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Poutine veut couper le gaz à l’Europe

Poutine veut couper le gaz à l’Europe

 

Poutine n’y va pas par quatre chemins pour assurer sa revanche, il menace tout simplement de couper le gaz à l’Europe. Lancien du KGB fait rarement dans la dentelle, menaces, intox, coups tordus  et répression sont les armes habituelles de celui qui ne brille guère par son intelligence et sa tolérance  ( et sa probité, car Poutine come les autres oligarques a pillé la Russie, c’est l’un des hommes les plus riches du monde).résultat le gaz risque augmenter même si la France a relativement diversifié se sources d’approvisionnement ( 20% seulement du gaz en provenance de la Russie) ; La Russie met  donc la pression aux Européens. Le ministre russe de l’Energie Alexandre Novak a souligné, ce vendredi 29 août, les « forts risques » qui pèsent sur la livraison de gaz russe vers l’Europe, lors d’une conférence de presse avec le commissaire européen à l’Energie Günther Oettinger.   »La situation est hautement critique à l’approche de la saison de chauffage », a déclaré le ministre russe, ajoutant qu’ »il y a un risque que le gaz livré par Gazprom pour l’Europe soit illégalement prélevé par l’Ukraine pour ses propres besoins ».  L’Ukraine a reconnu récemment qu’elle ne disposait pas suffisamment de gaz en réserve pour répondre à ses besoins pendant l’hiver et a accusé Moscou cette semaine de vouloir couper le gaz à l’Europe. Pour éviter cela, le ministre russe de l’Energie a déclaré vendredi que son pays était toujours disposé à reprendre les négociations sur les livraisons de gaz à l’Ukraine et à offrir une « ristourne » à Kiev, avec effet rétroactif.  Moscou accepte d’accorder à Kiev une remise de 100 dollars par 1.000 mètres cubes et à l’appliquer de manière rétroactive, a déclaré de son côté Alexander Novak.  La remise proposée par Moscou à l’Ukraine ramènerait le coût des 1.000 m3 de 485 dollars, soit le prix le plus élevé acquitté par un client européen, à 385 dollars. Lors des négociations qui avaient précédé l’arrêt des livraisons, Kiev s’était dite prête à accepter le prix de 326 dollars proposé par la Commission européenne.  La Russie, qui a pratiquement doublé le prix du gaz fourni à l’Ukraine après le renversement du président Viktor Ianoukovitch en février, a totalement suspendu ses livraisons en juin, Kiev n’ayant pas réglé une facture évaluée par Gazprom à près de deux milliards de dollars.

 

La sieste comme remède à l’économie française ?

La sieste comme remède à l’économie française ?

Une grande loi pour la sieste obligatoire dans les entreprises ? Voilà une idée que pourrait reprendre le gouvernement en mal d’inspiration et surtout d’efficacité. La sieste comme remède à l’économie pourquoi pas mais un  remède sans doute bien trop partiel et peut-être pas assez adaptée à la pathologie. Selon une étude du cabinet Robert Half, les adeptes du petit somme au travail sont de plus en plus nombreux. 47% des directeurs et responsables administratifs et financiers sont plutôt favorables à ce repos qui favorise ensuite la productivité.  Les mentalités évoluent. Si dormir au bureau était jusqu’à présent vu comme le signe de la fainéantise, de plus en plus de managers trouvent des bons côtés à la sieste.  Selon une étude publiée cette semaine pour le cabinet Robert Half, 17% des directeurs ou responsables administratifs et financiers considèrent qu’une sieste de moins de 20 minutes est acceptable, et 47% d’entre eux la considèrent comme envisageable. Reste que 36% des DAF interrogés estiment cette proposition encore farfelue. Mais selon le cabinet, cette réponse relève sans doute plus d’un jugement de valeur que d’une conviction arrêtée. Si la sieste gagne petit à petit du terrain, c’est en premier lieu parce qu’elle n’est pas aussi chronophage que cela. « Quel est l’impact d’une sieste de 10 ou 15 minutes dans l’environnement professionnel ? Ce n’est pas plus long que 4 ou 5 pauses dans la cour, dans la rue, ou dans la salle de repos. Est-ce que le temps de pause ne peut pas se transformer en temps de sieste ? », s’interroge Fabrice Coudray, directeur chez Robert Half.  D’autant que les bienfaits de la sieste semblent de plus en plus évidents car elle permet d’améliorer la concentration et donc l’efficacité. « La sieste a un impact positif sur le confort », explique Fabrice Coudray. « Aujourd’hui le rythme dans les entreprises, quelles qu’elles soient, est effréné, on est tellement sollicité, on est tellement sur le qui-vive, on est tellement en action permanente, que l’on peut avoir envie de tomber dans un schéma inverse et se dire que quelques minutes de siestes ne pourraient-elles pas contrebalancer cette excitation permanente »,  constate-t-il. En réduisant la fatigue et le stress, la sieste peut contribuer à améliorer la santé des salariés, et ainsi aider à diminuer les arrêts maladie. Un argument qui devrait contribuer à son adoption au sein des entreprises.

