Sarkozy : le candidat de l’apocalypse
Lors de son dernier meeting à la veille du vote des primaires , Sarkozy n’a pas hésité à confirmer la description apocalyptique du pays. Oubliant au passage son propre bilan. Par exemple sur le chômage. Ainsi si Hollande est effectivement responsable de 600 000 chômeurs en plus de puis 5 ans, c’est le même chiffre pour Sarkozy de 2007 à 2012. Lequel a également agité sa tête de turc habituelle : Bayrou sans doute pour indirectement attaquer Juppé mais sans prononcer son nom. Au cours son dernier meeting avant le premier tour dimanche de la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois fait dans le déclinisme et le populisme. Avec un diagnostic d’une « France déclassée » et « menacée dans son identité et dans sa cohésion » « Je ne veux pas que la primaire de la droite et du centre conduise à la même erreur de diagnostic qu’en 2012. Je ne veux pas qu’on trahisse nos électeurs », a-t-il insisté. Nicolas Sarkozy a de nouveau prôné une « alternance forte » par opposition à l’ »alternance molle » incarnée par Alain Juppé, son principal rival, qu’il n’a jamais nommé. Anticipant sans doute de manière excessive les résultats des primaires et de l’élection présidentielle Sarkozy n’a pas hésité à déclarer : »Le 7 mai, je sifflerai la fin de la récréation. Nous ne tolèreront plus aucune de ces manifestations qui bafouent l’autorité de l’Etat », a-t-il résumé.