Archive pour le Tag 'à cause'

Abeilles ; hécatombe à cause des pesticides

Abeilles ; hécatombe à cause des pesticides

 

Le massacre des abeilles continue, le résultat essentiellement d’un usage abusif de pesticides.  Le plan Ecophyto 2018 du Grenelle de l’environnement, censé diminuer de 50 % la consommation de pesticides des agriculteurs français d’ici 2018, est pour le moment un échec. L e marché des pesticides a augmenté en volume et en chiffre d’affaires.  La France détient le record d’utilisation de pesticides en Europe. Le système agricole français semble hermétique au mesures annoncées dans le cadre du Grenelle de l’environnement : diminuer de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires à l’horizon 2018 et augmenter la part d’agriculture biologique dans la surface agricole nationale à 6 %. C’est au contraire une hausse de 1,3 % des pesticides en volume, pour une augmentation de chiffre d’affaires de 5 %, soit 1,9 milliard d’euros par an pour les géants de l’agrochimie, qui est constatée par l’association Générations Futures. « Cette hausse pointe surtout le manque total de volonté politique de pousser en profondeur un changement du système agricole qui conduit à l’immobilisme, à la reprise en main très nette de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA) – et de ses représentants- et donc à un échec, à ce jour, du plan Ecophyto » souligne l’association. C’est historique. 15.000 tonnes de miel en 2013, c’est la récolte la plus faible jamais connue en France. En 20 ans, elle a chuté de moitié. En 1995, la France était autosuffisante en miel ; aujourd’hui, il faut importer les deux-tiers de notre consommation. Des produits venus d’Europe, d’Argentine et surtout de Chine. Problème, on ne sait pas exactement ce qu’il  y a dedans. Les Chinois peuvent rajouter du sucre ou d’autres choses. Il y a des contrôles, mais on ne peut pas analyser chaque pot. S’il y a moins de miel, c’est que l’hécatombe dans les ruches se poursuit. Il n’y aurait pas une, mais plusieurs causes. D’abord, les abeilles ont faim à cause des grandes cultures : un champ de maïs immense sans aucune autre fleur, ce n’est pas du tout équilibré. Elles sont aussi parfois victimes d’un parasite. Et puis, il y surtout  les pesticides.  Ce mardi 11 février à Paris, un apiculteur de la région Rhône-Alpes va venir expliquer comment il a perdu 100% de ses abeilles l’an dernier, à cause selon lui d’un nouveau produit chimique utilisé sur les arbres fruitiers de son voisin. Pourtant, il a bien été décidé un plan de réduction des pesticides lors du grenelle l’environnement, il y a six ans. Il ne sera appliqué qu’en 2018. Les apiculteurs demandent au gouvernement d’aller plus vite et interpellent aussi les agriculteurs, car ils ont besoin des abeilles pour polliniser les cultures – leur production de fruits ou de tournesol risque de baisser.

