, la BoJ avait élevé ses prévisions d’inflation, attendue désormais à 0,7% pendant l’année budgétaire d’avril 2013 à mars 2014, à 3,4% en 2014/2015 (grâce aussi à un coup de pouce de deux points de pourcentage dû à l’augmentation prévue en avril 2014 de la taxe sur la consommation) et à 1,9% en 2015/2016.  Mercredi, l’institut a prévenu qu’il continuerait « sa politique d’assouplissement quantitatif et qualitatif autant que nécessaire » pour atteindre son objectif de 2% d’inflation par an.  Un des neuf membres du comité, Takahide Kiuchi, a toutefois proposé que la BoJ ne vise ces 2% qu’à moyen ou long terme (et non d’ici deux ans), et considère les mesures actuelles comme des dispositions intensives pour une période limitée d’environ deux ans.  Dans son communiqué, la BoJ n’a pas fait mention de la hausse du taux des obligations d’Etat du Japon, qui sont montés ces derniers jours au-dessus de 0,9% pour l’échéance dix ans, au plus haut depuis plus d’un an, ces titres étant jugés moins lucratifs que les actions à la Bourse de Tokyo.  En augmentant considérablement la base monétaire, la BoJ veut faciliter la baisse des taux d’intérêt et créer un contexte monétaire qui facilite les prêts aux particuliers et entreprises afin de les inciter à investir pour dynamiser l’activité.  La BoJ avait pris sa décision marquante d’assouplissement le 4 avril, lors de la première réunion de politique monétaire dirigée par Haruhiko Kuroda, fraîchement choisi par le Premier ministre conservateur Shinzo Abe.  Arrivé au pouvoir en décembre, M. Abe a fait de la relance de la troisième puissance économique mondiale sa priorité.  L’assouplissement de la politique monétaire de la BoJ, statutairement indépendante, constitue l’un des trois moyens mis en oeuvre pour y parvenir, aux côtés de dépenses budgétaires étatiques (notamment des grands travaux) et d’une « dérégulation » censée favoriser les investissements, dont M. Abe doit encore préciser les contours.  Le niveau du yen, qui avait chuté après les décisions du 4 avril, n’a pas été fortement affecté par les déclarations de mercredi.

 

Laurent Spanghero candidat à la reprise de son ancienne entreprise

Laurent Spanghero candidat à la reprise de son ancienne entreprise

Un Spanghero pourrait reprendre Spanghero. Deux projets de reprise de l’entreprise à l’origine du scandale de la viande de cheval ont été déposés vendredi 17 mai, ont annoncé les syndicats de cette société de Castelnaudary (Aude), placée en liquidation judiciaire. L’un d’eux implique Laurent Spanghero, qui a fondé l’entreprise avant de la vendre en 2009 à la coopérative basque Lur Berri. Laurent Spanghero, aîné de la célèbre fratrie de rugbymen, a indiqué à l’AFP qu’il acceptait d’être dans le tour de table constitué autour d’un homme d’affaires montpelliérain, Laurent Gérard. Leur projet sauverait une centaine d’emplois dans les deux activités de l’entreprise: les plats cuisinés et la transformation de la viande. « J’ai toujours dit que je ne laisserais pas tomber cette entreprise tant qu’on peut sauver quelque chose », a dit Laurent Spanghero. Le second dossier est présenté par les salariés et prévoit le maintien d’une soixantaine d’emplois dans un premier temps.  « Ce que nous espérons bien sûr, c’est que ce soit Laurent Spanghero qui reprenne le site », a expliqué à la presse Jean Aparicio, représentant FO. L’idée d’un projet de reprise de la part des salariés n’était pas de concurrencer celui d’un autre candidat, a-t-il dit. Problème: ces offres de reprise parvenues à l’administrateur judiciaire ne couvrent « que partiellement les besoins du site industriel », a indiqué la préfecture de l’Aude vendredi soir dans un communiqué.  « En concertation avec le ministre de l’Agro-alimentaire Guillaume Garot, l’administrateur judiciaire a décidé de prolonger jusqu’au 31 mai » la date limite de dépôt des candidatures à la reprise, a annoncé la préfecture.L’administrateur judiciaire avait initialement fixé cette date limite à ce vendredi.  Spanghero est aux abois depuis qu’elle a été désignée, mi-février, comme un responsable primordial du scandale européen de la viande de cheval. Spanghero est surtout spécialisée dans la transformation de viande et la fabrication de plats préparés. Mais c’est dans le cadre de son activité mineure de négoce de viande qu’elle est accusée d’avoir sciemment revendu du cheval à la place de boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grandes marques ou de grands distributeurs. Les clients de Spanghero se sont massivement détournés, a fortiori après la révélation qu’on avait aussi découvert dans l’entreprise de la viande de mouton britannique prohibée. L’usine perdrait 200.000 euros par semaine. Il n’y a plus de travail que pour 80 personnes selon les représentants syndicaux. Le 19 avril, le propriétaire Lur Berri a décidé de vendre l’entreprise. Le même jour, celle-ci était mise en liquidation judiciaire, avec poursuite d’activité pour trois mois, le temps de trouver un éventuel repreneur. Les salariés savent déjà qu’ils vont au-devant d’un plan social, qui sera divulgué le 28 mai, pour favoriser une reprise.

