Archive pour le Tag 'à 15% !'

Politique–Régionales 2021 : les présidents sortants réélus mais avec autour de 10 % à 15% des voix, parfois moins !

 

 

Après le fiasco des municipales, c’est au tour des élections régionales de connaître un taux d’abstention record (autour de 65 %). Autant dire que la plupart des élus  ne sont nullement légitimes. Certes juridiquement ce vote  n’est pas contestable mais démocratiquement et politiquement ces élections n’ont aucun sent et devrait même être annulées.

Du fait de l’extraordinaire niveau d’abstention (environ 66%), la plupart des présidents de région auront été élus pour certains par 10 à 15 % des voix des inscrits ( Parfois 6 % !). À peu près tous les présidents sortants ont été réélus.Il faut encore préciser que 10 % des électeurs potentiels ne sont pas inscrits !Du coup certains présidents de région ont été élus avec 5 % des voix!

La gauche garde ses cinq régions et en acquiert une nouvelle, tandis que la droite passe de huit à sept territoires à son actif en perdant La Réunion. En lice pour un second mandat, c’est la socialiste Carole Delga qui enregistre le score le plus élevé alors qu’elle avait refusé le soutien des insoumis. Réélue avec 58,5% des voix, la sortante écrase largement ses concurrents RN, Jean-Paul Garraud (23,5%) et LR, Aurélien Pradié (18%).

Des résultats qui met en cause la légitimité démocratique.

Taxe sur les multinationales à 15 %: Contre-productive (Thomas Piketty )

 

 

Par Thomas Piketty,Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Ecole d’économie de Paris dans le Monde.

Les ministres du G7 ont annoncé, samedi 5 juin, leur intention d’appliquer un taux minimal d’imposition de 15 % sur les profits offshore des multinationales. Soyons clairs : si l’on en reste là, il s’agit ni plus ni moins de l’officialisation d’un véritable permis de frauder pour les acteurs les plus puissants.

Pour les petites et moyennes entreprises comme pour les classes populaires et moyennes, il est impossible de créer une filiale pour délocaliser ses profits ou ses revenus dans un paradis fiscal. Pour tous ces contribuables, il n’existe pas d’autre choix que de payer l’impôt de droit commun. Or, si l’on additionne l’impôt sur le revenu et les bénéfices et les prélèvements sociaux, les salariés comme les indépendants petits et moyens se retrouvent à payer dans tous les pays du G7 des taux nettement supérieurs à 15 % : au moins 20 %-30 %, et souvent 40-50 %, voire davantage.

L’annonce du G7 tombe d’autant plus mal que le site ProPublica vient de publier une vaste enquête confirmant ce que les chercheurs avaient déjà montré : les milliardaires américains ne paient quasiment aucun impôt sur le revenu par comparaison à l’ampleur de leur enrichissement et à ce que paie le reste de la population.

En pratique, l’impôt sur les bénéfices est souvent l’impôt final payé par les plus riches (quand ils le paient). Les profits s’accumulent dans des entreprises ou des structures ad hoc (trusts, holdings, etc.), qui financent l’essentiel du mode de vie des personnes en question (jets privés, cartes bancaires, etc.), quasiment sans aucun contrôle.

En actant le fait que les multinationales pourront continuer de localiser à loisir leurs profits dans les paradis fiscaux, avec comme seule imposition un taux de 15 %, le G7 officialise l’entrée dans un monde où les oligarques paient structurellement moins d’impôts que le reste de la population.


Comment sortir de cette impasse ? D’abord en fixant un taux minimal plus élevé que 15 %, ce que chaque pays peut faire dès maintenant. Comme l’a montré l’Observatoire européen de la fiscalité, la France pourrait appliquer un taux minimal de 25 % sur les multinationales, ce qui lui rapporterait 26 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de près de 10 % des dépenses de santé. Avec un taux de 15 %, à peine plus élevé que le taux appliqué en Irlande (12,5 %), ce qui rend la mesure inoffensive, les recettes seraient d’à peine 4 milliards.

Une partie des 26 milliards pourrait être utilisée pour mieux financer l’hôpital, les écoles, la transition énergétique, une autre pour alléger la fiscalité sur les indépendants et les salariés moins prospères.

