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Les jeunes contre la loi Travail le 9 mars, un nouveau CPE ?

Les  jeunes contre la loi Travail le 9 mars, un nouveau CPE ?

 

Le 9 mars pourrait être un moment important dans le processus de mobilisation contre la loi travail du gouvernement. En effet les jeunes ont décidé d’une journée de protestation le 9 mars pour obtenir le retrait de la loi travail.  Devant la montée de la contestation le gouvernement a décidé de décaler l’examen du projet de loi de 15 jours à fin d’organiser une concertation qui n’avait pas eu lieu avant l’élaboration du texte. Pas sûr cependant que cela soit suffisant pour apaiser le climat. De ce point de vue cette protestation des jeunes le 9 mars pourrait constituer un premier test pour le gouvernement, un autre étend prévu avec la journée de mobilisation de fin mars. Les maladresses et la brutalité de Manuel Valls ont déjà coûté très cher en termes de popularité puisque Hollande et Valls n’ont jamais été aussi impopulaires : 83 % de défiance vis-à-vis de François Hollande et 70 % vis-à-vis de Manuel Valls dans un sondage Harris paru ce matin. Encore de forte mobilisation, il se pourrait bien que ce projet de loi connaisse le sir de l’ancien CPE d’autant plus que pour l’instant le gouvernement ne dispose pas de majorité pour faire voter en état ce projet  Une vingtaine d’organisations de jeunesse appellent à une journée d’actions et d’initiatives le 9 mars pour exiger le retrait de la loi Travail, malgré le report de la présentation du texte en conseil des ministres au 24 mars. Cette mobilisation sera le prélude d’une grande journée de manifestations le 31 mars que préparent conjointement à la fois les mouvements de jeunes et des syndicats de salariés, a-t-on appris auprès de plusieurs organisations. Le report de l’examen du projet du 9 au 24 mars décidé par le Premier ministre Manuel Valls « est une première victoire mais nous voulons mettre encore plus la pression », a dit à Reuters Pauline Collet, porte-parole du syndicat étudiant Unef. « L’annonce par Manuel Valls du report de la présentation du projet de loi « El Khomri » en conseil des ministres, est un premier recul à mettre à l’actif de la mobilisation montante », écrit-elle dans un communiqué. La jeunesse s’est emparée de la colère d’une partie de la gauche contre le projet du gouvernement, espérant pouvoir « faire reculer le gouvernement », comme lors de la lutte contre le contrat de première embauche (CPE) il y a dix ans. « Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du Medef, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites », écrit un collectif d’organisations. Celui-ci comprend notamment l’UNEF, Solidaires Etudiant-e-s, l’Union nationale lycéenne (UNL), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), la Jeunesse ouvrière chrétienne, et les organisations de jeunes des partis de gauche, dont les jeunes socialistes. Dans une tribune publiée lundi, sur le site Francetv info, Benjamin Lucas, le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), appelle le gouvernement à « stopper la dérive libérale, la surenchère sécuritaire et identitaire, dans les mots et dans les actes ».

(Avec Reuters)

Déficit de 9,7 milliards d’euros dans le budget 2016 de la Sécu, la dérive continue

