Hausse des taux d’intérêt :la FED tergiverse
La FED continue grande d’entretenir la plus grande confusion sur la perspective d’une hausse des taux pendant des mois elle n’a cessé d’affirmer que cette hausse des taux était incontournable dès lors qu’on constaterait une amélioration de l’emploi et de l’activité. Or elle ne cesse de faire des reculs successifs pour retarder encore sa décision en s’appuyant d’abord sur le tassement de l’activité économique mondiale. Ce que constatent d’ailleurs l’OCDE et le FMI qui réclament à cet égard la plus grande prudence. Du coup la FED qui observe aussi une diminution de la croissance des emplois aux États-Unis semble prête à reporter encore sa décision. Mais c’est hésitations alimente la volatilité des marchés et ne donne pas une perspective claire. La Réserve fédérale américaine a donc estimé que l’état de l’économie n’était pas loin de justifier une hausse des taux d’intérêt en septembre, mais les responsables de la politique monétaire aux Etats-Unis ont jugé qu’il était prudent d’attendre des données montrant que le ralentissement économique mondial ne faisait pas dérailler l’activité du pays. Selon le compte-rendu de la réunion de politique monétaire des 16 et 17 septembre, il apparaît que les banquiers centraux se sont montrés préoccupés des signes suggérant un ralentissement économique mondial, tout en estimant que ceci n’avait pas « de manière significative » bouleversé les perspectives pour l’économie. La Fed avait pris les investisseurs en observant le statu quo monétaire lors de la réunion du mois de septembre, alors qu’une première hausse des taux d’intérêt en près de 10 ans avait été anticipée. Le fait que la banque centrale américaine ne resserre pas sa politique monétaire avait été interprété comme le symptôme d’une conjoncture mondiale bien plus déprimée que prévu, ce qui s’était traduit par une forte chute des marchés actions mondiaux dans les jours qui avaient suivi. Selon le compte-rendu, la plupart des membres du comité de politique monétaire de la Fed ont jugé lors de cette réunion qu’il était toujours justifié de relever les taux « d’ici la fin de l’année ». Depuis, des chiffres de l’emploi pour le mois de septembre largement inférieurs aux attentes ont conduit nombre d’acteurs de marché à exclure toute hausse des taux en 2015, sentiment en partie à l’origine du rebond de Wall Street depuis le début du mois.