Unedic : vers une réformette à cause des élections

Unedic : vers une réformette à cause des élections

Finalemenet, il est probable qu’on ne touchera pas grand chose au régime de l’assurance chômage (Unedic). Hollande a d’ailleurs précisé dans sa conférence de presse qu’il ne fallait diminuer les prestations tout en bottant en touche sur la réforme qu’il a renvoyée à la discussion patrons-syndicats ; une raison, la proximité des élections municipales et européennes. Ne pas donc trop mécontenter l’électorat. En outre il faut déjà faire avaler le pacte de responsabilité  aux syndicats, cela fait beaucoup en peu de temps. La vraie réforme, elle,  sera discutée sans doute en 2015 ou 2016 car en attendant le déficit va courir, 22 milliards d’endettement à la fin de l’année. Syndicats et patronat s’attellent ce vendredi 17 janvier à la refonte du système d’indemnisation du chômage. Ils ont deux mois pour trouver un moyen de mettre fin au déficit abyssal de l’Unedic, l’organisme qui gère l’Assurance chômage. Ses dettes s’élèvent à presque 18 milliards d’euro, et si rien ne bouge, l’an prochain, la facture s’alourdira de 4 milliards.  L’équation est compliquée puisque le nombre de chômeurs est au plus haut, avec 2,3 millions de personnes indemnisées. Et l’Unédic table même sur une poursuite de la hausse (+0,8%) en 2014 qui devrait ainsi atteindre les 11%. Et pourtant, même si la situation est critique, il ne devrait pas se passer grand-chose dans cette négociation, aucune grande réforme n’est attendue.  Du côté du Medef, on demande officiellement une remise à plat des règles mais en coulisses, on reconnaît que cela va être très difficile de faire la révolution. Même son de cloche à la CGPME, où l’on explique que le nombre de chômeurs est trop élevé, ce n’est pas le bon moment. Il va falloir trouver des ajustements à la marge pour mieux inciter au retour à l’emploi mais sans toucher au montant des indemnités. Un casus belli pour quasiment tous les syndicats. Une négociation qui semble donc d’ores et déjà verrouillée, d’autant que la CGT est toujours en proie à des conflits internes. La CFDT, jusqu’ici soutien indéfectible du gouvernement, peut difficilement faire plus. Comme l’explique une habituée des négociations sociales, en ce moment on demande beaucoup au syndicat. Son numéro un Laurent Berger a d’ores et déjà prévenu qu’il s’opposerait à toute « réduction » ou « dégressivité » des allocations chômage, souhaitées par le patronat. Et pour couronner le tout, les discussions doivent aboutir en mars, au moment des élections municipales. Un moment politique peu propice aux réformes d’ampleur.

 

Consommation des ménages : légère hausse en novembre à cause du froid

Consommation des ménages : légère hausse en novembre à cause du froid

Une petite hausse pas très significative, pas suffisante en tout ca pour redresser la croissance Selon l’Insee, ce 24 décembre, les dépenses en biens et en énergie des Français ont augmenté de 1,4% au mois de novembre, après une baisse de 0,2% en octobre, révisée à 0,1% ce mardi.   L’augmentation des dépenses en énergie est la première responsable de cette hausse, précise l’institut. Elles ont cru de 7,5% le mois dernier, du fait de températures inférieures aux normales saisonnières. Les dépenses en carburant, elles, diminuent.  Les dépenses en biens fabriqués continuent également leur progression entamée en juin. Hors biens durables tels que des automobiles ou des équipements pour la maison, les ménages ont acheté davantage de vêtements et cuirs, principal facteur de hausse ave +0,5%.  En revanche, la consommation de produits alimentaire se tasse de 0,6% en novembre, après une progression de 1,5% en octobre. La baisse des ventes de tabac l’explique en partie.  L’institut de la statistique publie également ses statistiques sur la conjoncture au troisième trimestre. L’acquis de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2014 reste estimé à +0,1 %, en dépit d’un repli sur le trimestre, de 0,1%. Au deuxième trimestre, il avait progressé de 0,6%.  Les exportations ont recommencé à chuter, de 1,3% après avoir augmenté de 1,9% le trimestre précédent, alors que la progression des importations décélère légèrement, à +0,9% après +1,5%. Si bien que ni le commerce extérieur, ni la consommation des ménages, revue à +0,1%, ne participent à la croissance.  Le pouvoir d’achat des ménages s’est par ailleurs infléchi au troisième trimestre 2013, notamment en raison de la baisse des salaires dans les entreprises et de la hausse des impôts.

