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Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)

Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)

« On ne doit pas interdire des produits juste parce que c’est la mode et parce que ça fait plaisir à trois écolos du 8e arrondissement », tacle jeudi 6 juillet sur franceinfo l’agriculteur Jean-Baptiste Moreau, ancien député LREM de la Creuse et auteur du rapport d’information déposé par la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, remis en 2019.

Un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) publié jeudi ouvre la voie au renouvellement de l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne. Cette dernière n’a pas identifié de niveau de risque lié au glyphosate qui justifierait selon elle de l’interdire dans l’Union européenne, dans cette étude remise à la Commission européenne, et contestée par plusieurs ONG.

Vous aviez dit à l’époque que l’engagement présidentiel d’interdire le glyphosate serait tenu. On en est loin en 2023 ?

Jean-Baptiste Moreau : C’est suite à la prise de parole du président en 2017, quand il a dit qu’on interdirait le glyphosate sous trois ans, qu’il y a eu un certain nombre d’amendements à la loi Egalim, et que de ça est née une commission d’enquête. On a travaillé pendant plus d’un an sur cette thématique pour étayer cet avis et voir si vraiment c’était faisable d’interdire dans les trois ans ce glyphosate. En tant qu’agriculteur et ingénieur agronome, ça fait longtemps qu’on sait que le glyphosate paie le prix d’être un symbole, mais ce n’est pas le produit le plus dangereux qui est utilisé par les agriculteurs, d’autant plus qu’on a restreint les usages depuis 2021. Ça fait trois ans qu’on diminue les quantités utilisées, suite au rapport qu’on a rendu. On a discuté à l’époque avec le président et le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, en disant qu’on ne pouvait pas interdire au niveau franco-français une molécule massivement utilisée parce qu’elle est efficace, pas chère et pas dangereuse, juste par dogmatisme. On a prôné le « pas d’interdiction sans solution », en interdisant le glyphosate chaque fois qu’il y avait des alternatives, et on a laissé un certain nombre d’usages autorisés.


Pourquoi est-ce si difficile de s’en passer ?

C’est un herbicide redoutablement efficace et à un prix largement compatible avec des coûts de production et des prix de vente tels qu’ils sont aujourd’hui. Ce n’est pas par plaisir que les agriculteurs l’utilisent. Ils l’utilisent parce qu’ils en ont besoin, parce qu’il existe un certain nombre de plantes qu’on ne sait pas détruire avec autre chose que cette molécule. C’est aussi ce qu’on utilise pour l’agriculture de conservation des sols, qui évite le labour des sols, les libérations de carbone, qui est une pratique agricole parfaitement vertueuse d’un point de vue environnemental. Sans glyphosate, ils ne savent plus faire cette technique. Ce n’est pas parce qu’une ânerie est répétée des milliers de fois à longueur de chaînes d’info et de médias qu’elle devient une vérité. Effectivement, deux études ont dit que c’était un cancérogène probable, au même titre que d’autres produits, pas plus ni moins. Mais vous en avez des centaines qui disent que le contraire. Il faut prendre des décisions rationnelles.

Quelles seraient les conséquences d’une interdiction du glyphosate ?

Il y aurait un problème de sécurité alimentaire, avec un certain nombre de mauvaises herbes qui pousseraient dans les récoltes et qui pourraient être éventuellement toxiques pour l’homme. Vous auriez des chutes de rendement dans un contexte où on n’a déjà plus de souveraineté alimentaire. Ça va réhausser les coûts de production, car ça signifie utiliser d’autres molécules ou d’autres techniques plus coûteuses. On ne doit pas interdire des produits juste parce que c’est la mode et parce que ça fait plaisir à trois écolos du 8e arrondissement. On doit les interdire quand ils sont dangereux pour l’homme, pour l’agriculteur en premier lieu car c’est lui qui est le plus exposé, et pour le consommateur. À partir du moment où ils ne sont pas dangereux, il n’y a aucune raison de les interdire.

Ce rapport est-il un soulagement pour une majorité d’agriculteurs, d’éleveurs, dont vous faites partie ?