 

Baroin : le renouveau à l’UMP

Baroin : le  renouveau à l’UMP

Les français préfèrent Baroin aux autres quadras sans doute pour ses propos équilibrés et plus pertinents que ceux de NKM ou de Lemaire par exemple. Baroin est moins médiatisé que d’autres prétendants du fait de ses prises de potion mesurées mais il apparaît plus charismatique que d’autres. NKM est plombée par son image de bourgeoise, Lemaire auusi charismatique qu’une limande et Bertrand, lui ressemble à un notaire. L’ancien ministre François Baroin est la personnalité qui incarne le mieux le renouveau à l’UMP tant chez les Français dans leur ensemble qu’auprès des sympathisants de droite, selon un sondage IFOP/JDD. Il devance Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire.  La relève, c’est François Baroin. Tel est le choix des Français et des sympathisants UMP quand on leur demande qui incarne le mieux le « renouveau » à l’UMP. Selon un sondage IFOP/JDD, l’ancien ministre de l’Economie (23%) devance Bruno Le Maire (16%) auprès des sympathisants UMP et Nathalie Kosciusko-Morizet (15%). Viennent ensuite Xavier Bertrand (14%) puis Valérie Pécresse (10%), Laurent Wauquiez (8%) et Hervé Mariton (2%), le moins connu de la liste même s’il est candidat déclaré à la présidence de l’UMP. « François Baroin se détache. C’est un chiraquien Sarko-critique devenu davantage Sarko-compatible. Bruno Le Maire, qui se place résolument sur le terrain du renouveau et de la rupture avec les pratiques politiques anciennes, réalise un score intéressant car sa notoriété est moins forte que celle de NKM ou de Xavier Bertrand », estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP.

 

Copé : règlements de comptes et trahison à l’UMP

Copé : règlements de comptes et trahison à l’UMP

Ce sera la grande lessive mardi à l’UMP ou Copé sera bien contraint de trahir ses amis de Bygmalion s’il veut sauver sa peau. La « preuve » est entre les mains de Jean-François Copé depuis vendredi après-midi. Un document interne  d’une page et demie. Il a été remis au patron de l’UMP par sa directrice financière  Fabienne Liadzé. En deux pages, Jean-François Copé dispose de toutes les sorties comptables de l’UMP en lien avec la société de communication Bygmalion et de ses filiales entre le 1er janvier et le 30 juin 2012. Selon le JDD, les vérifications internes à l’UMP confirment l’enquête accablante publiée par Libération. Elle détaille les 70 prestations suspectes commandées à l’UMP pour un montant de « 18 millions et quelque ». « Il n’y a aucun doute en interne que la plupart de ces opérations ont été soit surfacturées soit n’ont carrément pas existé », admet au JDD une source très haut placée dans l’appareil néo-gaulliste. Au siège de l’UMP, les règlements de comptes ont commencé. L’ambiance est lourde en attendant les inévitables perquisitions. Sur le plan politique, la semaine s’annonce très tendue pour Jean-François Copé. Conseillé par Jean-Pierre Raffarin, le maire de Meaux va faire ce qu’il faut « faire pour que la gangrène ne l’atteigne pas » selon l’expression d’un proche. Il devrait annoncer les remplacements de son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux et du directeur général des services de l’UMP Eric Cesari. Le sacrifice de deux fusibles sera-t-il suffisant? Pas certain. Mais les barons de l’UMP – les Juppé, Fillon, Le Maire, Bertrand et les autres – s’observent. Pas pressé de renverser un Copé désormais à la tête d’un parti au bord de la banqueroute et abandonné par un nombre croissant de militants. 20% seulement d’entre eux auraient, selon certaines sources internes, renouvelé leur adhésion.

 

Crash Rio-Paris : « la faute à l’équipage »(experts) …ben voyons !

Crash Rio-Paris : « la faute à l’équipage »(experts) …ben voyons !  