Déficit de 9,7 milliards d’euros dans le budget 2016 de la Sécu

Le gouvernement se réjouit de voir le déficit de la sécu ramener à 10 milliards 2016. Il n’y a pourtant pas lieu d’être très satisfait car cette prévision est d’abord théorique. Tout dépendra aussi de la croissance, de l’emploi et des cotisations et des cotisations versées par les employeurs. Sans parler de la dérive relative aux nouveaux droits dont les conséquences sont imprévisibles. Il n’y a vraiment pas lieu de se féliciter du nouveau déficit d’autant que les déficits cumulés vont maintenant se monter à plus de 200 milliards et que rien n’est aujourd’hui prévu pour l’amortir. Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS), qui prévoit d’en ramener le déficit à 9,7 milliards d’euros en 2016 au prix essentiellement d’importantes économies sur les dépenses de santé, a été donc présenté mercredi en conseil des ministres. Cette baisse du déficit à son niveau le plus bas depuis dix ans selon le gouvernement, verrait le déficit du régime général se réduire de trois milliards à six milliards contre neuf en 2015 et celui du Fonds de solidarité vieillesse à 3,7 milliards contre 3,8. « Il faut avoir conscience que la réduction du déficit de la Sécurité sociale, c’est un enjeu de pérennisation », a fait valoir le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lors du compte rendu du conseil des ministres. Il a souligné l’effort réalisé depuis 2012, quand le déficit cumulé du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse avait été de 17,4 milliards, « sans que des franchises ou des déremboursements n’aient été engagés ». « L’effort est fait pour assurer à l’ensemble des personnes qui doivent toucher des prestations de sécurité sociale le fait qu’ils puissent toucher dans de bonnes conditions ces prestations », a-t-il plaidé. Les comptes de la seule assurance maladie devraient rester dans le rouge, à 6,2 milliards d’euros contre 7,5 attendus en 2015, malgré une maîtrise plus prononcée des dépenses, avec une hausse de 1,75% prévue pour l’Ondam, contre 2,05% cette année. Cette moindre hausse par rapport à la tendance naturelle d’augmentation impose un effort de 3,4 milliards d’euros, dont 1,05 milliard sur les produits de santé, 690 millions de la gestion de l’hôpital ou 465 millions du « virage ambulatoire ». Le développement de ce dernier, qui vise à prendre en charge des patients à leur domicile en phase post-opératoire, est un objectif du gouvernement même si les études, dont celle de la Cour des comptes, montrent qu’il n’est pas encore atteint. Pour y contribuer, la hausse des dépenses en soins de ville est prévue à 2,0% et non 1,75%, ce qui n’a pas apaisé pour autant la grogne des médecins libéraux contre la loi santé portée par la ministre Marisol Touraine, en particulier la généralisation du tiers-payant.

 

Chômage : encore 9 % en 2020 (FMI)

Chômage : encore 9 % en 2020 (FMI)

 

Pour simplifier la France n’est pas encore sortie de l’auberge, le niveau du chômage va rester élevé ju’au moins 2020 d’après le Fmi qui comme l’OCDE considère que le régime d’indemnisation est à la fois inefficace et laxiste.  Même avec la reprise actuelle, qu’il juge durable, l’économie française restera donc confrontée à un taux de chômage élevé qui ne diminuera que très graduellement. De 10,3% (y compris l’outre-mer), au premier trimestre 2015, il ne reviendrait qu’à 9% à l’horizon 2020, encore bien au-delà de son plus bas de 7,1% de début 2008, estime le Fonds. Dans ce contexte, il salue les mesures prises par le gouvernement pour baisser le coût du travail ou, plus récemment, diminuer les incertitudes juridiques autour des licenciements, ainsi que sa volonté d’améliorer le dialogue social. Mais pour réduire le chômage encore plus vite, le FMI prône plus de flexibilité dans les accords en entreprise sur le temps de travail et les salaires, une réforme du Smic, et un renforcement des incitations des chômeurs au retour à l’emploi.  Outre le système d’indemnisation « généreux » des chômeurs français, il relève que ses bénéficiaires manquent d’incitations pour retrouver rapidement un travail, que le système de sanctions n’est pas très contraignant et que son application n’est pas stricte. Dans un rapport publié jeudi, l’OCDE a elle aussi appelé la France à renforcer le contrôle des chômeurs ainsi qu’à veiller à un meilleur équilibre entre leur protection et les incitations au retour à l’emploi Le FMI encourage d’autre part le gouvernement à maintenir l’élan des réformes favorables à la croissance initiées par la loi Macron votée vendredi, en s’attaquant aux obstacles bureaucratiques qui nuisent à l’activité des petites entreprises et aux barrières qui entravent la concurrence dans les services. S’agissant de la remise à niveau des finances publiques de la France, il souligne que le rythme de réduction des déficits doit être « assez ambitieux pour que les objectifs à moyen terme soient facilement atteints, y compris celui du ratio dette/PIB, et ce « sans nuire outre mesure à la reprise ». Il recommande que le gouvernement s’appuie pour cela sur des mesures structurelles « identifiées par une large revue des dépenses à tous les niveaux de l’administration ».

