Archive pour le Tag 'à la place'

Augmentation du carburant à la place de l’écotaxe ?

Augmentation du carburant à la place de l’écotaxe ?

 

Il est vraisemblable que l’écotaxe ne sera mise en œuvre de sitôt ; dès lors on va sans doute remplacer cette fiscalité par une augmentation du carburant pour financer les grands travaux.  Ce qui en passant va toucher tous les utilisateurs de véhicules et évitera accessoirement de donner 250 millions par an à une société privée comme Ecomouv’. Comment l’État va-t-il en effet financer la fin du chantier du TGV Est pour relier Paris à Strasbourg ? Alors que la suspension de l’écotaxe tronque le budget des transports, le chantier nécessite encore un tunnel à aménager sous les Vosges. Même problématique pour le financement de la ligne à grande vitesse pour Bordeaux, ou encore la deux fois deux voies qui doit traverser la Bretagne entre Montauban et Châteaulin. L’État avait prévu d’y consacrer 100 millions d’euros. La question se pose également pour cette route transversale qui doit aller de Bordeaux à Strasbourg en passant par le Massif Central. Parce qu’elle accueille beaucoup de poids lourds, cette route est particulièrement dangereuse et en Saône-et-Loire, les habitants de l’Allier attendent toujours que celle-ci soit sécurisée.  Avec la suspension de l’écotaxe, ce sont aussi les projets d’aménagements des nœuds ferroviaires qui se trouvent menacés. Les gares St Lazare et de Lyon étaient concernées à Paris et l’écotaxe devait représenter 1/3 des dépenses liées à ces aménagements. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a fait ses calculs : suspendre l’écotaxe va supposer abandonner ou repousser certains projets. Autre solution : demander un effort d’économies aux autres ministères. Ou encore augmenter la taxe sur les carburants, de 3 ou 4 centimes le litre sur le gasoil ou l’essence.

FAO : « manger des insectes » à la place du bœuf ; bon appétit !

FAO :  « manger des insectes » à la place du bœuf ; bon appétit !

On se demandait à quoi servaient les grandes organisations internationales, à pas grand-chose. La preuve la FAO propose de remplacer le bœuf par des insectes.  Mangez des insectes » : afin de renforcer la sécurité alimentaire, la FAO a lancé aujourd’hui un programme pour encourager l’élevage à grande échelle des insectes, élément nutritionnel peu cher, écologique et de surcroît… « Délicieux ». « Notre message est : mangez des insectes, les insectes sont en abondance, ils sont une source riche en protéines et en minéraux », a plaidé Eva Ursula Müller, directrice du département des politiques économiques des forêts, en présentant ce rapport à Rome. A la FAO, on énumère les avantages d’une production d’insectes à grande échelle : 2 kg d’aliments sont nécessaires pour produire 1 kg d’insectes, tandis que les bovins en exigent 8 kg pour produire 1 kg de viande. En outre, les insectes « sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux » et « peuvent être consommés entiers ou réduit en poudre ou pâte et incorporés à d’autres aliments ». L’élevage des insectes est facile car il peut se faire à partir des déchets organiques comme par exemple les déchets alimentaires, et aussi à partir de compost et de lisier. Les insectes sont très écolo-compatibles: ces « messieurs propres » de la nature utilisent moins d’eau et produisent moins de gaz à effet de serre que le bétail. La consommation d’insectes, qui porte le nom savant d’entomophagie, est déjà répandue depuis toujours dans les cultures traditionnelles de certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. « Un tiers de la population mondiale mange des insectes, et c’est parce qu’ils sont délicieux et nutritifs », a plaidé Eva Ursula Müller. « Des insectes sont en vente sur les marchés de Kinshasa, sur ceux de Thaïlande ou encore du Chiapas au Mexique, et ils commencent à apparaître dans les menus de restaurants en Europe », a-t-elle fait valoir.  Selon la FAO, « d’ici 2030, plus de 9 milliards de personnes devront être nourries, tout comme les milliards d’animaux élevés chaque année » pour satisfaire divers besoins, au moment où « la pollution des sols et de l’eau dus à la production animale intensive et le surpâturage conduisent à la dégradation des forêts ».