Comme d’habitude pas question de trop mettre en cause l’industrie Airbus, du coup on tape sur léquipage.une habitude lors des crashs. L’accident du vol Rio-Paris d’Air France « aurait pu être évité« , selon les conclusions d’un rapport de contre-expertise dont l’AFP a pris connaissance ce mardi. La catastrophe, qui a coûté la vie à 228 personnes, est due à « une réaction inappropriée de l’équipage après la perte momentanée des indications de vitesse». Les experts affirment que les simulations « ont clairement établi la prédominance des facteurs humains dans les causes de l’accident et dans les facteurs contributifs« , poursuivant, « nous avons aussi déterminé que l’accident aurait pu être évité, et ceci par quelques actions appropriées de l’équipage« . Me Yassine Bouzrou, un des avocats des proches des victimes juge ce rapport « plein de contradictions et d’imprécisions« . « Les experts se contentent de blâmer les pilotes tout en éludant la question centrale des défaillances techniques« . Dans cette contre-expertise, ordonnée par la justice en 2013, les auteurs font une liste de 14 facteurs par ordre d’importance. « L’absence d’analyse structurée de la panne présente« , tout d’abord, « la non compréhension de la situation » et « la répartition des tâches dans le cockpit qui n’a pas été appliquée de manière rigoureuse ».  Les experts mettent également en cause Air France. Il y a eu, selon eux, une « absence de directives claires de la part d’Air France malgré plusieurs cas analogues faisant suite à des givrages des sondes Pitot et donc un retour d’expérience insuffisant ». Ils estiment également que les pilotes n’étaient pas suffisamment formés « dans l’application de la procédure IAS douteuses« , requise lors du givrage des sondes et sur le comportement de l’avion lors de la perte des indications de vitesse.

 

Face à la crise, à l’euro, à la déflation, la BCE bien décidée à ne rien décider

Face à la crise e, à l’euro, à la déflation, la BCE bien décidée à ne rien décider

 

 

Pas d’illusion à avoir la BCE ne va rien décider en mai ce qui constitue un risque important pour l’euro. En effet Drahi s’est surtout satisfait de mots pour engager une politique plus accommandante (à ‘limage de des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, du Japon ou de la Chine). Du coup s’il ne fait rien en mai mécaniquement l’euro va remonter et donc risque de fragiliser la petite reprise constatée en Europe (sauf en France ou la croissance est déjà plombée par le manque de confiance) ; La Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas prendre de mesures monétaires lors de sa prochaine réunion jeudi 8 mai, selon les analystes, malgré des appels à agir contre le risque de déflation en zone euro.  Selon Michael Schubert, économiste chez Commerzbank, l’institution monétaire de Francfort, qui tiendra sa réunion mensuelle délocalisée à Bruxelles, devrait s’en tenir à des propos rassurants et économiser ses forces avant l’actualisation en juin de ses prévisions de croissance et d’inflation. Le mois dernier, son président Mario Draghi avait fermement insisté sur sa détermination à agir si la stabilité des prix venait à vaciller et à menacer la reprise en zone euro, sans pour autant dégainer de nouvelles mesures en ce sens.   »Nous attendons un ton très accommodant de M. Draghi (jeudi) laissant présager de nouvelles décisions en juin », souligne Jennifer McKeown, du cabinet Capital Economics. Ces décisions pourraient prendre la forme d’une baisse de taux, voire de mesures non-conventionnelles comme des rachats d’actifs. Mais « nous doutons que les derniers événements et indicateurs publiés aient été suffisamment significatifs pour garantir plus d’action de la part de la BCE lors de sa réunion de mai », ajoute cette analyste. Selon un chiffre provisoire, l’inflation en zone euro a légèrement rebondi en avril, atteignant 0,7%, renouant ainsi avec son niveau de février après avoir reculé à 0,5% en mars, son plus bas niveau en plus de quatre ans. Ce résultat a toutefois été jugé décevant par les analystes, qui tablaient sur un rebond plus marqué, et reste nettement inférieur à l’objectif de la BCE d’une hausse des prix légèrement en dessous de 2%. « L’inflation d’avril relâche un peu la pression immédiate sur la BCE, mais elle n’altère pas le tableau général d’un risque croissant de déflation en zone euro », synonyme de baisse générale des prix et des salaires, estime-t-on chez Capital Economics. « Le fait de rester inactive dans ce contexte pourrait affecter sa crédibilité », relève Marco Valli, analyste chez UniCredit.  Pour l’heure, son principal taux d’intérêt directeur, baromètre du crédit en zone euro, est à son niveau le plus bas historiquement, 0,25%, et l’institution alimente les banques en liquidités illimités et très bon marché avec l’espoir qu’elles prêtent davantage aux entreprises et ménages et ainsi soutiennent la croissance. La Banque centrale a justifié ces dernières semaines l’absence de nouvelles mesures en répétant ne pas voir se concrétiser le risque de déflation et espère toujours que la croissance en zone euro va continuer de s’affermir dans les mois à venir, ce que plusieurs indicateurs récemment publiés tendent à confirmer, comme la croissance de l’activité privée.  La demande de prêts, dont la faiblesse est considérée comme un obstacles à l’efficacité de la politique monétaire, s’est quant à elle redressée au premier trimestre et devrait progresser très nettement au deuxième, selon l’étude trimestriel du crédit publiée par la BCE.  Si la BCE venait à renforcer son action, « il est très probable que cela inclurait des mesures sur la liquidité », souligne Howard Archer, chef économiste Europe chez IHS, évoquant notamment l’arrêt possible de la stérilisation de ses achats de dette publique. Pour Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis Asset Management, la question sera également de connaître les pensées de Mario Draghi concernant le cours de la monnaie unique européenne, après que l’Italien a laissé entendre ce mois-ci que la BCE était également prête à agir pour lutter contre un euro trop fort. « Ça va commencer à être compliqué pour M. Draghi car il a été très accommodant le mois dernier et si sa communication parait plus fermée que prévu ce mois-ci, il y a un risque attendu sur le taux de change », ajoute Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank.