 

Sondage popularité : Marine Le Pen perd 9 points

 

Selon le sondage Ifop-JDD à paraître ce dimanche, Marine Le Pen pâtit dans l’opinion des images délétères de son 1er-Mai, marqué par la présence conflictuelle de son père sur la scène place de l’Opéra, l’intervention des Femen et les heurts dont des journalistes ont été victimes. 50% des Français (-9 points par rapport à novembre) pensent qu’elle veut « vraiment changer les choses », 40% (-3 points) estiment qu’elle « comprend les problèmes de gens comme vous », 29% (-3 points) considèrent qu’elle « a des solutions pour sortir de la crise ». Et 64% (+2) jugent qu’elle est sectaire. Ces évolutions, mesurées sur plusieurs mois, peuvent aussi s’expliquer par le regain de forme de l’UMP victorieuse des départementales et par l’attitude repliée du FN après les attentats de Paris en janvier. Cependant, la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen par sa fille est susceptible d’attirer de nouveaux électeurs au FN. 13% des Français disent qu’ils pourraient être incités à voter en faveur du Front national si son fondateur quittait le parti. La proportion est plus forte parmi les sympathisants de l’UMP (19%) que chez les sympathisants de gauche (6%).

Précarité : 9 Français sur 10 la craigne

Précarité : 9 Français sur 10 la craigne

Un sondage passé assez inaperçu et qui explique le niveau du morale des ménages ( et la croissance atone). 9 personnes sur 10 n’excluent pas totalement la possibilité de tomber un jour dans la précarité. Il s’agit d’un record dans ce baromètre BFM de fin 2014. Seuls 8% des Français n’ont aucune crainte de la précarité,.  Logiquement, cette crainte taraude davantage les catégories les moins favorisées : 71% des personnes dont les revenus nets mensuels du foyer sont inférieurs à 2000€, mais aussi des populations plus fragiles que la moyenne sur les plans économique et/ou de la sécurité de l’emploi : 83% des ouvriers, 72% des non-bacheliers et 70% des ruraux. A noter enfin qu’en termes d’âge, les plus inquiets sont les moins de 50 ans (63%). Et cette inquiétude n’est pas tout à fait injustifiée. En effet, de plus en plus de Français ont des difficultés pour boucler leurs fins de mois. 37% des personnes interrogées déclarent avoir des revenus insuffisants pour finir la fin du mois, soit une hausse de 6 points en 8 mois seulement et un bond de 15 points depuis janvier 2013.  Et cette crainte qui pèse sur les Français a une conséquence directement sur leur consommation. Il y a une augmentation de personnes qui estiment devoir se contenter de l’essentiel. Ils sont 60% aujourd’hui à penser cela, cela représente une hausse de 5 points depuis janvier 2014.  Autre conséquence plus grave : 47% des Français différent leurs dépenses parce qu’ils pensent que les prix vont baisser et qu’ils paieront moins cher demain. 38% pensent qu’il n’est pas urgent de faire des achats importants car les prix vont rester durablement stables. 10% seulement pensent que c’est le moment d’acheter car les prix vont augmenter !  c’est  l’un des phénomènes caractéristiques de la déflation est quand les consommateurs préfèrent attendre la baisse des prix pour acheter.

