Archive pour le Tag 'à 500'

Prime exceptionnelle : une prime de 400 à 500 euros pour 10% des salariés

Prime exceptionnelle : une prime de 400 à 500 euros pour 10% des salariés

 

Certains médias évoquent la liste de grandes entreprises qui verseront la prime exceptionnelle mais cette prime risque de demeurer effectivement hypothétique pour la grande majorité des Français En effet, le grand patronat ne s’oppose pas à cette prime, il demeure cependant relativement sceptique quant à la possibilité de la généraliser. De ce point de vue, la confédération des petites et moyennes entreprises est encore plus nette : pas d’opposition, mais pas d’automaticité,  ni de montant. Cela signifie que cette prime pourra varier de zéro à 1000 €. En fait, seules quelques grandes entreprises vont systématiser cette prime. La France compte environ 25 millions de salariés, plus de 5 millions relèvent du secteur public. Dans le privé la moitié des salariés travaille dans les grandes entreprises, l’autre moitié dans les PME, PMI, ETI.  On peut penser que seulement 5 millions bénéficieront de la fameuse prime de 1000 €. Les autres ne toucheront beaucoup moins voire rien du tout. Notons que Macron n’a strictement rien annoncé pour ses propres salariés de l’État !  Le problème c’est que l’économie française comporte un très fort u tissu de petites et moyennes entreprises qui ne pourront pas verser cette prime pour des questions de rentabilité, de trésorerie et aussi de faisabilité technique en si peu de temps. Par ailleurs Macon se dédouane à bon compte en proposant une prime qui ne relève pas de sa responsabilité, ni du financement de l’État. Un peu la même logique que pour la taxe d’habitation qu’il a supprimée alors que cette fiscalité relève de la responsabilité des collectivités locales. On pourrait objecter en ce qui concerne l’augmentation de 100 € (en fait la prime d’activité) c’est l’État qui en assurera la charge. Encore une erreur car la caisse d’allocations familiales sera le financeur. Mais derrière le vrai financeur, c’est la dette et plus tard le contribuable. «Malheureusement beaucoup d’entreprises ne seront pas en mesure de verser une prime, quand bien même elle serait nette de taxe ou nette d’impôts» regrette François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Au total même pas 10 % des salariés verront la couleur de la prime exceptionnelle qui ne dépassera pas 500 € en moyenne.

Ce qui est assez extraordinaire dans les annonces de Macon concernant

Air France : une grève à 500 millions !

Air France : une grève à 500 millions !

 

 

Un grève qui n’aura servi à rien sauf à faire perdre 500 millions à AIR France ; des pertes directes et auusi indirectes ;  l’image commerciale déjà pas très moderne d’Air France a été affectée. En outre les projets de filiales low cost vont continuer de se développer en dépit de l’opposition  des pilotes  d’Air France qui défendaient leur statut et leurs conditions de travail  (avantageux !). Air France-KLM évalue entre « 250 et 300 millions d’euros » l’impact de la grève des pilotes sur son résultat d’exploitation du troisième trimestre. Ce chiffre monte à 500 millions pour 2014, notamment à cause d’un taux de réservation beaucoup plus faible que d’habitude au quatrième trimestre.   »Ce montant inclut les baisses de recettes, nettes des coûts évités ainsi que l’ensemble des coûts supplémentaires », explique le groupe. Au troisième trimestre 2013, Air France-KLM avait dégagé un bénéfice d’exploitation de 634 millions d’euros. « Nous avons épargné des coûts variables tels que le carburant, la rémunération de la part variable des salaires des personnels. Nous avons donc fait quelques économies puisque les avions n’ont pas volé. A l’inverse, nous avons eu des surcoûts tels que les hébergements, les compensations aux voyageurs ou l’achat de billets sur des vols de nos concurrents pour recaser certains de nos passagers, billets que nous n’avons pas obtenus aux meilleurs tarifs », a commenté le directeur financier Pierre-François Riolacci.  Entre le début et la fin de la grève (du 15 au 28 septembre), le groupe a ainsi constaté un retard de 1 à 2 points dans les engagements de réservation « sans qu’il soit possible d’évaluer de manière précise la part de ce retard due à la grève et celle due à l’évolution défavorable de la demande observée au début de l’été et qui s’est confirmée depuis ». L’ensemble de ces éléments pourrait avoir un impact « de l’ordre de 500 millions d’euros sur l’Ebitda (excédent brut d’exploitation, NDLR) de l’exercice 2014″. Le groupe tablait jusqu’alors sur un excédent compris entre 2,2 et 2,3 milliards. Cette prévision est ainsi ramenée entre 1,7 et 1,8 milliard. Les deux semaines de grève des pilotes d’Air France se sont par ailleurs traduites par une chute de 15,9% du trafic passagers et de 17,7% du trafic cargo d’Air France-KLM en septembre, a annoncé mercredi le groupe franco-néerlandais. Le trafic de la filiale à bas coûts Transavia (Transavia France et Transavia Hollande) s’est en revanche inscrit en hausse de 8,9% avec des capacités en hausse de 10,3%. Les modalités de développement de Transavia France sont au cœur du litige opposant la direction de la compagnie française à ses pilotes.

 




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