 

Économies de 50 milliards: vote seulement « consultatif » à l’Assemblée le 29 avril

Économies de 50 milliards: vote seulement « consultatif » à l’Assemblée le 29 avril

 

Un  vote seulement  consultatif de l’Assemblée nationale mardi 29 avril mais qui risque d’^ter cependant houleux.   »Le vote aura lieu le 29 avril » et non pas le 30 comme initialement prévu, a-t-on précisé dans l’entourage du Premier ministre.  Ce programme de stabilité, qui détaillera la stratégie budgétaire de la France pour les années 2015 à 2017 sera d’abord présenté en Conseil des ministres le 23 avril et le même jour à la commission des Finances de l’Assemblée par le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.  Il viendra donc ensuite en séance le 29 avril en vertu de l’article 50-1 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire une « déclaration » suivie d’un débat et éventuellement d’un vote.  Ce programme sera ensuite transmis à la Commission européenne qui devrait formuler environ un mois après des « recommandations » qui devront être théoriquement prises en compte par le gouvernement dans la construction du projet de loi de finances 2015.  Le plan d’économies présenté par Manuel Valls a été fortement critiqué par une partie du groupe socialiste qui s’oppose en particulier au gel jusqu’à octobre 2015 des prestations sociales (hors minimas sociaux).  L’Assemblée n’aura pas la possibilité d’amender ce texte et le vote sera purement consultatif.  Mais il sera regardé dans les faits comme un deuxième vote de confiance à l’égard du gouvernement, trois semaines après la déclaration de politique générale du Premier ministre où déjà onze députés PS s’étaient abstenus.