Sondage : 9 Français sur 10 fiers de leur pays

Sondage :   9 Français sur 10 fiers de leur pays

 

Après les mobilisations massives (entre 3,7 et 4 millions de personnes se sont rassemblées en France) qui ont suivi les attentats ayant entraîné la mort de 17 personnes, 87% des sondés se déclarent « fiers d’être Français », dans une enquête Odoxa publiée mercredi 14 janvier par Le Parisien. Plus d’une personne interrogée sur dix (11%) a répondu par la négative et 2% ne se prononcent pas. Par ailleurs, le Président de la République semble bel et bien avoir le vent en poupe. Alors qu’un récent sondage Opinionway faisait état d’une cote de popularité en hausse de quatre points, dans cette étude Odoxa, 29% des Français estiment que François Hollande est « un bon président de la République » contre 21% en décembre. Une hausse de sa cote de popularité de 8 points qui profite également au chef du gouvernement. Manuel Valls est ainsi jugé comme étant un « bon Premier ministre » par 53% des Français contre 45% en décembre. Et ce alors que le sondage a été réalisé avant son discours à l’Assemblée prononcé mardi après-midi, après que les députés ont entonné la Marseillaise pour la première fois depuis le 11 novembre 1918.  Le Premier ministre fait aussi six fois mieux que le chef de l’Etat auprès des sympathisants de droite (45% de jugements positifs) et il est également nettement plus populaire auprès de ceux de gauche (70% contre 58%). En revanche, seuls 27% des sondés se disent « plus confiants dans l’avenir » contre 71% qui avouent éprouver le sentiment inverse et 2% qui ne se prononcent pas. 

Le sondage a été réalisé par internet le 13 janvier auprès d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus établi selon la méthode des quotas.

Baisse des impôts pour 6 ou 9 millions des Français

 

 

Baisse des impôts pour 6 ou 9 millions des Français

Visiblement la baisse des impôts annoncées pour 2015 d’une part par Valls, d’autre part par par Hollande relève un peu de l’improvisation. En effet cette baisse concernerait entre 6 et 9 millions de contribuables selon les deux déclarations. L’annonce de Hollande tranche avec une phrase prononcée par Manuel Valls mercredi dernier sur France Inter : « L’impôt sera allégé pour six millions de ménages, soit un tiers des contribuables effectivement imposés« . Qui dit vrai ? L’an dernier, d’après les chiffres de la direction générale des finances publiques, 19,2 millions de Français étaient effectivement imposables. Le tiers représente donc plus de 6,4 millions de foyers fiscaux. Manuel Valls oublie donc environ 500 milles foyers fiscaux quand François Hollande en rajoute 2,5 millions.  En réalité, si on supprime la première tranche à 5,5 %, ce sont tous les foyers fiscaux imposables qui en profiteront. Les 10 millions de foyers fiscaux non imposables ne sont pas concernés (tranche à 0 %). Mais tous les autres (ceux qui sont au-dessus de 6 011 € par part) sont concernés, soit 27 millions de foyers fiscaux en tout ! C’est bien plus que les 6 millions de ménages évoqués…  Parce que cet impôt est progressif : il n’y a pas de « saut » d’une tranche à l’autre, contrairement à une croyance répandue. Prenons un contribuable gagnant un revenu annuel net imposable de 15 000 €. Il n’est pas imposé à 14 % sur tout son revenu, mais uniquement sur la partie qui dépasse 11 991 € (deuxième tranche), et il est imposé à 5,5 % sur la partie comprise entre 6 011 € et 11 991 €. Tous les contribuables au-dessus de la tranche à 5.5 % sont donc concernés par une éventuelle suppression, jusqu’aux tranches supérieures  Conclusion, c’est le flou car la réforme ne se contentera pas de supprimer la seule première tranche et c’est le barème entier qui sera sans doute réaménagé.