Pétrole : hausse à cause de la Syrie

Pétrole : hausse à cause de  la Syrie

Les cours du pétrole s’affichaient en hausse jeudi matin en Asie, au lendemain d’une nouvelle étape franchie au Congrès américain pour la concrétisation de frappes militaires contre la Syrie, projet porté par le président Barack Obama. Lors des échanges matinaux, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre gagnait 30 cents US à 107,53 USD. Le Brent de la mer du Nord à échéance octobre prenait 19 cents à 115,10 USD. Mercredi, le gouvernement américain a passé une première étape en vue de concrétiser son éventuelle opération militaire: la commission des Affaires étrangères du Sénat a approuvé de justesse –par dix voix contre sept– une résolution autorisant M. Obama à déclencher une intervention « limitée » contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, d’une durée maximale de 60 jours avec la possibilité de la prolonger à 90 jours, sans troupes au sol. La Maison Blanche s’est réjouie d’un vote qui « permettra(it) de défendre les intérêts de sécurité nationale des Etats-Unis, en affaiblissant les capacités d’Assad à utiliser des armes chimiques et en dissuadant le recours à ces armes à l’avenir ». Ce soutien en provenance de membres du Congrès accroît la probabilité d’une action militaire américaine, a noté Teoh Say Hwa, du cabinet de consultants Phillip Futures à Singapour. Cela accroît aussi les craintes d’ »une contagion des troubles à la région du Moyen-Orient, qui produit un tiers du brut mondial, et de perturbations dans les approvisionnements », a-t-elle ajouté. Chua Hak Bin, économiste à la Bank of America Merrill Lynch à Singapour, souligne que ce regain de tension sur les cours du brut tombe « à un mauvais moment, alors que plusieurs pays asiatiques, notamment l’Inde et l’Indonésie, sont confrontés à une inflation élevée, de larges programmes qui subventionnent le carburant (financés par l’Etat) et un déficit croissant de leur balance pétrolière ». La veille, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre avait lâché 1,31 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à 107,23 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance, coté sur l’Intercontinental Exchange (ICE), avait cédé 77 cents pour finir à 114,91 dollars.

Cigarettes : baisse des rentrées fiscales à cause des hausses

Cigarettes : baisse des rentrées fiscales à cause des hausses

 

On change d’objectif pour les cigarettes ; avant c’était objectif santé donc augmentation des taxes. Comme les recettes discales baissent, les hausses d’octobre sont annulées, c’est l’objectif fiscalité ; Du coup on n’entend plus Touraine sur la question mais le Ministre du budget. !  Le gouvernement vient de faire un joli cadeau aux buralistes et aux cigarettiers, qui s’attendaient à devoir augmenter d’au moins 20 centimes leurs prix à compter du 1er octobre. Non seulement la hausse d’octobre est une tradition depuis plusieurs années, mais Marisol Touraine, la ministre de la Santé, l’avait promise au début de l’été.  Son collègue en charge du Budget, Bernard Cazeneuve, a créé la surprise vendredi en fin de journée en publiant un communiqué annonçant qu’il allait homologuer dans les prochains jours les prix du tabac manufacturé pour le dernier trimestre 2013. Ils n’augmenteront pas par rapport aux prix actuels. Vu de Bercy, cette absence de hausse est dictée par des impératifs financiers pour les caisses de l’État. Depuis le début de l’année, les ventes de cigarettes ont en effet baissé de près de 8 % ; c’est la conséquence de la hausse de prix intervenue en octobre 2012 (+ 40 centimes par paquet). La baisse est même si forte que, sur le premier semestre, les revenus liés au tabac ont baissé, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps. Et s’ils stagnent depuis deux mois, c’est uniquement grâce à la nouvelle hausse intervenue début juillet (+ 20 centimes). Privilégiant l’impératif budgétaire sur l’impératif de santé publique, Bercy a renoncé à augmenter le minimum de perception, ce qui aurait obligé les fabricants à relever leurs tarifs. Il ne s’agit toutefois que d’une pause. Les prix du tabac augmenteront significativement en janvier, avec la hausse de la TVA. Marisol Touraine tiendra sa revanche sur Bernard Cazeneuve et les cigarettiers.

