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La « loi Florange » version très allégée et vidée de son contenu à l’assemblée

La « loi Florange » version très allégée et vidée de son contenu  à l’assemblée

 

Florange résume la politique d’Hollande : on promet et on fait autre chose  La fameuse loi Florange promise par Hollande est en fait vidée de son contenu. On devaiat emp^cher la fermeture dusines, voire les ntionaliser, on se cntenter d’imoser une recherche d’axquéruer ( en faiat une psudo contrainte). Le projet de loi sur l’Economie sociale et solidaire, soutenu par Benoît Hamon quand il était ministre délégué de l’Economie sociale, est examiné en deuxième lecture devant l’Assemblée nationale les 13, 14 et 15 mai.  Ce texte vise à revoir les modes d’entreprendre, en accordant une place centrale aux projets à nature sociale plutôt qu’à ceux privilégiant la simple recherche du profit. Il s’agit aussi de privilégier le réinvestissement des bénéfices et de privilégier la gouvernance démocratique. Les entreprises appliquant ces principes bénéficieront d’un accès plus facile aux financements.  La nouvelle Banque publique d’investissement va ainsi leur consacrer une enveloppe de 500 millions d’euros pour soutenir leur développement. Le gouvernement espère à terme la création de 100.000 emplois dans la sphère de l’économie sociale.  Mais ce texte contient aussi une partie destinée à faciliter la reprise d’entreprises rentables. Ce principe avait était encadré par la loi dite « Florange », en raison de la promesse de campagne faite par François Hollande lors d’une visite sur le site du sidérurgiste Arcelor Mittal. Mais il reste bien peu des ambitions originales du texte, censuré en mars dernier par le Conseil constitutionnel, saisi par l’UMP qui estimait qu’ils portaient atteinte au droit de propriété et à la liberté d’entreprise.  Dans cette nouvelle version examinée par les députés, le principe initial d’obliger tout entrepreneur à rechercher un repreneur s’il souhaite fermer l’un de ses sites rentables demeure. Sur une initiative de François Brottes, le président PS de la commission des Affaires économiques, le respect de ce principe est une condition de l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi par l’administration. Il est également prévu que l’administration puisse demander le versement d’aides versées dans les deux années précédentes si un site venait à fermer alors d’un repreneur était sur les rangs. Mais les dispositions prévoyant une pénalité en cas de non-respect de l’obligation de recherche d’un repreneur ont dû être retirées par le gouvernement. Initialement, les dirigeants d’entreprises de plus de 1.000 salariés étaient obligés de chercher un repreneur pendant trois mois, à un site qu’ils souhaitent fermer. Faute de quoi, ils auraient dû verser une pénalité pouvant atteindre 20 smic mensuels (28.000 euros) par emploi supprimé, dans la limite de 2% de son chiffre d’affaires.

 

Réforme territoriale : Valls a la trouille du referendum

Réforme territoriale : Valls a la trouille  du referendum

Pas fou Valls, il sait qu’un referendum serait une occasion de votre massivement contre Hollande. Du coup il n’en veut surtout pas( du coup la reforme devient illusoire) Manuel Valls a en effet  rejeté mercredi « je ne sais quelle idée de référendum » demandée par certains dans l’opposition sur le projet de réforme territoriale du gouvernement prévoyant notamment la division par deux du nombre de régions.  »Rejoignez-nous dans cette volonté de réforme, sans arrière-pensée, sans trouver je ne sais quelle idée de référendum », a lancé Manuel Valls, interrogé sur ce point par les députés UMP Xavier Bertrand (Aisne) et Alain Marc (Aveyron). « Cette réforme est nécessaire pour le pays, elle est attendue par les Français, elle se fera, c’est l’engagement que j’ai pris devant l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté lors de la séance des questions d’actualité.  »Le président de la République veut accélérer le rythme. Donc soyez au rendez-vous, soyez sincères, soyez courageux et réformons ensemble notre pays », a poursuivi le Premier ministre. Pour défendre le report des élections cantonales et régionales prévues en 2015, annoncé mardi par le président Hollande, Manuel Valls a fait valoir le temps nécessaire pour mettre en place la division par deux du nombre de régions et la suppression des conseils départementaux.   »Cela n’est pas possible en quelques mois avec l’échéance électorale de mars prochain », a estimé le Premier ministre, assurant toutefois ne pas vouloir perdre « un seul instant », « pas un seul jour ».