Ryanair: 9,6 millions d’euros d’aides publiques à rembourser

Ryanair: 9,6 millions d’euros d’aides publiques à rembourser

Ryanair va devoir rembourser 9,66 millions d’aides publiques versées en France. La Commission européenne a en effet jugé illégales, mercredi 23 juillet, certaines aides d’État aux aéroports et aux compagnies aériennes en France. La compagnie aérienne irlandaise a décidé d’interjeter appel de cette décision.  Dans l’Hexagone, Ryanair avait touché ces aides jugées contraire à la libre concurrence pour desservir trois petits aéroports: ceux de Pau, de Nîmes et d’Angoulême. Sur les près de 10 millions à rembourser, 6,4 millions venait du seul aéroport de Nîmes. La compagnie irlandaise n’est pas la seule à être visée par une telle sanction. Transavia, la low cost filiale d’Air France, a également été condamnée ce mercredi à rembourser 400.000 euros qu’elle avait touché pour installer une desserte à Pau.  « Ces compagnies aériennes ont payé des montants inférieurs aux coûts supplémentaires liés à leur présence dans l’aéroport », indique la Commission dans son communiqué. Elles ont ainsi « bénéficié d’un avantage économique injustifié, faussant la concurrence dans le marché unique », continue-t-elle. Le commissaire à la concurrence, Joaquin Almunia a reconnu la nécessité d’un appui public « lorsqu’il améliore l’accessibilité d’une région et permet de répondre aux besoins des citoyens en matière de transports ». Pour autant, « l’argent des contribuables ne devrait pas être utilisé pour accorder un avantage indu à certaines compagnies aériennes », a-t-il nuancé. Ces sanctions résultent d’une plainte déposée par Air France à Bruxelles en 2010. Le groupe franco-néerlandais reprochait à sa concurrente de conditionner la desserte d’un aéroport à l’obtention de « rabais sur redevances, tarifs préférentiels d’assistance en escale ou encore aides marketing ». La compagnie irlandaise risque aussi de devoir rembourser des aides qu’il a perçues cette fois en Autriche.

BNP : amende de 8,9 milliards de dollars

BNP Paribas : amende de 8,9 milliards de dollars

N faiat d’après la justice américaine la fraude était connue jusqu’au  plus haut niveau d’où la double punition : une amende de près de 9 milliards de dollars et la demande de démission de dirigeants. BNP Paribas a donc accepté lundi de plaider coupable de deux chefs d’accusation et de s’acquitter d’une amende record de 8,9 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) dans le cadre d’un accord avec les autorités américaines destiné à mettre fin à un contentieux juridique qui plombe son cours de Bourse depuis près de cinq mois. La banque française devra également suspendre pendant un an à partir du 1er janvier 2015 des opérations de compensation en dollar, principalement liées à des financements sur les marchés du pétrole et du gaz. Le régulateur bancaire de l’Etat de New York a annoncé que 13 collaborateurs de BNP Paribas allaient quitter leurs fonctions dans le cadre de cet accord, dont Georges Chodron de Courcel, l’un des directeurs généraux délégués du groupe. Sans directement faire le lien avec son contentieux aux Etats-Unis, BNP avait annoncé le 12 juin que Georges Chodron de Courcel quitterait son poste le 30 juin. Un avocat de la banque française s’est présenté devant un tribunal de New York pour répondre du chef d’accusation de falsification de documents commerciaux et de celui de collusion. Le substitut du procureur Ted Starishevsky a déclaré que la BNP était impliquée dans une collusion « de long terme » et couvrant « plusieurs juridictions », violant les règles américaines d’embargo en facilitant des transactions avec le Soudan, Cuba et l’Iran.   »Cette conduite, cette collusion était connue et tolérée aux plus hauts niveaux de BNP », a-t-il dit. Le responsable des affaires juridiques de la banque, Georges Dirani, a déclaré au juge que BNP avait pris des mesures entre 2004 et 2012 pour se soustraire aux sanctions prises par Washington à l’encontre de ces trois pays. BNP Paribas avait provisionné 1,1 milliard de dollars au quatrième trimestre 2013 pour ce litige mais a prévenu le 30 avril qu’une éventuelle amende pourrait largement dépasser ce montant.  L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui dépend de la Banque de France, a estimé lundi soir que la banque jouissait d’une situation de solvabilité et de liquidité « tout à fait solide » et qu’elle était en mesure de poursuivre son activité.