Valls : très large soutien prévisible à l’assemblée

Valls : très large soutien prévisible à l’assemblée

Après le psychodrame qui a suivi des municipales, finalement Valls va sans doute recevoir un très large soutien (peut-être même historique) du PS mais aussi des écolos, des radiacaux et des communistes. En effet  Fort pour le moment d’une cote de popularité plus de deux fois supérieure à celle de François Hollande (56% contre 27%), selon un sondage LH2 publié lundi, M. Valls promet du « concret », à l’image de discours délivré en 1988 par Michel Rocard. Preuve de l’importance de ce passage obligé pour tout Premier ministre: son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, avait fait naître de premiers doutes dans son camp en livrant le 3 juillet 2012 une prestation sans souffle.  Premier enjeu de ce discours, qui sera lu en même temps au Sénat par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius : détailler le pacte de responsabilité aux entreprises, promis en janvier par François Hollande pour baisser le coût du travail.  Ce pacte sera complété par un autre, dit de « solidarité », destiné à donner un peu de pouvoir d’achat aux Français, via sans doute une baisse des cotisations sur les bas salaires compensée par une suppression de la Prime pour l’emploi (PPE).  M. Valls est aussi attendu, notamment par l’opposition, sur le détail des 50 milliards d’euros d’économies promises d’ici à 2017 sur les budgets de l’État, de la Sécurité sociale et des collectivités.  L’autre enjeu majeur pour M. Valls consiste à rassembler une majorité qui donne de la voix depuis une semaine, entre le refus des écologistes de participer au gouvernement et la pression exercée par une centaine de députés PS en faveur de nouvelles orientations économiques.  M. Valls, qui veut balayer l’idée que son prédécesseur était le seul en mesure de rassembler l’ensemble de la majorité, prend ces ruades au sérieux. Dimanche, il a ainsi reçu à Matignon des députés socialistes qui demandent un nouveau « contrat de confiance » avec le gouvernement, et la fin des politiques « d’austérité » en Europe.  La rencontre semble avoir porté ses fruits. Ces députés – issus de la gauche du parti, proches de Martine Aubry ou membres du courant de la Gauche populaire – voteront sans doute la confiance au gouvernement.   »Ce n’est pas, contrairement à ce que certains veulent faire croire, une motion de défiance », confirme le député PS Jean-Marc Germain, qui faisait partie des parlementaires reçus dimanche avec d’autres comme Laurent Baumel, Pouria Amirshahi ou Christian Paul.  Dans un courrier envoyé lundi aux députés socialistes, leur chef de file Bruno Le Roux a tenté d’apaiser les craintes des plus réticents, en assurant plaider lui aussi pour un « nouvel équilibre », avec notamment le pacte de solidarité. Et dans une interview à Libération, il a mis en garde ceux tentés de ne pas voter la confiance, soulignant qu’ils « ont souvent été élus parce que le président a été élu ».  M. Valls tente aussi d’amadouer les partenaires de la majorité, en particulier les écologistes, dont les responsables parlementaires ont été reçus lundi après-midi.

 

Déficit budget ; stable en janvier grâce à l’augmentation de l’impôt sur le revenu

Déficit budget ; stable en janvier grâce à l’augmentation de  l’impôt sur le revenu

 

 

Le déficit du budget de l’Etat français s’est légèrement contracté à 12,7 milliards d’euros en janvier, contre 12,8 milliards pour le même mois de 2013, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Dans un communiqué, le ministère indique que ce montant inclut 1,3 milliard d’euros de décaissement au titre du nouveau programme « d’investissement d’avenir ». Au 31 janvier, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 32,6 milliards d’euros, contre 32,1 milliards un an plus tôt. Elles sont donc en retrait de 0,8 milliard hors investissement d’avenir.  Les recettes s’élèvent dans le même temps à 23,2 milliards, contre 21,9 milliards en janvier 2013. Les seules recettes fiscales nettes augmentent de 5,4% grâce à un bond de 18% des rentrées d’impôt sur le revenu alors que celles d’impôt sur les sociétés ont reculé de 18,9%. Les recettes de TVA, dont les taux ont augmenté au 1er janvier, progressent de 2,9% à 14,8 milliards. Le ministère du Budget souligne que l’évolution positive des recettes est « encore peu significative en ce tout début de gestion » alors que celle des dépenses est conforme, selon lui, aux prévisions de la loi de finances. Celle-ci prévoit un déficit de 82,6 milliards d’euros, y compris 11 milliards au titre des investissements d’avenir, contre 74,9 milliards en 2013.

 

Le « nouveau modèle français » à l’allemande ?

Le « nouveau modèle français » à l’allemande ?

 

Pour Ayrault, c’est fait la France a choisi le modèle allemand, c’est le tournant social démocrate à l’allemande. Il y a pourtant encore du chemin à parcourir car le modèle français est encore très étatisé et les syndicats français demeurent à la fois très divisés et surtout peu représentatifs. Surtout les réformes structurelles sont loin d’être à la hauteur de l’enjeu. Avec le pacte de responsabilité, François Hollande, social-démocrate désormais assumé, voudrait cependant  rapprocher la France du modèle allemand en faisant du dialogue social une des pierres angulaires de sa politique économique. Après la réforme du marché du travail et celle de la formation professionnelle, un accord entre le patronat et les syndicats réformistes sur ce pacte, dont les jalons ont été posés mercredi, validerait sa stratégie de délégation aux « corps intermédiaires » décriés par Nicolas Sarkozy.   »Nous avons fait vivre le dialogue social », a dit jeudi sur RMC et BFMTV Jean-Marc Ayrault, qui a pris comme exemple l’Autriche, où des relations sociales pragmatiques sont selon lui à l’origine du quasi plein emploi. « C’est cela mon objectif, c’est d’arriver au même résultat », a expliqué le Premier ministre, qui a revendiqué un premier succès sur le front de l’emploi avec la baisse du chômage au quatrième trimestre 2013 au sens du Bureau international du travail (BIT). En réalité, le chômage a encore progressé en 2013.  Si l’accord sur le pacte de responsabilité permet au gouvernement d’éviter que la baisse du coût du travail apparaisse comme un chèque en blanc au patronat, il conforte aussi le virage social-démocrate du président.