Côte d’Ivoire : Blé Goudé transféré à la CPI

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé transféré à la CPI

Charles Blé Goudé a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) ce samedi 22 mars, a annoncé le gouvernement ivoirien dans un communiqué lu à la télévision nationale. Ce proche de l’ex-président Laurent Gbagbo est accusé de crimes contre l’humanité. Charles Blé Goudé, ex-chef des « jeunes patriotes », un mouvement pro-Gbagbo extrêmement violent, a été arrêté en janvier 2013 au Ghana après plus d’un an et demi de cavale consécutive à l’arrestation de Laurent Gbagbo. « Le gouvernement informe la communauté nationale et internationale que M. Charles Blé Goudé a été transféré à la CPI à La Haye ce jour samedi 22 mars 2014″, selon ce communiqué lu au journal de 13H de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), la chaîne publique.  Le conseil des ministres avait accepté jeudi le transfèrement de Charles Blé Goudé, 42 ans, dont le mandait d’arrêt, émis le 21 décembre 2011, avait été rendu public par la CPI en octobre. La juridiction internationale le soupçonne de quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, à savoir meurtre, viol, persécution et autres actes inhumains, commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.  Charles Blé Goudé rejoindra à La Haye son mentor Laurent Gbagbo, qui y est écroué depuis fin 2011 en attente d’un procès. La décision d’Abidjan divise la Côte d’Ivoire, où l’opposition pro-Gbagbo accuse le pouvoir d’Alassane Ouattara de signer la fin de la réconciliation. La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences post-électorales de 2010-2011, lorsque Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à l’actuel dirigeant Alassane Ouattara. Plus de 3.000 personnes avaient été tuées durant cette crise.

 

Sondage immobilier : doutes face à la densification du bâti

Sondage immobilier : doutes  face à la densification du bâti

6 Français sur 10 (60%) estiment que dans les grandes villes, surélever les immeubles « avec l’accord de la copropriété, en construisant un nouvel étage » à l’architecture adaptée, serait « efficace pour réduire le déficit de logements » du pays, selon une enquête IFOP pour le site Seloger.com, publiée mardi.  Parmi eux, 46% ont répondu « oui, plutôt » et 14% « oui, tout à fait », tandis que 40% des sondés étaient d’un avis contraire.  Et une proportion supérieure, près de 7 Français sur 10 (67%, dont 55% de « oui, plutôt » et 12% de « oui, tout à fait ») plébiscitent l’idée, « dans les villes plus petites », de « proposer aux propriétaires de vendre une partie de leur terrain pour y construire de nouveaux logements » adaptés à l’architecture existante. 33% pensent à l’inverse, que cette solution ne serait « pas efficace ».  Mais dans des proportions quasi identiques, les sondés ont estimé que la surélévation des immeubles « nuirait au paysage urbain » (66%), tout comme la construction sur des parties de terrains cédées par leur propriétaire (63%).  Et pour 77% d’entre eux, soit près de huit Français sur 10, la première solution créerait « une trop forte concentration de la population », tandis que 64% ont été de cet avis concernant la construction sur les terrains déjà bâtis.  Même si elles étaient « réalisables techniquement » et leur apportaient « un avantage financier », 55% des sondés n’accepteraient pas ces solutions. Mais a contrario, 45% y sont ouverts.

 

Immobilier: prix à la baisse en 2014

Immobilier: prix à la baisse en 2014

Confirmation de la bisse des prix en 2014 mais avec des écarts importants selon la densité démographiques. Le Crédit Foncier est pessimiste pour la situation du marché immobilier en 2014, si l’on en croit l’étude publiée ce mercredi 5 mars. Dans le neuf comme dans l’ancien, les tendances observées l’an dernier devraient encore s’accentuer cette année. Pour l’instant, les prix résistent, mais c’est une résistance en trompe l’oeil. C’est en substance le message du Crédit Foncier. Ils sont uniquement tirés à la hausse par des biens de très bonne qualité situés en zone tendues.  Globalement, beaucoup de villes sont orientées à la baisse et les écarts se creusent de plus en plus. Un exemple : un 75 mètres carrés situé à Paris se vend en moyenne 730.000 euros contre seulement 220.000 euros à Lyon. Une tendance qui selon le Crédit Foncier devrait encore s’accentuer cette année. Quant au marché du neuf, là aussi, le Crédit Foncier tire la sonnette d’alarme. Il table sur 334.000 nouveaux logements cette année, le même niveau que l’an dernier. Alors qu’on était déjà sur un plus bas historique depuis 2007. En cause : l’accumulation des normes, dit-il, qui surenchérissent le coût de la construction. En clair, pour l’instant, le marché résiste. Reste à savoir jusqu’à quand.