 

Europe 55 000 fonctionnaires, 52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Europe 55 000 fonctionnaires,    52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Inutile de chercher très loin les facteurs explicatifs de la bureaucratie européenne avec 55 000 fonctionnaires il y a de quoi tuer toute initiative, toute compétitivité et toute démocratie. Des fonctionnaires par ailleurs complètement incompétents en matière économique puisque ce sont tous des anciens fonctionnaires des Etats membres. En France, au nom des économies budgétaires, l’exécutif veut mettre à la diète les 500 opérateurs de l’Etat dont le coût de fonctionnement n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En Europe, le problème est à peu près le même. Il existe aujourd’hui 52 agences européennes indépendantes de l’administration communautaire classique. En 35 ans, « 32 agences ont été créées au cas par cas en fonction des besoins mais sans vision globale stratégique de leur rôle dans l’Union », note l’annexe consacrée aux relations financières avec l’Union européenne de la loi de finances pour 2014.  Il s’agit aussi bien de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, que de l’Autorité bancaire européenne, du Bureau européen d’appui en matière d’asile, de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union européenne, ou encore de l’Office communautaire des variétés végétales. Ces agences sont volontairement implantées dans tous les pays de l’Union, y compris les plus petits.  L’annexe budgétaire, rédigée par le gouvernement français, constate « qu’entre 2000 et 2013, la contribution du budget de l’UE aux agences a été multiplié par plus de huit et les effectifs de ces agences ont quadruplé. »  Ces 52 agences emploient actuellement 8.000 agents (sur un total de 55.000 fonctionnaires européens) et leur budget global dépasse 800 millions d’euros par an (pour près de 9 milliards pour le budget administratif de l’UE). La Commission européenne a proposé de porter le budget des agences à 980 millions à l’horizon 2020.  En 2009, le sénateur centriste Denis Badré dans une proposition de résolution, rappelait que « les moyens alloués aux agences augmentent très sensiblement mais l’usage de ces ressources toujours croissantes ne semble faire l’objet d’aucun contrôle véritable, comme l’a montré le rapport spécial que la Cour des comptes européenne a consacré en juillet 2008 à l’évaluation des agences, qui a mis en évidence les lacunes de celles-ci ».  Le sénateur pointait en particulier du doigt « l’enchevêtrement des compétences entre les services entre les services de la Commission, les administrations nationales, les agences européennes et les agences nationales ».

 