 

Conférence Hollande : inventaire à la Prévert

Conférence Hollande : inventaire à la Prévert

Europe : « La crise financière est derrière nous, pas la récession »

François Hollande est revenu sur sa rencontre avec le collège des commissaires européens mercredi à Bruxelles. Réaffirmant le caractère « indispensable du couple franco-allemand », le président de la République a affirmé que la crise financière « était derrière nous ».

Selon lui, la « vraie menace » est désormais la récession. Le délai de deux ans accordé à la France pour revenir à 3% de déficit public doit être vu comme une chance. Selon François Hollande, cela souligne « le bien fondé de ma démarche entamée depuis mon élection pour faire bouger les lignes ».

François Hollande s’est également dit prêt à lancer une « offensive européenne » pour faire sortir l’Europe de sa « langueur ». Il entend notamment instaurer un gouvernement économique autour d’un « président nommé pour une durée longue ». Il entend également axer la politique européenne à destination des jeunes, instaurer une transition énergétique mais aussi lancer une nouvelle étape d’intégration avec une capacité budgétaire attribuée à la Zone euro.

Enfin, le président s’est dit prêt à réaliser une union politique et se donne deux ans pour y parvenir. « C’est une affaire d’urgence européenne », a expliqué François Hollande.

Interrogé sur les relations qu’il entretient avec Angela Merkel, François Hollande affirme que si les deux leaders n’ont pas la même sensibilité politique, ils partagent la même sensibilité, celle « d’entrainer les autres pays » en Europe. C’est pour cela que « le premier acte, c’est de trouver le compromis entre la France et l’Allemagne« . 

Économie : « L’an I a été consacré à la remise en forme de notre économie« 

Revirement de discours chez le président de la République ? Après avoir accusé les précédents gouvernements d’être responsables du chômage, François Hollande a affirmé qu’il ne cherchait pas à se défausser sur ses prédécesseurs. Le chef de l’exécutif est revenu sur l’ensemble des mesures prises pour redresser la France qui est en situation difficile « depuis cinq ans« . Il assure que la dépense publique de l’Etat sera stable en 2013, et reculera en 2014.

François Hollande a évoqué, une nouvelle fois, le pacte de compétitivité, « qui permet de dire enfin que nous avons amorcé le processus pour renforcer notre industrie« . Le président a également évoqué la Banque publique d’investissement, ainsi que la réforme sur la sécurisation de l’emploi, adoptée mardi définitivement par le Parlement. « Réforme que l’on jugeait impossible à faire, elle est là« , assure François Hollande 

Emploi : « La courbe du chômage peut s’inverser d’ici la fin de l’année« 

Une nouvelle fois, François Hollande a réaffirmé son objectif d’inverser la courbe du chômage : « Sur le plan psychologique, celui des anticipations et de la confiance, c’est très important« , explique-t-il pour justifier le fait que cet objectif soit maintenu à la fin d’année 2013.

Pour ce faire, il entend amplifier toutes les mesures déjà mises en œuvre : les emplois d’avenir, qui pourront être élargis au secteur privé ; les contrats de génération, qui, de leur côté, pourront être mobilisés en cas de création d’entreprise.

Le crédit emploi-compétitivité et l’accord sur la sécurisation de l’emploi devraient aussi contribuer à atteindre cet objectif, selon François Hollande, « pour que l’on évite les plans sociaux« .

Croissance : « C’est en voyant loin que l’on change la perception du présent« 

Comme il l’a déjà affirmé mercredi, François Hollande s’attend à une croissance nulle en 2013. « Est-ce que ce sera 0,1% comme le dit le ministre de l’Economie ou -0,1% ?« , nuance-t-il. La question est celle de la correction de trajectoire, selon François Hollande. 

Il faut promouvoir un modèle fondé sur la performance économique, selon le président de la République, qui se place dans la lignée de ses prédécesseurs : « Le rôle du chef de l’Etat c’est de fixer ce que sera le pays. Chaque fois que l’Etat a agi ainsi, il y a eu de grandes réussites« , a-t-il déclaré.

Numérique, transition énergétique, santé et infrastructures de transport seront les pôles qui recevront les crédits des 10 milliards que François Hollande a demandé à Jean-Marc Ayrault de mobiliser. Parmi les solutions évoquées, la cession de participations publiques dans des entreprises, déjà évoquée par le Premier ministre, a été évoquée par François Hollande. 