Formation professionnelle : la reforme bâclée à l’assemblée nationale

Formation professionnelle : la reforme bâclée à l’assemblée nationale

 

La grande réforme de la formation permanente finit en eau de boudin, elle devait être un des instruments privilégiés pour lutter contre le chômage. En faiat sur les 30 milliards annuels environ, 3% au lieu de 2% seront consacrés aux chômeurs. Une véritable mascarade qui permet en faiat de pérenniser le détournement des fons aux profits d’innombrables structures qui se gavent de ces crédits.   Le vote interviendra vendredi sur ce texte qui, pour l’essentiel, retranscrit l’accord conclu le 14 décembre entre les syndicats, sauf la CGT, et le patronat, excepté la CGPME. Le projet de loi sera ensuite examiné dès le 18 février par le Sénat.  Le ministre du Travail Michel Sapin souhaite en effet une adoption définitive avant la pause parlementaire de mars (pour les élections municipales) d’une réforme qui, a-t-il dit mercredi, « refonde la formation professionnelle, peut-être pour 40 ans à nouveau », comme cela avait été le cas de la loi fondatrice de 1971. Il s’agit de réorienter les moyens de la formation professionnelle (une trentaine de milliards d’euros dont la moitié venant des entreprises) vers ceux qui en ont le plus besoin, en priorité les chômeurs.  La clef de voûte de la réforme est l’instauration, au 1er janvier 2015, d’un compte personnel de formation (CPF) qui remplacera l’actuel droit individuel à la formation (DIF) et s’en différencie sur deux points essentiels: il ne concerne pas que les salariés du privé, mais également les chômeurs, et peut-être à terme les indépendants et les fonctionnaires, et pourra être alimenté jusqu’à 150 heures (en huit ans) contre 120 heures pour le DIF.  Le CPF rencontre un large consensus à l’Assemblée, même si certains, comme les écologistes et le Front de gauche, s’interrogent sur les moyens qui seront accordés au dispositif, notamment pour que les chômeurs y aient vraiment accès. L’UMP, par la voix d’Isabelle Callenec, s’est aussi inquiétée « de l’adéquation de ces formations avec les besoins réels des entreprises », et « de l’absentéisme » de certains chômeurs en formation.  L’octroi de pouvoirs accrus aux régions en matière de formation et d’apprentissage suscite plus de critiques. Gérard Cherpion (UMP) craint « un marché de dupes » du fait du « désengagement financier » de l’Etat, une inquiétude partagée par le Front de gauche.  Autre volet du projet, la réforme de l’inspection du travail suscite un tir croisé, pour des raisons opposées, à droite et à gauche. Pour Mme Callenec, le droit qu’auront les inspecteurs d’infliger directement des amendes aux entreprises est « aux antipodes des annonces du président de la République qui prétend vouloir rétablir la confiance avec les entreprises ».  Pour sa part, le Front de gauche, et dans une moindre mesure les écologistes, relaient les protestations d’inspecteurs et contrôleurs du travail qui voient une atteinte à leur indépendance dans leur regroupement en « unités de contrôle », devant rendre compte à un responsable désigné parmi eux.  De ce fait l’UMP votera contre le texte, tandis que l’UDI est partagée entre abstention et vote favorable.  Le Front de gauche votera vraisemblablement aussi contre le texte.  Quant aux écologistes, ils choisiront entre l’abstention et le vote pour au vu du sort réservé à leurs amendements, en particulier sur un rôle encore plus important des régions, la situation des chômeurs et la formation à « la transition écologique », a dit mercredi Christophe Cavard, leur porte-parole dans le débat.  Les socialistes, en particulier par la voix du rapporteur du texte, Jean-Patrick Gille, vont ainsi être parfois les seuls à défendre totalement le projet.  Par ailleurs, les contrats de génération vont s’inviter dans la discussion, le gouvernement ayant annoncé mardi qu’il déposerait un amendement facilitant l’accès des entreprises moyennes (entre 50 et 300 salariés) aux aides de l’Etat, mais leur imposant des pénalités en l’absence, d’ici la fin de l’année, d’accord social (au niveau de la branche ou à défaut de l’entreprise) ou de plan sur l’emploi des jeunes et des seniors.  Enfin, le texte vise aussi l’instauration d’un nouveau mécanisme de financement des organisations syndicales et patronales basé sur une contribution des entreprises et de l’Etat, déconnecté de l’argent de la formation professionnelle. Il prévoit également un meilleur contrôle financier des comités d’entreprise.