Bank of America : abandon des poursuites contre 9,3 milliards

Bank of America : abandon des poursuites contre  9,3 milliards

L’accord officialisé lundi met fin à quatre enquêtes judiciaires lancées en 2011 par l’agence fédérale du financement du logement (FHFA), Cet accord prévoit que la banque versera 5,83 milliards de dollars en numéraire aux agences de refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac.  Les 3,5 milliards de dollars restants seront consacrés à des rachats par Bank of America d’actifs toxiques encore détenus par les deux organismes parapublics.  Ce compromis va affecter fortement les bénéfices trimestriels, a immédiatement signalé la banque, qui doit publier ses résultats du premier trimestre le 16 avril.  L’établissement de Charlotte (Caroline du nord) va devoir ainsi inscrire une charge de 3,7 milliards de dollars avant impôts dans ses comptes du trimestre.  Malgré cet élément exceptionnel, Bank of America assure qu’elle disposera de suffisamment de fonds propres pour remplir les critères de Bâle imposées aux banques représentant un risque pour le système financier mondial.  L’accord officialisé lundi met fin à quatre enquêtes judiciaires lancées en 2011 par l’agence fédérale du financement du logement (FHFA), le régulateur du secteur et superviseur de « Fannie » et « Freddie ».  Elles visaient Bank of America elle même ainsi que ses filiales Countrywide et Merrill Lynch, rachetées au plus fort de la crise financière.  La FHFA leur reprochait d’avoir délibérément vendu 57,5 milliards de dollars de prêts immobiliers pourris aux deux organismes parapublics entre 2005 et 2007.   »La FHFA a agi selon son mandat pour recouvrer les pertes essuyées par les deux organismes et les contribuables américains et conclut que cet accord représente un compromis raisonnable », indique-t-elle dans son communiqué.  En conséquence, le régulateur va abandonner ses poursuites contre Bank of America, conclut pour sa part la banque dans un communiqué séparé.

Sondage Hollande : impopularité historique, la cote tombe à 19%

Sondage Hollande : impopularité historique, la cote tombe  à 19%

 

Jamais dans l’histoire de la 5ème république un président n’a été aussi impopulaire en si peu de temps. A ce rythme de dégradation Hollande ne tiendra certainement pas jusqu’en 2017 ; le plus grave c’est que faute de légitimité populaire, il ne pourra même pas mettre en œuvre d’éventuelles reformes pertinentes ; il sera immédiatement contestée ; dernier exemple la loi famille qui,il est vrai ,était mal préparée, ambiguë et n’était pas vraiment la priorité).  Pour la première fois depuis son élection, la cote de confiance de François Hollande (19%) tombe sous la barre des 20%, selon le baromètre de février TNS Sofres/Sopra Group/Le Figaro Magazine publié jeudi. Le président de la République perd trois points de confiance, tandis que la proportion de ceux qui ne lui font pas confiance augmente de deux points pour culminer à 78%. 3% ne se prononcent pas. Encore plus préoccupant pour la majorité, plus de la moitié des personnes interrogées (51%, + 5 points) ne lui fait «pas du tout confiance». Il s’agit du premier baromètre de TNS Sofres depuis la conférence de presse de François Hollande le 14 janvier, où il avait assumé ouvertement un positionnement «social-démocrate». Le premier aussi depuis l’annonce que la courbe du chômage ne s’est pas inversée fin 2013, contrairement au pari affiché de l’exécutif. Vingt-et-un mois après leur élection, Jacques Chirac était à 35% de cote de confiance (1997) et Nicolas Sarkozy à 37% (2009), rappelle TNS Sofres. François Hollande n’est même plus nettement majoritaire parmi les sympathisants socialistes (49% lui font confiance, 48% non). En un mois, il recule de sept points à gauche, sans rien gagner à droite où il reste dans les profondeurs. Avec 20% de confiance, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault se situe dans les mêmes eaux, ne perdant, lui, qu’un seul point. Le locataire de Matignon était tombé à 18% en décembre dernier. 74% des sondés (stable) ne font pas confiance à M. Ayrault, dont 46% «pas du tout confiance». 6% sont sans opinion. Signe de la mauvaise santé du personnel de gauche, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls perd sept points de cote d’avenir, chutant au niveau de Nicolas Sarkozy (-1), ex-aequo avec lui. Alain Juppé (34%, -1) complète le trio de tête. François Fillon (31%) et Jean-François Copé (19%) perdent respectivement trois et deux points, et Martine Aubry (30%), quatre. Progression marquée en revanche pour Ségolène Royal (29%, +5), Anne Hidalgo (20%, +4), Marine Le Pen (28%, +3). Enquête réalisée du 30 janvier au 3 février .