Sur le retard en termes de compétitivité, François Hollande a comparé la situation française à celle de l’Allemagne : »l’Allemagne a un excédent de 160 milliards, la France a 160 milliards de déficit« . 

Fiscalité : « La taxe à 75% dans la prochaine loi de finances« 

Le président de la République a été interrogé sur la fusion, évoquée lors de sa campagne présidentielle, entre l’impôt sur le revenu et la Cotisation sociale généralisée. « Il y aura des mesures prises pour rapprocher les assiettes. Chaque fois que nous supprimons les niches fiscales, nous rapprochons l’impôt sur le revenu et la CSG« , assure-t-il. Ce projet sera inclus dans le projet de réforme du financement de la protection sociale. 

François Hollande assure en outre que la fameuse taxation à 75%, dans sa forme revue et corrigée – affectant les entreprises, pour deux ans seulement – sera incluse dans la prochaine loi de finances.

Concernant les impôts : « Nous avons demandé beaucoup aux Français en 2013, l’idéal serait de ne pas augmenter un taux de prélèvement sur les ménages dans l’année 2014 » François Hollande a également expliqué qu’après la prochaine haisse de la TVA,« nous en resterons là ».

Par ailleurs, le président de la République a expliqué, concernant les allocations familiales, qu’il faudra trouver « deux milliards d’euros d’ici deux ans », cela se fera par « une modulation des prestations familiales ».

Aide aux entreprises : « Réformer l’assurance-vie »

Pour aider à l’investissement, le président de la République propose de réformer l’épargne des Français. François Hollande entend ainsi réformer l’assurance-vie, mettre en place un plan d’épargne en action pour les PME mais également réformer l’imposition des plus-values mobilières. « Il faut, explique François Hollande, donner confiance aux Français dans leur avenir »

Université : « Être mieux reconnus au plan international« 

François Hollande est revenu sur la proposition de donner des cours en langue anglaise à l’Université. Mais, assure-t-il, les examens se passeront en Français, « pour que nul ne s’inquiète« .

Jeunesse : « Ce que je fais, c’est d’abord pour les jeunes« 

Le président assure que la plupart des mesures du gouvernement sont dirigées vers la jeunesse. Non seulement à travers les mesures directement adressées à la jeunesse : les hausses d’effectifs dans l’Education nationale, les mesures contre le décrochage scolaire. Mais pas seulement : il rattache l’ensemble des mesures à la jeunesse : « Quand je fais une réforme des retraites, c’est pour les jeunes. Quand on parle d’exception culturelle, c’est pour les jeunes« . 

Choc de simplification : « Le silence de l’administration vaudra autorisation« 

C’est plus d’emploi, mais c’est aussi plus de croissance. Ca ne demande d’efforts qu’à ceux qui sont dans les administrations, assure-t-il, donnant comme exemple la multiplication par trois du nombre de textes. Deux lois qui permettront au gouvernement de légiférer par ordonnances, dans deux domaines : le logement d’une part ; et les relations entre les administrations et les entreprises d’autre part. Objectif de cette dernière : « accélérer les procédures« .

« Le silence de l’administration vaudra désormais autorisation et non plus rejet » assure en outre François Hollande : autrement dit, cela signifie que pour les particuliers, une fois le délai laissé à l’administration dépassé, l’absence de réponse vaudra pour une autorisation. Un projet de loi, présenté au mois de septembre, précisera quels domaines administratifs seront concernés par ce nouveau principe.

Formation professionnelle : « Une réforme avant la fin de l’année« 

François Hollande promet une réforme pour augmenter le nombre de personnes ayant accès à la formation professionnelle – une sur cinq, selon lui, actuellement. Cette réforme sera, selon lui, mise en place dès la conférence sociale à venir au mois de juin, afin qu’elle soit votée avant la fin de l’année. 

Retraites : « On devra travailler un peu plus longtemps« 

François Hollande a expliqué, concernant les retraites, que « dès lors que l’espérance de vie s’allonge, on devra travailler un peu plus longtemps ». Selon lui, la réforme de 2010 n’a pas permis de rétablir l’équilibre. Le déficit s’élève à 15 milliards d’euros et devrait avoisiner les 20 milliards en 2020. « C’est insoutenable », a expliqué François Hollande. « J’ai à régler cette question », a expliqué François Hollande.