 

Miel : production française divisée par deux à cause de pesticides et importations frauduleuses

Miel : production française divisée par deux à cause de pesticides et importations frauduleuses

 

. A l’origine de la fraude, du miel importé de Chine, mais aussi d’Europe de l’Est, ré-étiqueté entre autres « origine France », à son entrée sur le territoire. « Les miels qui ont subi des adultérations et de qualité douteuse viennent essentiellement d’Asie, de Chine en particulier. Le phénomène concerne aussi les miels d’acacia de Hongrie, Bulgarie, Roumanie ou encore de Pologne », précise le porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), Henri Clément. Avec 300.000 tonnes produites par an, la Chine est aujourd’hui le premier producteur de miel au monde. Selon l’Unaf, la hausse des importations de miel, encouragée par une baisse forcée de la production hexagonale, en grande partie due à l’utilisation d’insecticides entraînant la mort de plus de 300.000 colonies d’abeilles par an, favorise la fraude. « En 15 ans, la production de miel en France a été divisée par deux, notamment à cause des pesticides, tandis que les importations, elles, ont été multipliées par trois », souligne Henri Clément. En 1995, la France produisait 33.000 tonnes de miel par an contre 16.000 en 2012, et elle importait 7.000 tonnes contre 26.000 tonnes l’année dernière. « L’Allemagne est ’la plaque tournante’ du miel. Certains produits chinois arrivent par le port de Hambourg, qui centralise le négoce du miel, et en repartent étiquetés français ou espagnols ! » regrette Henri Clément. Pour les spécialistes, la supercherie est détectable grâce aux traces de pollens présents dans le miel. « Ce pot par exemple est étiqueté ’origine UE’, or on y trouve des traces de pollen de théier : ce produit a donc très certainement été produit en Asie », affirme Paul Schweitzer, après analyse pollinique au microscope. La fraude ne concerne pas seulement l’origine du miel, mais aussi sa composition. Selon les analystes du Cetam, certains produits vendus comme du miel sont en fait fabriqués grâce des ajouts de sirop de sucre. « La législation limite la quantité de sucre dans le miel, mais elle se base sur la quantité de saccharose contenu dans le produit alors qu’aujourd’hui, la plupart des sucres sont composés de maltose », explique Paul Schweitzer. Un décret de 2003 prévoit en effet qu’un miel commercialisé ne doit pas contenir plus de 5% de saccharose, glucose ou fructose, du sucre naturel tiré de la canne à sucre ou de la betterave. Or, cette mesure ne limite pas les quantités de sucres industriels, fabriqués à base d’amidon de céréales et principalement du maïs (maltose). « Au kilo, le miel peut être vendu entre 1,50 euros et jusqu’à 10 euros, selon que c’est du miel toutes fleurs ou du miel par exemple d’oranger. Cela peut donc devenir très avantageux de transformer son origine ou d’en remplacer une partie par un mélange d’eau et de sucre », conclut Paul Schweitzer. Selon l’Unaf, les Français consomment en moyenne 40.000 tonnes de miel par an, soit 600 grammes par an et par habitant, plus que la production annuelle des apiculteurs français. Le Centre d’études techniques apicoles de Moselle, conventionné par FranceAgriMer (ministère de l’Agriculture), analyse environ 3.000 types de miels différents par an.

 

Moral des ménages avril : en berne à cause du chômage

Moral des ménages avril : en berne à cause du chômage

 