 

Emploi : à l’équilibre en zone euro sauf en France

Emploi : à l’équilibre en zone euro sauf en France

 

La sous-composante de l’emploi dans la zone euro s’est, pour la première fois en deux ans, établie à 50 en décembre, ce qui signifie que le solde net entre licenciements et embauches est à l’équilibre après 24 mois de suppressions de postes. Autre élément plutôt favorable pour l’avenir : les nouvelles commandes ont enregistré leur rythme de croissance le plus soutenu depuis juin 2011. L’Allemagne, première puissance économique de la zone euro, a vu son secteur privé enregistrer en décembre un huitième mois consécutif de croissance, malgré un ralentissement marqué dans le domaine des services. En dehors de la zone euro, le secteur des services en Grande-Bretagne a subi une légère décélération de sa croissance mais l’économie britannique reste bien partie pour enregistrer en 2013 sa meilleure année depuis 2007. En revanche, même si elle est moins marquée qu’initialement prévu, la contraction de l’activité du secteur privé français s’est poursuivie le mois dernier. L’indice PMI composite s’est ainsi replié à 47,3 après 48,0 en novembre. « La détérioration de la conjoncture se poursuit dans le secteur des services français, l’activité enregistrant en décembre sa plus forte baisse mensuelle depuis six mois » souligne Jack Kennedy, économiste chez Markit. En Italie, le secteur des services s’est contracté pour le deuxième mois de suite en décembre, ce qui suggère que la troisième puissance économique de la zone euro continue d’éprouver des difficultés à s’extirper de sa pire récession depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. L’économie italienne n’a plus connu de croissance depuis la mi-2011. Au troisième trimestre 2013, le produit intérieur brut (PIB) est resté inchangé. La plupart des analystes anticipent une modeste hausse du PIB italien sur les trois derniers mois de l’année mais selon Phil Smith, économiste chez Markit, la sous-performance des services annule les effets de l’amélioration constatée dans le secteur manufacturier.

Chômage : les freins à l’emploi

Chômage : les freins à l’emploi

 

Les freins à l’emploi sont nombreux : absence de visibilité fiscale, dégradation des marges, coût social du travail, conjoncture déprimée mais aussi formalités administratives trop complexes notamment « la peur du 50ème salarié ». Car à partir de là, les obligations légales se multiplient. Par exemple: jusqu’à 49 salariés, l’entreprise doit procéder à l’élection de deux délégués du personnel. Changement de monde à partir de 50 salariés: elle doit alors procéder à l’élection d’un comité d’entreprise, avec trois représentants et leurs suppléants. A cela s’ajoute l’élection d’un CHSCT, un organe chargé des questions d’hygiène et de sécurité, qui doit se réunir tous les trimestres. Autre exemple: jusqu’à 49 salariés, la direction doit informer les délégués du bilan annuel des heures supplémentaires. A partir de 50, elle doit en plus engager une négociation annuelle sur les salaires, mettre en place un accord sur l’égalité hommes-femmes, la prévoyance, la mutuelle santé ou encore les seniors. Si les patrons de PME ne sont pas contre ces négociations, ils redoutent leur coût, et le temps qu’il faut y consacrer. Du coup, ils sont nombreux à faire le dos rond pour rester à 49 salariés.  « Quand une entreprise dépasse le seuil de 50 salariés, elle ramasse une série de 30 obligations complémentaires à assumer », a affirmé Jérôme Dedeyan, président de Debory Eres au micro de BFM Business. « Certaines de ces obligations sont excellentes, comme le fait de mettre en place une représentation du personnel. Mais d’autres sont exclusivement administratives et extrêmement lourdes. » « Par exemple, le paiement 10 jours à l’avance des cotisations Ursaf, ou un nombre incroyable d’obligations déclaratives supplémentaires », a-t-il précisé. « Ces obligations gagneraient à être repoussées, par exemple, au seuil de la PME européenne, à savoir 250 salariés. Car lorsque l’on dépasse le seuil de 50 salariés, il faut quasiment se payer un DRH à mi-temps, et assumer un coût supplémentaire à cause de ces obligations. » Même son de cloche chez Yann Trichard, patron de PME et délégué national du Cercle des jeunes dirigeants (CJD): « il est vrai que ce seuil est vraiment problématique, car il n’est pas du tout évident pour les entreprises de 50 personnes d’être structurées, surtout en période de crise, pour pouvoir passer ce seuil ».