François Bayrou : face à la récession, l’unité nationale

François Bayrou : face à la récession, l’unité nationale

 

Le centriste François Bayrou a réclamé mercredi une unité nationale pour la France, entrée officiellement en récession pour la première fois depuis quatre ans. Le président du MoDem a dit ne pas être surpris par les chiffres annoncés mercredi par l’Insee. « La récession est partout autour de nous en Europe, et surtout dans les familles françaises », a-t-il dit sur RMC et BFMTV. Celui qui a dit avoir voté François Hollande au second tour de la présidentielle de 2012 a estimé nécessaire, alors que se profile un remaniement, « une unité nationale pour conduire la politique de restructuration ». « La situation du pays exige que l’on reconstruise massivement les piliers qui font la France », a dit le dirigeant centriste, qui a jugé « inéluctable » un remaniement pour resserrer l’équipe gouvernementale. « On ne peut pas conduire un gouvernement de 40 personnes », a-t-il dit.

 

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

Sondages popularité Hollande : à la hausse, mais pas tout de suite, en 2020 !

 

Hollande pourraient remonter en popularité d’après les sondeurs ; pourquoi pas ? Mais sans doute pas avant 2020 ! Un an après son élection, le président de la République, dont la cote n’a jamais gravi les sommets (58% de confiance en mai 2012, selon l’institut CSA), atteint les cimes de l’impopularité. Avec 74% de mécontents dans le baromètre Ifop-JDD du 20 avril, il détient le record absolu depuis la création en 1958 de cet indicateur qui le crédite de 25% de satisfaits.  Deux des quatre enquêtes réalisées depuis un mois pour connaître les intentions de vote si la présidentielle avait lieu en ce moment donnent même François Hollande éliminé dès le 1er tour, devancé par Nicolas Sarkozy mais aussi par Marine Le Pen. Un troisième le donne à égalité avec l’ex-candidate du Front national.  Pourtant, « remonter la pente, c’est possible, cela a déjà été fait », assure Emmanuel Rivière, de TNS Sofres. « Il y a des précédents », confirme Gaël Sliman, de BVA.  En 1995, la cote de Jacques Chirac avait dégringolé dans les six mois suivant son élection, tombant à 38% de confiance selon CSA. Mais le président était remonté à 44% en mai 1996. D’après le même institut, Nicolas Sarkozy, lui, était descendu à 38% douze mois après son élection.  A la fin de l’été 2008, Nicolas Sarkozy « était à un niveau pratiquement aussi faible » que celui de François Hollande aujourd’hui, rappelle M. Rivière. Il avait regagné une dizaine de points fin 2008, apparaissant comme un capitaine solide dans la tempête déclenchée par la crise de Lehman Brothers aux Etats-Unis.  Toutefois, à court et moyen terme, affirme M. Rivière, « je n’entrevois pas d’amélioration » car aucune embellie économique n’est attendue, alors même que François Hollande « a fait de la lutte contre le chômage sa bataille principale ». En outre, « quelques rendez-vous compliqués » pour l’exécutif vont se présenter, dont une énième réforme des retraites, sujet sensible s’il en est, comme l’ont encore montré les mobilisations massives de 2010.  Frédéric Dabi, de l’Ifop, souligne que la popularité du chef de l’État « est fortement indexée sur la situation économique et sociale ». Selon lui, la mauvaise note décernée au président par les Français sanctionne « l’absence de résultats » sur ce plan.  Une inflexion de la courbe du chômage ne suffira pas à redresser la cote présidentielle. Il faudrait « une amélioration durable », estime le sondeur de TNS Sofres.  Frédéric Dabi remarque néanmoins que « les Français ont intériorisé la crise et, surtout, l’absence de marge de manoeuvre pour le pouvoir politique ». A l’entendre, « il suffirait » pour que François Hollande retrouve des couleurs, « d’un petit retour à la croissance, et que l’opinion en fasse crédit au président ». Mais pour l’heure, les Français « doutent de la capacité présidentielle à faire face à un contexte exceptionnel », celui d’une crise économique durable.  Pour Emmanuel Rivière, la question est plutôt de savoir si François Hollande « peut supporter dans la durée l’impopularité ».  Il peut être tenté de « chercher le coup qui va le rendre populaire », peut-être par un changement de gouvernement. Mais il peut tout autant miser sur « une forme de sérénité face à l’adversité » et espérer que « si la situation s’améliore, l’opinion lui saura gré de ne pas avoir paniqué ».  Gaël Sliman n’est pas loin de penser la même chose et fait l’hypothèse d’un président raisonnant ainsi : « Au point d’impopularité où je suis, je dois absolument montrer que je suis capable de prendre des mesures très difficiles », mal vues par l’opinion.  Car c’est cette dimension d’homme fort qui manque au capitaine. « Il n’y a pas de hollandophobie », observe M. Sliman. Alors qu’un fort rejet de la personnalité de Nicolas Sarkozy s’exprimait, « François Hollande reste perçu comme sympathique, honnête », voire « sincère, proche des préoccupations des Français », selon les sondeurs. Presque son seul atout.

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