Recul de l’âge moyen de départ à la retraite à 62 ans

Recul de l’âge moyen de départ à la retraite à 62 ans

 

L’âge moyen de départ à la retraite est revenu à 62,1 ans en France en 2013, contre 62,2 en 2012, l’assouplissement des conditions de départ anticipé pour les carrières longues décidé par le gouvernement ayant pour conséquence d’interrompre la hausse constatée depuis la réforme de 2010. Par comparaison, il se situait à 61,9 ans en 2011, première année d’application de la réforme votée sous Nicolas Sarkozy, et 61,4 ans en 2010. Selon les données publiées vendredi par la Cnav (Caisse nationale d’assurance-vieillesse), 847.484 salariés affiliés au régime général (secteur privé) sont partis en retraite l’an passé, soit 13,3% de plus qu’en 2012. Les seules retraites anticipées longue carrière ont représenté 147.208 personnes, contre 86.975 un an plus tôt. La réforme de 2010 avait relevé à 62 ans l’âge légal de départ à la retraite. Dès son arrivée au pouvoir à l’été 2012, le gouvernement de François Hollande a assoupli par décret les conditions dans lesquelles les salariés ayant commencé à travailler jeunes peuvent faire valoir leurs droits à taux plein dès 60 ans.

La Cour des comptes : un diagnostic global mais aussi un inventaire à la Prévert

La Cour des comptes : un diagnostic global mais aussi un inventaire à la Prévert

 

