Juppé « un arrière-grand-père » ‘ (Cambadélis)
Dans la dialectique de l’ancien gauchiste Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste, tout est bon… comme dans le cochon. Pour Cambadélis, qui a gardé la dialectique gauchiste de sa jeunesse, la fin justifie les moyens. À court d’arguments pour contrer la candidature de Juppé, Cambadélis traite le maire de Bordeaux d’arrière-grand-père et de cheval de retour. Première observation le débat descend en dessous de la ceinture. Seconde observation ni Hollande, ni Cambadélis ne sont vraiment eux-mêmes des perdreaux de l’année, il y a plusieurs dizaines d’années qu’ils font carrière dans la politique. On comprend évidemment que Cambadélis tente de démolir la candidature de Juppé dont la crédibilité éliminera d’entrée la qualification de Hollande pour le second tour de 2017. Il est clair que Cambadélis préfère Sarkozy aussi détesté que Hollande ce qui permet donc au chef de l’état actuel d’entretenir quelques espérances pour la prochaine élection présidentielle. Sur Radio Classique, Le premier secrétaire du Parti socialiste n’a pas fait dans la dentelle : « Ils voudraient Juppé ? C’est paradoxal. De qui se moque-t-on ? Ils ne voudraient pas deux hommes politiques qui sont aux affaires depuis une quinzaine d’années mais ils voudraient l’arrière-grand-père qui est là depuis 1974 ?« , s’est insurgé le patron socialiste. Il remet ainsi en question « la modernité incarnée » par « ce cheval de retour » Selon un récent sondage pour RTL, tout indique que François Hollande ait intérêt être opposé à Nicolas Sarkozy plutôt qu’à Alain Juppé.