 

Succès de la politique monétaire américaine : la croissance américaine atteint 1,9% en 2013

Succès de la politique monétaire américaine : la croissance américaine atteint 1,9% en 2013

Pari réussir de la FED qui avait décidé de soutenir l’économie (par des rachats d’actifs) tant que la croissance ne serait pas repartie.par contrecoup, la politique de la BCE (moins accommodante) a fait remonter l’euro et a handicapé  la compétitivité de l’Europe.  Selon les chiffres publiés ce jeudi 30 janvier par le département américain du Commerce, la croissance américaine a atteint 1,9% en 2013. Cette bonne performance cache toutefois une légère décélération au quatrième trimestre. Sur les trois derniers mois de l’année 2013, la croissance américaine a atteint 3,2% en rythme annuel, soit moins que les 4,1% enregistrés de juillet à septembre. Néanmoins, les 3,2% du quatrième trimestre traduisent une performance solide dans la mesure où l’activité a été pénalisée début octobre par le « shutdown », la fermeture pendant plus de deux semaines de la plupart des administrations fédérales.  Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics, estime ainsi que compte tenu de ce dernier facteur, les chiffres de la croissance sont « plutôt impressionnants ». « Le constat global est que, alors que la pression fiscale diminue, la croissance de l’économie américaine accélère », ajoute-t-il. La consommation des ménages, dont dépendent plus de deux tiers de l’activité économique globale aux Etats-Unis, a été le principal moteur de la croissance au quatrième trimestre, progressant de 3,3% en rythme annualisé. Soit sa meilleure performance depuis le quatrième trimestre 2010. « C’est l’élément le plus encourageant », estime Paul Ashworth. Ce dernier estime que la croissance du PIB va ralentir, à environ 2,5%, sur le premier semestre de 2014. « Mais cela devrait être suffisant pour permettre au taux de chômage de rester sur une trajectoire baissière ».

 

Japan Airlines : 31 Airbus A350, 9,5 milliards de dollars

Japan Airlines : 31 Airbus A350, 9,5 milliards de dollars

Gros succès pour Airbus avec la commande  ferme, de  18 A350-900, le premier modèle du nouvel appareil qui doit sortir des chaînes d’assemblage à la fin 2014, et 13 A350-1000, version allongée, ont précisé le PDG d’Airbus, Fabrice Brégier et son homologue de JAL, Yoshiharu Ueki. Le contrat prévoit également des options pour 25 A350 supplémentaires. L’investissement n’est pas mince pour JAL, tout juste rescapée de la faillite, même si le prix catalogue est plus élevé que celui réellement consenti aux compagnies en fonction des conditions des commandes. L’entrée en service des premiers appareils chez Japan Airlines est prévue en 2019, a précisé JAL dans un communiqué. Face au groupe Boeing installé au Japon depuis plus d’un demi-siècle et bénéficiant des liens historiques entre l’archipel et les Etats-Unis, Airbus n’avait encore jamais réussi une percée importante auprès des compagnies nippones. Sa part de marché ne dépassait pas jusqu’à présent 10%. Fabrice Brégier avait fait de cette négociation une priorité dès son arrivée à la tête d’Airbus à l’été 2012, et « l’a gérée personnellement de bout en bout », souligne-t-on chez l’avionneur européen à Toulouse. Le contrat conclu lundi avec JAL porte à 756 les commandes pour l’A350, un bi-réacteur en matériaux composites, qui s’attaquera au marché des long-courriers 777 et du 787 de Boeing.

Allemagne-inflation : 1,9% en juillet

Allemagne-inflation :   1,9% en juillet

 

Le taux d’inflation a été de 1,9% en Allemagne en juillet après 1,8% en juin, a annoncé mardi l’Office fédéral de la statistique, confirmant son estimation préliminaire du 30 juillet. A ce niveau, l’inflation allemande est au plus haut de l’année mais elle reste en deçà de 2% comme le souhaite la Banque centrale européenne dans la zone euro. Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,5%, et de 0,4% pour l’indice harmonisé aux normes européennes (IPCH).

 

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