Le diagnostic global sur les comptes publics sont pertinents à savoir déficits accrus et perspectives d’économies très hypothétiques. En clair le gouvernement ne tiendra pas ses engagements ni pour 2013, ni pour 2014. Par contre les exemples de gâchis de la cour relève de l’inventaire à la Prévert. Il  serait plus utile d’effectuer un véritable rapport sur les champs cités au lieu de se contenter de citer des exemples qui par ailleurs sont un peu réducteurs et ou caricaturaux. Ce ne sont pas avec ces exemples qu’on pourra trouver les 60 à70 milliards d’économies d’ici 2017 d’autant que dans certains cas il s’agit de dépenses. La cour dénonce   »l’insuffisance des contrôles sanitaires » sur l’alimentation et l’absence de sanctions à la hauteur des manquements. »Au total, l’absence de contrôle à un niveau significatif et l’absence de sanctions suffisantes mettent en lumière des anomalies graves » conclut la Cour dans son rapport annuel, en déplorant un « encadrement insuffisant des autocontrôles des professionnels ».  L’institution pointe les contrôles réalisés par le ministère de l’Agriculture « peu nombreux et les non-conformités rarement sanctionnées » aussi bien dans le domaine des végétaux que dans celui des productions animales y compris dans les abattoirs. Elle revient au passage sur la gestion de la crise des lasagnes au cheval et de la fraude au sein de l’entreprise Spanghero, pour noter que bien qu’elle ait réclamé les rapports d’inspection effectués entre 2008 et 2012 « seuls quatre rapports ont été produits ». Soit un manquant. La Cour déplore aussi la baisse du nombre de contrôles sanitaires dans les 506.000 établissements relevant de la compétence de la DGAL, la Direction général de l’alimentation, abattoirs compris. Les contrôles ont baissé de 17% entre 2009 et 2012 et « 7% de ces établissements n’ont pas fait l’objet d’un contrôle entre 2009 et 2012″. Et là où il y a eu contrôle et constat de manquement, « les non-conformités, nombreuses » ont été « rarement sanctionnées ». Appelés à disparaître à compter de la rentrée 2014 au profit des « internats de la réussite », les « internats d’excellence » sont également dans le collimateur de la Cour des comptes. La juridiction financière a jugé la politique de relance des internats publics « chaotique », mettant en cause des objectifs pédagogiques ou d’insertion sociale pas clairement définis pour ces structures, créant la confusion dans les établissements. « Entre 2008 et 2012, aucun arbitrage interministériel n’a ainsi permis de trancher pour le mode de sélection des élèves entre des critères d’ordre pédagogique ou social, ou liés à la politique de la ville », a-t-elle souligné. Lancés en 2008 par le gouvernement Sarkozy, les 44 internats d’excellence présents sur le territoire seront rebaptisés « internats de la réussite » à partir de la rentrée 2014, la nouvelle dénomination voulant marquer un changement d’orientation. Vincent Peillon prévoit en effet de faciliter l’accès aux candidats de l’éducation prioritaire et des quartiers de la politique de la ville, quel que soit leur niveau scolaire. 6.000 nouvelles places seront créées grâce à un budget de 150 millions d’euros supplémentaire dans le cadre des investissements d’avenir. C’est une piste que pourrait envisager le gouvernement pour dégager une partie des fameux 50 milliards d’euros d’économies qu’il doit réaliser à horizon 2017. La Cour des comptes propose de supprimer la Chancellerie des universités de Paris. Comprenant 60 agents et disposant d’un budget annuel de fonctionnement de 14 millions d’euros, la Chancellerie de Paris a pour principale mission la gestion du patrimoine, estimé à 123 millions d’euros par France Domaine en 2011, provenant de l’ancienne université de Paris et notamment un parc immobilier de 15.544 m2 à Paris, dont les deux tiers sont destinés à l’habitation. Selon la Cour, la Chancellerie pratique des loyers à des niveaux inférieurs à ceux du marché, notamment auprès d’une dizaine de locataires ayant un lien avec les ministères chargés de l’éducation nationale ou de l’enseignement supérieur. Le rapport pointe l’incapacité de l’établissement « à administrer efficacement les biens immobiliers qui lui étaient confiés » et les « nombreuses carences » de sa gestion, « malgré des améliorations ponctuelles ». Les magistrats de la rue Cambon demandent également une « réforme indispensable » du Centre national de documentation pédagogique. La structure qui fournit des supports aux enseignants pour les aider dans leur tâche, est devenu « obsolète » et son organisation « inefficiente et inefficace », affirme la Cour. Le CNDP, associé à des centres régionaux de documentation, dépend du ministère de l’Education et a pour mission d’aider les enseignants en leur fournissant des supports pédagogiques en tous genres, hormis livres scolaires.  La Cour estime que sa production éditoriale, régie par 31 comités éditoriaux, était peu connue des enseignants, « mal adaptée » à leurs besoins, et souvent surdimensionnée dans sa distribution. Par ailleurs, à la fin 2012, seulement 12% de ces productions étaient de nature numérique. La juridiction financière critique aussi vivement « la complexité institutionnelle inutile et onéreuse » du CNDP et de son réseau dont le budget s’élevait l’an dernier à 137 millions d’euros avec 1.886 emplois équivalent plein temps. L’institution note également la chute brutale du nombre de radars automatiques en état de fonctionnement. Une baisse engendrée après un changement « du prestataire chargé de leur maintenance », entraînant une moindre sanction des infractions, selon elle.  Le taux de disponibilité des radars, c’est-à-dire la proportion de radars en état de fonctionner par rapport au nombre d’équipements en service, s’élevait à 94,7% en février. Mais « il a baissé jusqu’à 80,3% en juin 2013″, souligne la Cour des comptes, qui réclame « un redressement sans tarder ». Les magistrats dénoncent aussi le « manque de transparence » et les « dérives » des Safer. Selon la Cour, les 26 sociétés pour l’aménagement foncier et rural qui sont au cœur de l’aménagement et de l’activité agricoles, mènent aujourd’hui de manière très indépendante des activités diversifiées et peu contrôlées par les pouvoirs publics » qui nécessitent « un recadrage » et « un recentrage » sur leur métier de base, dont l’installation des jeunes agriculteurs. La Cour, qui leur avait demandé de s’ouvrir en 1995, constate enfin que « la gestion des Safer reste très contrôlée par le monde agricole notamment le syndicat majoritaire, la FNSEA », et que « les membres agriculteurs subissent beaucoup de pression, en particulier pour des parcelles convoitées ». La Cour des comptes épingle également dans son rapport la gestion de la prise de participation publique dans la société Manurhin, exemple selon elle d’une opération de soutien public « mal conduite » par l’État. Selon le rapport, les diligences et les vérifications professionnelles d’usage ont été « effectuées dans l’urgence », avant l’investissement de la Sofired et Giat Industries.  Cela a permis à Delta Defence, « bien que minoritaire, avec 34 % du capital social », de prendre le contrôle de l’entreprise à leur détriment. Ce n’est finalement qu’en octobre que les deux actionnaires publics ont obtenu une majorité pour destituer le directoire qui était entre les mains de Delta Defence. Le résultat, selon la Cour, de l’engagement dans « des conditions ambiguës et contestables » de l’État dans cette opération. Déjà épinglés en 2010, les petits privilèges de la SNCF sont une nouvelle fois dans le collimateur de la Cour des comptes. La juridiction financière pointe dans son rapport 2014 les « facilités de circulation » de l’entreprise, gratuité ou tarifs préférentiels accordés à ses personnels et à leurs proches qui « pose problème au regard de l’égalité d’accès au service public ferroviaire ».