C’est surtout tout sauf une surprise. Quand on a travaillé sur le sujet, ou quand on a un peu d’expérience en agriculture ou en agronomie, on le sait déjà depuis longtemps. Sauf qu’un certain nombre de personnes ont bourré le mou de la population à longueur d’antenne en expliquant que le glyphosate était hyper dangereux. Un élu doit prendre des décisions éclairées, c’est ce qu’on a fait avec cette mission parlementaire qui a permis de ne pas aboutir à l’interdiction totale du glyphosate, mais à une restriction des usages, et on va poursuivre dans ce sens-là. On savait déjà en 2021, quand j’ai rencontré le président et Julien Denormandie à l’Elysée, que globalement les pays européens n’iraient pas dans notre sens et que l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) ne conclurait pas à la dangerosité.

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Covid France : en hausse, une 8e vague ?

Covid France  : en hausse,  une 8e vague ?

On  enregistre mercredi 14 septembre 2022  encore 33 575 cas supplémentaires en 24 heures après  41 850 cas supplémentaires mardi; chiffres en nette progression et qui font craindre une huitième vague au ministère de la santé .Le nombre de contamination a augmenté de 33% en une semaine, indique Santé Publique France.Une hausse qui pourrait être due  notamment à la rentrée scolaire

 

Le nombre de contamination au Covid-19 est en tout cas à nouveau en hausse (+33% en une semaine), indique lundi 12 septembre Santé Publique France. Actuellement, on enregistre près de 17.000 cas de contamination par jour en moyenne. Mais le chiffre dévoilé pour les contaminations de mardi se situe largement au-dessus de cette moyenne même s’il faut tenir compte des report statistiques du week-end.

 

De dimanche 11 à lundi 12 septembre, 4579 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France. Un chiffre en baisse par rapport à la veille (16.422) mais en hausse comparé au lundi 5 septembre (3443). Par compte comme déjà indiqué c’est près de 42 000 cas supplémentaires qui ont été constatés mardi. Par ailleurs, taux d’incidence a encore augmenté. Il est de 178,2 cas pour 100.000 habitants, contre 173 dimanche.

Le taux d’incidence est en hausse surtout chez les enfants de moins de 10 ans. Cette hausse a débuté un peu avant la rentrée scolaire et s’est accentuée avec le retour à l’école. Cette augmentation pourrait s’expliquer par le fait que les gestes barrière ont été quelque peu oubliés pendant les vacances, favorisant les contaminations.

Omicron BA5, le variant en circulation actuellement, reste par ailleurs très contagieux même s’il  est moins dangereux que les précédents.

Covid France : une 8e vague ?

Covid France  : une 8e vague ?

On enregistre mardi 13 septembre 2022 : 41 850 cas supplémentaires en 24 heures, un chiffre en nette progression et qui fait craindre une huitième vague au ministère de la santé .Le nombre de contamination a augmenté de 33% en une semaine, indique Santé Publique France.Une hausse qui pourrait être due  notamment à la rentrée scolaire

 

Le nombre de contamination au Covid-19 est en tout cas à nouveau en hausse (+33% en une semaine), indique lundi 12 septembre Santé Publique France. Actuellement, on enregistre près de 17.000 cas de contamination par jour en moyenne. Mais le chiffre dévoilé pour les contaminations de mardi se situe largement au-dessus de cette moyenne même s’il faut tenir compte des report statistiques du week-end.

 

De dimanche 11 à lundi 12 septembre, 4579 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France. Un chiffre en baisse par rapport à la veille (16.422) mais en hausse comparé au lundi 5 septembre (3443). Par compte comme déjà indiqué c’est près de 42 000 cas supplémentaires qui ont été constatés mardi. Par ailleurs, taux d’incidence a encore augmenté. Il est de 178,2 cas pour 100.000 habitants, contre 173 dimanche.

Le taux d’incidence est en hausse surtout chez les enfants de moins de 10 ans. Cette hausse a débuté un peu avant la rentrée scolaire et s’est accentuée avec le retour à l’école. Cette augmentation pourrait s’expliquer par le fait que les gestes barrière ont été quelque peu oubliés pendant les vacances, favorisant les contaminations.

Omicron BA5, le variant en circulation actuellement, reste par ailleurs très contagieux même s’il  est moins dangereux que les précédents.




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