« Rocard, un anti communiste primaire » (Mélenchon)
Si Michel Rocard était un anticommuniste absolument primaire comme le déclare Mélenchon que dire de ce dernier. Un anti capitaliste néandertalien ? S’il y a bien un reproche qu’on ne peut faire à Michel Rocard c’est d’avoir été primaire dans ses analyses y compris celles concernant le communisme. On ne pourra en dire autant de Mélenchon, homme de culture certes mais à peu près ignare en matière économique et dont les modèles comme celui de Cuba ou du Venezuela laissent perplexe sur sa lucidité économique mais aussi idéologique. Contrairement à beaucoup d’autres politiques Mélenchon est loin d’être idiot mais il a choisi la voie du populisme et renonçant ainsi à toute forme d’intelligence ; l’inverse évidemment de Michel Rocard qui a toujours mit ses compétences intellectuelles au service de sa rigueur d’analyse et de son éthique. Plus que primaire l’analyse de Mélenchon quand il propose de ne plus rembourser l’argent emprunté ! Mélenchon qui réfute toute filiation spirituelle entre Michel Rocard et Manuel Valls. «Non, non, Rocard n’aurait pas affronté comme cela une majorité syndicale à coups de triques, n’aurait pas fait matraquer des manifestants, n’aurait pas permis tout ça, comme Premier ministre», a réagi le député européen sur BFMTV. . Rocard fait figure quasiment de gauchisme à côté des Valls, des Macron», a poursuivi le candidat à l’élection présidentielle. «Le projet social-démocrate à la suédoise de Michel Rocard, ce n’est pas Clémenceau, plus des CRS et ainsi de suite. Ce n’est pas ça», a-t-il insisté. «Michel Rocard était un personnage extrêmement intéressant, toujours très fécond intellectuellement. J’ai rarement été d’accord avec lui (…) Il était un anti-communiste absolument primaire… Mais c’était un esprit engagé dans la gauche», a développé encore l’ancien membre du PS.
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