 

Espagne: chômage de nouveau à la hausse

Espagne: chômage de nouveau  à la hausse

Le nombre de personnes inscrites au chômage en Espagne est reparti à la hausse en janvier, à 4,8 millions, selon le ministère de l’Emploi. La quatrième économie de la zone euro a recensé sur le mois 113.097 demandeurs d’emploi de plus qu’en décembre (+2,41%). Sur un an, l’Espagne enregistre 166.343 personnes (-3,34%) en moins sur les listes du chômage, après un fort recul sur un an en décembre.

 

Impôt sur le revenu – prélèvement à la source  » : le piège à cons !

Impôt sur le revenu -  prélèvement à la source «  : le piège à cons !

Progressivement l’idée du prélèvement à la source pour l’IR avance. C’est évidemment grâce à l’argument de gestion de trésorerie ; il est plus facile de régler en 12 fois qu’en trois voire en une). Mais derrière cette évidence se dissimule une autre intention : rendre la perception de l’impôt plus indolore et l’augmenter  « en douce ». C’est même déjà envisagé par exemple par Christian Eckert, rapporteur général du budget à l’assemblée nationale et nombre de députés qui proposent de ne plus rendre déductible la CSG de l’IR, soit une augmentation de l’IR de 10 milliards. L’impôt prélevé à la source c’est la nouvelle martingale de l’ingénierie fiscale française enfin un tuyau fiscal branché directement sur les revenus (ceux déclarés évidemment donc surtout les salaires et pensions).De son coté,   Pierre Moscovici a assuré que la piste d’un impôt sur le revenu qui serait prélevé à la source « doit être examinée ». Le ministre de l’Economie et des Finances a toutefois évoqué « plusieurs problèmes », notamment un problème technique « qui peut être soluble, mais qui n’est pas simple du tout ». « Il y a également un problème sociétal: est-ce que les salariés souhaitent que ce soit intermédié par les employeurs? », s’est-il interrogé. Bien entendu il ‘a pas avoué les risques de prélèvements supplémentaires ! D’autant qu’on envisage aussi d’accroitre l’assiette de l’IR ce qui n’est pas en soi incompréhensible puisque l’impôt sur le revenu n’est perçu que sur un ménages sur deux. La fusion CSG-IR (pour l’instant qui semble abandonné) allait dans ce sens. On pourrait ainsi très rapidement passer de 55 milliards de rendement fiscal à 100 milliards !

Prélèvement à la source est « une piste sérieuse », (Cazeneuve)…..pour rendre indolore les augmentations d’impôts

Prélèvement à la source est « une piste sérieuse », (Cazeneuve)…..pour rendre indolore les augmentations d’impôts

 

 

Ayrault mais aussi Cazeneuve sont très favorables à un prélèvement à la source de l’impôt ;  pas étonnant c’est la meilleur manière de rendre presque indolore l’augmentation de la fiscalité. une gosse ficelle qui peut certes faciliter la gestion de la trésorerie notamment des particuliers mais qui comporte d’énormes dangers. Exemple combien savent ce qu’ils payent exactement pour la CSG ? .réponse :  à peu prés personne !   »C’est une piste sérieuse qui sera soumise au débat », a déclaré ce vendredi 31 janvier Bernard Cazeneuve sur l’antenne de Radio Classique, en rappelant que la simplification des modalités de paiement, une plus grande justice fiscale et la lisibilité de l’impôt constituaient les trois objectifs du gouvernement. Le RSA activité (un complément aux petits salaires) et la prime pour l’emploi (un crédit d’impôt pour les foyers actifs dont les revenus d’activité sont faibles) représentent un autre volet prioritaire de réflexion dans le cadre de la remise à plat fiscale engagée par le gouvernement. Matignon doit mettre en place dans la matinée le groupe de travail chargé de se pencher sur cette réforme de la fiscalité des ménages. La veille, le gouvernement avait ouvert les assises de la fiscalité des entreprises, qui réunissent patronat, syndicats, représentants du gouvernement, parlementaires et experts dans le but affiché de parvenir pour le budget 2015 à des simplifications et allègements.