 

Après le minerai de viande, du rat à la place du bœuf ; bon appétit !

Après le minerai de viande, du rat à la place du bœuf ; bon appétit !

Après l’huile alimentaire recyclée ou le lait en poudre pour bébé volontairement contaminé avec des produits chimiques dangereux, un nouveau scandale alimentaire éclabousse la Chine. Des plats présentés comme contenant de la viande de bœuf ou de mouton comportaient en fait du rat et du renard a déclaré le ministère de la Sécurité publique vendredi. En tout, 900 personnes ont été arrêtées lors d’une opération qui s’est déroulée ces trois derniers mois. « 382 cas de viande coupée avec de l’eau, de faux mouton ou de bœuf, de viande avariée et de produits contenant de la viande toxique et dangereuse » ont été découverts a précisé le ministère, « plus de 20.000 tonnes de produits carnés frauduleux ou de qualité inférieure » ont été saisis. Dans la province du Jiangsu (est), des détaillants vendaient du « mouton » fait à partir de viande de rat et de renard, additionné de produits chimiques. D’autres, dans le Guizhou (sud), mélangeaient une solution à base de peroxyde d’hydrogène à des pattes de poulet, une gourmandise chinoise. Le ministère de la Sécurité a souligné que cette opération s’inscrit dans une enquête plus large sur la sécurité alimentaire, incluant la découverte en mars dernier de milliers de cochons morts flottant dans le fleuve de Shanghai ou la vente d’huile de cuisine recyclée. Evidemment ce scandale se produits en Chine, ce qui rassure ; Ou presque car notre minerai de viande qui sert à la confection des plats préparés n’est guère plus appétissants. . Le minerai de viande, c’est un mélange à base de tendons, de nerfs, de tissus graisseux, d’os et de collagène.  Ces blocs de déchets, qui représentent entre 10% et 18% de la masse d’un bœuf par exemple, n’ont pas toujours eu de la valeur ; avant  Les industriels n’osaient même pas en faire de la bouffe pour les chiens et les chats! Maintenant, avec l’apport de la chimie additionnelle, c’est comestible.

 

Vache laitière à la place de la vache à viande chez Leclerc

Vache laitière à la place de la vache à viande chez Leclerc

Des vaches laitières vendues en fin de vie aux abattoirs, sont découpées et redistribuées en lots de viande à prix fort chez un Leclerc en Bretagne. C’est un éleveur de Normandie qui a levé « le lièvre ». Quand les animaux de cet éleveur de race Normande ont fini leur carrière, il les vend comme vache de réforme à l’abattoir de Kerméné, dans le Finistère, propriété du groupe Leclerc. Là, il se passe quelque chose qui choque Joël Limousin, le vice-président de la FNSEA. « Ces vaches-là n’ont pas comme objectif de faire de la viande de qualité. Elles ont comme objectif de produire du lait. Par les tickets de pesée, l’éleveur découvre que ces animaux en question sont transformés en rosse à viande », explique-t-il. Il n’y a aucun risque pour la santé. Mais les steaks de race à viande sont vendus beaucoup plus cher au consommateur. « On peut trouver jusqu’à 6 euros du kilo pour le consommateur, précise Joël Limousin. Donc là, il y a un problème. On ne sera pas surpris d’avoir Leclerc faire des rabais considérables et toute sa publicité en disant : ‘Chez Leclerc, tout est moins cher !’. Moi je considère qu’il y a tricherie, sans doute fraude. Il va falloir que monsieur Leclerc s’explique sur cette question ».  Dans un communiqué, Leclerc assure que l’abattoir respecte les règles et que si erreur il y a eu, le groupe va « identifier la cause de l’anomalie ».




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