Le moral des ménages français est resté très bas en avril, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  L’indicateur qui synthétise leur confiance s’est établi à 84 points, stable par rapport à mars et donc toujours loin de sa moyenne (100) sur ces 25 dernières années.  Mais au-delà, c’est l’opinion des ménages sur leur pouvoir d’achat dans les douze prochains mois qui se dégrade encore (-1 point, à -62) après avoir déjà atteint un minimum historique en mars (-61).   »Cela traduit un niveau de confiance qui est faible, une anticipation d’appauvrissement », commente pour l’AFP Michel Martinez, économiste à la Société générale. Citant la « hausse des prélèvements obligatoires » et l’ »augmentation rapide du chômage », il rappelle que « cela se traduit concrètement par des pertes de pouvoir d’achat ».   »On ne voit pas pourquoi le moral des ménages s’améliorerait », tranche Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques.   »Le chômage continue à augmenter (…) et les perspectives, en tout cas sur la prochaine année, ne sont pas bonnes », détaille-t-il, rappelant que le gouvernement lui-même tablait « sur une hypothèse optimiste » de 0,1% de croissance en 2013.   »Et en plus, on nous dit qu’il va falloir faire des efforts pour réduire les déficits, c’est-à-dire soit des augmentations d’impôts soit des baisses de dépenses publiques », ajoute cet économiste. « Il n’y a pas beaucoup de raisons d’être optimiste », reconnaît-il.  Comme c’est souvent le cas en France, dans ce climat de morosité ambiante, les ménages semblent toutefois ne pas avoir complètement renoncé à consommer. Ils sont en effet légèrement plus nombreux qu’en mars à estimer opportun d’effectuer maintenant des achats importants.  Selon la même tendance, ils envisagent moins qu’en mars de privilégier l’épargne dans la conduite de leur budget (-4 points sur un mois).  Si les Français se montrent un tout petit peu moins pessimistes sur l’évolution du marché de l’emploi en avril (-2 par rapport à mars), ils continuent néanmoins massivement d’anticiper une augmentation du chômage, avec un indicateur de 76 à comparer à une moyenne de 32 sur 25 ans.  Pour Michel Martinez, « on voit bien qu’il y a un décalage entre la perception de la situation courante et la perception de la situation future ». « Cela traduit deux choses: une réalité et un climat de manque de confiance, ou de défiance, pour reprendre le mot qui figurait dans le débat de la présidentielle il y a un an », estime-t-il.  Il recommande au gouvernement d’expliquer davantage ses projets et d’accélérer les prises de décisions. « C’est toute la difficulté d’une politique de communication que de restaurer la confiance et de dire +mais non ça va s’arrêter parce que j’ai trouvé des solutions+ », commente-t-il.  Pour M. Heyer également, le pessimisme des ménages s’explique par la difficulté du gouvernement à leur donner de la visibilité sur l’avenir alors que lui-même semble sonné par une conjoncture récessive qu’il n’avait pas prévu et qui annihile l’effet de nombre de ses réformes.   »On ne nous dit pas que c’est un mauvais moment à passer et que ça ira mieux dans six ou douze mois », remarque l’économiste. « On nous dit: +il y aura de l’austérité jusqu’à la fin du quinquennat+ », afin de ramener le déficit le plus proche possible de zéro, regrette-t-il.

 

Cohn-Bendit : le rejet de l’Europe à cause de Merkel

Cohn-Bendit : le rejet de l’Europe à cause de Merkel

Qualifiez-vous Berlusconi et Grillo de « clowns » comme l’a fait le rival SPD d’Angela Merkel, Peer Steinbrück?

Steinbrück est un idiot. Quand on veut devenir chancelier, on ne peut pas tenir ce genre de propos juste avant de rencontrer le président de la République italienne. C’est crétin et irresponsable. Tous les Italiens ne sont pas des clowns et le problème ce n’est ni Grillo ni Berlusconi. C’est de savoir pourquoi une majorité d’Italiens se retrouvent en eux. La grande critique que je formule à l’encontre de Mme Merkel, c’est qu’elle pense que sa politique est la seule possible et que ce faisant, elle place l’Allemagne dans une position hégémonique qui suscite un rejet de l’Europe. Cette politique intransigeante face à l’Europe est payante pour elle mais, en dehors de l’Allemagne, c’est une vision très énervante et très nationale de l’Europe. À laquelle les peuples disent non avec ce qu’ils ont sous la main. Si après le sommet sur le budget, Mario Monti et François Hollande avaient refusé ce budget en disant l’Europe a besoin d’autre chose, je suis sûr que le résultat des élections italiennes aurait été différent.

La montée des populismes en Europe serait donc due au rejet de l’Europe?