 

Saga Hollande –Trierweilller (suite) le psychodrame à la française

Saga Hollande –Trierweilller (suite) le psychodrame à la française

 

Il y a eu la célèbre saga américaine « Dallas » mais  la série française Hollande-Trierweilller n’est pas mal non plus et elle commence même à obtenir une audience internationale significative ; comme quoi, la France a quand même des capacités à exporter. On ne sait pas si Hollande a reçu l’absolution au Vatican, en tout cas il était seul dans le confessionnal, sans compagne. Trierweilller, elle s’apprête à aller en Inde, en voyage officiel. D’après l’avocat de Trierweilller (remercié) l’affaire devait se résoudre rapidement dans la dignité. En fait elle s’installe dans le vaudeville. Le président voyage seul, Trierweilller de son coté. Parviendront-ils à voyager ensemble ?  c’est la grande question peut être aux Etats-Unis le 11 février ou alors pas du tout. JR Hollande fait durer le suspens ; dans la coulisse à l’Elysée on tape sur la Première dame mais comment s’en débarrasser ?  Sils étaient mariés, il suffirait de divorcer y compris sans le consentement de l’un  des époux. Mais là c’est compliqué, Hollande a installé une compagne passagère (on a encore de la chance ce ne soit pas un compagnon !). Une seule solution donc, la virer. Mais la courtisane écartée s’accroche, elle a raison, la victime c’est bien elle. Le coupable c’est l’ado prolongé auteur de frasques rue du Cirque et qui s’échappe de l’Elysée  discrètement comme un malfaiteur, en scooter en plus. Pourquoi pas en roller. ! Une querelle de ménage qui n’est guère propice aux affaires  et en plein pacte de responsabilité ; »Moi président de la république,  j’aurai une conduite exemplaire » avait-il affirmé de manière théâtrale lors de sa confrontation avec Sarko. Pas de chance, il se fait coincer comme  un gamin, la main dans le pot de confiture. La dignité imposerait la réconciliation mais l’inconsistance Hollandaise lui commande  de rompre. Qui triomphera ? La vertu ou le libertinage ? Le suspens est insoutenable. Une chose est sûr Hollande ne succombera pas à la dépression, la santé mentale est inébranlable. Enfin on pourrait quand même s’ assurer avec un petit scanner de routine pour vérifier si l’affection prostatique antérieure (heureusement guérie)  n’aurait pas aussi contaminé le cerveau. (À suivre).