 

Municipales Paris : rififi à l’UMP avec Beigbeder

Municipales Paris : rififi à l’UMP avec Beigbeder

L’homme d’affaires Charles Beigbeder l’a annoncé samedi sur BFM-TV.  »Puisqu’on a une liste de Nathalie (Kosciusko-Morizet, ndlr) qui se déporte un peu vers le centre avec son alliance avec le Modem, on va occuper l’espace entre le FN qui en effet grignote des parts de marché – c’est très dangereux – et Nathalie Kosciusko-Morizet, et ceci nous permettra au second tour de faire un rassemblement plus large pour battre (Anne) Hidalgo », maire-adjointe de Paris et candidate socialiste, a-t-il expliqué. Avec la liste menée par Nathalie Kosciusko-Morizet « évidemment il y a beaucoup de mécontents, mais il y a aussi une ligne politique qui ne représente pas toutes les sensibilités de la droite et du centre à Paris », a-t-il estimé. A la question « vous allez présenter une liste dissidente? », Charles Beigbeder a répondu : « dissidente si vous voulez, mais libre et indépendante ».  »On est en train de s’organiser avec un certain nombre de Parisiens qui veulent s’engager, des membres de la société civile qui ne sont pas forcément des professionnels de la politique et puis aussi des politiques (…), on annoncera tout ça le 7 janvier », a-t-il ajouté. Charles Beigbeder avait déclaré mardi au JDD.fr, après son éviction, que NKM avait « perdu », victime du « retour de la vieille garde de la droite parisienne ». « Elle est méprisante, elle n’écoute personne », avait-il également ajouté. « Pas mal de personnes m’ont félicité d’avoir dit tout haut ce qui se disait tout bas depuis des mois », s’est félicité deux jours plus tard l’homme d’affaires, interrogé par l’Opinion. « C’est clair que j’étais un peu furieux mardi, peut-être que certains de mes mots ont dépassé ma pensée », s’est-il repris samedi. « Ce que je veux c’est battre la gauche », a-t-il répété. Samedi, Charles Beigbeder a annoncé sur Twitter qu’il se mettait « en retrait de l’UMP », après une discussion avec Jean-François Copé qui lui a indiqué « qu’il désapprouvait (s)a démarche » de dissidence.

 

Peillon : retour des cours de morale à l’école en 2015

Peillon : retour des cours de morale  à l’école en 2015

 

Peillon a rais on de revitaliser l’instruction civique à l’école, il y en a grand besoin ; problème cependant son annonce risque d’être plombée par le discrédit moral qui affecte actuellement le gouvernement. La « morale laïque » sera donc  programmée dès la rentrée 2015, a confirmé le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon ce lundi 22 avril. Objectif : réintroduire l’enseignement des valeurs républicaines à l’école. Ce projet est largement soutenu par les Français puisqu’il recueille 91% d’opinions favorables, d’après un sondage IFOP pour Dimanche Ouest-France.   Pour l’instant, le contenu des cours n’a pas été dévoilé. Il sera défini par une mission composée de l’historien Alain Bergounioux, du conseiller d’Etat Rémy Schwartz et de l’universitaire Laurence Loeffel.   »Enseigner et faire partager les valeurs de la République est une des missions qui incombe à l’école », souligne le ministre de l’Éducation nationale dans sa lettre de mission.   Actuellement, « l’instruction morale et civique à l’école primaire, l’éducation civique au collège et l’éducation civique, juridique et sociale au lycée, y concourent tout particulièrement », explique-t-il, regrettant que « cet enseignement manque cependant de continuité et de lisibilité quant à ses finalités« . D’où la nécessité, selon le ministre, d’ajouter ces cours de « morale laïque » aux programmes scolaires.  Si le contenu précis des cours n’a pas encore été dévoilé, Vincent Peillon en a déjà tracé les contours. Dans une interview au journal Le Monde, il explique que « ‘la morale laïque’ est un ensemble de connaissances et de réflexions sur les valeurs, les principes et les règles qui permettent, dans la République, de vivre ensemble selon notre idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ».  L’objectif est clair : préparer les élèves à la « mise en pratique de ces valeurs et de ces règles. »

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