Les sociétés en crise ne voient pas la valeur ajoutée de l’Europe mais au contraire pointent sa responsabilité dans la dégradation économique de leur pays. Ce qui n’est pas exact, la réalité est bien plus complexe mais l’Europe ne sait pas offrir autre chose. Cela dit, trouvez-vous que la Grande-Bretagne, qui n’a pas adopté l’euro, se porte bien? En Suède, autre pays qui a conservé sa devise, l’écart entre les riches et les pauvres ne fait qu’augmenter. La seule réponse des autorités, c’est le renforcement des inégalités et des injustices sociales. Une politique dont on voit la traduction dans les urnes.

Marine Le Pen estime que le résultat des élections italiennes est « assez enthousiasmant pour les élections européennes »

Oui, c’est un vrai danger. On risque d’avoir au Parlement européen une majorité d’eurosceptiques. La crise, l’immigration non légale, les Roms, les scandales alimentaires… « Tout est de la faute de l’Europe », entend-on dire. Mais ce sont les gouvernements nationaux qui ont refusé une plus grande traçabilité des produits alimentaires… Imaginons, je dis bien imaginons – nous avons tous des rêves morbides –, Mme Le Pen présidente. Que fait-elle au sujet de la viande de cheval et de Spanghero? Que fait-elle pour sauver Peugeot? Oblige-t-elle les Français à rouler français? Ce genre de politique, on sait que ça ne fonctionne pas mais les gens se laissent aller. Parce qu’ils n’en peuvent plus et que les politiques ne font preuve ni d’audace ni d’imagination. Il faut tirer la sonnette d’alarme. L’Europe doit changer de politique! ( interview JDD)

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

http://chansontroisiemeage.unblog.fr/

Transport routier : 20 000 emplois en moins en 2012, autant en 2013 à cause de l’écotaxe

Transport routier : 20 000 emplois en moins en 2012, autant en 2013 à cause de l’écotaxe

 

Le  secteur est à nouveau rattrapé par la crise. Et l’hécatombe a commencé dès 2012 : le nombre de faillites de transporteurs routiers a augmenté de 10%, selon Jean-Paul Deneuville, délégué général de la fédération nationale des transports routiers, interrogé au micro d’Europe 1. Du côté des salariés, ces faillites ont entraîné une vraie saignée : 20.000 postes ont été supprimés au cours de l’année écoulée. « C’est beaucoup plus que des plans sociaux annoncés, et ils sont tout aussi cruels, même s’ils sont disséminés », fait remarquer Jean-Paul Deneuville.  Plusieurs facteurs sont à l’origine des difficultés du secteur : l’économie française à la peine, tout d’abord, qui a entraîné un recul des commandes de livraison sur deux années consécutives, du jamais-vu depuis vingt ans. Le prix des carburants a, de plus, explosé : + 20 % en deux ans. Les transporteurs routiers français souffrent également de la concurrence de plus en plus vive des chauffeurs roumains ou polonais, payés jusqu’à cinq fois moins chers. A cela s’ajoute une nouvelle difficulté pour le secteur cette année : l’écotaxe, dont le dispositif complexe a été simplifié par le gouvernement, mais qui devrait dissuader le transport par la route au profit de moyens moins polluants. « On ne voit pas aujourd’hui comment 2013 ne sera pas pire encore que 2012″, conclut Jean-Paul Deneuville.

Consommation ménages : hausse de 2% à cause des dépense d’énergie

Consommation ménages : hausse de 2% à cause des dépense d’énergie

 

La consommation des ménages français en biens a progressé de 0,2% en volume en novembre par rapport au mois précédent après un recul révisé à 0,1% en octobre, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Le recul d’octobre avait été annoncé en première estimation à -0,2%. Onze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre stable, leurs prévisions s’échelonnant entre -0,6% et +0,2%. La progression de novembre a été tirée par les dépenses en énergie (+2,7%) et les achats en équipements du logement (+0,6%) alors que les achats de biens durables ont reculé de 0,6% du fait essentiellement d’un repli des dépenses en automobiles (-0,9% après +1,1% en octobre) Inchangés en octobre, les achats de produits manufacturés ont reculé de 0,2%. Pour le quatrième mois consécutif, la consommation en produits alimentaires s’est contractée, son recul atteignant 0,5% en novembre, soit autant qu’en octobre.




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