Ayrault: adieu à la grande réforme fiscale

Ayrault: adieu à la grande réforme fiscale

Ni soutenu par Bercy, ni par Hollande, Ayrault rétropédale sur la grande remise à plat de la fiscalité ; En fait Hollande a repris la main et ne veut pas aouter l’  instabilité fiscale au manque général de confiance. Sans parler du flou relatif au fameux pacte de responsabilité dont les contraintes pourraient se terminer par un grand flop.  Du coup Ayrault remet sa réforme dans sa poche. En fait la grande réforme fiscale pourrait se limiter à la suppression de petites fiscalités accessoires mais pesante. Jean-Marc Ayrault défend la politique de l’exécutif. Dans une interview au Monde daté du samedi 25 janvier, le Premier ministre estime qu’il « est temps de sortir des confrontations stériles », se défendant ainsi de tendre la main au Medef. « Notre politique ne consiste pas à faire des ‘cadeaux’ aux patrons mais à soutenir les entreprises », affirme Jean-Marc Ayrault, qui évoque également la baisse des impôts et les contreparties au pacte de responsabilité.  Abordant les contreparties du pacte de responsabilité, Jean-Marc Ayrault évoque « un certain nombre de thèmes précis : la création d’emplois pour les jeunes et les seniors et la réduction de la précarité ». « Dans les branches, il est possible de faire évoluer les qualifications professionnelles. A l’intérieur de chaque entreprise, il faut laisser la négociation jouer », affirme-t-il.  Jean-Marc Ayrault répète qu’ « outre la suppression des cotisations familiales nous devons nous attaquer à la multiplication des petites taxes qui, additionnées, finissent par peser lourd ». « L’autre chantier est de rapprocher la fiscalité des entreprises de celle de nos voisins allemands à l’horizon 2020″, ajoute-t-il, précisant quelque peu les propos de François Hollande qui, mardi, évoquait « une harmonisation avec nos grands voisins européens ».  Evoquant les avancées de la remise à plat de la fiscalité, Jean-Marc Ayrault affirme que « l’objectif n’est pas le grand soir fiscal, mais d’abord de rendre l’impôt plus transparent et plus juste ».  « Les contestations fiscales de la fin de l’année dernière ont montré que l’acceptation de l’impôt était en jeu. Il faut garantir au citoyen la transparence sur ce qu’il paie et sur la manière dont ses impôts sont utilisés ».  Le Premier ministre rappelle les conditions requises pour baisser les impôts. Le gouvernement doit effectuer 50 milliards d’euros d’économies sur 2015-2017. « Si nous parvenons à faire davantage et si le contexte économique le permet, nous pourrons baisser les impôts plus vite », précise-t-il.  Concernant, par ailleurs, d’éventuelles mesures à destination des ménages modestes il rappelle que « nous avons réindexé le barème de l’impôt sur le revenu et ajouté des mesures pour les revenus modestes. Nous le confirmons pour 2015″, indique-t-il. Il assure par ailleurs que « l’universalité des prestations familiales sera préservée ».  Jean-Marc Ayrault affirme que « la politique de rabot » est terminée, assurant vouloir « mener des réformes structurelles qui engagent tous les acteurs sur plusieurs années ». Il donne comme exemple « la stratégie nationale de santé ». « Si nous parvenons à réorganiser l’hôpital avec la médecine de ville, à revoir notre politique du médicament, nous réduirons substantiellement les coûts sans nuire à la qualité des soins, avance-t-il

 

Baisse dimpôts pour les ménages : en 2015, 2016, 2017 ou à la St Glinglin

Baisse dimpôts pour les ménages : en 2015, 2016, 2017 ou à la St Glinglin

 

Annonce, démenti, contre-information, contradiction, ce qui caractérise les promesses de baisses dimpôts pour les ménages. En fait il se confirme que le gouvernement s’est emmêlé les pieds dans les chiffres. Les 50 milliards économies – pourtant très virtuelles- ne pourront servir à la fois aux allégements des entreprises, aux réductions de déficit et aux réductions de la fiscalité des ménages. Du coup on ne sait plus si cette dernière promesse est pour 2015, 2016, 2017 ou à la St Glinglin. Après le temps des annonces, l’heure est donc à la temporisation. En l’espace d’une semaine, le calendrier de la baisse des prélèvements obligatoires pour les ménages a été avancé de deux ans. Le résultat de la dynamique optimiste enclenchée par François Hollande depuis l’annonce de sa volonté de trouver un grand compromis avec les entreprises pour relancer l’emploi. En brandissant son pacte de responsabilité aux entreprises à l’occasion de ses vœux aux Français pour la nouvelle année, François Hollande a fait un pari. Celui d’une croissance dopée par un retour de la confiance, incitant les entreprises à renouer avec les investissements et les embauches. Fort de ce cercle vertueux, Bercy envisage même d’avancer à 2016 la baisse des prélèvements obligatoires prévue à horizon 2017.  Une annonce surprenante à la lumière des prévisions initiales. Dans ses vœux du 31 décembre, le chef de l’État indiquait vouloir alléger la pression fiscale sur les ménages en fin de quinquennat en 2017. Une ligne conforme à la trajectoire des finances publiques transmise par le gouvernement et le parlement français à la commission européenne cet automne. La France tablait alors sur une stabilisation des prélèvements obligatoires à 46.1% du PIB jusqu’en 2016 avant d’envisager une baisse de 0.3 point à partir de 2017. Mais le volontarisme présidentiel a bien failli accoucher d’un nouveau couac fiscal. Visiblement grisé par le scénario optimiste déclamé à l’envi par le Président, un de ses conseillers  a annoncé que l’Élysée envisageait une première baisse d’impôts dès 2015 pour les ménages, évoquant un « geste » qui serait du même ordre que celui pour les entreprises. Une confidence imprudente lâchée lors d’une réunion en « off » avec une vingtaine de journalistes suite au discours du Président aux acteurs économiques mardi.  Depuis, le gouvernement s’active pour tempérer cette annonce. L’Élysée a corrigé l’information dès l’après-midi. Par la voix de ses ministres, Bercy s’est mis en branle dès le lendemain pour rectifier le tir. Les ministres de l’Économie et du Budget martelant que tout dépendra de la croissance et de la réduction des dépenses.  Bernard Cazeneuve, d’abord, a indiqué que l’objectif est toujours de diminuer la pression fiscale d’ici 2017 « le plus vite possible » et dès 2015 « si nous pouvons le faire ». Un son de cloche rapidement repris par le ministre du Budget Pierre Moscovici qui explique que si « des marges de manœuvre supplémentaires » sont dégagées « du fait de la croissance et des économies », « cela permettra d’agir plus vite sur les impôts ». Ce jeudi, le ministre du Travail Michel Sapin s’est à son tour employé à jouer la carte de la temporisation. « Si la croissance est plus forte que prévue, si nous allons plus vite que nous le prévoyons aujourd’hui : oui, les premiers à qui il faudra rendre grâce, parce qu’ils ont fait des efforts considérables depuis 4 ans, ce sont l’ensemble des Français par une baisse des impôts », a-t-il lâché au micro de RTL.