Sondage popularité : Hollande chute encore, à 15%

 

Sondage popularité  : Hollande chute encore, à 15%

 

Après être tombé autour des 20% d’opinions favorables, obtenant ainsi le pire score d’un président sous la Ve République, François Hollande vient de passer un seuil fatidique. Selon un sondage YouGov* pour le Huffington Post et i>TELE publié jeudi, la popularité du chef de l’État chute de six points, atteignant 15% des personnes interrogées. Un désamour inexorable qui touche également le premier ministre, Jean-Marc Ayrault.  Dans le détail, 3% des sondés jugent l’action de François Hollande comme «très favorable» (stable par rapport au mois d’octobre) et 12% comme «favorable» (-6 points), soit un total de 15%. A l’inverse, 27% disent avoir un regard «plutôt défavorable» sur sa politique (stable) et 49% «très défavorable» (+7). Comme le mois précédent, 9% des sondés ne se prononcent pas. Cette chute s’explique notamment par la désaffection croissante des militants socialistes et écologistes, qui ne sont plus que 44% à soutenir son action contre 58% en octobre. Jean-Marc Ayrault voit également sa courbe de popularité tomber à 15%, en chute de 4 points sur un mois, contre 74% d’opinions défavorables (+5). 11% ne se prononcent pas. Le gouvernement dans son ensemble voit aussi sa cote d’amour chuter de six points, s’établissant à 14%. 78% des sondés (+ 6) en ont une opinion défavorable, tandis que 8% (+1) ne se prononcent pas. Autre enseignement de ce sondage: c’est le chômage qui arrive en tête des préoccupations des sondés, à 36%. Cette thématique, dont François Hollande a fait sa priorité pour la première partie de son quinquennat, devance les impôts (13%), la protection sociale (11%) et l’immigration (9%).

 

Taxe épargne à 15,5%: tollé, et marche arrière ?

Taxe épargne à 15,5%: tollé, et marche arrière ?

Les plans d’épargne logement (PEL) et l’épargne salariale devraient être exclus de l’uniformisation à 15,5% du taux de prélèvements sociaux sur les produits de placement exonérés d’impôt sur les revenus devant le tollé provoqué par la mesure. Les députés ont adopté mercredi, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, une mesure qui fixe à 15,5% le taux de ces prélèvements.  La mesure supprime les taux dits « historiques » concernant les produits issus des plans d’épargne en actions (PEA) de plus de cinq ans, les primes versées avant le 26 novembre 1997 sur les contrats d’assurance multi supports, l’épargne salariale, des primes versées dans le cadre des comptes et plans d’épargne logement (CEL et PEL) et des intérêts acquis sur ces PEL de moins de dix ans souscrits avant le 1er mars 2011.  Elle suscite de vifs remous au sein de l’opposition et les groupes UMP de l’Assemblée et du Sénat ont d’ores et déjà annoncé qu’ils saisiraient le Conseil constitutionnel dès que le PLFSS aura été adopté définitivement par le Parlement.  A gauche, la mesure a soulevé des interrogations et des voix se font entendre pour changer la donne.

 

Sondage emploi : Pôle emploi, confiance à 15% !

Sondage emploi : Pôle emploi, confiance à 15% !

Encore un sondage qui ne va pas rehausser l’image  de pôle emploi. Dans ce sondage Près de deux Français sur trois (62%) estiment que les entreprises qui licencient le font pour accroître leur profits et non par obligation et 69% considèrent qu’il leur serait difficile de retrouver un emploi s’ils perdaient le leur, selon un sondage Harris interactive pour l’Humanité dimanche paru aujourd’hui. Interrogés sur les motifs des entreprises qui licencient, 62% des personnes interrogées estiment qu’elles « souhaitent augmenter leurs bénéfices » tandis que 37% pensent qu’elles ne « peuvent pas continuer avec tous les salariés présents dans l’entreprise ». Une large majorité (86%) des Français pensent conserver leur emploi au cours des prochaines années (53% certainement, 33% probablement). En revanche, 14% se voient en risque de le perdre. La perspective de chômage reste anxiogène: seuls 31% des salariés considèrent qu’il leur sera aisé de retrouver un emploi, contre 69% qui pensent éprouver des difficultés. Aucun des principaux acteurs – politiques ou économiques – du monde du travail ne recueille la confiance d’une majorité de salariés et de demandeurs d’emploi. 36% font confiance aux entreprises pour « sécuriser leur situation professionnelle dans les prochaines années », devant le président François Hollande (27%) et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (25%). Parmi les syndicats, la CFDT arrive en tête (24%), suivie de près par la CGT (23%) et Force ouvrière (21%). Le Medef et Pôle emploi arrivent en dernier (15%). L’UMP et le PS sortent ex-æquo (23%), suivis par le Front de gauche (18%) et le Front national (16%).




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