 

La croissance mondiale sera revue à la hausse (FMI)

La croissance mondiale sera revue à la hausse (FMI)

 

Le FMI va réviser à la hausse la croissance 2014, ce sera marginal mais pédagogique. Il faut en effet redonner confiance ; le fait même d’annoncer une hausse future sans donner de chiffres  participe de cette démarche volontariste. Pour autant tout va surtout dépendre des Etats-Unis car l’Europe est toujours en convalescence et les pays émergents doivent engager des réformes structurelles et assainir leurs grands équilibres. ; Lors d’une conférence de presse à Nairobi (Kenya), Christine Lagarde, a annoncé, ce mardi 7 janvier, que le fonds compte réviser à la hausse sa prévision de croissance mondiale, d’ici à trois semaines. Le directrice générale de l’institution a toutefois jugé qu’il serait prématuré d’en dire davantage à ce stade. Dans son document « WEO » pour « World Economic Outlook », le FMI indiquait tabler sur une croissance mondiale de 2,9% pour 2013 et 3,6% en 2014, en octobre dernier.  L’institution avait alors estimé que la croissance mondiale traduirait un léger virage, les pays développés connaissant une hausse plus importante que prévue de leur PIB, alors qu’au contraire, la croissance des pays émergents aurait tendance à ralentir, tout en restant à un niveau élevé. « Cette transition va conduire à des tensions pour les pays émergents », expliquaient alors le célèbre économiste français Olivier Blanchard, chef économiste du FMI. Le 22 décembre dernier, Christine Lagarde avait déjà surpris en annonçant, lors d’un déplacement à New York, que le FMI allait réviser à la hausse ses perspectives de croissance pour les Etats-Unis pour l’année 2014. Elle n’avait alors pas donné davantage de détails.

 

L’Europe renonce à la séparation bancaire

L’Europe renonce à la séparation bancaire

 

Oubliée la crise financière, l’Europe s’apprête à renoncer à une séparation stricte entre activité de spéculation et banque de détail. La France, elle, avait déjà mis en œuvre une mini réforme avec simplement la création de filiales pour les activités risquées ; En clair la reforme bancaire accouche dune souris comme en témoigne l’importance des produits dérivés que détiennent les banques (48Milliards pour la BNB, 19 milliards pour la Société Générale ou encore 17 milliards pour la Crédit agricole. La Commission européenne va renoncer à proposer une séparation stricte des activités bancaires en Europe, affirme le Financial Times dans son édition de lundi. Un projet de directive européenne, vu par le quotidien britannique, ne prévoit plus que cette séparation entre les activités les plus risquées et celles liées à la banque de détail (prêts aux entreprises et aux particuliers) soit obligatoire. Cette séparation sera moins restrictive et les régulateurs nationaux se verront accorder plus de latitude dans l’application des nouvelles normes, ajoute le journal. En revanche, le projet prévoit d’interdire strictement à une trentaine de grosses banques d’investir en compte propre, c’est-à-dire d’utiliser leurs propres capitaux pour des activités de marché, afin de mieux les protéger.  Le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, doit présenter ce projet de directive « fin janvier ou en février », selon le FT. Il fait suite aux recommandations en 2012 du rapport Liikanen sur la scission des activités les plus risquées des banques de celles de banque de détail, dans le but d’éviter une répétition de la crise financière de 2008.

 

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